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Sept jours en Sicile mais non à Palerme ! La grosse ville bruyante nous fut déconseillée. Sept jours en Sicile pour décompresser et visiter l'Ouest de cette île au passé riche d'histoire. Il nous en revient des souvenirs de sites magnifiques, de petites ruelles où pend le linge humide, d'églises exceptionnelles et des ruines émouvantes. Et puis l'accueil des insulaires ! Une énergie ouverte à l'hospitalité et un certain art de vivre ! Tandis qu'à l'Est grondait l'Etna et que sur quelques murs de grandes villes s'étalaient les listes électorales pour les législatives du week-end, nous découvrîmes la beauté spontanée de l'île et celle de ses habitants.
C’est
la morte saison qui surprend San Vito
Sous
le ciel tourmenté que boudent les touristesA l’heure où s’agglutinent les glisseurs hivernaux
En fiévreuses guirlandes le long de blanches pistes.
Aux éclats d’orangers n’a pas tant fait défaut
Les agrumes se pâment de leur ventre charnu
Imités à l’envi par les citrons joviaux.
Héritage émouvant d’un passé mégarien
Mais qu’Athènes et Carthage au fil de leur prestige
Auront redessiné en sanglants tacticiens.
De fragiles venelles aux murets décrépits
Les temples en sa vallée y voient un contrejour
Qu’enjolivent en ces heures les amandiers fleuris.
Languissant, sous le gris, des accents touristiques
Le cœur halieutique d’une barque sans gloire
Bat au rythme endormi d'une eau fantomatique.
Tandis
que plus à l’est se réveillait l’Etna
Le
temps s’est égrené en l’ouest indolentDes via carrelées au sable sous nos pas
De chapiteaux doriques en vestiges normands.
Chante encore en nos cœurs la douceur insulaire
Comme un éclat d’été dans les vignes joyeuses
Embellissant l’hiver de vies hospitalières.
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