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jeudi 28 septembre 2017

LE FABULEUX DESTIN D'ELIOT NESS



Le petit Eliot naît à Chicago (USA) le 16 avril 1903 de parents protestants norvégiens installés chez l’Oncle Sam, comme élus terriens, depuis la fin des années 1880. Ness est effectivement un nom scandinave mais, par le plus curieux des hasards, il est aussi anglais. A ness is a cap, c’est le cap. Eliot saura toujours le tenir contre vents et marées.

A l’école il se fait remarquer pour ses excellentes imitations de palmipèdes ! Pour la fête de fin d’année Ness est cité, fait l’oie, coin, coin. Il est prédisposé à canarder !

Plus tard, il fait des études à l’université de Chicago qui a du chic à gogo et qui lui remet un superbe diplôme de droit et d’économie (déconne omise !). Avec ce bagage il va pouvoir grimper dans la société et s’ la péter ! On sent déjà un Ness cabot qui veut agir à grande échelle ! En réalité, il débute comme simple enquêteur dans une compagnie de crédit,  crade écrou doux, qui n’est pas son credo. Bref, il s’ennuie et repart pour l’université. Il veut étudier la criminologie. Il y rencontre Elie, passionné par les délits, qu’il nommera « l’aide-Elie » et dans la chambrette d’étudiants beaucoup d’apports amicaux d’Elie, hôte, naissent. Réciproquement l’aida Ness….nous le savons !

Mais pourquoi la criminologie ? En réalité, Eliot sent venir le vent de la pègre sous les traits d’Al Capone ! Il veut combattre le mal et démanteler le réseau clandestin de distribution d’alcool. Lui-même ne boit plus et a refusé que son fils porte le nom de Guy (humour au 4,1° degré ; mais, de grâce, ne me jetez pas la bière !).

Avec le soutien de son beau-père, il rejoint le bureau d’investigation en 1927. Sa mission, s’il l’accepte, est de réduire à néant les alambics clandestins. Il l’accepte, poussé par la haine des délinquants. Mais il a le droit de haine, Ness, car c’est pour la bonne cause !

La police lui pose un os : elle est corrompue. Ness tord, épie l’os (Nestor et Pylos ?), utilise des chevaux de Troie mais finit par comprendre qu’il se bat avec inanité contre un corps gangrené ! Il ferait mieux de composer sa propre brigade.

Dont acte ! Ness tisse sa propre toile (toile étant le palindrome d’Eliot, je dis ça aux pas sages mais aussi aux gentils !). Il recrute un groupe d’incorruptibles, tout nouveaux dans le métier car ils sont neuf. Ils ont du sang-froid.  Fini les faux-culs ! On ne pourra plus dire que Judas au sang chaud bise Ness (j’eus Daho sans show bizness ?).

Avec ses incorruptibles, Ness fait peur au roi de la pègre.

Très vite, pour Al Capone, la grande criminologie de fer prend l’eau ! La grande va d’rouille ! Dans ses pires cauchemars, au sein d’un bourg villoup hideux fut Ness ! Eliot ne le lâcha plus ! Pauvre plouc : l’aversion pour la boisson en Ness t’a miné !

Scarface sent qu'il va le payer cher car c'est Eliot qui mène la danse : c'est un bal à frais !

En 1930, la peur d’Al Capone n’est pas mince ! Il est loin d’être néophyte Ness (d’être né au Fitness !) et l’étau mat se resserre ! Il n’est plus loin de sauter dans le filet car il sent dans le pressing, qu’a fait Ness, pré-saut ! What else ? Et bien la suite ! Clou naît ! Le clou du spectacle, crucifiant ! Le vrai saut ! Le roi des gangsters finit par tomber dans des rets qui ne manquaient pas de piment (car les rets s’épiçaient). On est en 1931 ; Scarface jette l’éponge puisque son allant-bique l’a rendu chèvre !

Malgré cet exploit, Ness n’est pas intégré au FBI ! S’en fit Ness ! On le rassure en le nommant à la tête de la prohibition en 1934. Il sera par la suite à la tête de la sécurité de la ville de Cleveland, puis ira protéger Washing-Town, la ville qui lave les maisons plus blanches à coup de karcher pour ôter la racaille.

Mais Al Capone lui manque. La vie manque de sel. Laid ? Ness l’est ! Il finit par en mourir, en 1957 ; le cœur n’en pouvant plus.


Il nous reste de lui une légende dont se sont emparé moult cinéastes. C’est déjà ça !

mercredi 27 septembre 2017

MACRON ECOUTE L'EUROPE AVEC L’OUÏE NEUF MAIS LE CAP EST SIEN...



