Depuis
qu’Audrey l’a quitté Arnaud pête un peu les plombs et se repique à la seringue
socialo-bolchevique ! Il se contamine de nationalisation expresse et en
fait son credo politique ! L’Indien Mittal qui menaçait de fermer des
hauts fourneaux à Florange s’est vu apostropher par le remuant Ministre du
Redressement productif et redresseur de torts par la même veine !
-
Je ne veux plus de Mittal en France, s’est-il exclamé !
Puis il a menacé l’Indien d’une nationalisation temporaire le temps que le site de Florange retrouvât un repreneur propre sur lui et très présent dans son imagination de jeune loup socialiste.
Bluff
que tout cela car de repreneur point ! Arnaud voulait faire monter la
pression sidérurgique pour rendre Mittal hurlant de supplications : non
pitié Arnaud, pas de nationalisation, je vais sauver mon entreprise !
Florence
Parisot (St patronne des patrons français) hurlait avec le loup : sus à
Sieur Montebourg qui fait peur aux capitaux venant de l’étranger ! Comment
va-t-on financer nos entreprises ?
En
réalité Mittal a négocié avec Jean Marc Ayrault, enfin négocié, oui, bon !
Disons que l’Indien rusé (hug !) a promis à notre Premier Ministre d’investir
beaucoup de sous sur 5 ans ! Autant qu’il l’avait déjà promis !! Le
site ne connaîtra pas de plan social, juste des petites mises en retraite qui
viendront plomber davantage les comptes des organismes soucieux.
Depuis qu’Audrey a pris le vent
De liberté Arnaud se sentTrès courroucé ; tant pis pour ceux
Qui n’auraient pas grâce à ses yeux !
Fossoyeur des métallurgies
Quand se meurt la poule aux œufs d’or
Arnaud disait de lui : dehors !
Aux gémonies des syndiqués
Aux cris de « Nationalisons
Trop beau pour lui est ce fleuron ! »
Le temps d’avidement chercher
Un repreneur beau et puissant
Qui aime l’homme plus que l’argent !
Arnaud ressent la mal du mâle
Et se raccroche, défaut de brune
A cette bonne vieille lune.
Comme au temps rosé de tonton
Un vieux relent de bolchevisme
Assaisonné de socialisme.
Soit savourée par les Nations
Hors de chez nous fric étranger !!
Recapitalisons français !!
La Parisot du bras de fer
S’émeut beaucoup, le pauvre chou :
Sans monde ailleurs d’où vient le sou ?
De la pleureuse qui met défunte
Une Marianne osant snober
L’argent venu d’autres contrées.
Cette nationalisation
Car en Mittal se dit confiant :
- L’Indien investira longtemps !
Nul plan social, aucun souci
Florange est sauvé désormais
Sans menacer j’ai négocié !
Feutré de tendres idéaux !
Matignon l’a discrédité !
La seule issue : démissionner !
Quitter pour quitter, mauvais temps !
Flamby viendra le réchauffer :
Reste avec moi gente écuyer !
Tu sommas les moulins à vent
A se retirer du pays
Tu chus pourtant je t’ai compris !
Ton combat est aussi le mien
Tacitement je le soutiensJ’envie ta force combative
L’élan de tes verves rétives !
Arnaud se raccroche à l’étoile
Du socialisme épris d’espoir
En se languissant du grand soir.
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