Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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vendredi 29 septembre 2017
jeudi 28 septembre 2017
LE FABULEUX DESTIN D'ELIOT NESS
Le petit Eliot naît à Chicago (USA) le 16 avril 1903 de parents protestants norvégiens installés chez l’Oncle Sam, comme élus terriens, depuis la fin des années 1880. Ness est effectivement un nom scandinave mais, par le plus curieux des hasards, il est aussi anglais. A ness is a cap, c’est le cap. Eliot saura toujours le tenir contre vents et marées.
A l’école il se fait remarquer pour
ses excellentes imitations de palmipèdes ! Pour la fête de fin d’année
Ness est cité, fait l’oie, coin, coin. Il est prédisposé à canarder !
Plus tard, il fait des études à
l’université de Chicago qui a du chic à gogo et qui lui remet un superbe
diplôme de droit et d’économie (déconne omise !). Avec ce bagage il va
pouvoir grimper dans la société et s’ la péter ! On sent déjà un Ness
cabot qui veut agir à grande échelle ! En réalité, il débute comme simple
enquêteur dans une compagnie de crédit,
crade écrou doux, qui n’est pas son credo. Bref, il s’ennuie et repart
pour l’université. Il veut étudier la criminologie. Il y rencontre Elie,
passionné par les délits, qu’il nommera « l’aide-Elie » et dans la
chambrette d’étudiants beaucoup d’apports amicaux d’Elie, hôte, naissent.
Réciproquement l’aida Ness….nous le savons !
Mais pourquoi la criminologie ?
En réalité, Eliot sent venir le vent de la pègre sous les traits d’Al
Capone ! Il veut combattre le mal et démanteler le réseau clandestin de
distribution d’alcool. Lui-même ne boit plus et a refusé que son fils porte le
nom de Guy (humour au 4,1° degré ; mais, de grâce, ne me jetez pas la bière !).
Avec le soutien de son beau-père, il
rejoint le bureau d’investigation en 1927. Sa mission, s’il l’accepte, est de
réduire à néant les alambics clandestins. Il l’accepte, poussé par la haine des
délinquants. Mais il a le droit de haine, Ness, car c’est pour la bonne
cause !
La police lui pose un os : elle
est corrompue. Ness tord, épie l’os (Nestor et Pylos ?), utilise des
chevaux de Troie mais finit par comprendre qu’il se bat avec inanité contre un
corps gangrené ! Il ferait mieux de composer sa propre brigade.
Dont acte ! Ness tisse sa propre
toile (toile étant le palindrome d’Eliot, je dis ça aux pas sages mais aussi
aux gentils !). Il recrute un groupe d’incorruptibles, tout nouveaux dans le métier car ils sont neuf. Ils ont du
sang-froid. Fini les faux-culs ! On
ne pourra plus dire que Judas au sang chaud bise Ness (j’eus Daho sans
show bizness ?).
Avec ses incorruptibles, Ness fait
peur au roi de la pègre.
Très vite, pour Al Capone, la grande criminologie
de fer prend l’eau ! La grande va d’rouille ! Dans ses pires
cauchemars, au sein d’un bourg vil, loup
hideux fut Ness ! Eliot ne le lâcha plus ! Pauvre plouc :
l’aversion pour la boisson en Ness t’a miné !
Scarface sent qu'il va le payer cher car c'est Eliot qui mène la danse : c'est un bal à frais !
En 1930, la peur d’Al Capone n’est
pas mince ! Il est loin d’être néophyte Ness (d’être né au Fitness !)
et l’étau mat se resserre ! Il n’est plus loin de sauter dans le filet car il
sent dans le pressing, qu’a fait Ness,
pré-saut ! What else ? Et bien la suite ! Clou naît !
Le clou du spectacle, crucifiant ! Le vrai saut ! Le roi des
gangsters finit par tomber dans des rets qui ne manquaient pas de piment (car
les rets s’épiçaient). On est en 1931 ; Scarface jette l’éponge puisque son
allant-bique l’a rendu chèvre !
Malgré cet exploit, Ness n’est pas intégré
au FBI ! S’en fit Ness ! On le rassure en le nommant à la tête de la
prohibition en 1934. Il sera par la suite à la tête de la sécurité de la ville
de Cleveland, puis ira protéger Washing-Town, la ville qui lave les maisons plus blanches à coup de karcher pour ôter la racaille.
Mais Al Capone lui manque. La
vie manque de sel. Laid ? Ness l’est ! Il finit par en mourir, en
1957 ; le cœur n’en pouvant plus.
Il nous reste de lui une légende dont
se sont emparé moult cinéastes. C’est déjà ça !
mercredi 27 septembre 2017
MACRON ECOUTE L'EUROPE AVEC L’OUÏE NEUF MAIS LE CAP EST SIEN...
Mardi 26
septembre, à la Sorbonne, Jupiter l’Européen a dévoilé ses grandes visions
qu’il a pour les 27 pays membres de l’Union en n'excluant pas le retour au
bercail de la perfide Albion.