Mardi 26 septembre, à la Sorbonne, Jupiter l’Européen a dévoilé ses grandes visions qu’il a pour les 27 pays membres de l’Union en n'excluant pas le retour au bercail de la perfide Albion.
J’ai, de nouveau, invité le Professeur Hitérole, omniscient, pour comprendre toutes les subtilités de ces quelque vingt plans sur la comète.
Fabiano : Bonjour Professeur. Dites-moi d’abord pourquoi Mr Macron a choisi la Sorbonne pour s’adresser aux Européens ?
Prof Hitérole : Et bien, Fabiano, la Sorbonne est l’un des principaux centres de créativité scientifique et de renouveau intellectuel en ce début de XXIème siècle. Et puis, n’oublions pas que le lieu reste symbolique pour l’Europe. Les murs de l'université n’ont-ils pas été le témoin du grand débat de qui avait opposé le président de l'époque, François Mitterrand, à Philippe Séguin, alors chef du file du "non" au référendum sur le traité de Maastricht ? J’ajoute, pour contenter ton appétit de calembours que Macron la sort bonne et ne peut agir, hélas, hors Bonn !
Fabiano : Vous voulez dire professeur que tout son discours s’adresse principalement à Mme Merkel qui est repartie pour un 4ème mandat au Bundestag mais qui va devoir affronter 90 députés de l’extrême droite. L’Afd, droite alternative für Deutschland, a fait un carton lors des dernières législatives teutonnes ! La chancelière se fait tanguer là !
Prof Hitérole : Oui, les loups sont de retour et se font laids car tonnant ! Tonnant leur xénophobie, la haine du migrant. Plus que jamais Merkel aura besoin de Macron, et réciproquement, pour redonner du souffle à l’Europe. Le duo Macron-Merkel que de mauvais contrepèteristes nomment « Maquerelle-Maire con » devra régler le problème d’un flux humain qui  émit gras sillon d’une haine sur notre si beau champ pacifique. Mais pas que… C’est pourquoi notre Président propose à la chancelière de signer un nouveau traité de l’Elysée en juin prochain afin d’unifier le marché des affaires des deux pays à l’horizon 2024.
Fabiano : Ah, oui ! Et ça passe par des mariages économiques comme celui actuel entre Alsthom et Siemens pour créer un TGV de l’ère européenne et que l’envie de se remettre sur l’ère aille tant que la fusion de projets locaux motive !
Prof Hitérole : Oui, sauf que dans le panier des mariés se nichent bien des incertitudes ! Ô fusion, tu restes vague si nations pensent hanter ta noce !  Les salariés d’Alsthom sont inquiets pour leur poste. On leur promet une garantie d’emplois pour 4 ans. Mais après ? Le groupe franco-allemand risque, à terme, d’avoir un effectif surabondant qui fera complet tord (qui fera, con, pléthore) donc une masse salariale telle qu’elle plombera les prix de revient ! Comment alors rester compétitif face au nouveau géant du secteur ferroviaire, le chinois CRCC (China Railway Rolling Stock Corporation) ?
Fabiano : Oui, ce n’est pas simple ! Et sinon, mis à part le couple franco-allemand qu’est-il ressorti de ce discours ?
Prof Hitérole : Beaucoup de vœux pieux hors dollars et alités, heu hors de la réalité ! Ils risquent de se heurter à la dureté des faits et à la susceptibilité des uns et des autres. Macron veut un budget de la zone euro et un ministre des Finances responsable devant le Parlement de la zone euro. Il souhaiterait que ce budget fût alimenté par une taxe sur le numérique et une autre qui obèrerait les pollueurs !
Fabiano : Et sur ce point, j’imagine que certains pays de l’UE soucieux de leur pré carré vont tiquer de mettre au mal les herbes !
Prof Hitérole : Ah, ah, deux tickets de métro Malesherbes ! Bien vu Fabiano ! Mais oui, c’est vrai pour le trèfle d’Irlande Irlande, le chanvre indien des Pays-Bas,  mais aussi vrai pour Malte ou Chypre… Tous ces pays ont un intérêt certain à ne pas voir des impôts plus élevés au niveau européen pour Google, Apple, Facebook ou encore Amazon, car ces sociétés sont situées sur leur territoire ! La raison en est la suivante : tous ces pays proposent des taux d’imposition bien plus faibles que dans le reste de l’Union européenne et tirent moult avantages de cette présence étrangère, comme des emplois et quelques millions d’euros d’impôts chaque année !
Fabiano : D’où l’urgence d’harmoniser l’impôt sur les sociétés pour tous les pays de l’UE !
Prof Hitérole : C’est aussi ce que souhaite Macron ! Notre Président estime, d’ailleurs, que, le vrai marché unique européen ne sera achevé que lorsque l'impôt sur les sociétés (IS) et les systèmes sociaux se seront rapprochés, donc dès que les IS en liesse des pays membres  cohabiteront dans une même fourchette de taux. Des taux quand même élevés car à l’impôt-cible nul n’est ténu ! Ne bénéficieraient des fonds européens que les pays qui respecteraient cette fourchette.
Fabiano : Fourchette mais aussi même assiette ?
Prof Hitérole : A voir ! Les harmonies fiscales seront des débats à couper au couteau et à ne pas prendre par le dos de la cuillère !
Fabiano : En parlant d’assiette, j’ai cru comprendre que ce qu’on y mettrait ne pourrait plus tomber dans le grand « n’importe quoi ! »
Prof Hitérole : Oui, Macron propose la création d’une force européenne d'enquête et de contrôle de la qualité et une évaluation indépendante des lobbys s'agissant des produits chimiques. Il a particulièrement été frappé par la crise des œufs (voir article précédent) et s’escagasse des tensions autour du glyphosate, cet herbicide dont ne peuvent plus se passer les agriculteurs alors qu’il serait cancérigène !
Fabiano : Ah oui, le fameux glyphosate qu’on retrouve dans le Roundup de Monsanto, encore lui !
Prof Hitérole : Ah, oui, rêver d’un monde sans des Monsanto, sans démons, sans tares… On reste dans l’utopie ! Exactement comme quand Macron appelle de ses vœux la naissance d'une "culture stratégique commune" à travers la création d'une force commune d'intervention, reposant sur un budget commun, pour agir "dès le début de la décennie prochaine !
Fabiano : Heu, en quoi c’est de l’utopie ?
Prof Hitérole : Car ce sera lutte aux piques. Chacun va se lancer des piques plus ou moins guerrières du genre : « Hé Macron, ton opération barkhane au Sahel tu te la gardes pour toi ! Je n’ai rien avoir avec les anciennes colonies françaises !». Les oppositions vont tomber en rafale dès que Jupiter parlera d’assaut. Nos voisins ont beau être dans l’union ils ne verront pas l’utilité de financer une armée commune dès lors que celle-ci défendra les intérêts d’un seul état membre ! Ils ne sont pas bêtes ! Ne nous attendons pas à ce que débarquent ânes !
Fabiano : Mais heu, en intervenant au Mali, au Tchad ou au Niger, l’armée française ne défend-t-elle pas tous les intérêts européens dans sa lutte contre le terrorisme islamique ?
Prof Hitérole : C’est un argument difficile à faire gober aux plus réfractaires à une armée commune, convaincus qu’ils sont que la vraie lutte contre le djihadisme se passe en Irak et en Syrie, avec les forces coalisées !
Fabiano : Hum, en fait on dirait que Macron se berce de douces illusions !
Prof Hitérole : Disons qu’il s’éparpille…Il a développé une vingtaine d’idées pour notre futur commun. Mais pour fédérer il ne s’agit pas dans les comptes de fée d’errer ! Il faut un objectif bien précis ! Notre Président aurait dû proposer une seule direction. Pour ma part, il aurait pu se contenter d’impulser l’urgence d’une harmonie fiscale afin qu’on défît squales, ces requins qui font l’aidant de la mère Nation qui leur propose un faible taux d’IS. Cela me semble prioritaire. Et il y a suffisamment de pain sur la planche pour ces 5 prochaines années si on veut atteindre l’objectif !
Fabiano : Hum, bon, je note…Heu, en parlant d’impôt….ça vous dirait une bonne bière ?

