L’enfant de la nuit croupit sous le poids des jours
Des fardeaux si lourds
Dans l’indifférence des discours.
L’enfant de la nuit subit la pression de l’or
Qui sans un remord
Se soumet sous le poids des plus forts.
L’enfant de la nuit sourit pour la beauté des caméras
La pudeur sera sauvée sur l’écran à l'heure du repas.
L’enfant de la nuit languit dans le fol espoir
De changer l’histoire
Qui le fait terrer dans le noir.
Mais sa vie brisée se lie aux jeux des finances
Au goût d’opulence
Pour les rites des boursiers qui dansent
L’enfant de la nuit pâlit
Dans une alcôlve de bidons
De New-York à Chicago
Se sont envolées 100.000 actions.
L’enfant de la nuit nourrit le feu déviant
Des monstres géants
Emergeant du plus fol occident.
Marchand de son corps il sait
Qu’il n’a pas le choix
Au regard des lois
Parcheminées dans des mots d’effroi.
L’enfant de la nuit s’éteint, petite flamme dans l’oubli
Dessous ses draps de satin
Un bailleur de fonds s’est endormi...
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