J’ai, de
nouveau, invité le Professeur Hitérole, omniscient, pour comprendre toutes les
subtilités de ces quelque vingt plans sur la comète.
Fabiano : Bonjour
Professeur. Dites-moi d’abord pourquoi Mr Macron a choisi la Sorbonne pour
s’adresser aux Européens ?
Prof
Hitérole :
Et bien, Fabiano, la Sorbonne est l’un des principaux centres de créativité
scientifique et de renouveau intellectuel en ce début de XXIème siècle. Et
puis, n’oublions pas que le lieu reste symbolique pour l’Europe. Les
murs de l'université n’ont-ils pas été le témoin du grand débat de qui avait
opposé le président de l'époque, François Mitterrand, à Philippe Séguin, alors
chef du file du "non" au référendum sur le traité de
Maastricht ? J’ajoute, pour contenter ton appétit de calembours que Macron
la sort bonne et ne peut agir, hélas, hors Bonn !
Fabiano : Vous voulez dire professeur que tout
son discours s’adresse principalement à Mme Merkel qui est repartie pour un 4ème
mandat au Bundestag mais qui va devoir affronter 90 députés de l’extrême
droite. L’Afd, droite alternative für Deutschland, a fait un carton lors des
dernières législatives teutonnes ! La chancelière se fait tanguer
là !
Prof Hitérole : Oui, les loups sont de retour et se
font laids car tonnant ! Tonnant leur xénophobie, la haine du migrant. Plus
que jamais Merkel aura besoin de Macron, et réciproquement, pour redonner du
souffle à l’Europe. Le duo Macron-Merkel que de mauvais contrepèteristes
nomment « Maquerelle-Maire con » devra régler le problème d’un flux
humain qui émit gras sillon d’une haine
sur notre si beau champ pacifique. Mais pas que… C’est pourquoi notre Président
propose à la chancelière de signer un nouveau traité de l’Elysée en juin
prochain afin d’unifier le marché des affaires des deux pays à l’horizon 2024.
Fabiano : Ah, oui ! Et ça passe par des
mariages économiques comme celui actuel entre Alsthom et Siemens pour créer un
TGV de l’ère européenne et que l’envie de se remettre sur l’ère aille tant que
la fusion de projets locaux motive !
Prof Hitérole : Oui, sauf que dans le panier des mariés
se nichent bien des incertitudes ! Ô fusion, tu restes vague si nations
pensent hanter ta noce ! Les
salariés d’Alsthom sont inquiets pour leur poste. On leur promet une garantie
d’emplois pour 4 ans. Mais après ? Le groupe franco-allemand risque, à
terme, d’avoir un effectif surabondant qui fera complet tord (qui fera, con,
pléthore) donc une masse salariale telle qu’elle plombera les prix de revient !
Comment alors rester compétitif face au nouveau géant du secteur ferroviaire,
le chinois CRCC (China Railway Rolling Stock Corporation) ?
Fabiano :
Oui, ce n’est pas simple ! Et sinon, mis à part le couple franco-allemand
qu’est-il ressorti de ce discours ?
Prof
Hitérole : Beaucoup de vœux pieux hors dollars et
alités, heu hors de la réalité ! Ils risquent de se heurter à la dureté des
faits et à la susceptibilité des uns et des autres. Macron veut un budget de la zone euro et un ministre
des Finances responsable devant le Parlement de la zone euro. Il souhaiterait que ce
budget fût alimenté par une taxe sur le numérique et une autre qui
obèrerait les pollueurs !
Fabiano :
Et sur ce point, j’imagine que certains pays de l’UE soucieux de leur pré carré
vont tiquer de mettre au mal les herbes !
Prof
Hitérole : Ah, ah, deux tickets de métro
Malesherbes ! Bien vu Fabiano ! Mais oui, c’est vrai pour le trèfle
d’Irlande Irlande, le chanvre indien des Pays-Bas, mais aussi vrai pour Malte ou Chypre… Tous ces
pays ont un intérêt certain à ne pas voir des impôts plus élevés au niveau
européen pour Google, Apple, Facebook ou encore Amazon, car ces sociétés sont
situées sur leur territoire ! La raison en est la suivante : tous ces
pays proposent des taux d’imposition bien plus faibles que dans le reste de
l’Union européenne et tirent moult avantages de cette présence étrangère, comme
des emplois et quelques millions d’euros d’impôts chaque année !
Fabiano :
D’où l’urgence d’harmoniser l’impôt sur les sociétés pour tous les pays de
l’UE !
Prof
Hitérole : C’est aussi ce que souhaite Macron !
Notre Président estime, d’ailleurs, que, le vrai marché unique européen ne sera achevé que lorsque
l'impôt sur les sociétés (IS) et les systèmes sociaux se seront rapprochés,
donc dès que les
IS en liesse des pays membres cohabiteront
dans une même fourchette de taux. Des taux quand même élevés car à l’impôt-cible nul n’est
ténu ! Ne bénéficieraient des fonds européens que les pays qui
respecteraient cette fourchette.