Prof Hitérole : Pas de refus, Fabiano. A la santé de notre bonne vieille Europe avec ou sans la reine d’Angleterre !

mardi 26 septembre 2017

L'AMI GERARD S'EN EST ALLÉ





Gérard Palaprat vient de nous quitter. Il s’était fait connaître par des tubes (j'imagine qu'il devait exécrer cette appellation) post soixante huitards, en 1971 et 1973. Fais-moi un signe et pour la fin du monde auront marqué les hits parades et mes oreilles de pré adolescent. J’accrochai tout de suite au timbre de sa voix, à sa mélodie, aux mots qu’il balançait avec élégance et simplicité.

Les années ont passé. On ne l’a plus entendu. Comme les chansons qui meurent aussitôt qu’on les oublie, chante Michel Legrand (Les moulins de mon cœur). Gérard a trop subi l’éclat de deux tubes et on a oublié toutes les autres chansons qu’il a créées : Le grand bateau, les tambours d’Ecosse, Le chemin d’encore plus loin ou encore le tremblement de terre, superbe chanson réaliste sur un séisme et ses tragédies.
La terre craque.
Ça sent le soufre.
Y aura-t-il un raz-de-marée ?
Dans les décombres,
Des cris sans nombre
Et la montagne va tomber.
Et l'incendie brûle partout.




