L’avenir professionnel de Stéphane Richard passera-t-il par la
case « Pôle Emploi » ? Au grand jeu de Monopoly dont le
partenaire était Bernard Tapie, il a évité la case « Prison » et c’est
déjà cela !
Mais Stéphane, soucieux de conserver à son nom les lustres de
son acception, ne voudrait pas perdre son poste de PDG du groupe Orange !
Le conseil d’administration de la marque téléphonique prendra une décision
lundi prochain ! Les représentants de l’Etat siégeront à ce conseil et
auront leur mot à dire !
Le PDG de l’opérateur à la couleur de l’agrume qu’on apporte aux
prisonniers n’aimerait pas redevenir simple cadre ! Il est quand même PDG
d’une affaire qui roule et qui dégage quelque 43,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires !
Et que feraient ces 100.000 salariés de France
si, à la suite de sa mise en examen pour «escroquerie en bande organisée» dans
l’enquête sur l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais, il se voyait destituer de ses
prérogatives ! Ils pleureraient amèrement, en vrais orphelins qu’ils
deviendraient ! Ils n’auraient plus d’anges gardiens, snif, ils seraient « hors-ange » !
C’est pourquoi, d’ores de déjà, des salariés du groupe ont
affiché leur soutien à M. Richard :
-
Pour lutter contre Free il faut qu’il soit free et pas frit à la
poêle de la justice expéditive ! Grâce à lui le groupe a connu un climat
social apaisant ! C’est un bon patron qui, chez Orange, ne nous presse pas
comme des citrons ! Y’a pas trop de pépins avec lui ! Il a toujours
le bon zeste !
Malgré une volonté ferme d’en découdre, l’Etat qui détient encore 27% de l’opérateur
semble hésiter sur la conduite à tenir lors de ce CA.
-
Si le départ de Richard est décidé par le conseil
d’administration, cela peut déstabiliser l’entreprise. On pourrait voir fleurir
des burnout ! Au pire, on pourrait assister à une prise en main par Tapie !
L’escroc n’a-t-il pas déjà mis dans son escarcelle la presse locale de Corse et
de Marseille ?
Ainsi s’exprime un sous-directeur de cabinet du sous-directeur
du sous secrétariat aux affaires intérieures.
Richard éjecté et c’est tout le gouvernement Ayrault qui
pourrait devenir le bouc émissaire en cas de crise sociale au sein d’Orange !
Orange amère dans ce cas-là !
Selon M. Cohen, un économiste très lointain parent de Léonard
«l’Etat est clairement dans une logique de désengagement de France Télécom, that’s
her recent songs. C’est donc d’autant plus étonnant de le voir intervenir
bruyamment, d’abord dans l’affaire Dailymotion, puis maintenant avec l’idée
qu’il faut pousser dehors Stéphane Richard in the future »,
souligne-t-il.
Le vote des représentants des salariés pèsera aussi dans la
balance. La CFDT, détentrice d’un siège, prône pour un statu quo, tandis que
Sud, qui a également un siège, a laissé entendre qu’il voterait contre M.
Richard.
-
On peut s’enrichir sans Richard, clame un Sudiste qui ne perd
pas le nord ! Orange restera sanguine avec cent gains !!
-
Il faut qu’il quitte Orange, c’est mécanique, renchérit un de
ses collègues grand amateur de cinéma. Ecus, briques peuvent se glaner sans lui !
Avis que ne partagent pas les petits porteurs d'Orange (donc
certains sont Orangeais et donc hors-Angers) ! En effet, l'action France Télécom a connu un
"trou" à l'annonce
de la mise en examen de
l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde. Oui, Stéphane était dans l’œil
du cyclone, près de la dame devenue reine du FMI !
Si le titre n'a perdu que 2% au moment de l'annonce, c'est
surtout le volume d'échange qui marque les esprits boursiers. Plus d'un million
d'actions ont changé de mains en 10 minutes, alors que le rythme normal se situe
généralement autour des 70.000 !!
Personnellement j’ai
revendu toutes mes actions France Télécom il y a belle lurette !
Mais ça, j’imagine que
tout le monde s’en fout !
Et moi pareillement !!
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