Lundi, au petit matin, devant les
micros de France Inter(enfin de ce qu’il en reste), Michel Sapin, le ministre
du Travail (même remarque), a martelé mais sans faux cils que la courbe du
chômage qui ne s’était pas inversée fin 2013 malgré tous les efforts de
redressement de son ami François, oui que cet événement tant attendu n’était qu’une
affaire de quelques jours, bon, éventuellement de quelques mois. Pardon, vous
dites ? Quelques années ? Allez, tope là ! Va pour quelques
années…On n’est pas pingre au PS dans le post-scriptum ! L’important c’est
ce qu’on dit après ce que l’on a dit !
Le spécialiste des emplois aidés a précisé qu’on était à deux doigts d’y arriver ! A deux doigts ! Mais savoir lesquels ! Le pouce et l’index ? Pour dire « je passe » tout en stigmatisant les freins à l’emploi ou bien le majeur et l’annuaire pour mesurer la tâche qui manque à accomplir tout en dévoilant une promesse de mariage avec un plein emploi, promesse tout aussi lyrique que celle d’un hôte élyséen pour une journaliste attirée par l’Inde. Ou encore le pouce dressé et l’auriculaire pour lancer un « chapeau » d’autosatisfaction tout en se bouchant l’oreille pour éviter le son des cassandres ?
Le spécialiste des emplois aidés a précisé qu’on était à deux doigts d’y arriver ! A deux doigts ! Mais savoir lesquels ! Le pouce et l’index ? Pour dire « je passe » tout en stigmatisant les freins à l’emploi ou bien le majeur et l’annuaire pour mesurer la tâche qui manque à accomplir tout en dévoilant une promesse de mariage avec un plein emploi, promesse tout aussi lyrique que celle d’un hôte élyséen pour une journaliste attirée par l’Inde. Ou encore le pouce dressé et l’auriculaire pour lancer un « chapeau » d’autosatisfaction tout en se bouchant l’oreille pour éviter le son des cassandres ?
Oui, à deux doigts ! Mais
quels doigts ? Ceux du ministre, boudinés, ou bien les phalanges effilées
d’un Jean Philippe Collard exécutant sur le clavier funeste les demi-tons d’une
marche funèbre « chopinoise », à la gloire des illusions perdues ?
Oui, à deux doigts comme le Porto
qu’on se verse au sein du Medef pour fêter la reconversion de Flamby au
libéralisme ! Des cadeaux aux
patrons pour de l’embauche suspendue aux lèvres de Madame Croissance qui reste,
à ce jour, la plus perfide maîtresse de François, le tombeur de ses dames. La
dame patronnesse se fait draguer par un lièvre coureur qui redoute de se faire
traiter de tortue ; aussi, le lièvre gâte hase !
Nous
n'avons pas atteint l'objectif, a reconnu le ministre du Travail. La courbe
globale du chômage ne s'est pas inversée, nous sommes à deux doigts de le faire.
Est-ce que c'est le moment bi célébrer, heu de bosser Labro, ha, zut, de bisser
les bruits, mais, ah, fais ch.. de baisser les bras ? Non.
Non !
Ce n’est pas le moment sauf pour les manchots, ça va de soi ! Alors le
père Sapin veut ouvrir les deux moteurs : contrats aidés d’un côté,
embauches dans le privé contre allègement des charges, de l’autre ! Ah
bimoteur face à l’abîme, hauteur !!
Jean-François
Copé, dans son opposition frontale d’Umpiste, a jugé que Noël étant passé il
était temps d’enlever le Sapin ! Il commence à sentir ! Ambiance !
Puis il s’est
replongé dans la lecture assidue et édifiante de Closer tout en suçant un
bonbon à la résine des pins, envoyé par son ami Cherpion (dit « surveillant
onéreux ») député UMP des Vosges (2° circonscription) !
Et il a
ri ! Et il a partagé ce rire avec ses proches lieutenants ! Et ça
gloussait abondamment à en occulter le cas « Sapin ».
Oui, hier
on s’esclaffa bien plus de la baguette du maître que des deux doigts de Sapin !
Hollande
revenait dans une conversation de dessous la ceinture car on parla beaucoup de
sa pine, hier !
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