Oui, combien de chansons oubliées mais qu’on voudra réécouter ! Et puis ce long silence radio. Pourtant tu vis Gérard ! Tu pars en Inde et rencontre Shandra Mistri, ton maître de sitar. Tu crées encore, dans l’indifférence des médias. Tu te rapproches des humbles, des gens sans importance mais qui ont quelque chose à t’apporter !
Et un jour tu m’acceptes comme ami, sur Facebook. Je suis intimidé. C’est tellement incroyable ! Pourtant tu dois lire mes billets. Je t’imagine dans ce décor invisible de notre complicité. Je te vois lire mes vers mais aussi mes délires. Que peux-tu en penser ? Mystère de la virtualité !
Et voilà que tu pars, sans préavis, rattrapé par l’horrible crabe. Je pense à tous ceux qui t’aiment, qui t’ont suivi et dont je fais partie, modestement.
Ce soir, en ta mémoire, j’avais simplement envie d’écrire tout le bien que je pensais de toi.

Tout simplement.

Il ne manquait jamais l’ami
De fêter mon anniversaire
Un simple mot, de son pays
Au cœur des marais de lumière

Un bel ami, inespéré
Dans la magie du virtuel
Et dont les notes revenaient
Du fond de l’enfance éternelle

Gérard a gagné la montagne
De sa  fin du monde harmonieux
Où l’éternité de Cocagne
Lui fit un signe douloureux ! 

Comme un message qui se plaint
De l’inviter si vite au bal
Par le chemin d’encore plus loin
Au nord des ombres sépulcrales.

Le port quitta le grand bateau
Au roulement des tambours d’Ecosse
Vive la Terre, je meurs trop tôt
Mais ne pleurez pas sur ma fosse !

J’aimais le chant, j’aimais les mots
Et les visages en fleurs de l’art
J’appris l’humilité très tôt
Dans les mélopées d’un sitar

Un bel ami s’en est allé
Dans le halo de son mystère
Dégrisé de tous les succès
Sous le soleil de l’éphémère

L’ami Gérard comme une étoile
Au firmament des chants éteints
Quand les oublis tissent le voile
Sur des arias sans lendemain

Au revoir gentil troubadour
De nos invisibles sourires
Qui sait, nous nous verrons un jour
J’aurai tant de choses à te dire…


lundi 25 septembre 2017

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 2


Alors qu’Air France dévoile aujourd’hui son nouveau bébé, Joon, ni tout à fait low cost ni tout à fait classique, il me semblait évident d’évoquer celle qui voulait qu’on voyage, qu’on voyage.

Mais oui, je vais pour parler de Désireless !

Désireless, donc sans désirs, sent des ires de ne pas se savoir connue ! Alors, celle qui est née Claudie Fritsch (et fait rites, essaie hasch) va vouloir secouer le cocotier de la notoriété ! Et elle y arrive. Son premier 45 tours, Voyage, Voyage, va connaître tout de go un immense succès en 1987-1988 !
Un triomphe et puis…plus rien ! Qu’est-elle donc devenue ?

La dame à l’allure androgyne qui utilisait sa chevelure pour balayer son sous-sol (car fa mi ré, heu, femme irait…) ne s’est jamais remise de ce tube ! Sa voix va s’éteindre dans le voyage inouï de la moue ! Elle boude, s’enferme sur elle-même.

Elle croisera un certain Tom,  un pygmalion, prêt à la relancer. Mais l’homme sent des pieds ! C’est un motif suffisamment pour ne pas le voir réussir à imposer une ode à sa prétendue protégée ! Une ode à la gloire du nouveau Jupiter dont tous les deux reconnaissent la splendeur politique !

La colère de Claudie fait fuir Tom qui, pour le coup, sera complètement vacciné contre la Macronite aiguë.


Claudie, quant à elle, survit tant qu’elle peut en proposant des ateliers d’écriture de chanson à des seniors tout heureux de l’écouter encore !



Ton goût de boire, être androgyne
Pouvait, c’est sûr, s’étendre au gin
Histoire d’avoir l’esprit bourré
Et croire que, oui, tu voyageais !

Voyage, voyage, cheveux brossés
Belle imitation d’un balai
Voyage dansant trop l’éphémère
Tube a quitté  ondes FM, erre !

Claudie à quai a claudiqué
Sans sortir : épaves, ouailles âgées
L’écoutent encore, microsillons !

Claudie est pour Tom égérie
Hélas des ires laissent Tom à quai
Qui, sans désirs, laisse  tôt Macron !

samedi 23 septembre 2017

LIRE ? OH LA ! DAME ! ALIX !!


L'hirola (Damalisque) ressemble à une sorte d'Antilope et vit au Kenya. Ce Damalisque de Hunter aurait pu faire l'objet de ma chronique. Mais voilà, en commençant à écrire j'écoutais la mélodieuse guitare de Lagoya. Et soudain j'ai pensé à La Goya (Chantal) puis tout simplement à Goya (le peintre) et comme mon esprit commençait à s'emmêler les pinceaux diablement, je me suis dit :

Fabiano, réussir à parler clairement de l'hirola, c'est pas demain la vieille !

La vieille ou plutôt les vieilles et bien sûr Goya. Mes neurones, dans leurs méandres erratiques, allaient me conduire vers deux vieilles sur l'EHPAD d'Alix, heu sur les pas d'Alix.