Fabiano : Fourchette mais
aussi même assiette ?
Prof Hitérole : A voir ! Les
harmonies fiscales seront des débats à couper au couteau et à ne pas prendre
par le dos de la cuillère !
Fabiano : En parlant
d’assiette, j’ai cru comprendre que ce qu’on y mettrait ne pourrait plus tomber
dans le grand « n’importe quoi ! »
Prof Hitérole : Oui, Macron
propose la création d’une force
européenne d'enquête et de contrôle de la qualité et une évaluation
indépendante des lobbys s'agissant des produits chimiques. Il a
particulièrement été frappé par la crise des œufs (voir article précédent) et
s’escagasse des tensions autour du glyphosate, cet herbicide dont ne peuvent
plus se passer les agriculteurs alors qu’il serait cancérigène !
Fabiano :
Ah oui, le fameux glyphosate qu’on retrouve dans le Roundup de Monsanto, encore
lui !
Prof Hitérole : Ah, oui, rêver
d’un monde sans des Monsanto, sans démons, sans tares… On reste dans
l’utopie ! Exactement comme quand Macron appelle de ses vœux la naissance
d'une "culture stratégique commune" à travers la création d'une force commune d'intervention, reposant sur un
budget commun, pour agir "dès le début de la décennie prochaine !
Fabiano : Heu, en quoi c’est
de l’utopie ?
Prof Hitérole : Car ce sera lutte aux
piques. Chacun va se lancer des piques plus ou moins guerrières du genre :
« Hé Macron, ton opération barkhane au Sahel tu te la gardes pour
toi ! Je n’ai rien avoir avec les anciennes colonies
françaises !». Les oppositions vont tomber en rafale dès que Jupiter
parlera d’assaut. Nos voisins ont beau être dans l’union ils ne verront pas
l’utilité de financer une armée commune dès lors que celle-ci défendra les
intérêts d’un seul état membre ! Ils ne sont pas bêtes ! Ne nous attendons
pas à ce que débarquent ânes !
Fabiano : Mais heu, en intervenant
au Mali, au Tchad ou au Niger, l’armée française ne défend-t-elle pas tous les
intérêts européens dans sa lutte contre le terrorisme islamique ?
Prof Hitérole : C’est un argument
difficile à faire gober aux plus réfractaires à une armée commune, convaincus
qu’ils sont que la vraie lutte contre le djihadisme se passe en Irak et en
Syrie, avec les forces coalisées !
Fabiano : Hum, en fait on
dirait que Macron se berce de douces illusions !
Prof Hitérole : Disons qu’il
s’éparpille…Il a développé une vingtaine d’idées pour notre futur commun. Mais
pour fédérer il ne s’agit pas dans les comptes de fée d’errer ! Il faut un
objectif bien précis ! Notre Président aurait dû proposer une seule
direction. Pour ma part, il aurait pu se contenter d’impulser l’urgence d’une
harmonie fiscale afin qu’on défît squales, ces requins qui font l’aidant de la
mère Nation qui leur propose un faible taux d’IS. Cela me semble prioritaire.
Et il y a suffisamment de pain sur la planche pour ces 5 prochaines années si
on veut atteindre l’objectif !
Fabiano : Hum, bon, je
note…Heu, en parlant d’impôt….ça vous dirait une bonne bière ?
Prof Hitérole : Pas de refus, Fabiano.
A la santé de notre bonne vieille Europe avec ou sans la reine
d’Angleterre !
mardi 26 septembre 2017
L'AMI GERARD S'EN EST ALLÉ
Gérard Palaprat vient de nous quitter. Il s’était fait connaître par des tubes (j'imagine qu'il devait exécrer cette appellation) post soixante huitards, en 1971 et 1973. Fais-moi un signe et pour la fin du monde auront marqué les hits parades et mes oreilles de pré adolescent. J’accrochai tout de suite au timbre de sa voix, à sa mélodie, aux mots qu’il balançait avec élégance et simplicité.
Les années ont passé. On ne l’a plus entendu. Comme les
chansons qui meurent aussitôt qu’on les oublie, chante Michel Legrand (Les
moulins de mon cœur). Gérard a trop subi l’éclat de deux tubes et on a oublié
toutes les autres chansons qu’il a créées : Le grand bateau, les tambours
d’Ecosse, Le chemin d’encore plus loin ou encore le tremblement de terre,
superbe chanson réaliste sur un séisme et ses tragédies.
La terre craque.
Ça sent le soufre.
Y aura-t-il un raz-de-marée ?
Dans les décombres,
Des cris sans nombre
Et la montagne va tomber.
Et l'incendie brûle partout.
Oui, combien de chansons oubliées mais qu’on voudra
réécouter ! Et puis ce long silence radio. Pourtant tu vis Gérard !
Tu pars en Inde et rencontre Shandra Mistri, ton maître de sitar. Tu crées
encore, dans l’indifférence des médias. Tu te rapproches des humbles, des gens
sans importance mais qui ont quelque chose à t’apporter !
