La
planète est en perpétuel bouleversement ! La terre a tremblé à Mexico,
peignant la ville d’une fantasmagorie apocalyptique et projetant dans la mort
230 habitants. Le bilan n’est, hélas, que provisoire.
Eole
participe à la dynamique de l’épouvante en soufflant comme un malade sur nos
îles antillaises, de cyclones en ouragans auxquels on attribue de jolis prénoms
féminins.
La
folie des hommes demeure le principal ennemi pour l’espèce humaine. Kim-Jong-Un,
le maître de Pyongyang, continue ses lancers de fusées balistiques et recrée la
menace de l’arme nucléaire que nous pensions avoir oubliée avec la disparition de
la guerre froide.
Partout
les minorités revendiquent leurs droits. Barcelone, tout juste sortie des affres
d’un attentat attend beaucoup d’un référendum sur l’autonomie catalane que lui
refuse le pouvoir royal espagnol.
Les
Kurdes ne sont pas en reste qui réclament, eux aussi, l’indépendance du
Kurdistan irakien, au grand dam de Bagdad.
L’économie
joue les épouvantails. Elle précipite le PS, appauvri par le manque de votes,
dans la vente de l’immeuble de la rue Solferino. Tout un symbole ! Elle
lance les pays dans des concurrences aveugles que voudraient légitimer des
accords entre Etats, mais dans le dos des citoyens. Ainsi, le CETA, projet de
libre-échange entre le Canada et l’UE et qui rentre en vigueur de manière
provisoire demain, est-il déjà perçu par nos agriculteurs comme annonciateurs d’un
enterrement de première classe. Bœufs du Canada (avec antibiotiques et pourquoi
pas aux hormones) vont affluer sur nos marchés et couper l’herbe de pâturage
sous le pied de nos éleveurs.
L’économie
toujours, et sa façon de la dynamiser, cristallise les mécontentements dès lors
que le salarié moyen a cette impression qu’il va devoir œuvrer avec plus de
flexibilité mais sans obtenir de franches garanties sur sa sécurité. Les mots d’ordre
de grèves se multiplient ainsi dans l’hexagone.
Mais,
comme dirait Grand Jacques « Ni tout cela, ni rien au monde, ne sait pas
nous faire oublier, ne peut pas nous faire oublier, qu’aussi vrai que la Terre
est ronde que… »
Que ?
Que quoi ?
Eh bien,
oui ! L’impensable est arrivé ! Un séisme qui dépasse tous les autres !
Quel cataclysme nous pourfend ?
Est-ce au Mexique où la terre crie
De douleur et de tremblements
Plongeant les vies endolories ?
Quelle catastrophe nous échoie
Serait-ce encore quelque ouragan
Dans les Antilles, murées d’effroi
Soufflées par les vents violents ?
Quelle affliction dicte sa loi ?
Vient-elle de cette Catalogne
Qui défie Madrid et son roi ?
Ô Barcelonais sans vergogne !
Quel grand fléau guette le Monde ?
Vient-il de la Corée du Nord
Dansant la nucléaire ronde
Rendant Donald dur et retors ?
Quel accident joue l’imminence
Est-ce les grèves programmées
Contre Macron, son arrogance
A vouloir vite réformer ?
Quelle affliction foudroie nos
vies ?
Est-ce le grand déchirement
Qui sape la rose appauvrie
Adieu Solferino : je vends !
Quelle dramatique conjoncture
Se présente à nos yeux vieillis
Est-ce un CETA mu d’écorchures
Pour notre belle économie ?
Quel grand séisme se prépare ?
Vient-il des Kurdes au ciel d’Irak
Référendum qui prend sa part
Dans un débat paranoïaque ?
Mais que nenni ! Le grand séisme
Nous vient bien du Front National
Claque la porte, noir d’égotisme
Florian Philippot ! Ça fait
mal !
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