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lundi 30 juin 2008

LE TAUREAU TORRES TERRASSE LAHM ET LEHMAN

Dimanche soir, le 29 juin 2008.
La finale de la coupe d'Europe des Nations a débuté depuis 33 minutes.
L'Allemagne a ouvert ses ailes d'aigle pour intimider le taureau espagnol.
Mais l'attaquant Klose trouve porte close quand il cherche à entrer dans la surface adverse. En revanche, lancé par son coéquipier Xavi, le n° 9 espagnol, Torres, évite la charge de Lahm, l'arrière gauche bavarois. Il soulève, juste ce qu'il faut, la sphère au dessus du corps plongeant de Lehmann, le gardien vétéran venu à sa rencontre : le ballon vient mourir dans les filets de la Manschaft.



1-0 : le score sera préservé jusqu'à la fin par une fringante équipe espagne qui libère l'ibère du signe indien : les sang et jaune n'avaient pas gagné la coupe d'Europe depuis 1964 ! Ils finissaient par ne plus y croire !
En 1984, à Paris, Platini et sa bande les avaient crucifiés impitoyablement.

Mais là, ça y est ! Le taureau meugle de plaisir et l'aigle impérial, à qui l'infortune sourit, grimace à travers le rictus évocateur de Ballack, le capitaine de l'équipe allemande.

C'est la victoire du football panache, virevoltant, chorégraphique ! Le score aurait pu être plus sévère sans des arrêts de Leihmann ou l'imprécision de la jeunesse hispanique totalement déchainée.

Carlos 1° et sa femme sont dans les tribunes et jubilent ! Les souverains espagnols en oublient les tergiversations de l'Europe, les flux migratoires, les menaces de l'ETA et même la victoire de Nadal au dernier tournoi de Roland Garros.

Dans les mêmes tribunes, Angela Merkel se dit que la chance "elle rit" aux plus audacieux et, bonne princesse, félicite les héros d'Espagne.

Dépité, Lahm précipite ses vacances en Suisse, pour se changer les idées. Mais Lahm hante à Sion.
Lehmann eut cure de se faire la main sur un vieux babyfoot d'un café viennois. Il a refait la partie avec un supporter espagnol. Score : 10-0 pour le supporter espagnol. Quand rien ne va
on se sent moralement mort allemand. Il veut boire pour oublier : ne laisse pas gnôle à portée de ses gants (qu'il n'a toujours pas retirés !) ; l'alcool génère râles de goal !
Avec cette brillante victoire le peuple espagnol sera davantage attiré par les dieux du stade : l'appât est là avec ses kyrielles de tickets vendus et ses myriades de retombées publicitaires et autres transmissions télévisées !
A aimer tant le foot, quel tord est-ce ?
Et 1, et 1 et 1...zéro !

dimanche 29 juin 2008

VIVE LA RETRAITE DU ROUX, SI !


Bill Gates laisse la destinée de Microsoft, son entreprise, à Steve Ballmer. En effet, le fondateur de l'éditeur de logiciels, qui buggent un maximum, quitte sa fonction de dirigeant. Gates avait en connaissance de cause "mûri" sa passation de pouvoir. En 2000, il cède la direction général à Ballmer puis, au début du mois, lache ses fonctions d'architecte en chef des logiciels et de patron de la recherche.

Mais, pour ne pas mourir désoeuvré et stagner à 50 fois le seuil de pauvreté, Bill Gates reste président du conseil d'administration de Microsoft et premier actionnaire du géant du logiciel avec 8,7% du capital.

C'est ce qu'on appelle assurer sa retraite.

Un joli programme, plug and play, isn't it ?

SOUVENT LE VENT

Souvent le vent du Nord
M’a raconté la vie
Des péniches au long corps
Qui remontaient le lit
De ces canaux sans fin
Courant sous le ciel gris
Pour toucher les embruns
De la mer infinie.

Souvent le vent du Nord
M’a conté les histoires
De ces marins du port
Qui noyaient les déboires
Dans une bière brune
A la mousse d’argent
Peignant le fil du temps
De réconfort.

Le long de mes promenades
Que ne m’as tu pas raconté
Oh toi, le vent des esplanades
Et des pavés !.

Souvent le vent du Nord
M’a raconté l’effroi
Qui secouait à mort
Les immenses beffrois
Dès que l’orage fou
Efflanqué des éclairs
Affichait son courroux
Dans un ciel noir de nerfs

Souvent le vent du Nord
M’a chanté le pays
Par de curieux accords
Au goût de symphonie
Des briques des courées
Au couloir des corons
Tout devenait chanson
Malgré l’effort.

Le long des vagabondages
Que ne m’as tu pas raconté
Ah toi le vent de mes naufrages
De mes ondées.

Souvent le vent du Nord
M’a raconté l’espoir
Des gens dont le décor
Ne suivait plus l’histoire
Le squelette émouvant
De tant de vieilles usines
Raisonne encore longtemps
Le fracas des machines


Alors le vent du Nord
D’une brise magique
Insuffle dans nos corps
Des élans magnifiques
Et d’un vibrant concert
Remonte l’énergie
Des gens de ce pays
Loin du confort.

Quand tous nos bras sont en rade
Que ne sais tu pas raconter
Oh toi le vent de nos bravades
Pour nous lever !

samedi 28 juin 2008

COUPLE, COUPLET ET COUP PLAIT !

"Barack" a embrassé "Hillary" et ils se sont souri. Il a ri ! Elle retrouve la baraka !
Les deux frère-soeur ennemis de la campagne des primaires démocrates pour la présidentielle de novembre se réconcilient et seraient cons si Lee était encore glorifié.
Car Lee était le général des Sudistes, lors de la guerre de Sécession.
Or Lee (Orly ?) se devait de défendre les planteurs blancs (de coton du Sud) et donc légitimer l'esclavage.
Ce temps est révolu. Un noir, disons un métis, fait alliance avec une blanche (mais quand même éminence grise) pour tenter de gagner la présidentielle contre un héros de la guerre du VietNam,
le brave MacCain.
Le clan des démocrates est donc reconstitué et prêt pour la bataille finale.
Bayrou et Royal auraient pu s'inspirer de ce couple chabadabada !
Mais, il est vrai, ils ne sont pas du même bord. Enfin, pas tout à fait !
Ségolène s'est plutôt rapprochée de Touraine, le sociologue, pour fabriquer un bouquin à idées.
Plus que jamais, la Royale se veut tout reine !

BOUTIN-MORANO : LUTTE ET RUSE ?

Notre grâcissime Christine Boutin s'est mise en colère. Une Boutin en colère c'est comme un Tsunami crucifiant, un typhon évangélisateur, une tornade judéo-chrétienne, un séisme prosélytocathodique de niveau 8 sur l'échelle du mystère (qui en compte 3 selon la sainte trinité).
Raisons de la colère ? Les propos de sa collège Nadine Morano. La blondette a osé se prononcer pour un "cadre légal" dont bénéficieraient les mères porteuses.
Rappelons que selon l'article 16-7 du Code Civil « Toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle » !
En d'autres termes, si tu loues ton utérus pour aider un couple à jouir du bonheur d'avoir un enfant tu es hors la loi !
- Et pourtant c'est un acte d'amour, a dit Nadine, je le ferais pour ma fille si elle avait une malformation !
Mais Christine Boutin ne l'entend pas de cette façon : les voies de Christine sont impénétrables.
Elle ne veut pas entériner l'entrain de l'utérin, sus à l'utérus loué comme une simple marchandise !
Qu'en auraient pensé Luther, Us ?
Pas simple car beaucoup de pays acceptent la gestation pour autrui (Belgique, Canada, certains Etats d'Amérique...)
Faudra-t-il légiférer, ainsi que le propose notre Sénat ?

jeudi 26 juin 2008

PALLIER PANNE URGE !