Et un jour tu m’acceptes comme ami, sur Facebook. Je suis
intimidé. C’est tellement incroyable ! Pourtant tu dois lire mes billets. Je t’imagine
dans ce décor invisible de notre complicité. Je te vois lire mes vers mais aussi
mes délires. Que peux-tu en penser ? Mystère de la virtualité !
Et voilà que tu pars, sans préavis, rattrapé par l’horrible
crabe. Je pense à tous ceux qui t’aiment, qui t’ont suivi et dont je fais
partie, modestement.
Ce soir, en ta mémoire, j’avais simplement envie d’écrire
tout le bien que je pensais de toi.
Tout simplement.
Il ne manquait jamais l’ami
De fêter mon anniversaire
Un simple mot, de son pays
Au cœur des marais de lumière
Un bel ami, inespéré
Dans la magie du virtuel
Et dont les notes revenaient
Du fond de l’enfance éternelle
Gérard a gagné la montagne
De sa
fin du monde harmonieux
Où l’éternité de Cocagne
Lui fit un signe douloureux !
Comme un message qui se plaint
De l’inviter si vite au bal
Par le chemin d’encore plus loin
Au nord des ombres sépulcrales.
Le port quitta le grand bateau
Au roulement des tambours d’Ecosse
Vive la Terre, je meurs trop tôt
Mais ne pleurez pas sur ma fosse !
J’aimais le chant, j’aimais les mots
Et les visages en fleurs de l’art
J’appris l’humilité très tôt
Dans les mélopées d’un sitar
Un bel ami s’en est allé
Dans le halo de son mystère
Dégrisé de tous les succès
Sous le soleil de l’éphémère
L’ami Gérard comme une étoile
Au firmament des chants éteints
Quand les oublis tissent le voile
Sur des arias sans lendemain
Au revoir gentil troubadour
De nos invisibles sourires
Qui sait, nous nous verrons un jour
J’aurai tant de choses à te dire…
lundi 25 septembre 2017
QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 2
Alors qu’Air
France dévoile aujourd’hui son nouveau bébé, Joon, ni tout à fait low cost ni
tout à fait classique, il me semblait évident d’évoquer celle qui voulait qu’on
voyage, qu’on voyage.
Mais oui, je
vais pour parler de Désireless !
Désireless,
donc sans désirs, sent des ires de ne pas se savoir connue ! Alors, celle
qui est née Claudie Fritsch (et fait rites, essaie hasch) va vouloir secouer le
cocotier de la notoriété ! Et elle y arrive. Son premier 45 tours, Voyage,
Voyage, va connaître tout de go un immense succès en 1987-1988 !
Un triomphe
et puis…plus rien ! Qu’est-elle donc devenue ?
La dame à l’allure
androgyne qui utilisait sa chevelure pour balayer son sous-sol (car fa mi ré,
heu, femme irait…) ne s’est jamais remise de ce tube ! Sa voix va s’éteindre
dans le voyage inouï de la moue ! Elle boude, s’enferme sur elle-même.
Elle
croisera un certain Tom, un pygmalion,
prêt à la relancer. Mais l’homme sent des pieds ! C’est un motif
suffisamment pour ne pas le voir réussir à imposer une ode à sa prétendue protégée !
Une ode à la gloire du nouveau Jupiter dont tous les deux reconnaissent la
splendeur politique !
La colère de
Claudie fait fuir Tom qui, pour le coup, sera complètement vacciné contre la
Macronite aiguë.
Claudie,
quant à elle, survit tant qu’elle peut en proposant des ateliers d’écriture de chanson
à des seniors tout heureux de l’écouter encore !
Ton goût de boire, être androgyne
Pouvait, c’est sûr, s’étendre au gin
Histoire d’avoir l’esprit bourré
Et croire que, oui, tu voyageais !
Voyage, voyage, cheveux brossés
Belle imitation d’un balai
Voyage dansant trop l’éphémère
Tube a quitté
ondes FM, erre !
Claudie à quai a claudiqué
Sans sortir : épaves, ouailles âgées
L’écoutent encore, microsillons !
Claudie est pour Tom égérie
Hélas des ires laissent Tom à quai
Qui, sans désirs, laisse tôt Macron !
samedi 23 septembre 2017
LIRE ? OH LA ! DAME ! ALIX !!
L'hirola (Damalisque) ressemble à une sorte d'Antilope et vit au Kenya. Ce Damalisque de Hunter aurait pu faire l'objet de ma chronique. Mais voilà, en commençant à écrire j'écoutais la mélodieuse guitare de Lagoya. Et soudain j'ai pensé à La Goya (Chantal) puis tout simplement à Goya (le peintre) et comme mon esprit commençait à s'emmêler les pinceaux diablement, je me suis dit :
Fabiano, réussir à parler clairement de l'hirola, c'est pas demain la vieille !
La vieille ou plutôt les vieilles et bien sûr Goya. Mes neurones, dans leurs méandres erratiques, allaient me conduire vers deux vieilles sur l'EHPAD d'Alix, heu sur les pas d'Alix.
