François Bayrou croit décidemment en son étoile orange. Le président du Modem se sent triste face à la bipolarisation de la vie économique !
- Je suis la seule alternative possible face à la guerre des deux camps dont souffre tant notre agora politicienne, lance-t-il à qui veut bien l’entendre.Invité de l’émission « Des paroles et de Actes » sur France 2, le brave François a réendossé son costume de candidat de la troisième voie, celle du centre !
Hanté par la réduction de la dette publique et des déficits, il prévoit 50 milliards d'euros de recettes et autant d'économies. Il supprimera la défiscalisation des heures supplémentaires (1,8 milliard) et la « niche Copé » qui profite à certaines entreprises (3 milliards).Picorant à droite, grignotant à gauche, le Palois cherche à se trouver un chemin au milieu des deux grands courants dominants.
Il nous fait le coup tous les cinq ans mais, le bougre, il persévère !La médaille du mérite lui sera attribuée, en conséquence !
Honni soit qui mal y pense.
A quoi sers-tu Bayrou ?
Tous les cinq ans tu viensMontrer cinquième roue
Du chariot citoyen.
Monté sur tes ergots
De coquin béarnaisTu hisses ton égo
Vers des cieux désœuvrés.
A tes yeux se sent triste
Ce monde bipolaireTu pérores, centriste
Sur ta foi visionnaire.
Ni gauchiste borné
Ni droitier belliqueuxTu t’avances masqué
Dans le flou d’entre-deux.
Position de confort
Pour fustiger autruiBlâmer l’argent trop fort
Tancer la gabegie
Nappé de doux poèmes
Ton discours d’agrégéSublimes enthymèmes
Peut se désagréger.
Car se centrer sans traits
De volonté pugnaceRime à se concentrer
Vers l’utopie fugace.
Un programme sans tronc
Sans épine dorsaleDes voix s’absenteront
De ton chant paroissial.
A quoi sers-tu Bayrou
Tous les cinq ans surgiD’un ineffable trou
De chimères endormies ?
Dans tes sombres costumes
De César virtuel
Entre soleil et brume
Tu peins ton virtuel.
Impossible chemin
Où se perdent cent tracesMais il ne fallait point
Qu’ici tu le centrasses.
Ni de gauche sophisme
Ni de droite postureTon vieux funambulisme
Joue de mésaventures.
Si l’échec est encore
Au rendez-vous des urnesCinq années insonores
Te rendront taciturne.
Mais tu ressurgiras
Ton oranger ModemAu bout d’un quinquennat
C’est ainsi que l’on t’aime ?
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