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vendredi 30 septembre 2011

RENTREE LITTERAIRE



A Belleville, au 10ème étage sans ascenseur, chez Mr Rosenberg, on entend le bourdonnement incessant de bombyx ventrus. Les sympathiques papillons produisent de la soie en vers, et contre tous ! Plutôt contre tous car ils prolifèrent ! Ils deviennent rapidement  une gêne pour l’entourage.

 Mr Rosenberg, avide d’argent, fera tout pour continuer son exploitation de fabrication de tissus soyeux quitte à utiliser de grosses ficelles en soi : corruption de fonctionnaires, calomnies portées à l’encontre de ses voisins, spoliations immobilières…

Ce sixième roman de Mary Gorain (dite Gorain Mary) ressemble à ses prédécesseurs qu’elle signait sous la plume d’Amélie Jarre pour rendre hommage à Jean Michel son musicien préféré qui lui a toujours apporté de l’oxygène à son inspiration.
 
Style incisif, aphorismes, métaphores osées, second degré, ce roman de 30  pages se dévorera le temps d’un Lille-Amiens en TGV (sauf problèmes de caténaires). Son sous titrage en braille le rend particulièrement accessible aux non-voyants.

Lépidophobes s’abstenir !!

LE THEATRE N'A PLUS DE GENCE...



La Gence s’en est allée ! Non pas l’agence de notation, l’agence de nos stations dans ce monde glauque et carcéral de la pensée unique ! Non, que nenni ! La Gence qui s’en est allée était une fée qui faisait rêver ! Une grande dame de la scène ! Une sylphide de la Comédie Française ! Une amoureuse des grands textes classiques !

Denise Gence vient de nous quitter et avec elle une certaine idée de la dramaturgie sophistiquée, du beau phrasé, de l’élégance raffinée sur les planches de notre héritage théâtral.

Denise, 40 ans de Comédie Française et 125 rôles pour la grande gloire du théâtre. Quelques passages furtifs devant les caméras cinématographiques comme des parenthèses dans une carrière totalement consacrée à la défense des grands textes de notre patrimoine littéraire (Les femmes savantes, le Mariage de Figaro, Les Plaideurs, Le Misanthrope, Tartuffe, Les fausses confidences…)

La Gence, tous risques confondus, s’attaqua aux grands rôles imaginés par nos génies : Molière, Racine, Corneille, Beaumarchais, Feydeau, Beckett…)

« Elle aimait par-dessus tout jouer, jouer sans tricher, jouer pour vivre toutes les vies", affirme l'administratrice générale de la Comédie Française, Muriel Mayette. "Elle était un modèle d'éthique et de talent", ajoute-t-elle.

Tandis que dans le métro se compostent des tickets de tas lents…Le triste théâtre de la vie souterraine...

"Tous les personnages que j'ai interprétés, je les ai cherchés comme opère un plongeur en apnée. Il file par le fond, puis trouve son étoile de mer et revient à la surface avec son trésor", déclarait Denise Gence. Bel hommage aux auteurs, aux faiseurs de rêves, aux autres comédiens aussi…

Lundi Gence se sent mal. Elle appelle son docteur :

-         Le poumon, le poumon, vous dis-je !

Durant jours les jours suivants la Gence s’tasse ! Elle se repasse un vieux film de 1975, un des rares où se profile sa frimousse, une œuvre nommée « Chobizenesse » d’un certain Jean Yanne. Elle le revoit, goguenard et moqueur. Mais il aimait la Gence Yanne !

Un mal sournois lance du venin con vers Gence. Elle souffre. Elle aimerait exorciser la douleur en écrivant Gence. Mais elle n’a jamais écrit ! Tout au plus s’est elle livrée à Colette Godard pour une publication de notes parlées (Notes parlées – quoi qu’on die – Editions Ramsay).

Non, toute sa vie fut consacrée au théâtre dont elle reçut le Grand Prix national en 1983. Alors qu’elle sent la bougie baisser d’intensité elle revoit, une dernière fois, le Molière qu’elle a reçu en 1990 pour son rôle dans « Avant la retraite » de Thomas Bernhard.

La statue, qui trône sur la commode, semble lui sourire. Jean Baptiste Poquelin, moulé dans son bronze doré, lui parle doucement :

-         Merci Denise de m’avoir autant servi ! Repose en paix ! Tu n’auras pas eu la chance, comme moi, de mourir sur scène (enfin presque !) mais qu’importe ! Quelle belle existence tu auras menée ! J’eusse tant aimé que la Providence fît nous rencontrer et les mêmes passions partager ! Trop de siècles nous auront séparés !!

