Le Conseil constitutionnel est un aréopage d’hommes
intègres qui veillent à la constitutionnalité des projets de loi. En tant qu’institution
probe et honnête on y retrouve des sommités d’exemplarités comme nos trois
anciens Présidents de la République de droite (VGE, Chirac et Sarko) désignés d’office.
Nos trois brillants représentants ont vraiment vocation à siéger en ce haut
lieu de sanctuarisation de la Constitution gaullienne tant leur conduite
irréprochable a toujours guidé leurs actes. Aucune vilaine affaire de la plus
infime perversité n’eût jamais entrouvert la moindre fenêtre à quelque dérapage
que ce soit !
Oui, et c’est ce fier Conseil qui vient de censurer samedi
la taxation à 75% des revenus annuels de plus d'un million d'euros, infligeant
un revers au gouvernement de Jean Marc Ayrault, qui avait fait de cette
disposition controversée une mesure phare du budget 2013.
Promise à la va vite par François Hollande, la
contribution exceptionnelle de 75% a, selon de nombreux politologues, contribué
à sa victoire contre Nicolas Sarkozy mais est aussi jugée responsable de l'exil
fiscal de certaines personnalités que nous ne citerons pas ici.
Saisis le 20 décembre par le groupe UMP de
l'Assemblée, les "Sages" du Conseil ont jugé que la taxation à 75%
aurait été appliquée de façon inégale. Ils en appellent à l’égalité devant les
charges publiques. En fait, les « Sages » reprochent à Hollande d’avoir
désigné comme cibles les personnes physiques et non les foyers fiscaux !A
titre d’exemple la taxe se serait appliquée à un couple dont l'un des conjoints
gagne plus d'un million d'euros alors qu'un homme et une femme gagnant chacun
600.000 euros auraient été épargnés !
Bien mauvaise fin d’année pour Flamby qui pensait
avoir flambé au jeu fiscal pour gagner le gros lot !!
LA TAXE BRUSQUE, ELLE (hommage à BREL et à la Belgique si chère à..bon, bref !)
C'était
au temps où Hollande flambait
Dans l’émission de Ferrari bluffée
C'était le temps où Flamby médusait
Avec sa
mesure sortie du giletDans l’émission de Ferrari bluffée
C'était le temps où Flamby médusait
Elle n’était pas dans les jolies vitrines
De son programme aux 60 points d’origine
Elle avait pris sans ambages le bus
Des cogitations du politicus !
Et très impériale
Portant haut son étoile
Elle faisait la guerre
Contre hauts salaires
Les nantis millionnaires
Les trop payés sur Terre
Elle pensait bien elle pansait rien
Mais fit élire le Corrézien
C'était au temps où Flamby nous sortait
Une jolie taxe au goût acidulé
Ratisser les voix des Mélenchonnais.
Un gros pavé qui brouillait l’officine
Des mesurettes d’un doux fiscal sans épine
Solferino en mangeait ses gibus
Et Cahuzac disait : Morbleu, mordicus !
La taxe impériale
Prendrait-elle dans sa toile
Trois quart de la sphère
Du sur-millionnaire ?
Ça aurait pu le faire
Ils n’l’ont pas laissé faire
Voulant garder blé sous nos cieux
Trop tard dira le Depardieu !
C'était au temps où Flamby déconnait
Devant
Ferrari en jouant le CheC'était le temps où Hollande sentait
La fin des cadeaux aux riches héritiers.
L’air des lampions exhibait sans sourdine
La fin des yachts, des rolls et des zibelines
L’air des lampions menaçait de stratus
Le beau ciel bleu des Rolex- Lapidus.
Mais bien qu’impériale
Le cœur dans ses étoiles
La taxe aux chimères
Mourut
sans lumièreLe cœur dans ses étoiles
La taxe aux chimères
Censurée par nos pères
Si sages et salutaires
Tous aussi gais comme le canal
Le Rupin garda le moral !
C'était au temps où Flamby se voyait
Robin des bois et super justicier
C'était au temps où Hollande chantait
Les vertus d'une frondeuse effrontée.
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