Mais bon, un jour, il faudra quand même que je vous parle de l'Hirola !
ALIX AU PAYS DES MÈRES VIEILLES
Ça faisait longtemps qu’à l’EHPAD
Le bonheur de lire calait ! Pas d’ -
Illustrés pour tous les gérontes
La Direction sans légère honte
Ne proposait que des romans
A toutes ces petites mères, au Mans
Marthe et Marie se lamentaient
Hugo, Zola, Bazin, Musset
Elles en avaient bien fait le tour
Livres de poche au fil des jours.
Elles séquestrèrent le Directeur
Ce gros s’exécuta sur l’heure
Promit, hébété, des BD
Sauf Hara Kiri : censuré !
Ce fut un lot de Casterman
Tintin, Alix, pour qu’en émane
Un doux parfum de belgitude
Combattant la décrépitude.
Marie Tournel choisit Alix
Ce n’était pas une idée fixe :
Oui j’aime Hergé, mais mémère j’ai
Trop lu Tintin ! Faut
nouveauté !
Sa grande copine Jeanne Alizé
Immuablement illettrée
La rejoignit pour la lecture
Ah quel tableau ! Jolie
peinture !
Une BD de Jacques Martin !
Marie s’imaginait coquin
Le dessin et pensait comiques
Les petites bulles bien sympathiques
Ce Jacques Martin c’était bien lui
Qui donnait dans les facéties !?
Dimanche : le petit rapporteur !
Ah, la brochette de
déconneurs !
Rien d’amusant dans ce décor !
Gladiateurs et corps à corps
La Rome antique pas romantique
L’Antiquité couleur tragique
Marie a fermé cet album
Jeanne est partie et s’étale baume
Sur son petit corps décharné
Dans la chambrette retrouvée.
Marie s’est endormie sur l’heure
Ses rêves ont des relents de leurre
Du petit bout de la lorgnette
Alix se marre de la planète !
vendredi 22 septembre 2017
RUBRIQUE NÉCROLOGIQUE
Liliane Bettencourt est décédée dans la nuit du 21 septembre 2017, à son
domicile. Elle aurait eu 95 ans le 21 octobre. Ainsi disparaît la 11 ème
personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 36,1 milliards de
dollars mais un pactole qui ne lui aura pas porté tout le lot de bonheur qu’elle
eût espérer récolter…
Liliane naît à Paris le 21/10/1922 soit 6 jours avant Michel
Galabru parce qu’elle le vaut bien ! Elle démarre sa vie avec une cuillère
en or dans la bouche puisqu’elle est la seule héritière de l’empire l’Oréal et
on dirait que c’est fêter spray !
La petite fille grandit en admirant son père, Eugène
Schueller, qui la met au parfum sur les mille façons de gagner du fric sans
faire la manche dans le métro. Donc en utilisant le chant point !
Liliane
s’abreuve de la figure tutélaire qu’Eugène sue à lui transmettre en lui parlant
sans mystère de paris ! Paris pris dans l’innovation, dans une teinture
inoffensive pour cheveux qui va décoiffer la concurrence ! Le père aime
filmer la chevelure de sa progéniture, il accumule les pellicules ! Sous
l’occupation il se fait pour une bonne paie
teinturier : il teint les cheveux des femmes et pour celles, qui,
hélas, seront tondues à la libération, il paiera la cagoule. Malheureusement, quand échoue
l’heure (de l’ultime résistante) Eugène meurt, en 1957, le jour de Sainte
Rose, couleur qu’il aimait tant voir sur
les lèvres des femmes.
Liliane récupère l’empire alors qu’elle porte le nom de
Bettencourt. En effet, elle a épouse André Bettencourt en 1950. C’est un homme
politique qui se fait nommer Ministre Sans Interruption (un MSI qui est Messie)
de 1966 à 1973 (Ministre des Postes et Télécommunication, Ministre de l’Industrie,
Ministre des Affaires Etrangères) aux époques gaullistes et pompidolienne,
histoire de conforter la position de l’empire l’Oréal dans les logiciels
politiciens de cette époque des 30 glorieuses !
Ayant démarré comme stagiaire à coller des étiquettes sur des
flacons (les v’là, les v’là, les vl’à, con !) la petite Liliane saura
utiliser la technique pour en coller sur des tiers méprisables tout en
caressant dans le sens du poil ceux qui la font rire (dit la rentière
d’hilarants tiers !). Mais, ce faisant, elle n’a pas reçu l’apport
technique, la quintessence d’une bonne formation de financier. Alors elle va
nommer des hommes de confiance pour gouverner son empire ! Avoir des légaux
délégués pour faire qualifier son état d’esprit sans délai d’élégant !
Néanmoins, elle tient à garder sa petite place douillette au conseil
d’administration du groupe. Histoire de tirer les ficelles permanentes avec
l’âme, ô niaque !
C’est ainsi (bée, molle, majeure, sa fille Françoise qui en
est admirative) qu’elle va convaincre Lindsay Owen-Jones, alors PDG du groupe,
de racheter Gemey Maybelline, en 1995.
