Dans le détroit du Pince William
Un 24 mars quatre-vingt neuf
L’Alaska connaissait le drame
Par un tanker gros comme œuf
Un pétrolier Exxon Valdez
Exxon autrement dit Esso
Qui percutait dans son malaise
Le Bligh Reef, un rocher costaud !
O marée noire d’apocalypse
Enfant maudit de notre mère
La consommation sans éclipse
D'Hydrocarbures aux lois princières.
Mais l’huile de roche, pétroleum
Pourrait bientôt nous faire défaut
Alors perdus, les petits hommes
Cherchent des substituts géniaux.
Le gaz de schiste, espoir intense
Hess Oil eût aimé le puiser
Dans le sous-sol de notre France
Mais l’Etat s’est interposé !
La fracturation hydraulique
De tant de roches souterraines
Pour libérer le magnifique
Gaz attendu est incertaine !
Qu’en euphémisme vit l’attribut
En vérité l’opération
Aurait des sinistres vertus
Pour générer la pollution.
Le cœur des nappes phréatiques
Epouse au cours de l’extraction
Près de six cents produits chimiques
Pour des noces d’intoxication.
O robinets pennsylvaniens
Qui débitèrent la coulée sombre
Nous auriez-vous montré pour rien
Les résultats de sourciers sombres ?
Sur les flots noirs des mers qu’on tue
Tant de bouteilles messagères
Pour alerter des choix confus
Des entreprises suicidaires…
Pour alerter comme un refus
L’aveuglement démissionnaire.
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