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mercredi 25 juillet 2012

DE COMBATS ALEP EUT RATIONS

Combat à ALEP
Alors que les combats s'intensifient à Alep (nord), poumon économique de la Syrie, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé qu'il n'était "pas trop tard" pour le président Bachar-al-Assad d'amorcer une transition du pouvoir.

Pas trop tard, doivent se dire les familles en deuil, les pleureuses du désert, les proches des quelque 19.000 morts que le conflit syrien a générés depuis 16 mois de révolte.

Bachar Al-Assad a des ressources. Son armée peut être atteinte moralement elle n’en demeure pas moins résistante. L’homme a des ressources ! Moins d'une semaine après un attentat ayant tué quatre hauts responsables de la sécurité, dont son beau-frère, le despote a très vite renommé des hommes de confiance pour diriger la Sureté Nationale et la Sécurité Politique.

Une nouvelle crainte prend sa source dans l’annonce que le régime syrien aurait transféré des armes chimiques à ses frontières et pourrait les utiliser en cas d’agression étrangère !

L’ONU est impuissante et les USA ne peuvent qu’exhorter un régime sanguinaire à œuvre pour une transition du pouvoir !

Il faudrait pour cela qu’à l’image du général Manaf Tlass les militaires syriens désertent en masse et abandonnent le tyran !

On n’en est pas là, hélas !

Les combats font boucan dans le poumon d’Alep
Quand au cœur de Damas une armée régulière
Contre les insurgés revit flammes guerrières
Fait saigner les raisons d’un misérable cep.

Bachar a surmonté la mort de son beau frère
De vibrants généraux font les nouveaux rameaux
A son arbre ombragé sous les soleils de guerre
Le tronc plonge racine en la terre du chaos.

Les vilains rejetons de la greffe martiale
Ne bourgeonnent qu’à peine pour s’exhiber de fleurs
L’éminent Manaf Tlass se languit d’un nuptial
Rendez-vous de la paix et du libre bonheur…

Mais les jours s’accumulent sous l’impuissant regard
Des Nations désunies que le conflit  divise
L’Alaouite arrogant  dresse un nouveau rempart
De substances chimiques  aux relents de hantise.

Les journées se dérobent sous les pas suppliciés
D’un peuple anéanti par l’infâme despote
Tout un mal en patience noircie d’immenses plaies
Un ciel mort en linceul du désert de nos fautes.  

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