Philippe
Val naît à Neuilly-sur-Seine (ville dont
Sarkozy sera maire en 1983) en 1952 après Jésus Christ. D’un père boucher et
d'une mère coiffeuse il hésitera longtemps entre deux types de coupes !
Finalement
il arrête ses études à 17 ans en écoutant Cloclo chanter : « le
courage ça s’apprend à 17 ans », un tube polyphosphaté du futur suicidé de
la baignoire électrisée.
Justement,
Cloclo l’inspire hormis la coupe de cheveux ! Il deviendra chanteur !
Il se lance donc dans la chanson mais ne mange pas souvent à sa faim. Sa
dentition en subit les conséquences : à geint gît Val !
Il tombe
amoureux d’une Lise mais celle-ci refusera le mariage eu égard au futur statut
de Val Lise qu’elle a déjà sous les yeux. Val encaisse le coup mais surpassera sa crise de nerfs en sachant écouter leur
souffrance : Val étudie nerfs !
Oui, il
se bat le bougre. Il est inspiré par les « anars » Brassens et Ferré,
ou par le révolté Brel qu’il découvrira à Bobino. Le hasard (ou la
nécessité ?) l’emmène à rencontre Patrick Font, une sorte d’alter égo mais
sans haltère et sans mégots. A deux ils formeront un duo de chansonniers
habilement nommé « Font et Val ». Ils écumeront les cabarets entre
1970 et 1996. Mais l’humeur de chacun fragilise l’unicité : quand Font pleure
c’est Val qui rit ! Quand Val a du vague à l’âme Font lui dira : le
vague n’est rien !
Le duo divorce!
L’opération sert Val : l’homme se recycle dans le métier de chroniqueur à
France Inter. Il y rencontre Jean Luc Hees dans l’émission Synergie. C’est le
début d’une collaboration avec eux-mêmes puis, mais ils ne le savent pas
encore, avec le pouvoir…
Ancré
politiquement à gauche, Val participe aux galas de financement du journal
Libération puis il collabore un
temps au journal pour quelques reportages. C'est ainsi qu'il rencontre Cabu, le
dessinateur échappé des griffes de Dorothée ! En 1992, il refonde avec lui
le nouveau Charlie Hebdo, héritier du journal mythique des années 70 et il en devient le rédacteur en chef.
En 2009
il quitte Charlie pour ne pas se faire taper dessus par les méchants barbus
très mécontents des caricatures de Mahomet. Il rejoint Jean Luc Hees qui le
nomme Directeur de France Inter ! Le duo Val-Hees ne poussera pas pour
autant le cri du peuple ! Il sombrera plutôt dans la soumission au pouvoir
en place.
La preuve : en octobre 2010, il
met fin à la chronique de l’humoriste Gérald Dahan, deux
mois seulement après son entrée en fonction à la suite d’une chronique visant
le garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie. Qu’avale Val ? Qu’a bu
Val ? Val est valet du pouvoir ?
Puis les humoristes Stéphane Guillon, Didier Porte et Frédéric Pommier seront licenciés par ses bons soins.
Val les considère comme des rats malfaisants !
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Val
viderait rats, que ça ne m’étonnerait pas, soupire une femme de ménage barcelonaise
affectée en cdd au vide-poubelle sur France Inter.
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Il
considère les gens comme des singes, se lamente un employé chilien de la même
radio. Avec Val paraît zoo !
Dernièrement on a encore vu Val mettre au lit lois (Val,
métro lillois ?). Il s’est assis sur la législation du travail et a viré Serge Le Vaillant, Laurent Lavige et Laurence
Garcia des grilles de France Inter, sans autre forme de procès si ce n’est
celui de la rentabilité financière ! Val dingue fait valdinguer ! Il semblerait que les trois employés ne générassent
point assez d’audimat eu égard aux
émissions qu’ils animent !
« Black
list » de Lavige est diffusée du lundi au jeudi entre minuit et 5 heures
du matin ! Le Vaillant gère « sous les étoiles exactement » du
mardi au vendredi entre 1 h et 5 h du matin !! Laurence, elle s’occupe
d’un créneau matinal « le 5/7 du week-end » !
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C’est
assez, narre Val, et n’en déplaise à la CGT Radio France je ne peux conserver
ces voix de la nuit et du petit matin aussi précaires soient-elles !
Ces CDD qui vous font écouter des CD dès minuit n’attirent que quelques
insomniaques mélomanes ou des noctambules nostalgiques de Macha Meryl !!
En vérité Val a vendu son âme au diable ! De gauchiste
invétéré le voilà ultralibéral sans coup férir ! Le vil veule Val
vole : dédain, deal, dol !!
Val confirme avoir le soutien de son chef : en cas
d’ennui Val hèle Hees !!
Val hèle Hees !… Vraiment ?
Val L S ?
VALLS !? Mais que fait donc la police ??
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