Ils
étaient venus là, pour l’amour du métal
La
vibration des corps, la transe musicale
L’attractivité
folle d’une énergie primaire
Le soir d'un vendredi quelque part sur la Terre.
Ils
fusionnaient leur âme au tempo des guitares
Évacuant le noir des jours qui désemparent
Ils
étaient de tout âge, de toutes religions
La
frénésie rebelle comme unique passion
Le
fracas des tueries a recouvert l’éclat
Des
pulsations vocales et l’enfer ici-bas
Dévoila
son visage à leurs yeux effarés
Juste
un éclair de feu, ils ont noyé le sol
De leur
sang innocent, en tragique symbole
L'insupportable
image de la bestialité…
1 commentaire:
Très beau...Venez poster ce poème sur la page FB de "unpoèmepourparis" si envie...
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