- Dans
mon escarcelle je mets Gemey et j’escompte en retirer une fortune, des
diamants, lance-t-elle. Va ma Liliane, amasse amasse carats (ah masque ! ah mascara ?)
Mis à part ces prises de positions, Liliane traverse l’an comme un moteur diesel qui aurait pris froid. Petite
vie tranquille, à l’abri des rentes, sans souci d’errante et quelques escapades
en Normandie nimbées d’ambiance nocturne qu’aux heures tardives Saint-Lô rend
(causent heurts, tares, d’Yves Saint-Laurent ?)
Oui, une vie pépère jusqu’au jour où une vilaine affaire
surgit, laide et mêlant et paie et paix (les démêlants épais, épais) ! En
effet, pour avoir la paix Liliane paie un artiste photographe qui la harcèle.
Il s’agit de François-Marie Banier et ce n’est pas un cliché de dire que c’est
un Banier de basses quêtes qui connaît Parker, heu par cœur, le début de
sénilité de la richissime. La fille, Françoise, s’aperçoit très vite des
largesses de sa mère à l’égard de cet homme qui porte la faute haut !
- Ce
photographe a trop tendance à quêter ! Il sait même l'art à quêter ! Cet homme a du tronc, mais il va
bientôt arrêter de faire le Jacques, dit Françoise hardie !
Elle monte l’affaire sur ses grands cheveux, laquelle sévira
(laque Elsève ira ?). Elle dépose plainte pour « abus de fées
blesse » car les contes du Père Banier ne font qu’entailler
l’héritage ! Bientôt la mise sous tutelle s’impose et Liliane doit se
crêper le chignon pour obtenir de sa fille une pitance, elle en aura des
cheveux blancs : c’est l’école aux rations !
A la même époque un autre malin aura profité de la
gentillesse de la dame. Il fait des ronds de jambe qu’il étale honnête, mais c’est
un leurre. La vieille dame ignore ce qu’elle, par pourparlers, courbettes,
encourt (part pour parler court, Bettencourt !).
Il s’agit d’un petit nerveux élyséen qu’on soupçonnera encore longtemps d’avoir
abusé de la vieille pour financer illégalement sa campagne présidentielle de
2007. L’homme le niera car il aime mentir idéalement (il aime antirides et Allemands, confirmera Merkel). Rien de tel
que l’Oréal pour maquiller !
Voilà donc
Liliane évadée de ce monde en traînant dans le sillage de sa mémoire le fameux
adage : l’argent ne fait pas le bonheur.
Ne restera
plus qu’à lui rendre hommage par un bio pic de derrière les fagots. Pour jouer
le rôle de la milliardaire un seul nom s’impose : Danielle Darrieux.
Oui,
elle est seule à pouvoir assumer ce rôle, seule à 100 ans !
A relire : L'interview ineffable de Claire Chazal
jeudi 21 septembre 2017
LAS F. P ET LE SEISME
La
planète est en perpétuel bouleversement ! La terre a tremblé à Mexico,
peignant la ville d’une fantasmagorie apocalyptique et projetant dans la mort
230 habitants. Le bilan n’est, hélas, que provisoire.
Eole
participe à la dynamique de l’épouvante en soufflant comme un malade sur nos
îles antillaises, de cyclones en ouragans auxquels on attribue de jolis prénoms
féminins.
La
folie des hommes demeure le principal ennemi pour l’espèce humaine. Kim-Jong-Un,
le maître de Pyongyang, continue ses lancers de fusées balistiques et recrée la
menace de l’arme nucléaire que nous pensions avoir oubliée avec la disparition de
la guerre froide.
Partout
les minorités revendiquent leurs droits. Barcelone, tout juste sortie des affres
d’un attentat attend beaucoup d’un référendum sur l’autonomie catalane que lui
refuse le pouvoir royal espagnol.
Les
Kurdes ne sont pas en reste qui réclament, eux aussi, l’indépendance du
Kurdistan irakien, au grand dam de Bagdad.
L’économie
joue les épouvantails. Elle précipite le PS, appauvri par le manque de votes,
dans la vente de l’immeuble de la rue Solferino. Tout un symbole ! Elle
lance les pays dans des concurrences aveugles que voudraient légitimer des
accords entre Etats, mais dans le dos des citoyens. Ainsi, le CETA, projet de
libre-échange entre le Canada et l’UE et qui rentre en vigueur de manière
provisoire demain, est-il déjà perçu par nos agriculteurs comme annonciateurs d’un
enterrement de première classe. Bœufs du Canada (avec antibiotiques et pourquoi
pas aux hormones) vont affluer sur nos marchés et couper l’herbe de pâturage
sous le pied de nos éleveurs.
L’économie
toujours, et sa façon de la dynamiser, cristallise les mécontentements dès lors
que le salarié moyen a cette impression qu’il va devoir œuvrer avec plus de
flexibilité mais sans obtenir de franches garanties sur sa sécurité. Les mots d’ordre
de grèves se multiplient ainsi dans l’hexagone.