Et, rassérénée par la voix de son Maître, Denise s’endort à tout jamais…

jeudi 29 septembre 2011

MAIS QU'A LINE ? QU'A, QU'A LINE ?



C'est la nouvelle jument de bataille de l'association Osez le féminisme : le retrait de la case "mademoiselle" dans les formulaires administratifs. "Ça peut paraître un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup, c'est très symbolique des inégalités, explique Julie Muret (dans sa colère) membre de l'association. Cela oblige la femme à exposer une situation personnelle et familiale." Elle note également "la connotation condescendante" du terme, alors que les hommes n'ont pas à choisir entre "monsieur" et "damoiseau", voire "jeune puceau". Ah, la féministe n’est pucelle qu’on croit !!

La campagne (sur laquelle les adeptes de Lacan pannent) a été lancée le mardi 27 septembre, à l’occasion de la Sainte Vincente de Paule conjointement avec les Chiennes de garde ! Elle vise à éliminer la terminologie dans toutes les démarches administratives et privées. Les représentantes du sexe dit « faible »  sont encouragées à exiger un "madame" dans leurs correspondances, même si elles ne sont mariées.

-  Le « mademoiselle »  n'a aucune valeur légale", confirme  Laurence Waki, auteurE du livre Madame ou mademoiselle ?

Outre Rhin, chez nos amis allemands, ont a  abandonné la distinction, et le mot "Fräulein" n'est quasiment plus utilisé, note Julie Muret (dans son analyse) – mais toutes sont restées sans effet.

Le problème c’est que la suppression du terme « Mademoiselle » n’est pas sans incidence sur l’art mineur.

Line Renaud en a pleuré des larmes entières ! Elle ne pourrait plus chanter « Mademoiselle from Armentières » sauf à changer Mademoiselle par Madame ! Toute la construction poétique s’en trouve perturbée ! Mademoiselle occupe 4 pieds (quadrupèdes) alors que Madame n’en prend que 2 (bipède) éventuellement 3 si on prononce le e muet avé l’accent du sud. Il faudrait revoir toutes les structures de chanson utilisant « Mademoiselle » :

-         Mademoiselle Chang (Michel Berger)
-         Mademoiselle l’Aventure (Francis Cabrel)
-         Mam’zelle Clio (Charles Trénet)
-         Mam’zelle Angèle (le Tube du Petit Rapporteur)
-         Mademoiselle Liberté (Vincent Liben)

Et tant d’autres !!

Non ! C’est trop de remises en cause ! De bouleversements !

C’est quoi le problème ?

-         S’avouer mademoiselle revient à dire qu’on n’est pas mariée ! Qu’on n’appartient pas encore à un homme, se plaint une jeune hypokhâgne cyclothymique mais néanmoins astigmate ascendance sagittaire.

Et si l’émergence d’un véritable féminisme reposait sur l’inversion du postulat : « S'affirmer mademoiselle revient à dire qu’aucun homme ne vous appartient encore ! »

Ah, il y a encore du chemin à parcourir !!



mardi 27 septembre 2011

UN SERVICE MINI-MOMES NUL !!


Le service minimum est loin d'être un droit dans notre beau pays ! La grève surprise et perfidement menée par des valets de l'Education Nationale et des thuriféraires de l'Enseignement Privé a provoqué l'ire ou, dans le meilleur des cas, le désappointement de parents d'élèves.

La grève des enseignants a fermé nombre d'écoles en ce mardi maudit.

Les parents ont dû sucrer de la RTT ou se priver d'un jour de congés pour garder leur progéniture !
C'est vraiment scandaleux.

J'ai recueilli, au hasard, quelques états d'âmes de ces parents abandonnés, lâchement dénigrés par toute une frange de fonctionnaires au statut protégé tandis que, dans des entreprises exposées à la terrible concurrence internationale, des gens mouillent la chemise tous les jours avec, au dessus de leur tête, une épée de Damoclès !

Pour soutenir ces parents envoyez vos dons à :

Elysée 12.34.56.78.

Ils vous en seront éternellement reconnaissants !

TASCA-BEL : CASSE BATELLE !



La sénatrice socialiste Catherine Tasca n’est pas née de la dernière pluie. Elle fréquente le Sénat depuis un bail ! Elle en est même la vice-présidente depuis 2008. A ce titre elle se donne le droit de se présenter pour une primaire socialiste qui décidera de l’attribution du fauteuil de Président de la nouvelle chambre rose.

