Le G7, groupement des 7 pays dits les
plus riches de la planète (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni,
France, Italie, Canada) s’est tenu à Biarritz, du 24 au 26 août, au grand
détriment des habitants !
Très vite dégobillent haro d’égaux
Biarrots, excédés de voir les force de police quadriller la noble cité qui a
toujours de soif de génie l’impératrice urgence.
Oui, pas drôle pour les riverains et les
vacanciers de voir se dresser des barrages de contrôle de sécurité. On se croit
revenir à l’ancien temps de l’occupation.
- Le pire est né, hâte
l’antique, précise d’ailleurs un habitant stressé.
Oui, le choix de Biarritz, en plein
période estivale, n’est pas des plus malins. Mais bon, ne polémiquons pas davantage
et passons au menu. Que s’est-il passé au cours de ces 3 jours de G7 ?
Le sommet a été perturbé, comme cueilli à
froid, par le chaud, le très chaud, le très très chaud show du feu en Amazonie.
Le désastre est planétaire ! L’Amazonie, cette immense forêt
sud-américaine, de plus de 5 millions de km², est le poumon de la planète. Elle
absorbe environ 15% du dioxyde de carbone mondial que l’humanité rejette salement dans
l’atmosphère. Sans ce puits de CO2, la température à la surface de la planète
serait déjà beaucoup plus élevée.
On ignore l’origine des feux mais on
sait que l’esprit humain a ses limites et l’âme a zones. On détruit la forêt en
ne voyant pas plus loin que son nez ou plutôt en ne voyant qu’un profit de
court terme. L’espace récupéré permet la production de soja, huile de palme ou
l’élevage bovin (lequel émet du méthane, donc un GES) mais, au même moment,
libère dans l’atmosphère le carbone qu’il renfermait ! Le réchauffement
planétaire s’accélère !
Aussi, à défaut de pouvoir jouer les
pompiers de service sur place, les membres du G7 ont décidé de retirer sous le
sabot d’un cheval (jadis monté en amazone) la modique somme de 20 millions
d’euros pour combattre les incendies dans la forêt brésilienne. L’idée
d’envoyer des bombardiers d’eau Canadair avait été émise mais le président
brésilien, Jair Bolsonaro, a refusé :
- On se débrouille très
bien tout seul ! J’ai mon armée personnelle qui domine sa peur et va tout
feu tout flamme combattre le brasier. En revanche, je remercie Mr Macron de
m’avoir traité de menteur quand j’affirmais vouloir m’engager dans l’écologie.
Et Jair, de jaillir, pour se venger, et d’envoyer
sur Facebook un billet raillant la charmante épouse de Jupiter. Brigitte Macron
en a pris pour son grade ce qui n’a fait qu’envenimer les relations
franco-brésiliennes qui finiront par une brouille dense et laçant bas…instincts !
Un véritable coup de théâtre
diplomatique s’est déroulé le dimanche 25 août ! Emmanuel Macron a créé la
surprise en invitant à Biarritz le ministre des Affaires étrangères iranien,
Mohammad Javad Zarif, afin de discuter d’une sortie de crise nucléaire avec son
homologue français Jean-Yves Le Drian. Le but jupitérien est de relancer la discussion avec
l’Iran que Mr Trump abhorre chaque jour davantage depuis les échauffourées dans
le détroit d’Ormuz. Le grand méchant loup américain est sorti de l’accord signé
en 2015 à Vienne par son prédécesseur Obama. L’homme de la maison blanche ne
croit pas que l’Iran puisse être moins belliqueux et tempère ses polices. Il
pense que cet accord est fait raté, errant dans l’utopie de voir les mollahs
frappés de maux las et prêts à jouer les brebis pacifiques.
Donald Trump a affirmé, lundi, avoir
donné son feu vert à Emmanuel Macron lorsque ce dernier lui a annoncé la visite
impromptu mais il n’a pas souhaité rencontrer Mohammad Javad Zarif,
jugeant qu'il était "trop tôt" (mais pas "trop tare"). Toujours est-il qu’un
premier pas, certes fragile, est lancé. Verra-t-on Mr Trump rencontrer le
Président Rohani pour parler nucléaire en y trouvant des atomes crochus ?