- C'est toi qui as fait pété les plombs, lance une aide-soignante désespérément.
- Que nenni, répond sa collègue. On n'y voit goutte ! C'est peut-être une panne générale ! Je vais voir si mon mari est éclairé. Je prends mon portable ! Alors chéri, comment tu vas ?
- Ca va, enfin ça irait mieux si cette putain de retransmission n'était pas interrompue depuis 3 minutes ?
- Une interruption ?
- Oui, les deux équipes sont à égalité : 1 partout ! Et puis tout à coup plus rien ! On voit un journaliste pas rasé et aux cheveux gras qui déboule sur l'écran comme si on l'avait ôté du lit ! Il nous envoie des reportages sur l'équipe de France pour nous faire patienter ! Tu parles d'un programme ! Si ça tombe, pendant ce temps là, y'a une équipe qui a marqué un second but ! Fais chier ! Excuse pour la grossièreté mon coeur. Et toi, ton nouveau service à l'hôpital St Vincent ?
- Figure toi, c'est comique, ici c'est l'électricité qui fait défaut !
- Quoi ?
- Une panne d'électricité à l'hôpital ! On est dans le noir complet ! Je te téléphonais pour savoir si, toi aussi, tu avais eu des coupures de courant !
- Ben non ! En revanche, une grosse coupure de transmission ! Ah, ça y est ! On revoit les images ! Putain les Allemands ont marqué un second but contre les Turcs ! Ah les salauds ! J'espère qu'on va le rediffuser ! Bon, mon coeur, je te laisse, bisou !
Sabrina éteint son portable et le noir l'enveloppe de plus bel. Elle entend un cri qui s'élève de la chambre d'à côté ! Mon Dieu, l'accouchement !
Elle se précipite, se cogne contre une machine à perfusion : un bleu en devenir !
Elle ouvre à tâtons la porte de la salle d'accouchement : la gynécologue de garde vient de mettre au monde un bébé ! Les premiers cris de la vie se heurtent à l'obscurité envahissante.
- C'est un..non c'est une fille..non c'est un garç..non c'est une fille, lance la gynéco.
Elle demande à Sabrina où est la paire de ciseaux pour couper le cordon.
Ce n'est pas le travail de Sabrina !
Mais l'infirmière est partie chercher une bougie et ne revient toujours pas !
Sabrina farfouille dans le tiroir supérieur d'un meuble blanc, enfin blanc lorsque la lumière artificielle ou celle du jour prouve qu'il est blanc !
La paire de ciseaux est trouvée. La gynécologue coupe au mieux, en évitant d'entailler la chair de la maman.
- Voilà, c'est fini ! Vous pouvez embrasser votre enfant !
Dans le cirage de la chambre, la spécialiste de la mise bas arrive péniblement à trouver les bras d'une maman et y place, délicatement, la petite progéniture.
Elle entend la maman pleurer.
- Je sais, c'est pénible d'accoucher dans le noir, dit la sage femme.
- Ce n'est pas cela, je porte à mes lèvres un enfant qui ne m'appartient pas !
- Comment ?
- Je suis une mère porteuse ! Je suis dans l'illégalité ! La loi française interdit mon action ! Mais j'avais trop besoin d'argent ! Alors je suis une mère porteuse, forcément non déclarée ! Je travaille au noir !
- Mais cessez de pleurer, Madame !
- Non, je me sens fautive ! C'est le Bon Dieu qui me punit avec cette obscurité de pénitence !
- Mais non Madame ! Vous n'êtes plus dans l'illégalité ! Le Sénat n'a pas voulu attendre la révision des lois de bioéthique programmées pour 2009 et, hier, un rapport d'information, dirigé par trois sénateurs a proposé de légaliser la maternité pour autrui, les « mères porteuses ».
- Ah, snif, ah ! Alors je ne serai pas poursuivie ?
- Non ! Rassurez-vous ! Vous pourrez presque vous voir en sainte !

C'est alors que la lumière revient.
Mathilde, l'infirmière, aussi ! Avec une bougie dans la main !
- Trop tard, Mathilde, ironise Sabrina, la lumière est revenue. Et l'enfant est né ! Merci St Antoine !

mercredi 25 juin 2008

AUBRY ET L'AUBE RIT !

Martine Aubry n'est pas candidate d'après ce qu'en dit date.
Sur son agenda il n'est pas noté "je me porte candidate" à la date du prochain congrès de Reims.
Elle veut juste être la candidate pour porter haut l'idée "qu'il ne faut pas être candidat(e) à la succession de François Hollande ! "
-Cela n'urge pas ! clame-t-elle ! Il faut d'abord apporter des idées neuves pour que le parti socialiste reprenne une légitimité aux yeux des citoyens !
Le maire (la mairesse ?) de Lille, a présenté, ce 25 juin 2008, sa contribution pour le congrès de Reims en novembre"
Elle propose des idées nouvelles : les 35 heures sans possibilités d'heures supplémentaires, la couverture médicale universelle pour les étudiants, la police de proximité, la prime à l'emploi, la baisse de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP). Un véritable arsenal de mesures neuves et révolutionnaires qui ont fait pâlir sa rivale Ségolène, à la statufier en pamoison.
Martine Aubry-Delors résiste aux bris de l'or et pourfend la cuirasse d'un libéralisme socialiste cher à Delanoé. Pour elle, le marché élit loi des plus forts.
Il faut revenir au fondement du socialisme : une pincée de Jaurès, un zeste de Blum et quelques graines de Mitterand. A consommer sans maux des rations !
Solidarité : c'est son mot roi !

mardi 24 juin 2008

VIOLENCES : HAMAS BETE LES AIME !

Le petit Nicolas voulait absolument montrer le village natal de Jésus Christ à Carla :
- Bethléem, tu n'es sûrement pas un village comme tant de villages recensés censés récents ou plus vieux (malgré le soleil) car, de toi, naîtra un Sauveur !
- C'est beau, dit Carla, c'est de toi ? Je pourrai te chiper la phrase pour une de mes chansons !
- Impossible, "Copyright Vatican" ! C'est dans la Bible ! Les prophètes annonçaient la naissance de Jésus à Bethléem !
- Ah ! Mais qui sont ces gens qui viennent vers nous ?
- Ah Carla, ce sont mes amis Mahmoud Abbas et ses sbires. Oui, je t'en ai parlé, c'est le président palestinien !
- Ah ! Celui qui remplace le père au keffieh, heu le père ok fier, ah, zut ! Le perroquet fier !
- Pardon, Carla ?
- L'ara fat !
- Hi, hi, hi sacrée Carla ! Arrête ! Il ne faut pas que je me montre hilare face à Mahmoud. Il est susceptible.

Les hôtes de l'Elysée se rapprochent du comité d'accueil.
- Bonjour Nicolas, dit Mahmoud, bienvenu chez nous ! Ah voici ta femme Carla ! Jolie gazelle du désert, perle des dunes inéffables, rose des sables émouvante, fleur de...
- Vil flatteur va ! Bon Mahmoud, je le fais où mon discours ?
- Viens, c'est au fond à gauche, 3ème porte à droite, près des toilettes à la turc !

Deux minutes après, Nicolas entamait un vibrant discours où il fustigeait le terrorisme !
- On ne crée pas la paix avec le terrorisme et on ne discute pas avec les terroristes. C’est valable pour le Hamas et pour tous ceux qui se comportent de la même façon !

Puis sentant qu'il devait caresser dans le sens du poil (au bidon) le chef palestinien :

- Je le dis à nos amis Palestiniens : devenez des femmes et des hommes qui comme le président Mahmoud Abbas ont un engagement politique et séparez-vous de ceux qui pensent que la violence peut résoudre les problèmes !