Lundi ,sur France Inter, elle a souligné qu’elle n’avait aucune acrimonie à l’égard de son rival socialiste, un certain Jean-Pierre Bel :

-         Ca n'est pas une improvisation, je me suis engagée dans cette voie dès le mois de mars dernier ! Il est hors de question qu'il y ait deux candidats socialistes dans l'hémicycle samedi, c'est au groupe de faire son choix et son choix s'imposera à tous !

Sur quel critère se fera ce choix ? Homme contre femme ? Septuagénaire (Catherine aura 70 ans le 13 décembre) contre sexagénaire (Jean Pierre aura 60 ans le 30 décembre) ? Yvelines contre Ariège ? Soutient de Martine Aubry (Tasca) contre soutient de François Hollande (Bel) ?

La balance penche pour Bel mais allez savoir avec les socialistes !

Ah, les fameuses primaires socialistes ! On en redemande !!

lundi 26 septembre 2011

Sénat rosé et serre à nausée !



Un parfum nauséeux empreint l’espace vital des sénateurs de droite. En revanche, dans la bulle de gauche l’arôme d’une fleur exhale sa fierté et fait couler le rosé !

Les socialistes divisés viennent de remporter 177 sièges, soit deux de plus que la majorité ! Et la chambre haute de basculer, pour la première fois sous la Vème République, à gauche !

L'alternance rentre au Sénatorium et les adeptes de l’UMP font Berck !! Les amis du petit Nicolas préparent bien mal la future campagne présidentielle ! Sans compter que les écolos, avec 10 élus, glanent leur minute de gloire, eux aussi ! 

François Fillon, notre Premier Ministre, a lancé son appel du 25 septembre : "la bataille commence". Mais quelle bataille ? Avec quelles troupes ? 

Le chef d’Etat Major saura-t-il galvaniser ses janissaires pour se décrocher un second mandat ? En a-t-il vraiment l’intention ou lui prête-t-on cette envie qui l’emporterait sur une légitime soif de paternité et d’heures passées auprès de se future progéniture ?

       L'heure est au rassemblement de tous les élus qui se reconnaissent dans les valeurs de la majorité présidentielle, a cependant déclaré Fillon. 

Mais l’heure a semblé peu rassembler les rats sans blés !

Ce matin, en écoutant France Inter, j’ai ouï  Nathalie Kosciusko-Morizet (Ministre de l’Ecologie » dire ceci : "Je pense qu'on n'est pas assez discipliné à droite. Ça peut paraître bizarre, on a l'idée, à travers l'histoire, que la droite c'est le parti de l'ordre. C'est une grande erreur, on est très indisciplinés."

Et le pli est fait ! La gauche s’incruste ! Ce lundi, si, pli naît !

On a compris NKM ! C’est le bordel à droite aussi ! Mais visiblement les divisions de gauche semblent moins provoquer d’effets secondaires nocifs !

Sortant de sa torpeur et d’un restaurant pantagruélique, l’actuel Président du Sénat, Gérard Larcher,  a annoncé qu'il se présenterait à sa propre succession, quoi qu’il en soit :

-         La majorité sénatoriale, celle d'hier, n'avait pas les contours de la majorité présidentielle. Celle d'aujourd'hui a-t-elle celle du Parti socialiste ? La poussée de la gauche est réelle, elle est plus ample que je ne l'avais estimé ! Ce résultat est la conséquence des élections locales de 2008 et 2010. Mais, nous avons aussi mené une campagne difficile sur fond de crise économique et financière. 

Donc pour Larcher deux boucs émissaires :

-         Le mode de scrutin : ce sont les grands électeurs qui votent ! Or on en trouve de plus en plus dans le camp de gauche ! Députés mais surtout conseillers généraux et régionaux ainsi que délégués de conseils municipaux ! Des bandes d’ingrats, urbains comme ruraux, qui ne savent pas gré le petit Nicolas d’avoir si chevaleresquement combattu la crise !

-         La crise justement ! Méchante, bête, insaisissable ! Qui vous empêche d’aller jusqu’au bout de vos idées généreuses (bouclier fiscal, travailler plus pour gagner plus !!) La perfide !!

