Hollande s’en va, le cœur un
peu vague, avec élégance pour l’un, mais sans surprise pour celui qui avoue ne
pas l’aimer.
Juppé, bordelais qui a
navigué en vain, échoue aux primaires organisées par son camp. Il accompagne
Sarkozy, le nerveux, dans les gémonies de la République.
La fin d’un monde.
Près de nous, au-delà des
Alpes, Monsieur Renzi, à l’issue d’un référendum qui a joué en
mauvais boomerang, abdique, lui
aussi, de Rome, comme après un séisme.
Obama, comme prévu, lance un
adieu à la Maison Blanche. Il ignore ce que l’avenir réservera à l’Oncle Sam,
menacé de loups subjugués par la puissance russe.
Un monde s’écroule sous le
poids du populisme qui féconde de nombreux disciples.
Alep en sang, en ruines, nous
renvoie le pauvre visage de l’incurie onusienne. L’humain, en ces derniers
soupirs de fin d’année (voire de faims damnées), suffoque au bises irrespirables des religions exacerbées. Le prince de Moscou
s’exerce à un drôle de jeu sur
l’échiquier maculé de sang qui lance sur les voies de l’exil des milliers
d’âmes démunies.
Un monde malade prend
naissance à l’approche de Noël ; il nous accable de réflexions sur
nous-mêmes, sur nos reculades, nos
ignorances nourries d’indifférence.
Un monde qui rend difficile
l’expression de la formule magique : bonne année, bonne sans ….
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