Et Nicolas, qui va devenir le Président de l'Europe dès le 1° juillet 2008, sait aussi que la règle officielle européenne est que les contacts avec le Hamas sont interdits tant que le Hamas ne reconnaîtra pas Israël et ne renoncera pas à la violence. Il est conscient des armes que le Hamas amasse pour soulever les masses à la masse, à la suite du blocus imposé par les Israéliens à l'encontre de la bande de Gaza.

- Le Hamas renie les frontières car Hamas hait douanes, a précisé Nicolas ! Cette organisation terroriste explose dès qu'on la titille : Hamas tique !

Il souvient que, dans le passé, les gens du Hamas turent bas Sion !
Ils sont antisionnistes à un point tel qu'il veulent mettre hors de portée les partis "sion" sans un bémol !

Bref, la petite trève de 6 mois entre Gaza et Israël, récemment acquise, a déjà des cheveux blancs à se faire. Et pendant ce temps Sharon est toujours dans son coma ! Se réveillera-t-il pour voir la colombe voler avec un rameau d'olivier ?

dimanche 22 juin 2008

JACQUERIE

Jacquot boude !
Jacquot n'a pas seulement à supporter les pièces jaunes de Madame !
Jacquot doit aussi se résigner à endiguer, désormais, les flots d'obséquiosité teintée de condescence du nouvel hôte de l'Elysée.
Nicolas a invité Jacquot pour les cérémonies du 14 Juillet.
- Tu verras, ce sera grandiose ! Profites-en car bientôt, avec les restrictions budgétaires, il n'y aura qu'un régiment de légionnaires pour défiler sur les Champs Elysées !
- Je sais, mais, as-tu prévu un siège moelleux car tu sais..mes hémoroïdes !
- Ne t'inquiète pas Jacquot ! J'ai tout prévu ! Il y aura même un coussin supplémentaire avec tes initiales et en plus tu seras à côté Bachar Al-Assad !
- De qui !!?
- Tu es sourd ? BACHAR AL ASSAD !
- Oui j'avais compris ! J'ai mis mes oreillettes ! J'avais compris ! J'ai mis mes oreillettes ! J'avais comp..
- Oui bon, en plus maintenant tu deviens gat..
- Non pas gâteux, pas gâté ! Déjà le coup de Khadafi je l'ai encore à travers la gorge ! Mais là ! Inviter ce Bachar Al-Assad, ce Syrien sanguinaire qui est à l'origine, j'en suis convaincu, qui est à l'origine de la mort de mon pote libanais Rafic Hariri ! Non ! Là c'est trop fort ! Je ne viendrai pas !
- Allez Jacquot ! Fais pas la tête ! Tu vas encore nous déclencher un couac diplomatique !
- Couac toi même, Nicolas ! Le 14 juillet j'irai jouer au scrabble avec la famille de Rafic, dans ce super appartement que je leur ai prêté, à Paris.

On ne prête plus trop attention à ce qui dit Jacquot.
Jacquot ne prête qu'aux riches...

RECIPIENDAIRE

C’est un récipiendaire qui se gonfle d’orgueil
Flatté par les honneurs des donneurs de vermeil
Argenterie de buste, joyaux de pectoraux
Croix qui accroît l’estime qu’il porte à son ego !

Qu’a t’il donc apporté à l’avancée du monde
Pour ainsi pérorer en volées de faconde ?
Que de flux de médailles, déferlantes funestes
Pour quelque modestie qu’il cachait sous sa veste !

Il nous a apporté les gains de son combat
Qu’il qualifiait de bon en notre âme et conscience
Comme nous lui savons gré d’avoir poussé l’éclat
Dans ces recoins obscurs où flottaient nos absences

Un faisceau d’énergie a bousculé nos rites
Juste un peu pour ne pas la vie déboussoler
Mais assez qu’il convienne aussitôt d’encenser
Son fieffé géniteur par la croix du mérite.

samedi 21 juin 2008

TRAITER LISE DE BONNE MUSICIENNE ?

Lise est une militante européenne convaincue ! Ses amis musiciens sont des cons vaincus par la hantise d'un échec de la construction des 27 (en attendant plus) !
Il n'importe. Lise a décidé de créer un groupe de musicos internationaux avec les relations multiples et variées qu'elle a tissées lors d'un programme Erasmus à géométrie variable et qui l'a menée à pointer à l'ANPE en attendant de décrocher un contrat d'avenir ou quelque chose comme cela.
Mais ne nous encrassons pas les neurones de données économiques négatives quand bien même seraient-elles corrigées des variations saisonnières !
Non ! Ce 21 juin c'est la fête de la Musique !
Le groupe est prêt ! Il a eu le temps de répéter un peu ! Il se produira sur le parvis de la vieille église romane.
Lise jouera du pipeau car, au cours de nombreux entretiens d'embauche, elle a dû diminuer ses talents à défaut de quoi elle eût été jugée trop diplômée, donc trop chère !
Elmut, bavarois bon teint, jouera du violon eu égard à un bref séjour dans les géôles munichoises pour avoir manifesté contre le nucléaire !
Alfredo, pur Milanais, sera à la batterie car il a servi dans l'artillerie transalpine et s'est spécialisé dans les descentes de canons.
Carlos, sémillant Madrilène, jouera de la contre-basque eu égard à ses convictions anti-ETA.
Wilfried, un géant batave, s'adonnera à la basse. Que faire d'autre quand on vient des Pays-Bas ?
Roger, le Bruxellois, chantera avec une voix qui s'effrite. Attention les ouïes !
Stanislas, le Polonais, jouera du piano numérique en se prenant pour un grand compositeur :
- Gare à ceux qui rient de mes canards, prévient-il, gare si j'en chope un !

Tout ce petit monde cherchera à jouer, sans fausses notes, l'hymne à la joie de Beethoven.
Il vaut mieux, peut-être, écouter cela que d'être sourd (n'est ce pas Ludwig ?)

mercredi 18 juin 2008

QUAND ON A QUE L'AMOUR POUR UNIQUE HORIZON (OU COMMENT ON DEVIENT BRELE !)


RETOUR SANS RETARD OU SANS RATURE ?

Dix huit mois c'est bien long avant l'expulsion ! Les députés européens ont adopté un projet de loi fixant des normes minimales communes au renvoi des clandestins de l'Union européenne. Le texte prévoit pour les clandestins coriaces une expulsion au terme d'une durée de rétention maximale de 18 mois, assortie d'un bannissement de cinq ans maximum des territoires de l'UE.

C'est la fameuse «directive retour», qui a pour but d'inciter l'étranger sans papier, vivant en Europe, à revenir chez lui ou dans un pays de son choix. Pour le choix on a nommé des spécialistes en choix, qui peuvent aider l'étranger à trouver le bon choix. Il faut choyer le choix sinon le choix choit !

S'il consent à un «retour volontaire», le pauvre bougre sans papier se vera accorder un délai allant de 7 à 30 jours pour son retour !

Ali subit une rétention aux Pays-Bas. Chez les Bataves la détention est illimitée ! Avec cette "directive retour" il ne sera détenu que 18 mois ! Le temps de suivre à la télévision les exploits du onze hollandais, jusqu'à la finale puis d'embrayer sur des séries télévisées sans le décodeur ou le sous titrage. Et puis après ? Retour en Somalie ? Et avec quel somme Ali ?

Moussa est en rétention en France. Il n'en a que pour 32 jours avant expulsion. Il aimerait bien que ça dure 18 mois. Là il est au chaud, en sécurité. S'il retourne dans son pays il craint pour sa peau ! Mais notre Ministre de l'Immigration, Brice Heurtefeux, ne tient pas à passer à 18 mois. Donc 32 jours et pas plus pour Moussa ! Moussa, mou, s'émousse et aurait voulu que la taule s'étale sans tollé.