Mais de son coté, la gauche jubile. Le président du groupe PS au Sénat, et son possible prochain président, Jean-Pierre Bel, a mis en garde lundi l'UMP contre un "hold up" lors de l'élection du Président du Sénat, samedi : 

-         Je sais que Larcher veut se représenter, moi, en ce qui me concerne, je serai candidat à ce poste. C'est une majorité de gauche qui est sortie des urnes ! Ne l’oublions pas ! Je sais bien que le combat est sanglant et que Bel fait gore mais c’est la bataille, comme l’a dit Fillon ! Je saurai sortir mon fusil « Le Bel », serai l’heureux Bel menant ses troupes !

François Hollande, descendant un escalier retrouva en bas bis Bel !

-         T’es bronzé, dis donc, la victoire te va bien !

-         Ah oui François ! Quelle victoire ! Je reprends des couleurs ! Ah, au fait, je te soutiens pour les Primaires ! La voix d’un futur Président de Sénat pour te soutenir ! C’est loin de compter pour des prunes, non ?

-         Un peu ! Ça m’ira Bel !!

BALLADE DiURETIQUE...

dimanche 25 septembre 2011

CA BALANCE PAS MAL A PARIS...



Hélène de Yougoslavie a confirmé au journal le Monde ses déclarations à la volaille quitte à se faire déplumer par des coqs de basse-cour, de très basse cour. Elle a confirmé les livraisons d’argent liquides que son ex mari Thierry Gaubert aurait faites au profit de la campagne d’Edouard Balladur en 1995 : «Il me disait régulièrement je vais en Suisse chercher de l’argent.. Moi je pensais au chocolat, candide que je suis ! Il passait systématiquement, à l’aller comme au retour, par Londres, afin me disait-il d’éviter des contrôles douaniers à la frontières franco-suisse. »

Le 14 septembre, quelques jours après son passage au confessionnal policier, Hélène de Yougoslavie est contactée par son mari. Il lui a demandé de descendre de chez elle, et l’a faite monter dans sa voiture : «Il m’a incendié, il était furieux. ‘Qu’est-ce que tu as été raconter aux flics, il paraît que tu m’as balancé ? Tu es complètement folle, tu vas partir à l’asile…. J’ai compris qu’il avait eu des informations très précises sur ma déposition».

En fait Thiery Gaubert a  été alerté par le spécialiste des blagues lourdes et racistes, un certain Brice Hortefeux ! Ce dernier lui a communiqué au téléphone : «Elle balance beaucoup apparemment, Hélène». Mais cette conversation a été enregistrée, car le juge van Ruymbeke avait mis Thierry Gaubert sur écoute…

Ah, ah, ah, je rigole ! Quelle bande de d’arroseurs arrosés !!

Depuis Hortefeux dément avoir eu accès à l’audition de la princesse et dit qu’il s’était uniquement informé dans la presse ! MDR !

Qu’Hèlène soit une bonne poire, passe encore ! Mais Brice !!

Personne n’y croit, d’ailleurs le parquet de Paris a ouvert vendredi soir, une enquête préliminaire pour «violation du secret professionnel et recel de ce délit».

Cette histoire de fuites gêne beaucoup l’Elysée et les dépens percent !!

Rajoutons qu’après les inculpations de Bazire et Gaubert, deux amis de Nicolas Sarkozy, le palais a publié un communiqué suréaliste affirmant que le Président Sarkozy n’avait rien à voir dans cette procédure puisqu’il n’était cité dans aucune pièce du dossier. Question immédiate de la presse et du comment des mortels : comment l’Elysée (jolie métonymie !) peut-elle affirmer cela sans avoir eu accès au dossier ? Donc sans violer le secret de l’instruction ?

C’est comme le mystère de la chambre jaune !

Allez Nico, roule ta bile !!

Tu parles trop, j'entends du soir au matin
Tous ces ragots sur des mallettes à larçins
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop

Tu parles à tort de ton ex qui te déçoit
Tu cries si fort que Brice en est en émoi
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop

Tu fais du tort à ceux qui puisent l’argent
Prennent des risques pour un futur Président
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop

Oui, tu parles trop avec toi les inspecteurs
De Takieddine connaissent le nom par cœur
Tu balances : Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop

Tu parles trop contre les Balladuriens
Ca sent mauvais, par toi je ne vais pas bien
Haine d’Hélène, j’en suis là !
C'est trop, et trop !

Comme un caillou gausse la vie de notre amour
Amour fini, rocailleux, coupants contours
Oui, oui, haaaa !
C’est trop et trop !

samedi 24 septembre 2011

DAUBE SERVONS !!




Nicolas Sarkozy pensait se calmer en caressant le vent arrondi de Carla tout en sirotant un jus de grenade dégoupillée aux vertus antioxydantes unanimement saluées.