Mais bon, un jour, il faudra quand même que je vous parle de l'Hirola !


ALIX AU PAYS DES MÈRES VIEILLES 


Ça faisait longtemps qu’à l’EHPAD
Le bonheur de lire calait ! Pas d’ -
Illustrés pour tous les gérontes
La Direction sans  légère honte
Ne proposait que des romans
A toutes ces petites mères, au Mans

Marthe et Marie se lamentaient
Hugo, Zola, Bazin, Musset
Elles en avaient bien fait le tour
Livres de poche au fil des jours.
Elles séquestrèrent le Directeur
Ce gros s’exécuta  sur l’heure
Promit, hébété, des BD
Sauf Hara Kiri : censuré !

Ce fut un lot de Casterman
Tintin, Alix, pour qu’en émane
Un doux parfum de belgitude
Combattant la décrépitude.
Marie Tournel choisit Alix
Ce n’était pas une idée fixe :
Oui j’aime Hergé, mais mémère j’ai
Trop lu Tintin ! Faut nouveauté !

Sa grande copine Jeanne Alizé
Immuablement illettrée
La rejoignit pour la lecture
Ah quel tableau ! Jolie peinture !

Une BD de Jacques Martin !
Marie s’imaginait coquin
Le dessin et pensait comiques
Les petites bulles bien sympathiques
Ce Jacques Martin c’était bien lui
Qui donnait dans les facéties !?
Dimanche : le petit rapporteur !
Ah, la brochette de déconneurs !

Rien d’amusant dans ce décor !
Gladiateurs et corps à corps
La Rome antique pas romantique
L’Antiquité couleur tragique
Marie a fermé cet album
Jeanne est partie et s’étale baume
Sur son petit corps décharné
Dans la chambrette retrouvée.

Marie s’est endormie sur l’heure
Ses rêves ont des relents de leurre
Du petit bout de la lorgnette
Alix se marre de la planète !

vendredi 22 septembre 2017

RUBRIQUE NÉCROLOGIQUE

Liliane Bettencourt est décédée  dans la nuit du 21 septembre 2017, à son domicile. Elle aurait eu 95 ans le 21 octobre. Ainsi disparaît la 11 ème personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 36,1 milliards de dollars mais un pactole qui ne lui aura pas porté tout le lot de bonheur qu’elle eût espérer récolter…




Liliane naît à Paris le 21/10/1922 soit 6 jours avant Michel Galabru parce qu’elle le vaut bien ! Elle démarre sa vie avec une cuillère en or dans la bouche puisqu’elle est la seule héritière de l’empire l’Oréal et on dirait que c’est fêter spray !

La petite fille grandit en admirant son père, Eugène Schueller, qui la met au parfum sur les mille façons de gagner du fric sans faire la manche dans le métro. Donc en utilisant le chant point !

Liliane s’abreuve de la figure tutélaire qu’Eugène sue à lui transmettre en lui parlant sans mystère de paris ! Paris pris dans l’innovation, dans une teinture inoffensive pour cheveux qui va décoiffer la concurrence ! Le père aime filmer la chevelure de sa progéniture, il accumule les pellicules ! Sous l’occupation il se fait pour une bonne paie teinturier : il teint les cheveux des femmes et pour celles, qui, hélas, seront tondues à la libération, il paiera la cagoule. Malheureusement, quand échoue l’heure (de l’ultime résistante) Eugène meurt, en 1957, le jour de Sainte Rose,  couleur qu’il aimait tant voir sur les lèvres des femmes.

Liliane récupère l’empire alors qu’elle porte le nom de Bettencourt. En effet, elle a épouse André Bettencourt en 1950. C’est un homme politique qui se fait nommer Ministre Sans Interruption (un MSI qui est Messie) de 1966 à 1973 (Ministre des Postes et Télécommunication, Ministre de l’Industrie, Ministre des Affaires Etrangères) aux époques gaullistes et pompidolienne, histoire de conforter la position de l’empire l’Oréal dans les logiciels politiciens de cette époque des 30 glorieuses !

Ayant démarré comme stagiaire à coller des étiquettes sur des flacons (les v’là, les v’là, les vl’à, con !) la petite Liliane saura utiliser la technique pour en coller sur des tiers méprisables tout en caressant dans le sens du poil ceux qui la font rire (dit la rentière d’hilarants tiers !). Mais, ce faisant, elle n’a pas reçu l’apport technique, la quintessence d’une bonne formation de financier. Alors elle va nommer des hommes de confiance pour gouverner son empire ! Avoir des légaux délégués pour faire qualifier son état d’esprit sans délai d’élégant ! Néanmoins, elle tient à garder sa petite place douillette au conseil d’administration du groupe. Histoire de tirer les ficelles permanentes avec l’âme, ô niaque !

C’est ainsi (bée, molle, majeure, sa fille Françoise qui en est admirative) qu’elle va convaincre Lindsay Owen-Jones, alors PDG du groupe, de racheter Gemey Maybelline, en 1995.