Ce n'est pas simple. Est-ce que 18 mois c'est bien ou c'est pas bien ?
Le mieux serait de ne plus se poser la question !
Le mieux serait que les sans papiers aient des papiers !
Le mieux serait que les sans papiers n'aient pas besoin d'avoir des papiers !
Le mieux serait que les sans papiers n'aient pas tous besoin de papiers car ils seraient restés chez eux !
Le mieux serait qu'ils restent chez eux car, chez eux, on ne manquerait de rien !
Le mieux serait qu'on les aide à rester chez eux en leur montrant comment on peut ne manquer de rien !
Le mieux serait que l'Europe réflèchisse sur la façon d'aider les pays pauvres à devenir autosuffisant au niveau alimentaire ; déjà ; ce serait une première avancée. Elle permettrait aussi de baisser le prix des matières premières en accroissant l'offre mondiale des denrées alimentaires et l'ajuster à une demande sans cesse galopante.
Le mieux serait de faire au mieux ! Mais le mieux se porte mal !
Le mieux n'a plus la côte !
Le mieux devient mielleux, mièvre, semi-oeuvré, voire avorté !
Le mieux n'est pas au mieux !

mardi 17 juin 2008

L'IVRE BLANC EST VRAIMENT NOIR...HIPS !

- Bon sang ! J'ai appris qu'on allait perdre 54.000 hommes !
- Pardon, mon capitaine, vous avez dit combien ?
- 54.000 hommes !
- Autant..Il va y avoir une guerre, mon capitaine !
- Affirmatif ! Une guerre contre notre armée ! Un sale coup ! Une attaque venant de l'intérieur !
- Un ennemi à l'intérieur ? Un cheval de Troie ?
- Affirmatif Lieutenant ! Un cheval d'étroit plus exactement ! Un étroit cavalier qui caracolle en tête des sabreurs budgétaires, un certain Sarkozy !
- Quoi, notre Président mon Capitaine ? Il serait un ennemi, un traître au solde de l'ennemi ! Il faut l'arrêter pour haute trahison !
- Affirmatif Lieutenant ! Seulement voilà : il n'y aura pas mort d'hommes !
- Une guerre sans morts d'hommes, mon Capitaine ?
- Affirmatif Lieutenant ! 54.000 hommes vont disparaître comme ça pschitt !!
- Pschitt ??
- Affirmatif ! Pschitt, bing, bang !
- Une guerre.... chirurgicale mon Capitaine ?
- Budgétairement parlant, oui, mon Lieutenant ! Une superbe coupe claire dans notre budget !
- Comme cela, mon Capitaine ?
- Vous n'avez jamais entendu parler du Livre blanc de Nicolas Sarkozy ?
- Non ! Un livre blanc ?
- Blanc ! Mais ne soyez pas bleu ! Blanc ne veut pas dire qu'il est blanc ! Il ne servirait à rien ! Blanc cela veut dire noir ! Noir pour nos armées !!
- Un blanc qui est noir ?
- Si, rage m'en est donnée ! On va tailler des croupières dans nos armées. Vous risquez d'être viré Lieutenant ! Et moi aussi !
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Notre régiment est programmé pour être supprimé en 2012 !
- Ah ! Pourquoi mon Capitaine ?
- L'armée coûte trop cher ! Nous coûtons trop cher ! On va fermer des casernes entières, comme on ferme des hôpitaux, des tribunaux, des écoles !
- Mais alors on défonce la défense c'est offensant ! Personne n'est alarmé ?
- Non bientôt plus personne ne sera à l'armée, si ça continue !
- Que va-t-on devenir, mon Capitaine ?
- Affirmatif, heu, en firme actifs !
- Je vous demande pardon, mon Capitaine !
- On va devoir se recycler dans le privé bougre d'âne ! Et être performant ! Fini les beuveries au mess, les siestes de 14 h à 18 h 30 ! Fini les petites sorties au cinéma, les...
- Non ! Pitié ! Pas le privé !!

Nous n'épiloguerons pas sur cet entretien tenu par deux officiers de la base militaire de ..... car le secret défense ne nous permet pas de dire que .................... et que .......................... avec cependant un bémol à savoir que ...................................... puisque .......................................... !

La soirée s'est terminé par une beuverie, justifiée cette fois ci !
L'ivre blanc (le Capitaine) a vidé deux trois bouteilles en chantant debout sur une table du mess quelques chansons de Mireille Matthieu ! Le Lieutenant (noir lui aussi) est allé plusieurs fois aux latrines et a demandé à un pauvre caporal de tout nettoyer et d'y mettre de la bonne volonté en plus d'une certaine dose de désinfectant !

Larmes hait l'armée et pourtant l'armée geint, à gein !

lundi 16 juin 2008

OTONS QUOTAS AUX THONS !

Là non ! Michel Barnier hausse le ton ! Que peut faire le pêcheur de Provence sans thon !?
Dans certains requins, heu recoins de la méditerranée se planquent thons ! Et les pêcheurs français sont loin d'avoir tout pêché ! Alors pourquoi la Commission de Bruxelles, une fois, annonce qu'elle va stopper la pêche au thon rouge 15 jours avant l'échéance prévue ?

- Les quotas ne sont pas atteints ! fulmine Barnier, il en est ainsi du bar, itou également, on n'a pas le quota de bars atteint ! Les thoniers étonnés par l'étau né ont entonné l'hymne de la désolation ! A ma connaissance deux thoniers ont vraiment atteint leur quota et ont donc cessé leur activité ! Mais les autres ? Sent-on que sans thon les marins sont coton ?

Pour Michel Barnier, notre valeureux Ministre de la pêche, la dépèche fait figure d'annonce catastrophique pour les thoniers. Il attend en urgence une réunion du comité d’expertise de la Commission Européenne et attend « des preuves » de la Commission affirmant qu’elle ferait alors « un procès d’attention ». Une drôle de voix pour un camp thonier !

En attendant les deux thoniers ayant atteint leur quota vaquent à d'autres occupations. L'un tond des moutons avec sa femme Anne (Anne tond aussi). C'est une activité qui évoque lainage , dit le mari Tim. L'ovin n'étant pas contingenté, les deux éleveurs tondent à perdre haleine des moutons.

L'autre thonier peint ! Il a planté son chevalet sur le sable de la baie. Et sur la baie naît thon, heu ton pastel ou chatoyant. C'est selon ces humeurs. Il ne peint jamais de thon car le sujet ne l'inspire pas ! Il peint sa femme au premier plan et la mer par derrière ! Il cherche à vendre ses toiles et c'est un vrai défi ! Enorme, défi l'est ! Sur le port on le surnomme le Magritte marin. Il ignore si c'est un compliment et peu lui en chaut ! Il peint sur dix tons ; citons quelques unes de ses oeuvres : "ma belle et la mer", "la mère de mes enfants et l'autre...", "sirène sereine"...

Il peint sous les pins en attendant de reprendre la mer. Car, comme dirait l'autre, c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme.

samedi 14 juin 2008

QUATRAIN POUR UN 4-1


Balayés par le vent trop fougueux des Bataves
Impuissants à trouver le chemin des filets
Nos bleus endoloris se courbant sous l’entrave
Geignent abondamment d’illusions sinistrées.

IRE.. HOL...LANDAIS : TEMPETE SOUS UN CRANE ELYSEEN !

En ce vendredi 13 juin 2008 la superstition bat son plein en Irlande ! Le pays du trèfle cherche à savoir s’il sera à quatre feuilles afin d’imaginer une issue favorable au référendum sur le Traité de Lisbonne. En effet, de la décision des Irlandais dépendra l’application de ce qu’on appelle le « traité simplifié » qui régira l’Europe.