Mais,
comme dirait Grand Jacques « Ni tout cela, ni rien au monde, ne sait pas
nous faire oublier, ne peut pas nous faire oublier, qu’aussi vrai que la Terre
est ronde que… »
Que ?
Que quoi ?
Eh bien,
oui ! L’impensable est arrivé ! Un séisme qui dépasse tous les autres !
Quel cataclysme nous pourfend ?
Est-ce au Mexique où la terre crie
De douleur et de tremblements
Plongeant les vies endolories ?
Quelle catastrophe nous échoie
Serait-ce encore quelque ouragan
Dans les Antilles, murées d’effroi
Soufflées par les vents violents ?
Quelle affliction dicte sa loi ?
Vient-elle de cette Catalogne
Qui défie Madrid et son roi ?
Ô Barcelonais sans vergogne !
Quel grand fléau guette le Monde ?
Vient-il de la Corée du Nord
Dansant la nucléaire ronde
Rendant Donald dur et retors ?
Quel accident joue l’imminence
Est-ce les grèves programmées
Contre Macron, son arrogance
A vouloir vite réformer ?
Quelle affliction foudroie nos
vies ?
Est-ce le grand déchirement
Qui sape la rose appauvrie
Adieu Solferino : je vends !
Quelle dramatique conjoncture
Se présente à nos yeux vieillis
Est-ce un CETA mu d’écorchures
Pour notre belle économie ?
Quel grand séisme se prépare ?
Vient-il des Kurdes au ciel d’Irak
Référendum qui prend sa part
Dans un débat paranoïaque ?
Mais que nenni ! Le grand séisme
Nous vient bien du Front National
Claque la porte, noir d’égotisme
Florian Philippot ! Ça fait
mal !
mercredi 20 septembre 2017
DIVERTISSEMENT XXII
Cette nouvelle planche inspirée par Maradona (l'ex Dieu du Football argentin, vengeur à la main diabolique contre les Anglais pour faire oublier les Malouines !) permet à mon doux délire de s'épancher sur le cas de Hollande mais aussi sur celui d'actrices et d'acteurs un peu cabotins. L'occasion est encore bêlle pour évoquer ma région avec Annay-sous-Lens ou encore Lille et sa restauration incomparable (oui, je suis à peine chauvin !)
Bonne découverte !
lundi 18 septembre 2017
CES ANIMAUX QUI ANIMENT MOTS - VIII
Cette nouvelle planche rend hommage à notre cher Bayrou qui se fait encore tailler un costard. Elle est aussi l'occasion d'évoquer un acteur américain que j'apprécie et la banquise blanche que le réchauffement planétaire menace !
Bonne lecture, bonne découverte !
Bonne lecture, bonne découverte !
dimanche 17 septembre 2017
QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 1
Nouvelle rubrique à mon blog : il s'agira de savoir ce que sont devenues d'anciennes gloires (souvent éphémères) de notre belle chanson française.
Histoire de placer, une fois de plus, le calembour qui tue.
Première à passer sous les fourches caudines de mon sarcasme impénitent : Larusso.
La rousse (qui aime donc les dictionnaires et les conjugaisons) s'était fait connaître, en 1998, l'année victorieuse des bleus d'Aimé Jacquet !
Un tube l'avait lancée : tu m'oublieras.
Un titre prémonitoire !
Tu m’oublieras avait-elle dit
Mais je survivrai à tout ça
La rousse sentait le vent maudit
Souffler sur les eaux du trépas
Et voilà, il l’a oublié
L’auditeur de ces temps héros
Où la France gagnait le sommet
Et un, et deux et trois…zéro !
La belle notoriété s’en vint
Dans les méandres d’un ravin
A devenir anorexique
Pire qu’au temps de Moscou-la-faim
Pénuries, vides magasins
On voit : Larusso vit étique !
2024 : LES DRAPEAUX DES JO...LES CIVETTES ORNÈRENT ? (par ailleurs, laisse Yvette Horner !)
En passant devant le bar
« à la civette » rue St Honoré, à Paris, Teddy Riner ne put
s’empêcher, une fois de plus, d’admirer la civette dont l’or éclatant (enfin
imitation or) ne pouvait que lui remémorer les nombreuses médailles glanées aux
JO. Le colosse encore tout imprégné des émotions péruviennes (voir article précédent) se
posa brusquement la question de savoir ce que pouvait représenter cet animal
qu’il faille ainsi l’exhiber au fronton d’un lieu que personnellement, en tant
qu’athlète, il ne fréquentait pas pour des raisons liées à l’éthique
sportive : le tabac t’abat !
La question le titilla
tellement qu’il tourna les talons à 90° vers la droite et se dirigea vers
l’entrée de l’établissement fréquenté apparemment par de nombreux fumeurs !
Il n’eut pas à se
présenter au comptoir. Le gérant de l’établissement failli choir de son siège
en le voyant :
- Monsieur Teddy Rinner ! Quel honneur
me vaut de vous voir ici ? Attendez, attendez…
Il sortit fébrilement d’un tiroir poussiéreux une vieille photo du champion .