-     Dans mon escarcelle je mets Gemey et j’escompte en retirer une fortune, des diamants, lance-t-elle. Va ma Liliane, amasse amasse carats (ah masque ! ah mascara ?)

Mis à part ces prises de positions, Liliane traverse l’an comme un moteur diesel qui aurait pris froid. Petite vie tranquille, à l’abri des rentes, sans souci d’errante et quelques escapades en Normandie nimbées d’ambiance nocturne qu’aux heures tardives Saint-Lô rend (causent heurts, tares, d’Yves Saint-Laurent ?)

Oui, une vie pépère jusqu’au jour où une vilaine affaire surgit, laide et mêlant et paie et paix (les démêlants épais, épais) ! En effet, pour avoir la paix Liliane paie un artiste photographe qui la harcèle. Il s’agit de François-Marie Banier et ce n’est pas un cliché de dire que c’est un Banier de basses quêtes qui connaît Parker, heu par cœur, le début de sénilité de la richissime. La fille, Françoise, s’aperçoit très vite des largesses de sa mère à l’égard de cet homme qui porte la faute haut !

-    Ce photographe a trop tendance à quêter ! Il sait même l'art à quêter ! Cet homme a du tronc, mais il va bientôt arrêter de faire le Jacques, dit Françoise hardie !

Elle monte l’affaire sur ses grands cheveux, laquelle sévira (laque Elsève ira ?). Elle dépose plainte pour « abus de fées blesse » car les contes du Père Banier ne font qu’entailler l’héritage ! Bientôt la mise sous tutelle s’impose et Liliane doit se crêper le chignon pour obtenir de sa fille une pitance, elle en aura des cheveux blancs : c’est l’école aux rations !

A la même époque un autre malin aura profité de la gentillesse de la dame. Il fait des ronds de jambe qu’il étale honnête, mais c’est un leurre. La vieille dame ignore ce qu’elle, par pourparlers, courbettes, encourt (part pour parler court,  Bettencourt !). Il s’agit d’un petit nerveux élyséen qu’on soupçonnera encore longtemps d’avoir abusé de la vieille pour financer illégalement sa campagne présidentielle de 2007. L’homme le niera car il aime mentir idéalement (il aime antirides  et Allemands, confirmera Merkel). Rien de tel que l’Oréal pour maquiller !

Voilà donc Liliane évadée de ce monde en traînant dans le sillage de sa mémoire le fameux adage : l’argent ne fait pas le bonheur.


Ne restera plus qu’à lui rendre hommage par un bio pic de derrière les fagots. Pour jouer le rôle de la milliardaire un seul nom s’impose : Danielle Darrieux. 

Oui, elle est seule à pouvoir assumer ce rôle, seule à 100 ans !


jeudi 21 septembre 2017

LAS F. P ET LE SEISME




La planète est en perpétuel bouleversement ! La terre a tremblé à Mexico, peignant la ville d’une fantasmagorie apocalyptique et projetant dans la mort 230 habitants. Le bilan n’est, hélas, que provisoire.

Eole participe à la dynamique de l’épouvante en soufflant comme un malade sur nos îles antillaises, de cyclones en ouragans auxquels on attribue de jolis prénoms féminins.

La folie des hommes demeure le principal ennemi pour l’espèce humaine. Kim-Jong-Un, le maître de Pyongyang, continue ses lancers de fusées balistiques et recrée la menace de l’arme nucléaire que nous pensions avoir oubliée avec la disparition de la guerre froide.

Partout les minorités revendiquent leurs droits. Barcelone, tout juste sortie des affres d’un attentat attend beaucoup d’un référendum sur l’autonomie catalane que lui refuse le pouvoir royal espagnol.

Les Kurdes ne sont pas en reste qui réclament, eux aussi, l’indépendance du Kurdistan irakien, au grand dam de Bagdad.

L’économie joue les épouvantails. Elle précipite le PS, appauvri par le manque de votes, dans la vente de l’immeuble de la rue Solferino. Tout un symbole ! Elle lance les pays dans des concurrences aveugles que voudraient légitimer des accords entre Etats, mais dans le dos des citoyens. Ainsi, le CETA, projet de libre-échange entre le Canada et l’UE et qui rentre en vigueur de manière provisoire demain, est-il déjà perçu par nos agriculteurs comme annonciateurs d’un enterrement de première classe. Bœufs du Canada (avec antibiotiques et pourquoi pas aux hormones) vont affluer sur nos marchés et couper l’herbe de pâturage sous le pied de nos éleveurs.

L’économie toujours, et sa façon de la dynamiser, cristallise les mécontentements dès lors que le salarié moyen a cette impression qu’il va devoir œuvrer avec plus de flexibilité mais sans obtenir de franches garanties sur sa sécurité. Les mots d’ordre de grèves se multiplient ainsi dans l’hexagone.