- Je n’ai pas trouvé de trèfle à quatre feuilles, dit un député tout acquis à la cause européenne. C’est un mauvais signe ; je crains que mes compatriotes ne penchent pour le No !

Un ministre irlandais a croisé un chat noir dans une rue de Dublin. Il craint pour le résultat du scrutin. Un autre a évité de passer sous une échelle mais, ce faisant, n’a pas vu le taxi mauve qui lui a taillé un short. Un mois de plâtre et la hantise de voir le NO se propager dans tout le pays. Il craint que le peuple se range dans le NO.

Mais un No rangé sur le sol irlandais...on ne le verra jamais ! C’est ce que pense un boulanger de Dublin qui a vu tous les films de Bourvil en sous titrage pour sourd et muet puisqu’il est aveugle.

Une femme de ménage a consulté l’équivalent de notre Elisabeth Teissier pour savoir si son pays sombrerait dans le Yes. La pythonisse irlandaise lui a répondu que perhaps, but not sure (elle a des ancêtres normands).

Un médecin de Dublin, appelé docteur NO, incite ses patients à voter Non au Traité Simplifié car il prévoit des crises allergisantes : ah l’Eire gît si Europe s’étend !

Bref, bien malin qui peut dire si le Yes ou le No va l’emporter.

Le petit Nicolas se mord les doigts ; il ne voudrait pas ressortir de nouveaux chevaux de bataille et proposer à ses voisins européens un 3ème plan B ; qui, en l’occurrence, devrait porter le nom de plan C (des vaches !)

Son pitfall (faux ami) François Fillon estime qu'en cas de victoire du "non", "il n'y aura plus de traité de Lisbonne sauf à reprendre le dialogue avec le peuple irlandais. On verra les initiatives qu'il faut prendre dans ce cas-là

Mais l'enjeu est plus important pour Nicolas qui doit prendre la présidence de l'Union en juillet et qui avait mis beaucoup d’aplomb pour faire aboutir le traité de Lisbonne.

Un traité mal traité ? Les Irlandais sont très « thés » mais certains trouvent encore les fleurs de lys bonnes !

Finalement les Irlandais ont dit : NON ! Aïe ! Dans l’Union il y a des cactus !

Le petit Nicolas sent que la partie n’est pas gagnée pour la présidence de l’Europe qu’il va assumer dès le 1° juillet. Déjà qu’il est ulcéré d’avoir vu ses propositions de plafonnement de TVA pétrolière rejetées par les ministres des finances européennes…le Non irlandais est la goutte qui fait déborder le vase européen !

Rajoutons à cela une cuisante défaite du onze tricolore face aux voisins hollandais (4-1) en coupe d’Europe de Football des Nations et l’hôte de l’Elysée n’a plus qu’à chercher à se calmer en écoutant les derniers titres de sa chère Carla.

ROGER

Roger dangereux dirigeant dérangé
Gérait des rangées de gérants orangeais
Roger rédigeait des jurons rudes aux gens
Des jurons rougis et de rage érigée.

Lois, conventions, décrets, Roger y dérogeait !

Roger quémandait des commis, doux, communs
Commodes à commander à des coûts modiques
Les salaires se laissaient lacérés sans fin
Syndicats scindés s’éduquaient sous la trique.

Lois, conventions, décrets, Roger y dérogeait !

Roger requin requinqué dans ses rancœurs
Gérait et s'ingérait en régent rageur
Menait au secret secrétaires atterrées
Délocalisa : l'Asie bel asile est !

Lois, conventions, décrets, Roger y dérogeait !

Roger managea sans ménages et mena
La firme infirmée à l’infamante fin !
Dépôt de bilan et dépit déboulant
Dans la vie vidée d’envies de vues d’avant.

Même sa propre loi Roger las l'abrogea !

Roger est chômeur amoché et méchant
Il sent la vinasse et va à tout venant
Quêter des écots dans un quartier côté
Où vivent repus des rupins apeurés.
Sa vie d'hère ho la la Roger la prorogea !

jeudi 12 juin 2008

L'AIDE AU LARGUES PAR LES DOLLARS GAIS

Est-ce qu'un pays donateur donne à tord ?

Je ne crois pas, car qui veut semer du grain donne à semeur (vous me direz que vient faire Donna Summer dans cette histoire...Oui, je m'interroge encore !)

Les pays donateurs à l'Afghanistan ne se sont pas posé tant de problèmes. Ils ont promis plus de 16 milliards de dollars d'aide à l'Afghanistan (l'Afghan eût préféré des euros !)
Mais c'est du donnant donnant comme dirait Ségolène !
Ils ont demandé de lutter plus efficacement contre la corruption et de mieux gérér la répartition de ces imminentes mannes éminentes émanant d'humaines harmonies financières.
Washington s'est engagé à hauteur de 10,2 milliards de dollars dans les deux ans à venir et l'aide française devrait être triplée ! Elle paiera en carte bancaire par crédit révolving avec taux révisable selon un TEG flexible et indexé sur les ventes de Rafales.

- L'Afghanistan a été pris en otage par un régime allié au terrorisme, régime qui représente la négation même des valeurs de l'islam, a déclaré Nicolas Sarkozy à l'ouverture de la conférence.

Donc Nicolas soutient le régime de Karzaï ! Lors de cette conférence, à laquelle participaient 68 pays , on a senti une grand élan philanthropique pour le pays du cannabis !

- L'Afghanistan a besoin d'une aide conséquente mais la façon dont elle est dépensée est tout aussi important, a, pour sa part, déclaré le Président afghan Mr Karzaï.

- Il faut s'assurer que l'aide arrive jusqu'aux Afghans et leur permette de parer au plus pressé, a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.

Elle veut dire, par là, qu'il faut lutter efficacement contre la corruption et améliorer l'efficacité. Cela veut dire que les Afghans doivent s'approprier leur développement", a-t-elle ajouté.

Et oui, l'Afghanistan dépend de l'aide étrangère pour 90% de ses dépenses.

Mais souvent, les donateurs ne versent pas autant d'argent que promis car on ne sait pas où va l'argent. En effet, on pense que :
- 60 % va pour payer la Rolls Royce de Ben Laden à raison de une par an
- 40 % va pour la culture du cannabis car c'est une excellent culture d'exportation qui ne craint pas les variations de cours !

C'est pourquoi le donateur paie tard ! Parfois ne respecte même pas sa promesse !
Vous imaginez si personne ne respectait sa promesse vis-à-vis du téléthon ?

Donc il faut donner pour l'Afghanistan et ne pas penser que l'assisté puisse être corrompu !
Soyons protagoniste d'un don (glou glou).

mercredi 11 juin 2008

LES BLEUS...LE BLUES

Alors Raymond que pensez-vous de ce match contre la Roumanie ?