-
Si vous pouviez me la dédicacer ?
Teddy s’exécuta de bonne
grâce et rendit promptement le cliché qui serait désormais la fierté du vendeur
de cigares. Mais, il n’était pas là pour ça et la question qui lui brûlait les
lèvres rejaillit aussitôt :
-
Pourquoi « à la civette » ?
Quel est cet animal ?
-
Ah, et bien, heu, Monsieur Rinner, je vais vous raconter l’origine de mon
établissement. Depuis 1716, et oui, ce lieu propose aux parisiens cigares,
pipes et tabac. Installé près du Palais-Royal, il en a vu des têtes défiler,
certaines d’ailleurs sont tombées, hi, hi, hi : Danton, Robespierre…. Mais
sont venus également Beaumarchais, Mirabeau puis plus tard Manet, Verlaine et
même ce garçon manqué de Georges Sand !
- Ah oui ! Mais ma question est : pourquoi le nom de
civette ? Que représente cet animal ?
- Ah, ça mais, heu, c’est un petit mammifère dont les secrétions, hé
oui, ça vient d’un endroit pas très noble, heu, je disais dont les sécrétions
des glandes du trou de balle étaient utilisées dans la fabrication des cigares
!
- Ah bon ! Mais c’est dégoûtant ! Et on utilise encore
cette substance ?
-
Je crois bien que non ! En revanche, la civette a été
longtemps une matière première animale utilisée dans la parfumerie, au même
titre que le musc, l’ambre, la cire d’abeille… Je dis « a été » car
par la pression des défenseurs des animaux, les créateurs de parfum ont été
acculés à fabriquer des reconstitutions synthétiques. Il y a même eu un
scandale avec Chanel qui aurait, en 1999, utilisé la substance animale en dépit
des interdictions. Pour son célèbre n° 5 ! Enfin, c’est ce qu’on m’a dit !
Vous savez, je ne suis pas particulièrement au parfum !
- Oui, je sais, vous c’est plutôt les cigares. Dites-moi, cette
civette, elle vit en France ?
- Non, elle vit en Afrique mais aussi en Asie ! Enfin, heu, plutôt en Ethiopie d’où son surnom
de chat d’Abyssinie ! Oui, la bête ressemble à un chat mais possède plutôt
une tête de renard ! Mais, pour répondre sincèrement à votre question, je
connais un pote qui revient de là-bas et qui a ramené une civette ! Si
vous voulez, je peux le contacter pour qu’il vous la montre ! Il habite à
deux pas d’ici !
- Ah, heu, bien, si ça ne le dérange pas et si ça ne prend pas une
heure…je peux vous consacrer dix minutes !
Il ne
fallut pas cinq minutes pour que l’ami en question se pointe au paradis des
fumeurs de cigares. Il arborait sur son épaule le charmant animal, tacheté de
partout, à la longue queue fournie et à l’espièglerie d’un goupil commun !
- C’est vraiment une jolie bête, s’exclama Teddy ! Ça s’apprivoise
facilement apparemment !
- Si vous la voulez ce serait un honneur de vous la donner. Je
repars bientôt en Ethiopie et j’aurai l’occasion d’en ramener un autre spécimen
avec la complicité d’amis douaniers que la corruption n'étouffe pas.
-
Heu, hé bien, c’est inattendu, mais, heu, c’est d’accord !
- Il faudra simplement repasser chez le vétérinaire pour les
contrôles d’usage. Il faut dire que l’animal a mauvaise presse. En 2005, en Asie on a incriminé la bêbête à
propos de la contagion du virus H5N1 !
-
Ah ! Mais c’était en Asie ! Là, elle vient d’Ethiopie, n’est-ce
pas ?
- Oui, oui, mais vous savez… Il ne faut pas rigoler avec le principe
de précaution ! Non, il faut aller voir le véto ! Ça vous dédouanera
de toutes responsabilités !
Et
Teddy ressortit de l’antre d’incitation à la tabagie en portant sur son épaule
un nouveau compagnon. Il se dirigea vers la clinique vétérinaire la plus proche
alors que son but premier était de s’acheter un nouveau lit eu égard à la
destruction du dernier en date, pauvre litière succombant sous ses quelque 130
kg ! La vie vous réserve de ces aléas ! Il entra dans la clinique et
se trouva nez à nez avec six vétérinaires qui avaient du chien et se sentaient prêts à l’aider ; le cas échéant, à
lui faire signer des autographes...
Vaccinations,
contrôle de la tension, prise de température, conseils prophylactiques divers
et finalement, alors qu’il allait sortir de ce temple animalier, LA remarque d’une
vétérinaire lui ayant avoué son amour pour le judo :
Hé,
Monsieur Rinner, et si la civette devenait la mascotte des JO 2024 ?
La
remarque trotte encore dans la tête du géant.
Il va en parler à Anne Hidalgo !
Il va en parler à Anne Hidalgo !
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