Mais, comme dirait Grand Jacques « Ni tout cela, ni rien au monde, ne sait pas nous faire oublier, ne peut pas nous faire oublier, qu’aussi vrai que la Terre est ronde que… »

Que ? Que quoi ?

Eh bien, oui ! L’impensable est arrivé ! Un séisme qui dépasse tous les autres !


Quel cataclysme nous pourfend ?
Est-ce au Mexique où la terre crie
De douleur et de tremblements
Plongeant les vies endolories ?

Quelle catastrophe nous échoie
Serait-ce encore quelque ouragan
Dans les Antilles, murées d’effroi
Soufflées par les vents violents ?

Quelle affliction dicte sa loi ?
Vient-elle de cette Catalogne
Qui défie Madrid et son roi ?
Ô Barcelonais sans vergogne !

Quel grand fléau guette le Monde ?
Vient-il de la Corée du Nord
Dansant la nucléaire ronde
Rendant Donald dur et retors ?

Quel accident joue l’imminence
Est-ce les grèves programmées
Contre Macron, son arrogance
A vouloir vite réformer ?

Quelle affliction foudroie nos vies ?
Est-ce le grand déchirement
Qui sape la rose appauvrie
Adieu Solferino : je vends !

Quelle dramatique conjoncture
Se présente à nos yeux vieillis
Est-ce un CETA mu d’écorchures
Pour notre belle économie ?

Quel grand séisme se prépare ?
Vient-il des Kurdes au ciel d’Irak
Référendum  qui prend sa part
Dans un débat paranoïaque ?

Mais que nenni ! Le grand séisme
Nous vient bien du Front National
Claque la porte, noir d’égotisme
Florian Philippot ! Ça fait mal !



mercredi 20 septembre 2017

DIVERTISSEMENT XXII


Cette nouvelle planche inspirée par Maradona (l'ex Dieu du Football argentin, vengeur à la main diabolique contre les Anglais pour faire oublier les Malouines !) permet à mon doux délire de s'épancher sur le cas de Hollande mais aussi sur celui d'actrices et d'acteurs un peu cabotins. L'occasion est encore bêlle pour évoquer ma région avec Annay-sous-Lens ou encore Lille et sa restauration incomparable (oui, je suis à peine chauvin !)

Bonne découverte !

lundi 18 septembre 2017

CES ANIMAUX QUI ANIMENT MOTS - VIII

Cette nouvelle planche rend hommage à notre cher Bayrou qui se fait encore tailler un costard. Elle est aussi l'occasion d'évoquer un acteur américain que j'apprécie et la banquise blanche que le réchauffement planétaire menace !

Bonne lecture, bonne découverte !

dimanche 17 septembre 2017

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 1


Nouvelle rubrique à mon blog : il s'agira de savoir ce que sont devenues d'anciennes gloires (souvent éphémères) de notre belle chanson française.
Histoire de placer, une fois de plus, le calembour qui tue.
Première à passer sous les fourches caudines de mon sarcasme impénitent : Larusso.
La rousse (qui aime donc les dictionnaires et les conjugaisons) s'était fait connaître, en 1998, l'année victorieuse des bleus d'Aimé Jacquet !
Un tube l'avait lancée : tu m'oublieras.
Un titre prémonitoire !


Tu m’oublieras avait-elle dit
Mais je survivrai à tout ça
La rousse sentait le vent maudit
Souffler sur les eaux du trépas

Et voilà, il l’a oublié
L’auditeur de ces temps héros
Où la France gagnait le sommet
Et un, et deux et trois…zéro !

La belle notoriété s’en vint
Dans les méandres d’un ravin
A devenir anorexique

Pire qu’au temps de Moscou-la-faim
Pénuries, vides magasins
On voit : Larusso vit étique !

2024 : LES DRAPEAUX DES JO...LES CIVETTES ORNÈRENT ? (par ailleurs, laisse Yvette Horner !)




En passant devant le bar « à la civette » rue St Honoré, à Paris, Teddy Riner ne put s’empêcher, une fois de plus, d’admirer la civette dont l’or éclatant (enfin imitation or) ne pouvait que lui remémorer les nombreuses médailles glanées aux JO. Le colosse encore tout imprégné des émotions péruviennes (voir article précédent) se posa brusquement la question de savoir ce que pouvait représenter cet animal qu’il faille ainsi l’exhiber au fronton d’un lieu que personnellement, en tant qu’athlète, il ne fréquentait pas pour des raisons liées à l’éthique sportive : le tabac t’abat !


La question le titilla tellement qu’il tourna les talons à 90° vers la droite et se dirigea vers l’entrée de l’établissement fréquenté apparemment par de nombreux fumeurs !

Il n’eut pas à se présenter au comptoir. Le gérant de l’établissement failli choir de son siège en le voyant :

-     Monsieur Teddy Rinner ! Quel honneur me vaut de vous voir ici ? Attendez, attendez…

Il sortit fébrilement d’un tiroir poussiéreux une vieille photo du champion .

