A Madrid, belle capitale espagnole, s’est rendu notre petit Nicolas. Toujours accompagnée de sa fidèle Carla, il a rendu visite à Juan Carlos, le roi ibérique.
Le soleil était au rendez-vous ! La paella était délicieuse avec ses moules exquises, son riz indéfectible, ses gambas succulentes !
Nicolas en a pris trois fois. En réalité il a mangé la part de Carla qui veille à son régime minceur bifidus ! Puis il s’est goinfré de chouros accompagnés de turrons, ces nougats espagnols qui niquent les dents (comme le dit si bien Renaud dans une de ses chansons, mais en parlant des roudoudou !).
Nicolas devait reprendre des forces avant d’affronter le terrible Zapatero qui le dépasse pas d’une tête et demie ! Aïe ! Comment allait-il négocier cette rencontre avec le premier ministre espagnol qu’il avait jugé pas très intelligent, selon le journal Libération !
Entre temps Sainte Ségolène avait bien fait des pieds (poitevins) et des mains pour demander « Pardon ! » au nom de la France pour les propos infâmes à l’endroit de José Luis Zapatero. Mais est-ce que cela allait suffire ?
Finalement tout s’est bien passé ! Il n’y avait pas de quoi passer une nuit agitée, pigmentée de frissons et nappée de sueurs froides à réveiller Carla toutes les dix minutes en criant :
- Carla ! Carla ! C’est José Luis !! Il va…Il va m’étrangler ! Pitié !
- Mais non, mon chéri, rendors toi ! Ce n’est qu’un vilain cauchemar ! Allez, reprends ton prozac, mon Nicou adoré ! Oui, avec le sédatif au brorume de Sodium ! Oui ! Le tout dans un verre d’eau ! M’enfin ! On dirait que c’est la première fois que tu fais cela ! Et je te signale qu’on ne prononce pas José mais « Rôsé » ! En espagnol le « J » c’est un « Reu » !
- Oui, Carlita chérie, c’est noté !
Il n’y avait pas de quoi fouetter el gato (le chat) : car cela allait être du gâteau !
Le grand Zapatero a vraiment bien accueilli le petit Nicolas. Les deux hommes ont multiplié gestes amicaux et œillades en gage de leur amitié et de leur solidarité.
Plutôt que de se trouver ennemis réciproques, ils se sont découvert un ennemi commun : l’ETA. Devant les parlementaires espagnol, le président français a réaffirmé le "soutien" de la France à l’Espagne dans sa lutte contre le terrorisme, celui notamment de l’organisation indépendantiste basque !
Et lors d’une conférence de presse commune, Nicolas a nié l’existence de la moindre trace de malentendu.
- La presse espagnole n’y est pour rien, les Espagnols n’y sont pour rien, c’est le petit clapot d’un médiocre débat politicien en France", a-t-il précisé !
Bref, personne n’y est pour rien ! C’est la faute à pas de chance ! Que hombre mas uportune !
En parlant de clapots, les deux hommes ont évoqué les vagues et remous que soulèvent les pirates au large des côtes somaliennes.
- Ils font des sacrés clapots, a dit José Luis !
- Logique, ils attaquent car ils ont faim ! Ils sont comme les requins ! Ils sont affamés et n’ont que clapots et les eaux !! Ah, ah, ah !
Le calembour étant en français, et mal traduit par l’interprète qui avait dix verres de Malaga dans le nez, il fit flop ! Personne ne rit dans l’assistance !
Nicolas, surpris, eut quelques renvois sonores de dépit !! La paëlla qui passait mal, sans doute !
José Luis ne releva pas et continua la conversation « comme si de rien n’était » pour faire plaisir à Carla.
C’est d’ailleurs cette dernière qui conforta Nicolas, comme pour bien enfoncer le clou de la quiétude, dans le sentiment qu’il doit, désormais, cultiver :
- Je peux t’assurer que José Luis est vraiment digne de ta confiance ! Il est super sympa ! Il faudra l’inviter à l’Elysée au plus vite !
- Tu crois Carla ?C’est sûr ! Il eut la délicatesse et l’intelligence d’esprit de ne pas relever tes éructations sonores ! Le Premier Ministre espagnol zappa tes rôts !!
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