(*) Gaz à effet de serre
La
dernière interview que notre Jupiter national a accordée à l’audiovisuel public
(qu’il fustige par ailleurs) fut pour France 2. Elle s’est déroulée au sein
même du palais de l’Elysée et...en marche ; car Macron est toujours en
marche et ne s’assoit que quand c’est nécessaire. Il a du mal avec cette époque
de bras cassés, de pauvres gamins avachis, le regard capté par des écrans de plus
en plus minuscules et l’ère émeut (LRME).
Donc l’entrevue
fut une agréable déambulation en compagnie de Laurent Delahousse, de salle en
salle, de sujets en sujets voire de Charybde en Scylla, pour le grand plaisir
des téléspectateurs ravis de payer la redevance !
On apprit
peu au long de cette discussion ambulatoire. Tout au plus sut-on que notre
Président se félicitait d’avoir battu Daech mais attendait Bachar al Assad au
tournant, qu’il maintenait le parc nucléaire en attendant un avis d’experts
mais démantèlerait les usines thermiques et, en même temps, qu’il faudrait
prendre patience pour voir ses réformes inverser la courbe du chômage.
On devisa
sur bien d’autres petits problèmes que je ne prendrai pas la peine de
développer. Delahousse se gobergea de
cirer les pompes d’Emmanuel, lequel parla de lui à la troisième personne pour
la jouer modeste.
Pour résumer
cet insipide rendez-vous il faut retenir le message émanant de la bouche
auguste de notre Président, et répété à deux reprises :
Je fais
ce que j’ai dit que je ferai !
Soit du
présent générant un passé composé de futur simple, simple comme un Président
sûr de ses faits et qui, désormais, redécolle dans les sondages après une
légère déprime…
En
attendant, la langue de bois a un bien bel avenir devant elle.
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