Lundi soir sur TF1, Carlos Ghosn, le PDG de Renault a reconnu ses erreurs le feuilleton abracadabrantesque du pseudo espionnage qui secoue le constructeur.
- Je me suis trompé, a-t-il déclaré au micro d’une Ferrari, et ne suis plus digne d’être ne serait-ce que sous pape de sécurité ! Mais je reste quand même !
Ah, cette affaire d'espionnage, qui a conduit au licenciement de trois cadres haut placés ! Tout cela n’était qu’illusion, ça n’a jamais existé comme les chambres à gaz dans l’œil d’un borgne qui a pris sa retraite en laissant sa fille manœuvrer.
L’espionnage n’a jamais existé ! La Chine n’a jamais rien reçu des trois prétendus espions. Le ver dans la pomme n’a jamais pris corps ! Mais alors, par quel sortilège ce faux scénario sorti l’ai-je, se demande encore Mister Ghosn ?
Carlos aurait été abusé ? Par qui ? Qui aurait eu intérêt à lancer des rumeurs pour faire plonger trois cadres supérieurs ? C’est vilain ça ! Quel rat roué a nourri Renault de remous erronés ?
Carlos s’est excusé et, dans un grand élan chevaleresque, a déclaré se priver de 1,6 million d’euros de bonus au titre de 2010. Une somme modeste qui pourrait servir à indemniser les trois présumés coupables !
Carlos s’est excusé et, dans un grand élan chevaleresque, a déclaré se priver de 1,6 million d’euros de bonus au titre de 2010. Une somme modeste qui pourrait servir à indemniser les trois présumés coupables !
Mais il n’a pas voulu démissionner. Peut-être ne désespère-t-il pas retrouver ces fichus éléments qui prouvent l’existence de l’espionnage et qu’il prétendit indélicatement et bien imprudemment détenir !!
L’Etat, qui possède 15% du capital de la Marque au Losange, ne semble pas pressé à éjecter le Numéro 1 ! On aura du mal à le remplace, dit-on en haut lieu ! Avec un bon résultat en 2010 (3,42 milliards d’euros, quand même !) on se dit que le Boss en a encore dans la chaussure pour appuyer sur l’accélérateur !
Sauf que l’accélérateur risque d’avoir quelques hoquets sismiques ! Les usines Nissan de Tochigi et d’Iwaki (Japon) ont été obligées d’arrêter une production de véhicules sauf à les voir sortir des chaînes de montage avec l’apparence d’un accordéon d’essence YvetteHornesque du plus bel effet !
Sans la production de son partenaire nippon le groupe Renault doit revoir à la baisse ses prévisions de croissance ! Un milliard d’euros en moins sur le chiffre d’affaire (si arrêt de production de 10 jours) est une perspective qui fait grincer les jolies dents de Carlos.
Le boss va donc, momentanément, ronger son frein. De mauvaises langues disent qu’il fume le joint (tiré d’un arbre à came) pour déstresser ! Mais il va rebondir en mettant le turbo ! Mais désormais il tournera 7 fois la langue dans sa bouche avant d’accuser autrui car il le sait : parfois ce qu’il dit est zèle !!
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