Suharto, considéré comme un dictateur sanguinaire et corrompu des temps modernes s'était teint ...euh s'est éteint à Jakarta au terme d'une longue hospitalisation où il était soigné pour divers problèmes cardiaques, pulmonaires, rénaux, digestifs, neurologiques, constipationnels,
névralgiques, indonésiques, amnésiques, despotiques, amphigouriques, machiavéliques, bref que des hic !
Suharto, qui a quitté le pouvoir en mai 1998 est connu comme le «père du développement» de l'Indonésie.
Sous son régime de «l'Ordre nouveau», son pays est parvenu à satisfaires ses besoins les plus alimentaires et élémentaires : riz, thé, thé au riz, laitue-riz !!
La balance commerciale, par son entremise, s'est refait une santé (cent thés proposés !) les exportations ont décollé comme un Mirage 2000. Mais l'ex-général a également été l'instigateur d'une féroce répression contre le Parti communiste (1965) :
- Quand je vois tout en rouge ça m'énerve ! Je n'aime pas le rouge !
Donc on supprima le rouge : quelque 500 000 à 1 000 000 d'individus (les statistiques de l'époque baignant dans une certaine opacité..rouge ! On n'est pas sûr à sang pour sang !)
Il a réprimé les dissidents, écrasé les vélléités séparatistes et occupé le Timor oriental (là encore des morts !)
- Je n'aime pas non plus les Timorés !
Non content de tuer des pauvres gens le dictateur s'est enrichi par la corruption.
- J'ai détourné quelque 600 millions de dollars de fonds publics mais chut... ne le divulguez pas !
Il n'y a pas de honte, mon cher (très cher, voire hors de prix) Suharto. Il est normal qu'un nettoyant antirouge se fasse payer pour tant d'efforts.
Les USA reconnaissants rendent hommage à ton auguste personne, oh empereur du combat antibolchévique !
Son peuple amnésique le pleure : trouvera-t-on un nouveau dirigeant qui assure une croissance économique pérenne ? Snif, snif ?
Mais pour les enfants des victimes, peut-on apporter à leur croix sens ?
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