Donald Trump ne passera pas ses vacances
avec Kim Jong Un, le petit dictateur de la Corée du Nord. Il ne lui proposera
pas davantage Airbnb et mon petit doigt me dit qu’il doit y avoir une forme
d’incompatibilité d’humeur dans ces prises de décision. L’homme de la Maison
Blanche est même prêt à en découdre contre le maître de Pyongyang si ce dernier
continue à montrer les muscles, à réitérer ses essais nucléaires et surtout à
menacer l’île de Guam où réside une base américaine.
Mais que se passe-t-il chez Trump ?
Visiblement il ne supporte plus la nucléarisation de la Corée du Nord à même de
mettre le territoire américain à portée des missiles du nouveau péril jaune.
Trump ne veut pas jouer les Obama de service, à se dire que le danger n’existe
pas, à laisser faire Kim, et Kim ose : alors gare aux bleus !
Trump ne veut pas de bleus et préfère
donner de la voix tout en relançant la guerre du golf, notamment celui de Bed-Minster
(lit en cathédrale, mais face au délit, en cas, t’aident râles ?), près de
New York, qui a des trous, pardi (des troupes hardies ?).
Oui, Donald se lance dans une surenchère
verbale. Il menace Kim de vilaines punitions si le dictateur coréen s’avise d’attaquer
Guam : il aura queue et fol air, heu, feu et colère ! Il en bafouille
de rage !
Face à une crise sans précédent entre
Washington et Pyongyang, la Chine adjure de "faire preuve de
prudence" et exhorte Pyongyang à éviter les "démonstrations de
force". Il faut dire que la Chine demeure le principal partenaire de la
Corée du Nord et les échanges entre ces deux pays ont été de 8,4 milliards
de yuans (1,1 milliard d’euros), en augmentation de 37,4 % au premier
trimestre 2017 par rapport à la même période de l’année précédente.
Si Pékin a daigné appliquer les sanctions imposées par
les Nations unies en important moins de charbon nord-coréen, elle n’a pas agi
de même vis-à-vis des minerais de fer. Le Chinois cherche vraiment à protéger son
commerce et fera tout pour aller au charbon car croiser le fer le minerait !
Mais pour l’instant la tension monte. On
nous rejoue « les missiles de Cuba » en espérant que Kim ne lancera
pas des casses tristes.
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