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dimanche 3 décembre 2017

L’ÂME AIGREUR DES BÊTES



L’ours blanc court plus loin pour attraper le phoque
Sur la banquise nue où la blancheur suffoque
La terre s’est réchauffée sous les ardeurs de l’homme
L’existence polaire génère de blancs fantômes.

Quand le désert avance se dissipe l’herbage
Tant de cotes saillantes strient un corps d’élevage
Et le bovin  rumine sur les irrigations
Que l’humain délaissa au fil des érosions

La féline arrachée de sa brousse natale
Souffre au cœur d’un zoo la tragédie fatale
On la nourrit moins bien tant le prix du paleron
A grimpé récemment ; au prix nous nous lions !

Les chevaux décharnés ont encore ce matin
Maudit le vil haras qui distribue la faim
Si loin de Zingaro où ne danse que l’éthique
Se ressassent la peine, en nœud dense, squelettiques…





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