Las, l'actualité le rattrape encore et il doit faire feu de tous bois !


Il a d'abord plaidé pour la Palestine, à la tribune de l'ONU. Pour ne pas brusquer la susceptibilité des Israéliens (et donc celle d'Obama par voie de conséquence) il a proposé que les enfants de David et ceux de Cisjordanie et de Gaza continuent à discuter et à donner du temps au temps (comme dirait l'autre) comme si depuis 1967 le temps ne s'était pas déjà suffisamment écoulé ! Il a donc proposé que la Palestine ait un siège à l'ONU en tant qu'Etat Observateur.


Puis les affaires des rétrocommissions (voir mon article du 19 décembre 2010 ) ressortent du placard. Des proches du petit Nicolas, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert viennent d'être mis en examen par le juge Van Ruymbeke. Le juge cherche à savoir s'ils ont participé au financement de la campagne de Balladur à partir de fonds provenant de rétrocommissions sur des contrats d'armement. La princesse de Yougoslavie qui a épousé Mr Gaubert balance de plus en plus. Séparé de son mari elle se lâche ! Elle a confirmé qu'elle voyait régulièrement son mari partir en Suisse pour récupérer de l'oseille. Brice Hortefeux, le copain de Nicolas et ancien premier flic de la nation, a visiblement eu accès aux déclarations de la dame lors de son interrogatoire du 8 septembre face aux policiers et ceci au mépris du secret de l'instruction. Il en a assitôt averti l'ex mari ! Brice, lui aussi, se voit trempé dans l'affaire pour violation du secret professionnel. Nicolas observe de loin mais le danger se rapproche de l'Elysée. Nicolas a quand même été le Ministre du Budget d'Edouard et aurait facilité des circuits financiers au Luxembourg !

Enfin, Nicolas va observer les élections sénatoriales. 170 sièges sur les 348 que comporte le Sénat seront renouvelés et la gauche a une belle carte à jouer. Le président du Sénat, le brave Larcher, lance ses flèches d'optimisme car, quoi, la probabilité de voir du rose semble faible ! Nicolas, lui, observe...

Nicolas a aussi observé que son père a démenti les propos qu'il aurait tenus pour le compte d'un quotidien allemand. Le papa peintre aurait dit que la naissance du petit de Carla et de Nicolas aurait lieu le 3 octobre. Le brave homme a quand même 83 ans en guise d'excuse...

Enfin, Nicolas observe le temps qui passe, les primaires socialistes, les humeurs de Fillon, les matches du XV de France, les résistants kadhafiens, les travers de la Syrie, les faux interviews de DSK...

Il observe aussi qu'on l'observe !

Il espère une nouvelle aube. Il faut bien que la nouvelle aube serve.




vendredi 23 septembre 2011

EVOLUTION INCROYABLE des NEUTRINOS SUR TRAJET EXPERIMENTAL d’INSPIRATION NUCLEAIRE

Antonio Ereditato a des cernes qu’il décerne aux fastidieux travaux du CERN.

Quelques mètres sous terre, à la frontière franco-suisse, Antonio et son équipe de physiciens ont calculé le temps qu’il fallait à des neutrinos muoniques pour effectuer les 731 kilomètres qui les séparent du laboratoire Gran Sasso, en Italie !

Ces sympathiques neutrinos sont des particules émises par un accélérateur du CERN. Sitôt générés ils piquent un sprint échevelé à une vitesse incroyable de 300.006 km/seconde !

Une véritable pulvérisation du chrono plusieurs fois confirmée par près de 15.000 observations à base d’horloge atomique d’un satellite GPS !

300.006 km/seconde !!

Mais, dites-moi, c’est plus que la vitesse de la lumière (300.000 km/s) !

Notre brave Albert Einstein n’avait-il pas montré que la vitesse de la lumière était infranchissable ?
Si la découverte est avérée  ce sont les limites de la physique moderne qui pourraient s’en trouver repoussées au delà de E=mc2 !!

Arrêtez-la planète ! Je veux descendre !

Déjà que tout ce que j’ai difficilement appris en économie durant mes quatre années de fac peut passer par pertes et profits si maintenant les sciences dites « exactes » subissent aussi des remises en cause, où allons-nous ?

J’ai dépêché immédiatement le professeur Hitérole (sa première intervention sur mon blog remonte au 19 mars 2011) sur les lieux du crime de lèse majesté einsteinienne ! Riche d’une approche journalistique, assez voisine de celle d’un Nelson Montfort, il a réussi à interviewer les deux protagonistes de cette course incroyable !

