Le petit Valls, moulé dans son
beau costume blanc envisage la mise en
place d'un récépissé délivré par la police pour éviter les contrôles d'identité
abusifs de la marque déposée « délit de faciès ».
Notre nouveau ministre de
l'Intérieur Manuel Valls a rencontré ce vendredi matin le défenseur des droits
Dominique Baudis car qui dit Beauvau dit Baudis (la blague vaut dix). Il a évoqué
avec lui une réforme de la procédure des contrôles d'identités, un outil
"nécessaire", mais à "réévaluer » selon le nouveau premier
flic de France.
Le système fonctionne chez nos
amis les rosbifs. Depuis le milieu des années 2000, un Britannique contrôlé par
la police peut exiger un reçu sur lequel
figure le numéro de matricule du policier. Le mainteneur de l’ordre peut
cependant refuser de délivrer ledit papier , dans le cadre d'une action
antiterroriste. Il ne faut pas pousser trop loin le bouchon, quand même !
Par ailleurs, en janvier dernier, l'organisation américaine Human Rights Watch
(HRW) avait sévèrement écorné la France
sur ses contrôles d'identité. Elle avait pointé du doigt un
"profilage ethnique", ce que la direction de la police et les
syndicats de policiers avaient farouchement démenti. Ah, si les Amerlocs s’en
mêlent ! Il est vrai que depuis Guantanamo (ma vie de Guantanamo…) les
petits de l’Oncle Sam ont de superbes leçons de morale à nous donner !
- On veut juste faire du chiffre,
avait rétorqué un policier neurasthénique ascendance sagittaire en garde à vue,
on doit obéir à Mr Guéant !
L'annonce de mesures "est un
signe fort", s'est réjoui l'avocat Félix de Belloy (de belle loi ?),
qui avait plaidé dans une affaire de
victimes de contrôles d’identité colorisée, mais il faut s'assurer que le reçu dont on parle fasse
également état de la raison pour laquelle la personne est contrôlée !!
Les organisations syndicales
policières sont furieuses.
-
On ne résoudra pas la fracture police-population en donnant aux
policiers l'impression que la faute vient d'eux, s’exclama en feignant s’étranger
Nicolas Comte, secrétaire général
d'Unité police (1er syndicat des gradés et gardiens).
Patrice Ribeiro, responsable de
Synergie (officiers), en fait déjà des cauchemars au grand dam de sa moitié :
-
Les voyous contrôlés le matin brandiront un récépissé le reste de la
journée et on ne pourra plus les contrôler !
Ce n’est pas faux ! Et si on créait des récépissés
« matin » et des récépissés « après midi » ?
Jean-Claude Delage, secrétaire
général d'Alliance (2è syndicat chez les gardiens) est effondré :
- On stigmatise la police comme
étant raciste, c'est inacceptable ! On ne peut pas être raciste puisque la notion
de race n’existe pas ! Mr Hollande ne voulait-il pas supprimer le mot « Race »
de la Constitution ? Je n’y comprends rien ! O secours, la Terre, je
veux descendre tout ce qui bouge ! Je vais faire un malheur !
- Une mesure de ce type
permettrait simplement de remettre de la sérénité (et) n'a rien de vexatoire pour les policiers, assure l’applicateur du « changement
c’est maintenant » M. Ayrault, le
Premier Ministre !
- Faux, tu nous critiques, cesse
tes diatribes Ayrault, lance d’une voix immé-diate Ribeiro.
Ambiance !!!
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