J’ai des souffrances qui s’animent
Au fond de mon cœur déchiré
Une passion qui me décime
A l’aube des rêves égarés.
Un souffle ténu de chaleur
A fugacement détourné
Des viles pensées qui chantaient
Dans l’orphéon de ma douleur
Il est parti ce vent léger
Comme est partie ma douce flamme
Et dans mon esprit qui se damne
Se trament mortelles pensées.
Il est inscrit dans l’Univers
Au cœur de notre galaxie
La liste noire des conscrits
Pour l’armée noire des misères.
J’en fait partie depuis l’enfance
Dans tous les gestes détournés
Dans chaque verbe qu’on défait
Dans chaque embrun de mes silences
L’ennui des nuits, l’ennui des jours
En ribambelle, au grès du gris
S’enroule dans mes pas meurtris
Dans un long chemin de détours.
L’ennui des jours, l’ennui des nuits
Au cimetière des vivants
Emporte mon grain de folie
Dans la poussière du néant.
1 commentaire:
Un univers bien triste et un poëme qui me met le moral à zéro rien qu'à le lire.
Etincelle.
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