Prof  Hitérole : Et vous, les particules neutrinos, qu’est-ce qui vous a pris ? Vous vous êtes   dopés ? 

Les Neutrinos : pas du tout ! Et on fera mieux la prochaine fois ! Parce que nous sommes des compétiteurs ! Nous quittons la France et arrivons en Italie sous forme de neutrinos tauiques pour couper le fil d’arrivée du détecteur Opera de Gran Sasso ! Par contre, on attend toujours la médaille d’or ! Berlusconi avait promis !!

Prof  Hitérole  : Ne comptez pas sur cet individu ! Les affaires le rattrapent et son pays vient d’être dégradé par une agence de notation ! Il n’y a d’argent dans ses caisses, et encore moins de l’or !

Les Neutrinos : Ouais, bof, de toute façon nous n’attendons rien de lui, ni de la France d’ailleurs ! Nous courons pour la beauté du geste !

Prof  Hitérole  : Mais vous vous rendez compte que vous venez de ridiculiser la Lumière ! Elle est arrivée à Gran Sasso avec 20 mètres de retard par rapport à votre prestation !

Les Neutrinos : Ouais, on l’a sentie patraque ! Je pense qu’elle a un peu décliné ! Et quand elle décline cela nuit…à sa vélocité !

Prof  Hitérole  : Comment cela, elle a décliné ?

Les Neutrinos : Oui, on a senti qu’elle baissait d’intensité, elle ne montait plus en puissance. Déjà elle avait fait un mauvais départ ! Savoir se concentrer au départ ce n’est pas du lux !  Pourtant depuis qu’elle participe à des courses elle doit en connaître un rayon ! Mais je pense qu’elle devient sourde ! Je me souviens qu’elle nous avait dit « où est le grand sas haut ? » ! Elle a dû se tromper d’itinéraire !

Prof  Hitérole  : Vous la jouez modeste ! Votre victoire n’est quand même pas due à une défaillance de votre rivale ?

Les Neutrinos : Va savoir ! En tous cas, nous serons toujours au top et prêts à en découdre avec elle ! 
Prof  Hitérole  : Mais vous vous rendez compte qu’en la battant systématiquement vous ridiculisez Albert Einstein ?

Les Neutrinos : Albert comment ?

Prof Hitérol : EINSTEIN ! Un physicien qui croyait dur comme fer que la vitesse de la lumière était infranchissable !!

Les Neutrinos : Ah, désolé, oui vraiment désolé ! Vous lui présenterez nos excuses !

Prof Hitérol : Il est mort ! Ca fait un bail, d’ailleurs : en 1955 ! Ca fait 56 ans et quelques mois !
Les Neutrinos : 56 ans ! Ce n’est rien sur l’échelle de la création du monde ! 56 ans juste le temps pour nous d’effectuer 529.815.396.096.000 kms !!

Prof Hitérol : Vous m’écœurez moi qui cours le 100 mètres en  56 secondes et 12 centièmes ! Mais ne jouez pas au malin et attendez vous à devenir cobayes pour des expériences ultérieures ! On va chercher à vous domestiquer ! Finie la liberté !!

Les Neutrinos : C’est cela, on en reparlera ! Bonjour chez vous !!

jeudi 22 septembre 2011

REVIENS COLUCHE, ILS SONT DEVENUS FOUS !!


Le commissaire européen à l'Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos va tout faire pour convaincre six pays de l’Union Européenne à maintenir le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD).

L'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, le Danemark, et la Suède s'opposent au maintien en l'état du budget annuel de ce programme qui a toujours été financé par la Politique agricole commune (PAC). Ils ont eu gain de cause à  la suite d'un arrêt de la Cour européenne de justice en avril.

"Nous n'avons rien contre l'aide aux nécessiteux, mais cela relève de la politique sociale, qui est du ressort des Etats membres" a commenté un diplomate d'un de ces Etats.

Le PEAD, créé en 1987 sous l'impulsion du président de la Commission européenne de l'époque, Jacques Delors, à la suite de l'appel de notre regretté Coluche des "Restos du Coeur" permet de distribuer, via 240 organisations caritatives, une aide tirée des stocks européens de la PAC à plus de 13 millions de personnes.

Hélas, durant ces  deux dernières années, le niveau des stocks a été si bas que l'UE a dû le compenser par d'importants achats de nourriture à destination des banques alimentaires ! A la suite d'une plainte de l'Allemagne, la Cour européenne de justice de Luxembourg a, en avril, estimé que ces achats étaient incompatibles avec la PAC !

