Cela fait près d’une semaine qu’on
parle du petit robot Philae qui s’est posé sur la comète Tchouri à plus de 500
millions de kilomètres de la Terre ! Alunissant ! Heu hallucinant !
Un véritable exploit technique et européen !
Oui, cette Europe tant
décriée (temps des criées aux ans chers) a réussi par l’entremise du CNES (Centre
National d’Etudes Spatiales) et de l’ESA (European Space Agency) une prouesse
technologique bien qu’elle fût dotée d’équipements vieux de plus de 10 ans. Oui
l’obsolescence s’étend sur années.
Car Philae, emporté par son
satellite Rosetta, aura vécu ses 10 ans, disent médisants, pour atteindre la
comète. Rosetta, un drôle de nom, mais voulu par le chef de l’ESA, grand
amateur de rosettes (pas la pierre, la charcuterie). Encore fallait-il demander
la permission aux frères Dardennes.
Les Dardennes, n’étant nullement dardés de haine, dirent dare
dare d’Aisne (où ils tournaient un film
un peu Laon) qu’ils ne voyaient aucun
inconvénient à ce que le satellite prenne le nom de leur film de 1999, palme d’or
au festival de Cannes, tant ils baignaient dans le bonheur d’être capés (à
défaut de capes Cannes avait râles).
Alors va pour Rosetta que certains
basques nationalistes auraient
volontiers baptisée Rose ETA eu égard
aux cirrhoses, états pas si roses de
leur foie malade.
On aurait aimé que Rosetta
emportât la technologie de 2014 mais l’espace-temps ne daigna pas faire con
pressé. Alors en tirant un plan sur la
comète les scientifiques lancèrent dans l’espace l’engin et son hôte : le
fameux Philae. Philae du nom de cette ancienne île d’Egypte submergée dans les
années 70 et qui pouvait laisser présager un naufrage pour Philae l’âme état
fort !
Il n’en a rien été. La mission s’est
bien accomplie même si des râles sidéraux ont parfois été enregistrés sur les
radars en raison de rupture d’énergie solaire dont se gave le système high Tech.
L’absence de Phébus nuit !
Rosetta a libéré son petit robot qui
s’est posé sur l’amante Tchouri qui lui présenta l’échine ! Il s’est posé
de son minuscule poids plume : 1 gramme tchourisien qui correspond à 100
kg terriens ! Un gramme, le poids d’une balle de ping- pong ou, si vous
voulez, celui du cerveau de Nadine Morano au meilleur de sa forme.
Oui Philae s’est posé sur cette
petite masse froide et rocheuse où la température moyenne frise les -70° C
à ne plus savoir coiffeur ! Un froid de canard à l’image de cette comète dont
la forme fait penser à Saturne-Nain, les plumes en moins, coin-coin !
Oui il s’est posé ! Mais
après avoir effectué un forage dans le sol glacé de la comète il n’a plus donné
signe de vie ! Faut rage ? Oui et non, fait Philippe Gaudon, chef du
projet Rosetta au CNES à Toulouse. Philae
n’est pas encore loque-Cnes, It’s not to
lose un monstre de technologie. Il va continuer à fonctionner jusqu'à la décharge
complète de sa batterie. Il est en mode amer-veille, même si la batterie est en danger.
Le petit robot, au
prix d’un haro beau, sans rabot ni rabais, a pu effectuer une rotation de 35° (36°
selon la police qui picole), afin de réorienter ses panneaux solaires. Cela
pourrait permettre de jouer les Hibernatus (ainsi nul temps molli n’a haro) et
de se refaire une santé aux alentours de l'été quand la comète aura rendez-vous avec le Soleil, telle la lune de Charles Trenet
au théâtre de l’Etoile.
Quoiqu'il arrive à
Philae, la mission Rosetta est loin d'être terminée, en cet éther indéterminé. La sonde, en ses matériaux durs, innés,
poursuivra son escorte de «Tchouri» au moins jusqu'au 13 août. C'est
à cette date que la comète passera au plus près de l'astre et ce sera la St
Hippolyte, protecteur d’écheveaux d’étoiles.
On attend beaucoup
de cette expédition. Tchouri possède sous son corset leste des traces d’eau,
pense un scientifique les yeux remplis de larmes.
La tâche de Philae (pour
peu qu’il se réveille) sera d'analyser la composition de la glace qui constitue
une grande partie de la surface de la comète. Si celle-ci est comparable avec
la composition de l'eau des océans, l'hypothèse d'une origine extraterrestre de
l'eau n’émanera plus d’un esprit qui divague et se faisant hausser âne !
L’analyse d’une
comète c’est un retour en arrière, de 4,5 milliards d’années, à la création du
système scolaire primitif : celui des premières lumières qui défièrent le
tableau noir du néant. C’est peut être commencer à comprendre comment la Terre
s’est fabriquée, comment nous en sommes arrivés là : une planète bleue
menacée par ses habitants, un capitalisme mondialisé et des tweets incessants
sur Nabilla…
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