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jeudi 10 novembre 2011

SILVIO AFFOLE LES BOURSES....

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En Italie, Silvio Berlusconi devait quitter la présidence du Conseil, d'ici à la fin novembre. Mais pour rasséréner le Dieu Marché il conviendra de précipiter le départ ! Il devrait désormais s'officialise ce samedi ou ce dimanche.

Dans le même sillage le plan de rigueur exigé par l'Union européenne aussi être précipité !

La Bourse de Milan a clôturé, mercredi soir,  sur une chute de 3,78% ! Dans le même temps e les taux obligataires planaient au-delà des 7%. Un record qui s'avère insoutenable sur le long terme (c'est-à-dire mille années !). Aussi,  la Chambre des députés s’est décidé à anticiper le départ du Cavaliere pour calmer le Panthéon financier qui tire les ficelles depuis pas mal d’années !  

Le président italien, Giorgio Napolitano se nappe aux litanies ! Et ne sait plus à quel Saint se vouer ! Sur sa table des douloureuses  résolutions il a dressé une nappe aux couleurs transalpines mais avec plus de rouge de sang que de vert d’espoir. Cela symbolise une future période de souffrance pour la botte italienne. Les réformes devant réduire la dette italienne et stimuler la croissance seront adoptées « d'ici quelques jours ».  Et dès que ces accords seront passés, Silvio Berlusconi démissionnera !

Conscient de l'urgence (l'Italie doit rembourser une énorme dette de 1.900 milliards d'euros), Napolitano a souhaité « un changement dans les comportements politiques » y compris en brisant « de vieux tabous ». D’aucuns y voient la perspective d’un gouvernement d’union nationale à l’instar de ce qui va se passer en Grèce !!

En attendant Berlusconi, 75 ans, s’apprête à démissionner. L’homme à la fortune colossale (et dont l’origine reste mystérieuse) pourra goûter totalement des charmes de sa résidence de Sardaigne en continuant, autant que faire se peut, à échapper à la justice de son pays. Il aura tout loisir d’organiser des soirées Bunga-Bunga avec des prostituées mineures ou pas…

La vie est belle comme dirait son compatriote, un certain Roberto Benigni !

Partant de Berre et via Luz  je me rends à Coni
Et mon Dieu j’en entends de belles sur ce Berlusconi
Qu’on soit en France, en Italie, les frasques du Monsieur
Cavaliere nous indisposent ou bien font des envieux.

Etang de Berre, j’entends parler de ses comportements
Addictions au sexe étalées sur les journaux dûment.
Tous ces canards qui sont les siens, gros magnat de la presse
Font l’écho des coups libertins que Priam lui adresse.

Luz au soleil dit les ébats du seigneur des liftings
On glose à même les terrasses sur ses after shaving
En ricanant à demi-mots sur ses pentes lubriques
Qui le font glisser sans ambages dans la fange érotique.

Puis à Coni, en Italie, les esprits s’esbaudissent
De la démission du satyre en ces moments propices
A bouter les gouvernements plombés d’impéritie
Dans le dégonflement de dettes, menace d’asphyxie.

Partant de Berre et via Luz je me rends à Coni
Et mon Dieu j’en entends de belles sur ce Berlusconi
Sifflent ses oreilles, sans doute,  mais en a-t-il bien cure ?
Il part pour "ciao déroute" et que vive Epicure !

Il aura du temps devant lui pour goûter à l’extase
Du beau cancer libidineux jusqu’à la métastase
En observant tout goguenard ses héritiers beugler
Au cœur de l’écurie d’Augias dans la dette embourbée…

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