-         Si vous pouviez me la dédicacer ?

Teddy s’exécuta de bonne grâce et rendit promptement le cliché qui serait désormais la fierté du vendeur de cigares. Mais, il n’était pas là pour ça et la question qui lui brûlait les lèvres rejaillit aussitôt :

-         Pourquoi « à la civette » ? Quel est cet animal ?

-         Ah, et bien, heu, Monsieur Rinner, je vais vous raconter l’origine de mon établissement. Depuis 1716, et oui, ce lieu propose aux parisiens cigares, pipes et tabac. Installé près du Palais-Royal, il en a vu des têtes défiler, certaines d’ailleurs sont tombées, hi, hi, hi : Danton, Robespierre…. Mais sont venus également Beaumarchais, Mirabeau puis plus tard Manet, Verlaine et même ce garçon manqué de Georges Sand !
-     Ah oui ! Mais ma question est : pourquoi le nom de civette ? Que représente cet animal ?
-      Ah, ça mais, heu, c’est un petit mammifère dont les secrétions, hé oui, ça vient d’un endroit pas très noble, heu, je disais dont les sécrétions des glandes du trou de balle étaient utilisées dans la fabrication des cigares !
-       Ah bon ! Mais c’est dégoûtant ! Et on utilise encore cette substance ?
-         Je crois bien que non ! En revanche, la civette a été longtemps une matière première animale utilisée dans la parfumerie, au même titre que le musc, l’ambre, la cire d’abeille… Je dis « a été » car par la pression des défenseurs des animaux, les créateurs de parfum ont été acculés à fabriquer des reconstitutions synthétiques. Il y a même eu un scandale avec Chanel qui aurait, en 1999, utilisé la substance animale en dépit des interdictions. Pour son célèbre n° 5 ! Enfin, c’est ce qu’on m’a dit ! Vous savez, je ne suis pas particulièrement au parfum !
-       Oui, je sais, vous c’est plutôt les cigares. Dites-moi, cette civette, elle vit en France ?
-    Non, elle vit en Afrique mais aussi en Asie ! Enfin, heu, plutôt en Ethiopie d’où son surnom de chat d’Abyssinie ! Oui, la bête ressemble à un chat mais possède plutôt une tête de renard ! Mais, pour répondre sincèrement à votre question, je connais un pote qui revient de là-bas et qui a ramené une civette ! Si vous voulez, je peux le contacter pour qu’il vous la montre ! Il habite à deux pas d’ici !
-     Ah, heu, bien, si ça ne le dérange pas et si ça ne prend pas une heure…je peux vous consacrer dix minutes !
Il ne fallut pas cinq minutes pour que l’ami en question se pointe au paradis des fumeurs de cigares. Il arborait sur son épaule le charmant animal, tacheté de partout, à la longue queue fournie et à l’espièglerie d’un goupil commun !
-      C’est vraiment une jolie bête, s’exclama Teddy ! Ça s’apprivoise facilement apparemment !
-       Si vous la voulez ce serait un honneur de vous la donner. Je repars bientôt en Ethiopie et j’aurai l’occasion d’en ramener un autre spécimen avec la complicité d’amis douaniers que la corruption n'étouffe pas.
-         Heu, hé bien, c’est inattendu, mais, heu, c’est d’accord !
-      Il faudra simplement repasser chez le vétérinaire pour les contrôles d’usage. Il faut dire que l’animal a mauvaise presse. En 2005, en Asie on a incriminé la bêbête à propos de la contagion du virus H5N1 !
-         Ah ! Mais c’était en Asie ! Là, elle vient d’Ethiopie, n’est-ce pas ?
-    Oui, oui, mais vous savez… Il ne faut pas rigoler avec le principe de précaution ! Non, il faut aller voir le véto ! Ça vous dédouanera de toutes responsabilités !
Et Teddy ressortit de l’antre d’incitation à la tabagie en portant sur son épaule un nouveau compagnon. Il se dirigea vers la clinique vétérinaire la plus proche alors que son but premier était de s’acheter un nouveau lit eu égard à la destruction du dernier en date, pauvre litière succombant sous ses quelque 130 kg ! La vie vous réserve de ces aléas ! Il entra dans la clinique et se trouva nez à nez avec six vétérinaires qui avaient du chien et se sentaient prêts à l’aider ; le cas échéant, à lui faire signer des autographes...
Vaccinations, contrôle de la tension, prise de température, conseils prophylactiques divers et finalement, alors qu’il allait sortir de ce temple animalier, LA remarque d’une vétérinaire lui ayant avoué son amour pour le judo :
Hé, Monsieur Rinner, et si la civette devenait la mascotte des JO 2024 ?

La remarque trotte encore dans la tête du géant.

Il va en parler à Anne Hidalgo !