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dimanche 15 novembre 2015

C’ÉTAIT, SELON FRANCIS, VENDREDI SOIR SUR LA TERRE




Ils étaient venus là, pour l’amour du métal
La vibration des corps, la transe musicale
L’attractivité folle d’une énergie primaire
Le soir d'un vendredi quelque part sur la Terre.

Ils fusionnaient leur âme au tempo des guitares
Évacuant le noir des jours qui désemparent
Ils étaient de tout âge, de toutes religions
La frénésie rebelle comme unique passion

Le fracas des tueries a recouvert l’éclat
Des pulsations vocales et l’enfer ici-bas
Dévoila son visage à leurs yeux effarés

Juste un éclair de feu, ils ont noyé le sol
De leur sang innocent, en tragique symbole
L'insupportable image de la bestialité…




1 commentaire:

Sabine Aussenac a dit…

Très beau...Venez poster ce poème sur la page FB de "unpoèmepourparis" si envie...