- L’amour Annie, heu...la Roumanie n’a pas ouvert le jeu et quand tu te retrouves avec une équipe qui préfèrerait boire sa gnole plutôt que de jouer..tu rames ! J’en ai encore le souffle coupé !
- C’est vrai que je vous sens essoufflé ! Vous voulez dire que pour bien jouer au foot il faut être deux ?
- Absolument les Roumains ralentissent le jeu et ces gars lassent nos joueurs ! Jouer comme âne est le cas typique d’endormissement de l’ennemi. Ils nous ont ôté la gomme histoire du nous railler !
- Et vous rencontrez les Pays-Bas ?
- Et oui ! Il faudra doper notre attaque ! La mettre à Mach et l’ailer ! Je l’imagine comme un vrai « rafale » pilonnant les positions bataves !
- Voilà bien là un langage martial !
- Qui défend vie est rat ! La meilleure défense est l’attaque c’est clair ! Tout l’allant porté vers les buts orange portera ses fruits !
- A propos de fruits j’ai appris que vos hommes mangeaient des baies ?
- Oui, riz baies riz, c’est un menu adéquat !
- Ah bon ?
- Ca cale l’estomac ! On a bide allégé (Abidal est geai ?) ! C’est moins lourd que si nous avalassions des plats en sauce !
- Oui, bon, c’est discutable…Ce sont Govou, heu vos goûts !
- C’est mon point de vue et je le partage d’autant mieux que je suis égocentrique d’origine bretonne ! Comme mon épagneul !
- Vous avez un épagneul ? Comment qui s’appelle le toutou ?
- Ouda !
- C’est russe ?
- Non c’est un mâle Ouda !

lundi 9 juin 2008

TANT QUE JE ROULE

Tant que je roule, je roule encore
En usant bien de mon point mort
La force d'inertie permet
De vingt kilomètres gagner !
Rouler mais pour combien de temps ?
Le prix du baril flambe tant
J'entrevois le covoiturage
Avec mon voisin et j'en rage !
Car mon voisin il est fumeur
Invétéré ! Ah quelle odeur !
Par le tabac tout imprégné
Son tas de boue donne nausée.
Si j'optais pour le TGV
Il me faudrait reprogrammer
Mon tout petit réveil à piles
Le train part à sept heures trois pile !
Le vélo, là n'y pensons pas
30 lieues séparent mon toit
Du bureau où je viens songer
Au futur des mobilités !
Comment vont faire tous mes amis
Et bien sûr bibi y compris
Pour se mouvoir vers le travail
Donnant plus à M'sieur TOTAL ?
Ca fait longtemps Messieurs les drôles
Qu'on savait que l'après-pétrole
Viendrait plus vite qu'on n'y croit
Hélas on a croisé les bras !
En laissant faire les lobby
Les richissimes compagnies
Qui se devaient vendre l'or noir
Pour des profits assez notoires.
Tant que je roule, je roule encore
En usant bien de mon point mort
Je maintiens vitesse constante
Ah quelle économie latente !

HELE CES HERES POUR ADHERER A NOTRE COMBAT !


dimanche 8 juin 2008

J'OIS LES OISEAUX CHANTANT LE REQUIEM DE FORET

Dans la zone de silence, sous les frondaisons des grands arbres que gèrent avec amour des sylviculteurs à contrat à durée indéterminée, sous les feuillages épais qui filtrent énergiquement les rayons solaires, sous les branches solennelles..je marchais.

Une brume printanière ourlait de son évanescence le sentier forestier tout imprégné de fragrances végétales. Et surtout le concert des oiseaux ne désemplissait pas le théâtre charnel des vibrations champêtres. Je marchais d'un pas lent en tentant de décrypter le langage des passereaux et autres habitants aviaires.

Je reconnus le chant du merle à son capiteux sifflement qui semblait me dire que le temps de la St Médard ne serait que pluie et bruine. Je pousserai la prosopopée à vous avouer qu'il me parla :

- Le temps est à l'image du monde, il est maussade, persifla-t-il.
- Tu as raison le merle, renchérit un pinson qui en pinçait pour une mésange pensive, le monde est laid et nous le voyons de là haut !
- J'ai survolé des zones de guerre, m'expliqua une hirondelle chétive aux accents syriens marbrés de lyrisme libanais, c'est terrible ! J'ai failli y laisser des plumes !
- La messagère du printemps est hospitalière, se profita de lancer un coucou souffreteux mais néanmoins spécialiste de périphrases, j'ai trouvé un niz rond d'elle et j'ai squatté. Depuis elle crèche sous une charpente !
- Tu n'es qu'un vil usurpateur, lança la mésange soudainement réactive, tu ponds tes oeufs dans les nids des autres !
- Toc, toc, tic tac, tactique, tapota un pic-vert sur l'écorce rugueuse d'un vieux chêne, qui veut chanter en se guidant à mon tempo ?
- Je veux bien, répondirent deux moineaux tous esbaudis par l'effervescence musicale qui jaillissait du coeur de la clairière !

Vous me croirez si vous le souhaitez ; mais tous ces oiseaux qui chantaient ensemble avaient oublié leurs querelles, leurs différences, leurs états d'âme.

J'ai poursuivi mon chemin, le pas allégé, sous le charme suave d'un concerto de petits becs chanteurs.

C'est alors qu'un pigeon en profita pour déverser sa fiente sur ma tonsure naissante.

Le monde n'est, décidemment, pas parfait !

samedi 7 juin 2008

EXPORTONS L'OUVERTURE !

Ils sont venus, ils sont tous là, même les anti-Starkozy, ils sont venus !
Alleluia, InchAllah, Youpi trou la la la !

Ils sont tous là, de différents bords, de confessions politiques divergents.
Divers gens divergents mais représentant notre France.

Notre France, bleu sarkozyste, blanc bayrouïste et rouge buffetiste et parfois empreinte de dégradé : le rose "Hollande" si caractéristique.
Et oui, Nicolas Sarkozy, François Fillon et les dirigeants des principaux partis français sont arrivés samedi matin à Beyrouth pour apporter le soutien de la France à Mr Souleïmane, le magnifique président libanais, tout récemment appelé au pouvoir.

Outre le tandem Sarko-Fillon, l'équipe de France est composée de : Bernard Kouchner le roi de la diplomatie, Hervé Morin le ministre de la Défense, les dirigeants de l'UMP Patrick Devedjian, Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin, le socialiste François Hollande, la communiste Marie-George Buffet, le président du MoDem François Bayrou, celui du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet et, pour les Verts, Cécile Duflot !

- Nous allons exporter la démocratie à la française dans ce pays de conflits permanents ! Nous allons montrer au pays du cèdre combien nous nous aimons ! a dit un Nicolas jubilatoire.

Après un entretien entre Sarkozy et Souleïmane, la délégation française devait retrouver pour déjeuner les deux interlocuteurs ainsi que les représentants des 14 partis participant au dialogue interlibanais.

On n'évitera pas l'incontournable mouvement chiite Hezbollah, principal force d'opposition et qui, selon mes sources, est soutenue par la Syrie et l'Iran.

- La Syrie veut découper le cèdre ; c'est un vrai travail de bûcheron ! Elle utilise le Hezbollah pour couper les pieds d'un lit-banc, a déclaré Mme Buffet qui fait feu de tous bois en la circonstance (et c'est de mauvaise cire qu'on se tance !)

- Je voudrais que le Liban adopte le système du Modem, a lancé Bayrou. Il devrait se lancer dans le "ni de droite, ni de gauche".

Il s'est attiré les moqueries de son ancien ami, Hervé Morin. Le ministre de la défense passe à l'offensive pour piloner les idées de son ex-mentor :

- Bayrou (prononcer "bérou") c'est Beyrouth sans le Thé ! Il s'imagine un Bilan heu..un Liban sans thé, boisson symbole des communautarismes. Le musulman ne prépare pas le même thé que le chrétien ! Il faut différents thés pour la santé du Bilan !

Et voilà Morin lancé dans le flux métaphorique de sa prose avant que d'aller inspecter les 1.600 soldats et les 13 chars Leclerc qui bivouaquent à At-Tiri dans le cadre de la Finul (Force d'Intervention des Nations Unies au Liban).

D'un revers de manche dépitée Bayrou écarta la remarque désobligeante de son ancien pote et la fit nulle !

Quant à François Hollande, il goûte le charme paradisiaque du Liban. C'est un pays qu'il devait visiter avec Ségolène et puis.. et puis la vie sépare ceux qui s'aiment, tout doucement, sans faire de bruit.