Privé de sa source financière le PEAD devrait voir son enveloppe passer de 500 à 113 millions d’ euros !!

Cette sinistre perspective a provoqué un tollé. La Commission européenne a finalement trouvé un moyen de contourner les objections de la Cour, mais se heurte désormais à la minorité de blocage des pays sceptiques !

Souhaitons que la situation se débloque et que les six reines de l’égoïsme changent  leur position. A défaut un véritable tsunami alimentaire risque d’affluer sur les rives sociales  de l’aide aux plus déshérités !!


La PAC en plantant ses quotas
Ses jachères et ses prix très bas
A tué la surproduction
Dans cette Europe qui tourne en rond !

Pour résorber les excédents
On a bridé les paysans
Quitte à les bien subventionner
Avec quelque disparité !

Il en ressort moins de pléthore
Loin est le temps où le ressort
De la PAC était de doper
La production de nos denrées.

Les ventres creux ont décuplé
Concomitamment se vidaient
Les beaux greniers de l’abondance
Qui assuraient douces bombances.

Moins de surplus à grignoter
Il faut élargir le marché
Bruxelles achète en bon chaland
Il faut songer à nos mendiants.

Vous ne pouvez dilapider
L’argent aux fermiers destiné
Se plaignent six pays colère
A la Commission débonnaire !

C’est de l’oseille à subvention
Pour les forçats de production
Céréaliers, fermiers, vachers
Il n’est pas pour ventre affamé !

Le gain de cause pour les six reines
Dame justice européenne
Avalisa leurs doléances
Sans plus d’émoi dans la balance !

Le Plan d’Aide aux Plus démunis
Tant insufflé par Colucci
Nous a semblé dénaturé
Affirment messieurs les jurés

Tous ces achats de nourriture
De la PAC ne font pas figure !
Utilisez des fonds sociaux
Y’a rien à voir, circulez, oh !!

Espérons que la Commission
Puisse impulser des solutions
Qui épargnent à dessein la PAC
Sans sombrer dans des flots opaques.

Et souhaitons des six Etats
Moins d’égoïsme en ce débat !
A défaut chacun dans son coin
Gèrera l’indigène faim !

Une gageure en perspective
Restos du cœur à la dérive
Un Tsunami alimentaire
Des repas rayés de la Terre !

Ce serait le Diable pardi
De ne pouvoir trouver crédit
Pour sustenter nos carencés
Tandis qu’on gave les banquiers !!!

mercredi 21 septembre 2011

CORA EVOQUE AIRS ET LUCIEN GERE FANION PHILOSOPHIQUE...


Et la mort efface sur le sable les pas de Cora !

A l’âge de 93 ans, Cora Vaucaire (née Geneviève Collin) nous a quittés dans la nuit du vendredi 16 septembre au samedi 17 septembre 2011.

Cette grande interprète qui a immortalisé « la complainte de la Butte » et qui porta haut les couleurs de Prévert et d’Aragon hantera encore longtemps Saint-Germain des Prés.

Lucien Jerphagnon, lui, est mort le 16 septembre 2011 à l'âge de 90 ans. Ancien assistant de Vladimir Jankélévitch, spécialiste de saint Augustin (qu'il a édité dans la Pléiade), cet historien de la philosophique qui enseigna notamment à l'université de Caen était l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels figurent "Les Divins Césars", "Julien l'Apostat" ou une impressionnante "Histoire de la Rome antique".

Deux mondes différents : la chanson et la philosophie ! Mais une même sensibilité, un même souci de la perfection et une mort semblable qui s’érige en fin de parcours.

Et puis un nouveau chemin vers au-delà (à défaut de vin d’ici).



Lucien venait de passer l’arme à gauche en ce 16 septembre 2011. La mort, quelle sottise ! Mais enfin, la pensée de St Augustin l’accompagnait ! Ah, Saint Augustin ! Il lui avait consacré une partie de sa vie en le ressuscitant dans la Pléiade ! Un saint qui disait : « Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît, et qu’Il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l’a précédée la mienne, ce jour-là tu reverras Celui qui t’aimait et qui t’aime encore, tu retrouveras Son cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées…

Lucien venait juste de se remémorer ces quelques phrases quand il entendit trois petites notes de musique qui venaient de plier boutique au creux du souvenir. Il se retourna et vit que les frêles croches (dont une pointée) émanaient d’une bouche délicate d’où sourdait encore une brume vaporeuse. Une longue dame blanche se tenait devant lui.

