Dans la maison d’arrêt de Varces détenu
Un malfrat grenoblois aux méfaits reconnus
S’est fait tirer dessus par un homme embusqué
Un sniper de colline surplombant les murets.
Le bandit Lamiri gravement promenait
Dans la cour de prison son spleen et ses regrets
Quand il fut abattu comme on tue les oiseaux
Un vrai tir aux pigeons qui fait froid dans le dos.
Le tireur présumé fut vite interpellé
Quand derrière les barreaux détenus s’insurgeaient !
On veut des prisons sûres ! Et pour se faire entendre
Des flammèches coururent mais sans créer de cendres !
Les mutins se calmèrent sous le poids policier
Mais Rachida Dati par la presse alertée
Arriva sur les lieux et promis sur le champ
Caméras vidéo et murs un peu plus grands.
Pour autant, c’est un comble, on ne peut plus purger
Dans ce pays de France, une peine apaisée
Si même les prisons de tueurs sont les cibles
Comment donc protéger nos taulards si paisibles ?
Va-t-on leur refuser la jolie promenade
Dans la cour exposée à un fou qui canarde ?
Va-t-on les enfermer un peu plus longuement
Pour leur sécurité ; pour les garder vivants ?
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