Obama,
Prix Nobel de la Paix en 2009 se voit contraint et forcé de faire la guerre
contre la menace de l’Etat Islamique en Irak. Venant au secours des Kurdes et
cherchant aussi à sécuriser Erbil, capitale du Kurdistan, où résident ses
diplomates, il a lancé des avions de combats pilonner les troupes djihadistes.
Il
est suivi par notre Flamby national qui, en dépit d’éradiquer le chômage, se
charge d’annihiler la fougue des égorgeurs à coups de rafales !
Mais
le maître de la Maison Blanche doit aussi composer avec la menace du Virus
Ebola. Il se ferait passer pour un ignoble laxiste s’il n’intervenait pas pour
soulager le travail des ONG au Libéria, en Guinée ou en Sierra Leone.
Alors
Obama enverra des troupes au sol ! Oui des militaires chargés d’établir
des centres sanitaires ! Ces troupes au sol qu’il se refuse en Irak
investiront les trois pays africains durement touchés par la pandémie.
En
réalité, au nom de l’intervention sanitaire, se cache le dessein de reprendre
pied en Afrique, Terre d’épidémies, certes, mais aussi royaume minier dont les
gisements restent à exploiter !
Obama
ne veut pas de GI’S revenant dans des cercueils ! Il se limite à la force
aérienne pour anéantir la menace de l’EIIL (Etat Islamique en Irak et au Levant). Tout le porte à ne pas rééditer les erreurs de Bush même si certains
stratèges considèrent que les frappes ne seront pas suffisantes pour venir à
bout des djihadistes.
Mais
il enverra des fantassins pour une toute autre guerre ! Celle qu’il faut
mener contre un Filovirus dont la létalité effraie eu égard au manque d’infrastructures
sanitaires des pays touchés. Des zones africaines à
contrôler par la suite, militairement et sans risque d’enlisement !
Avec,
en ligne d’horizon, une nouvelle politique d’ingérence et de contrôle des
richesses…
Il voudrait préserver son splendide Nobel
La géostratégie de choix ne laisse plus
L’islam est dévasté sous le feu de rebelles
Un terrible virus en Afrique vous tue.
D’un côté le démon de djihadistes fous
Qui menacent l’Irak d’un dément califat
Et de l’autre un fléau aux morbides remous
Dévastant les régions sous le nom d’Ebola
Obama selon Mars ne peut atermoyer
Comme il le fit jadis face au roi de Damas
Le péril envahit le désert pétrolier
Erbil et mille kurdes tremblent sous la menace.
Les avions ont frappé sur les ombres létales
Réduisant l’avancée de sinistres fantômes
Tout de noir affublés et dont l’unique Graal
Est d’étendre un Coran qui égorge les hommes.
Point de troupes au sol, par ce lourd héritage
Des revers du passé ; cet encombrant treillis
Qui s’immisce en héros pour cesser le carnage
Pour s’embourber plus tard dans le lit d’anarchie.
Point de troupes au sol qui risquassent la vie
Dans les combats guerriers du petit Kurdistan
Mais quelques trois mille hommes envoyés sans un pli
Sur l’africaine scène aux viraux châtiments.
Une armée de soldats travestis en maçons
Bâtisseurs étonnants d’hôpitaux salvateurs
Pour tenter de freiner l’essor des moribonds
Et soulager l’effroi d’impuissants guérisseurs
Une armée sous couvert de pandémie tenace
Qui cache en vérité de moins nobles enjeux
Sécuriser les terres de richesses en masse
Minerais et pétroles à l’abri des envieux.
Et par ce truchement l’Oncle Sam s’habille
D’uniformes seyants dignement repassés
Sous le fer d’Esculape, en conscience tranquille
Avant de s’immiscer dans l’étrange contrée.
Obama contesté en ses choix stratégiques
Aurait rêvé, dit-on, d’un autre scénario
Qu’Ebola se déchaîne sur le diable islamique
Tuant jusqu’au dernier les horribles salauds.
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