Barack
Obama a affirmé au G8 de Camp David que la croissance et l’emploi devaient
avoir la "priorité" en Europe. François Hollande, tout en l’écoutant,
buvait du petit lait et observait, goguenard, le dépit de la chancelière Merkel
l’adepte de l’austérité et de l’amaigrissement.
-
Tous les dirigeants sont d’accord aujourd’hui ici, la croissance et l’emploi
doivent être notre priorité absolue, a déclaré le Maître de la Maison Blanche à
la fin de deux journées de rencontres festives et copieusement arrosées avec
les dirigeants des huit pays les plus industrialisés (pour l’instant) et de
l’Union européenne.
Et
de renchérir :
- Il
faut en faire plus pour créer de la croissance et des emplois dans le contexte
de ces réformes budgétaires et structurelles !
Comparé
à l’allocution de M. Obama, le communiqué du G8 aura plutôt amadoué
Mme Merkel, ses dirigeants s'avouant déterminés à "encourager la
croissance" tout en « prenant des mesures contre les déficits ».
Obama
a repris de thèses économiques de bon sens pour dire que le rhume de l’un peut
provoquer la grippe de l’autre.
-
Pour faire simple, si une entreprise est forcée de réduire la voilure à Paris
ou à Madrid, cela peut dire moins d’activité pour des usines à Pittsburgh ou
Milwaukee (ville de brasseries, hips...), a-t-il expliqué.
Pour
les ignares Pittsburgh est en Pennsylvanie et Milwaukee dans le Wisconsin. Ces
deux Etats sont à chouchouter par Barack dans la perspective de la
présidentielle du 6 novembre prochain ! Donc il faut les citer en
exemple ! C’est de la communication !
Que
l’Europe aille mal, a développé le grand basketteur, et cela pourrait vouloir
dire des temps plus difficiles pour des familles et des agglomérations qui
dépendent de ces entreprises. Et puis je risquerais de ne pas être réélu !
Ce serait dommage les potes, non ? Non ? Hé, ho ? Vous
dormez !! François qu’en penses-tu ?
-
Heu, oui, il faut une croissance pour générer de la confiance et de la
confiance pour amorcer la croissance ! Heu, Barack, heu, je peux remettre
la cravate à présent ??
Mais
à vouloir que s’accroisse confiance certains redoutent que ça froisse
conscience !
-
On risque de perdre la conscience du bon équilibre budgétaire en
relançant de façon anarchique, blâme un UMPiste thuriféraire d’un encadrement
du crédit à la Milton Friedman.
-
On risque de perdre la conscience d’une bonne relance étatique pour se
coltiner des redémarrages d’activités privées à la sauce néolibérale, fustige
Mélenchon que les bons sondages sur Hénin-Beaumont ne rassérènent guère !
L’économie
est la science des choix douloureux et du dilemme, disait un de mes anciens
professeurs de faculté et qui a fini par les perdre.
Comme
il disait vrai !!
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