Et la mer efface sur le sable de la plage de Beyrouth les pas des amants désunis...au nom de la rose !

vendredi 6 juin 2008

DE LA LEFFE A EAU

De la leffe à eau on a bu à la FAO !
A boire pour tout le monde ! Tous les chemins mènent au rhum...hips, euh à Rome !
A la santé des Nations Unies qui se réunissent dans la capitale italienne !
A la santé de leurs représentants qui ont bien parlé et qui doivent avoir la gorge sèche !
A la santé de Monsanto qui pense à nourrir la planète avec des céréales tellement génétiquement modifiées qu'on pourra en cultiver en Antarctique, dans le Sahara et même, le cas échéant, sur Mars !
A la santé des paysans brésiliens qui transforment magistralement leurs végétaux en carburant pour que nous puissons conduire encore longtemps, longtemps après que les vieux derricks ont disparu (en laissant trainées) et qu'il devient trop coûteux d'en envisager de tout jeunes.
A la santé des ... ! Mais...vous ne buvez pas ?
- Non, moi je suis Kenyan !
- Ah, et votre religion vous l'interdit ?
- Non, je n'ai simplement pas le coeur à boire quand mon peuple crève de faim après une sécheresse qui s'éternise et quand le monde entier nous abandonne !
- Ah, là, veuillez m'excuser, mais moi c'est mon dentier qui m'abandonne ! Je viens de manger un truc bazar collant ! J'ai les dents qui décollent. Voilà, c'est rectifié. Vous disiez mon cher ?
- Pas vraiment très cher ! Je ne coûte rien à la communauté ! Nous ne coûtons rien à la planète ! La Terre est sourde à notre famine ! Nous crevons la gueule ouverte car aucun Kenyan ne peut se payer du riz ou du maïs. Le prix des denrées alimentaires a flambé !
- Ah bon ? Je n'ai pas remarqué ! Il faut dire que c'est Louise qui fait les courses ! Moi je n'ai pas le temps ! Il y a vraiment eu de l'inflation ?
- Tout est cher car tout est rare ! La Chine et l'Inde veulent consommer "à l'occidental" et achètent du pain !
- Et alors ? C'est bon du pain l'ami !
- Je n'ai pas dit le contraire ! Justement c'est bon et la consommation de blé va croissant !
- C'est bon le croissant !
- Oui mais tout le monde en veut. Les Chinois mangent de plus en plus de pain et laissent tomber la baguette.
- C'est paradoxal !
- Non c'est dramatique : la planète ne peut nourrir 7 milliards d'individus ! Certains pays vont mourir !

L'ombre de Malthus a plané sur cette rencontre au sommet. La soif s'aiguisa puis se déguisa en obsession.
Pour plus de bière il eût fallu que les producteurs malt eussent !
La fin de la faim est, plus que jamais, atermoyée.
Le début de la faim du monde ? Nous serions, dans ce cas, cendres, plus vite que prévu !

L'AGRESSANT TIQUE !

Sarkozy est arrivé en Grèce avec Carla, bien que celle-ci ait toujours eu horreur de la graisse (en tant qu'ex mannequin) et des moussaka.
Comme d'habitude, le petit Nicolas a entamé une véritable kyrielle de convenances obséquieuses :
- La France peut compter sur la Grèce, la Grèce peut compter sur la France !
Et oui, la phrase fera date et il l'a déclarée au Parlement grec, devant les deux KK : Karolos et Kostas. Le premier est président héllénique et a pour nom Papoulias. Le second est son premier Ministre et porte le patronyme de Karamanlis.
Porter un nom qui, homophoniquement, donne "car amant lisse !" n'est pas sans gravité dans un pays réputé pour ses us sexuels tant vantés par Platon dans "le banquet".
Mais bon, me direz vous, c'est une homophonie française et les Grecs ne parlent pas tous français. C'est pourquoi Sarkozy n'a pas parlé français car personne n'aurait compris ! Il a donc annoné du grec mais, aïe, du grec ancien ! Celui qu'il avait appris au collège ! L'écho, l'écho l'ai-je ? Non ! Aucune réaction de la part des parlementaires grecs, du Président et de son Premier Ministre. Il a fallu un décodeur avisé pour, qu'in fine, le message présidentiel soit audible !

- Cette nouvelle alliance, nous devons la mettre au service de la construction de l'Europe de demain, notamment dans le domaine de l'immigration !

Et oui, il a dit cela Nicolas. Et les hautes instances grecques ont bu du petit lait car la belle Hélène chasse aussi le métèque, l'indésirable. Elle veut une immigration maîtrisée et ne veut pas se donner comme un corps fou à une amante venue du Maroc ou de je ne sais quel orient ! La Grèce ne sera jamais un pôle d'attraction si ce n'est un "accroc-pôle !"

Aussi, quand les autorités grecques ont intercepté quelque 100.000 immigrants irréguliers en 2007, ils les ont renvoyés chez eux.
- Partez !
- Non !

Finalement si ! Ils n'ont pu aller voir chez les Grecs et ont été acculés à revenir chez eux !

-Vos problèmes en la matière sont les nôtres. Nul pays ne doit être abandonné seul à une pression migratoire qu'il ne pourra pas contrôler et maîtriser (...) C'est aussi un problème pour l'Europe tout entière.

Voilà ce qu'a dit le petit Nicolas, petit fils d'un Grec et fils de Hongrois, pour rassurer totalement les hôtes Athéniens et préciser qu'il veut un pacte européen sur l'asile et l'immigration. L'étranger agresserait la France ? Il offenserait la Grèce ? Peut être. Donc ne prenons pas de risque ! Restons entre Européens et visons à ôter sales, honnis ! Il faut que l'agressant tique !

mercredi 4 juin 2008

TIAN AN MEN...JE N'OUBLIE PAS !

Dix neuf ans ont passé mais la place murmure
D'une plainte feutrée sous le voile olympique
Et le sang a séché en rendant amnésique
Le passant surveillé comme entre quatre murs.

Oh combien étiez-vous à tomber sous les balles ?
Quatre cents ou six cents, le saura-t-on jamais ?
Dans le marbre officiel il ne s'est rien gravé
En fantômes éthérés vous errez dans l'opale.

Les poteaux sont fleuris de caméras vaillantes
Aussi martialement épanouies que les pas
Des soldats arpentant l'ancien lieu des combats
Le regard assombri et doigt sur la détente.

Oh combien étiez-vous à tomber sous les balles ?
Etudiants éclairés de feu crépusculaire
Vos mains nus face au char et votre âme lunaire
Si belle et si fragile sous le rouge vandale.

Si la mort épargna vos entrailles rebelles
Ce n'est que pour longtemps mieux les ensevelir
Des ténèbreux cachots vous devîntes martyrs
Les camps rouges domptèrent vos idées infidèles.

Dix neuf ans ont passé et la place fourmille
De passants assoupis sous l'espace d'auspices
De médailles latentes et de records propices
A conjurer la peur d'une terre qui oscille.

L'effigie de Mao trône en ce sanctuaire
Qui n'avoue pas son nom, qui ne crie pas son deuil
Oh combien étiez-vous à tirer vos cercueils
Jeunes loups ennivrés par le feu libertaire ?

Et le sang a séché en rentrant dans l'histoire
D'un trop grand continent par la croissance mu
Le cri des prisonniers dans l'oubli retenu
Baillonné par l'éclat des lauriers de gloire.

mardi 3 juin 2008

QU'IL EST LOURD LE CHAGRIN

La vie leur fut ôtée au bord de la jeunesse
Qui vivait sous le feu d'un soleil montagneux.
A deux pas le Léman étendait ses eaux bleues
Pour suspendre l'éclat de vues enchanteresses.

La vie leur fut ôtée par l'effroi d'un tonnerre
De taules fracassées, broyées sous un étau
D'un train qui avalait son passage à niveau
Où s'était englué un grand car de travers.

La vie leur fut ôtée et sept anges s'en furent
Dans les cieux incertains que des larmes troublaient
Et les coeurs des aimants de peine transpercés
Ne goûtaient plus l'émoi de la riche nature.

