L'inflation revient, elle nous rappelle les années Giscard-Barre. La sécheresse liée au réchauffement climatique, la guerre en Ukraine, et les manœuvres spéculatives de certains ont raison du porte-monnaie, principalement celui des plus pauvres.
Le conflit actuel, la grogne populaire, portent sur la réforme des retraites. Mais, dans le cortège des mécontents s'immiscent aussi les affres de la vie chère.
La France a déjà dépensé 43 milliards d'euros en aides diverses (remise carburant, bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie, revalorisation des retraites, prestations sociales et primes de rentrée, limitation des hausses de loyer à 3,5 % maximum, prime de partage de la valeur dans les entreprises...), et ceci depuis deux ans. La question est de savoir comment juguler l'inflation en aidant les plus nécessiteux sans pour autant creuser davantage le déficit budgétaire ?
En attendant, des tractations s'exercent entre la grande distribution et les grands groupes alimentaires pour tenter de minimiser les marges. Car l'inflation la plus palpable est celle qui frappe les produits de première nécessité : les nutriments.
Dès lors, une longue cohorte de caddies sous-alimentés se pointe aux caisses des supermarchés ! Les yeux fixés sur les étiquettes, le consommateur infortuné recherche le meilleur rapport qualité-prix avec, au ventre, un je ne sais quoi de carence, d'insuffisance nutritive, qu'il partage avec ses enfants.
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