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dimanche 4 mai 2008

SI C'EST ROND !

De tous temps les hommes d'église ont eu besoin de ronds. Ils collectèrent la dîme qui vida les bas de laine (dim veut dire bas en langage publicitaire ) et remplirent leurs troncs ronds. A Rome, le Pape faisait des bulles bien rondes et se faisait parfois appeler Pi (3,14) afin de mieux présider ses cirques-conférences où les évêques suivaient des cycles-amen !

Bref, il fallait pour les médias mettre l'accent sur les rayons d'action de l'église qui tournaient le dos à l'histoire dans le sens inverse de celui qu'on suit habituellement.
Le concept culinaire de l'ostie repose aussi sur le rond : pratique et sans coin elle se savoure calmement. On la trouve dans tous les cas lisse et apte au palais...à la place de rhum !

Dans l'univers moniacal la coiffure relève également du rond : la tonsure des moines symbolise un cycle sans cheveux au dedans et parfois un réseau capillaire au dehors.
Ainsi comme dirait Saint Roland d'un ton sûr : « le rond se vaut ! » Et il s’y connaissait, le gaillard, lui qui n’aimait pas se tenir à carreaux (ce qui lui coûta la vie).

En gros, les preux, parfois lépreux ont toujours quêté les ronds devenus ivrognes, à trop boire le vin de messe. Est ce la foi qui attire la forme ronde ? Telle est la question !

On peut se demander pourquoi Jésus déroge à la règle : il est mort sur une croix. N’aurait-il pas pu être condamné à la roue ? Oui, mais pour cela il aurait dû naître au 17° siècle et nous n’en serions qu’au 3° siècle après lui ! On ne refait pas l'histoire...sauf, à tourner en rond !

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