Au cours de ce G7, notre Président a également cherché à convaincre ce
diable de Trump de ne pas sanctionner le vin français en représailles à
décision de Paris de taxer les Gafa (Google, Amazon,
Facebook, Apple et autres géants du numérique américains). L’homme de la Maison
Blanche est vivement opposé à cette taxe, qui prévoit d'imposer ces
grandes entreprises du numérique à hauteur de 3% de leur chiffre d'affaires à
partir du 1er octobre.
Après moult tractations, il a été précisé que les pays du G7 étaient
convenus de « trouver un accord en 2020 dans le cadre de l’OCDE » au
sujet de cette taxe GAFA.
-
Le jour où on a cette
fiscalité internationale, la France supprime tout projet de taxe. (...) Et tout
ce qui a été payé au titre de cette taxe sera déduit de cette taxe
internationale, a affirmé Jupiter en espérant sauver le vin français et
tourner cépage ! GAFA signifie gaffe à nos vins ! L’aviné, heu, la
vie naît de petits compromis entre amis. Il faudra tourner cépage !
Le président français a aussi évoqué la guerre commerciale entre la Chine
et les Etats-Unis :
- On voit que les choses
bougent. Mon souhait, c'est qu'un accord soit trouvé. Ni les USA ni la Chine ne
sont naïfs, nous devons veiller à ce que cet accord réduise l'incertitude pour
ces deux pays, mais aussi pour l'économie mondiale ! Comme avait dit
Perfide : « la Chine s’éveillera » et là, elle est vraiment
réveillée car sur 10 jouets achetés, jeunes en Pékin, heu, je n’en paie qu’un
qui soit fabriqué en France. Le reste c’est du Made in China ! L’Empire a
bien changé et sa mue raille notre retard. Alors je comprends Trump pour qui le
« first America » nécessite qu’on importe moins de produits venant de
cette Asie ! Il ne faut pas que le chemin du succès de l’un, pour l’autre déroute
de las soit ! De mon côté, je ne suis pas contre les Chinois tant qu’ils n’envahissent
de soucis nos logis (de sous-sinologie)
Ce G7 fut aussi l’occasion pour Trump de
rencontrer le nouveau premier ministre britannique, Boris Johnson, le défenseur
du Brexit dur ! Les deux dirigeants se ressemblent dans leur excentricité
et se sont entendus comme larrons en foire ! Boris s’est, quand même,
permis de dire à Donald qu’il regrettait que des barrières douanières considérables
freinent les exportations britanniques
aux Etats-Unis !
-
Il faudrait que vous les levassiez, a-t-il imploré au milliardaire.
- Don’t worry ! Be happy ! Nous allons conclure un très grand accord
commercial ! Avec d’autres pays, j’en conviens, gens cons viennent et ne m’inspirent
pas confiance. Je les regarde sous l’angle du scepticisme. Avec vous, non, je
veux cet angle taire !
Mais tandis que les
dirigeants des sept pays discutaient à huis clos, le Pays basque avait des
allures de camp retranché. Quelque 13 200 policiers (les fameux poulets
basquais) et gendarmes, appuyés par l'armée, ont sécurisé les lieux !
Difficile dans ces
conditions de manifester à Biarritz. Aussi, des responsables d’Alternatives G7
et de G7 EZ ont entamé, lundi midi, une marche symbolique pour tenter de
pénétrer jusqu'à la zone rouge, aux abords immédiats du sommet, afin
d'accuser "publiquement" les sept dirigeants "d'illégitimité".
D’autres plaisantins
ont organisé une marche des décrocheurs de portraits. Ils ont brandi la photo
de notre cher Macron la tête en bas. Ces portraits décrochés des murs de mairie
se voulaient revendicatifs pour dénoncer « la politique climaticide »
du Président.
- Comme tu n’as pas tes
talents verts tu auras tête à l’envers, lança une manifestante ulcérée qui ne
craignait pas le risque de 5 ans de prison et de 75.000 € d’amende pour « vol
en réunion ».
Ainsi se termina ce G7, nourri de
promesses et de bonnes intentions, de tapes dans le dos et de sourires de
façade, dans un monde où le climat se dérègle et les poudrières s’accumulent…
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