- Madame, à qui ai-je l’honneur ?

- Cora ! Cora Vaucaire ! Et vous ?

- Heu, Lucien, Lucien Jerphagnon ! Que faites-vous là ?

- Comme vous j’imagine ! Je m’achemine le long de cet interminable corridor vers une lumière indicible qui m’attire. Il me semble bien que nous soyons morts tous les deux !

- Morts ? Ainsi la mort serait venue ? Et je serais conscient que je suis mort ? Et pourtant mon vénéré maître Jankélévitch  l’avait bien dit : « La mort joue à cache-cache avec la conscience : où je suis, la mort n'est pas; et quand la mort est là, c'est moi qui n'y suis plus. Tant que je suis, la mort est à venir; et quand la mort advient, ici et maintenant, il n'y a plus personne. De deux choses l'une: Conscience, ou présence mortelle ! Mort et conscience, elles se chassent et s'excluent réciproquement, comme par l'effet d'un commutateur... » Il avait bien dit cela ! Et pourtant je suis conscient, je vous entends Madame et je vous vois mais…

- Mais vous ne vous voyez pas ! Le narcissisme n’est plus de mise ici. Je ne me vois pas moi-même et mon corps semble éthéré dans le prisme de mon regard avide de réflexivité ! En revanche je vous vois Monsieur !

- C’est inouï ! J’ignorais qu’on pût peut prendre conscience de la mort ! En réalité, si je puis dire, il suffit pour cela de passer de l’autre côté ! Et, par ailleurs, nous n’existons que dans le regard de l’autre !

- Et dans la voix !

- Oui, Madame Vaucaire, dans la voix, dans la musique de votre timbre ! Vous avez dû entretenir ce bel instrument !

- J’ai fait au mieux ! Je me suis mise à chanter les œuvres de Prévert ou d’Aragon dans le Saint-Germain-des-Prés de la belle époque !

- Ah, oui ? Alors vous avez dû côtoyer Juliette ?

- Greco ? Bien sûr ! Elle était la dame en noir et moi j’étais la dame blanche ! Question de tenue vestimentaire ! Oui, je l’ai bien connue ! Et vous, qu’avez-vous fait de votre vie ?

- En toute modestie je me suis intéressé aux œuvres des autres, à la vie des anciens : les Grecs, les Romains, St Augustin… . Je me suis passionné pour le grec, pour les citations latines et j’ai tenté de faire partager ma passion à des étudiants boutonneux !

- Ah, vous étiez professeur ?

- Oui, ah, pas que ! Il m’est arrivé de troquer la plume contre une paire de ciseaux et de la colle !

- Ah bon ?

- Oui, j’ai ainsi composé des tableaux de la vie contemporaine à partir de magazines d’actualité ! Du découpage et du collage pour des résultats, ma foi, assez cocasses et délirants ! Si je ne m’abuse votre ami Prévert (car je pense qu’il était votre ami) s’est adonné aussi à des collages en parfait surréaliste qu’il était !

- C’est vrai ! Il m’avait montré ses œuvres ! Il mettait ses poèmes en images.

- Ah c’était quelqu’un ! J’aurais aimé le rencontrer ! Je me souviens d’une de ses aphorismes : « Cela fait des années que je reçois la même lettre de faire-part : " Dieu est mort "

- AH, ah, quel humour ! J’espère que je vais le retrouver dans cet endroit bizarre ! Tiens, la lumière au fond du couloir s’intensifie ; vous ne trouvez pas ?! Elle m’aveugle !

- C’est pourtant vrai Cora ! Elle m’aveugle aussi ! Je ne vous vois plus ! Cora ! CORA ??

- Je suis là Lucien ! Je ne vous vois plus ! Mais j’entends votre voix ! J’entends des voix ! Vous entendez ?

- Oui Cora ! J’entends ! C’est le fil des mots qui tisse sa toile ! Plus rien n’existe que les mots et le son des voix qui les portent ! Je le savais : au commencement était le verbe (St Jean) et à la fin il demeurera ! Je reconnais le timbre de Jankélévitch ! Il m’invite à parler avec lui ! Je vous laisse Cora ! A bientôt !

- A bientôt Lucien ! Jacques m’appelle ! Il veut que je lui rechante les « feuilles mortes » ! Nous avons toute l’éternité pour nous retrouver et deviser ensemble !

- A bientôt Cora ! Ce fut un plaisir, vraiment !