La vie leur fut ôtée à Mésinges en Savoie
Ils étaient collégiens et mon coeur en est froid
Je pense à ces parents frappés par le destin
J'ai aussi des enfants ; qu'il est lourd le chagrin !

PARLER DE LA CAME EN BERT ?

Les élèves du lycée Paul-Bert, à Paris, par la venue de trois ministres émoustillés, ont jeté leur dévolu sur une recrudescence de violence à l'encontre des représentants du pouvoir exécutif. Ces derniers n'étaient venus là que pour échanger verbalement avec les enseignants, élèves et parents sur le thème de la prévention contre la drogue en milieu scolaire.

- Nous venons pour parler de la prévention contre la drogue en milieu scolaire, a sommairement annoncé François Fillon, notre premier ministre.
- Nous sommes là par la volonté du Peuple, a clamé Rachida Dati, pour discuter entre citoyens de la lutte contre les dealers. Dis leur, Xavier !
- Nous venons académiquement vous présenter une plateforme de dialogue en parfaite adéquation avec le contenu cognitif du référentiel des sciences et vie de la Terre, a repris calmement Xavier Darcos.

Il avait à peine ouvert la bouche qu'il reçut, par un lycéen catapulté, un oeuf dont la date de péremption aurait fait dresser les cheveux de Jean Pierre Coffe.
Rachida Dati appela aussitôt la première cohorte. Un important cordon de CRS, athlétiquement musclé et sans usage d'hormones de croissance, intervint sur le champ.
Trois jeunes furent plaqués au sol selon la technique des bittérois (sans allusion aucune !) et interpellés.
Le hic : deux d'entre eux devaient supporter des épreuves comptant pour le bac, l'après-midi même ! A défaut, ils supporteront d'autres types d'épreuves : oh râles et cris ! Un officier de gendarmerie futblessé à la main lors de la bousculade et l'un des lycéens portait une arme blanche.
Il s'expliqua en disant que chez lui tout était blanc : mur blanc, nuit blanche, copies blanches...
Un professeur de mathématiques chercha à défendre un élève accusé à tord d'avoir lancé une salade de tomates sur la chevelure de Rachida Dati : "c'est la bouffe du lycée ! Il faut comprendre que c'est infect ! Juste bon à jeter !"
Son collègue de Français, une pancarte appelant à «sauver l'éducation» épinglée sur son T-shirt Lacoste, visiblement contrefait en Turquie, confirma : «Ce qui s'est passé était prévisible, Paul-Bert a toujours été parmi les lycées les plus mobilisés. Que les ministres se permettent une visite de prestige alors qu'on a 17 heures par semaine qui sautent à la rentrée, qu'on ne cesse de réclamer des moyens, c'est de la provocation.»

Fillon devra passer chez le teinturier. Rachida est bonne pour se refaire un brushing et Xavier va devoir changer de mutuelle car, à la vitesse où les bris de verres se multiplient, il craint une résiliation de la part de son organisme complémentaire de la Sécurité Sociale.

Un parent s'indigne :«Les ministres viennent nous parler de prévention alors que le lycée n'a même pas de foyer pour accueillir les élèves entre les cours. Résultat, ils traînent sur le trottoir ou café du coin. Ca me fait flipper et j'ai les boules ! »

Les trois ministres, eux, n'ont pas traîné ! Ils sont repartis sous les huées.

Parfois, en démocratie, qui élit ? C'est haine !

MORT DE SAINT LAURENT : POUR LA HAUTE, COUP DUR !!

Yves Saint Laurent a tiré sa révérence des plus douloureuses. Habillé dans son manteau de souffrance, avec ce cancer qui lui rongeait les tissus, il va regagner le lieu de nulle part où un autre saint (Saint Pierre) lui dire : ici no smoking !

On ne fume pas au paradis, même le jour des cendres.
Yves Saint Laurent aura été l'un des couturiers Majuscules du XXe siècle, en quasi égalité avec Dior (dit « or ») ou Coco Chanel.

Il veut que la femme s’aime en slip et va impulser une nouvelle liberté à la gent féminine en créant un style hybride, où le charme masculin côtoie l’élégance féminine.

Au début (car il faut bien un début) il naît le 1er août 1936 à Oran. Oran où tend à se singulariser précocement ce jeune homme qui s'appelle alors Yves-Mathieu Saint-Laurent (YMSL).

Je vous passe rapidement sa première amygdalite, les oreillons, le cours préparatoire où, déjà, il était ailleurs ! Je n’épiloguerai pas sur les années de collège durant lesquelles un professeur acariâtre lui taille un costume pour l’hiver. Je vous ferai grâce, dans mon immense commisération, sur ces longs mois de lycée qui le voient se détourner des filles pour se rapprocher des patrons qui ont la côte !

Et, très vite, il rencontre la gloire, cette jeune femme hautaine qui ne sourit qu’aux plus audacieux ! Il la mettra dans sa manche à chaque jour que Dieu fait. Il glane des lauriers dès son premier défilé chez Christian Dior à qui il succède après le décès brutal du maître en 1957.

Adepte de la haute voltige, il lance sa ligne "Trapèze" qui génère une véritable rupture avec les tailles de guêpe de l'époque ! Il y va dard-dard et se voit crédité d’un succès incontestable. Au lieu de subir une « guêpe-ride », les femmes se sentent plus à l’aise pour pratiquer de la bicyclette. Les vêtements amples vont seoir les jours de beau temps. Il accumulera les entrées d’argent car de cette initiative révolutionnaire naîtront moult lettres de créance : lettres à pèze.

En 1961, il crée sa propre maison en partenariat avec Pierre Bergé. En dépit de ce nom la société évitera de se spécialiser dans les manteaux laineux à perdre haleine. Ensemble, Bergé et Saint-Laurent vont ériger une griffe qui symbolise, de façon pérenne, l'élégance française.

- Pour ôter la grisaille de la vie il fallait que nous griffassions, avouera Bergé.

Par Bergé hébergé, il vit avec son temps ! Il veut donner à la femme une véritable liberté. Il va fouiner dans le vestiaire masculin pour y retirer certains attributs qu’il proposera aux nouvelles Eve. Ainsi, il lance une ligne de tailleurs-pantalons et de smoking. Il n’est pas sans responsabilité dans l’accroissement du tabagisme féminin, à cet égard !

Son gestionnaire, Bergé, recherchant la transparence, va lui inoculer le virus : il lancera une blouse très diaphane, emblème de la déstructuration progressive de la pudeur bourgeoise et judéo-chrétienne.
Dans cette quête du démantèlement de la pudibonderie, le couturier crée l'événement (pour ne pas dire éjacule un scandale) en posant nu pour le lancement d'un parfum ou, en 1977, en lançant Opium. C’est un parfum épicé contre les murs des interdits : il est révolutionnaire et à contre-courant des fragrances l'époque. Quand il est commercialise aux États-Unis, les communautés chinoises rient jaune et manifestent dans les rues de New York !
En dépit de maintes diatribes et chinoiseries intempestives, son patrimoine s’accroît.

Grâce au pécule amassé, il peut se permettre d’acheter des toiles de maîtres car c’est sa sainte éthique. Bergé fera de même : on peut d’ailleurs visiter les toiles du Bergé !
Mais, entre-temps, Gucci Group, la division luxe du groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), acquerra la maison Yves Saint Laurent en mars 1999.

Les obsèques d’YSL auront lieu jeudi 5 juin à 15h30 à l'église Saint-Roch, à Paris. Point de croix, ni panégyriques s’il vous plaît !Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni, ancien mannequin à la solde d’Yves Saint Laurent, doivent assister à la cérémonie. En cette occasion Carla portera du Paco Rabanne et Nicolas des Rabanne sans Paco.