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mercredi 4 juillet 2012

TOMBES TOMBENT A TOMBOUCTOU...

Les islamistes du groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam) ont fracassé lundi une porte d'entrée d'une des trois plus grandes mosquées de la ville de Tombouctou (Nord du Mali), datant du XVe siècle, après avoir détruit pendant le week-end sept des seize mausolées de saints musulmans. Les fanatiques affirment agir"au nom de Dieu", et estiment que les mausolées alimentent l'idolâtrie.

Ils ont menacé de détruire toute mosquée contenant les restes de saints. Les islamistes font régner la terreur dans ce coin du Mali et ont profité d'un putsch le 22 mars à Bamako pour accélérer leur progression dans tout le nord du pays qu'ils contrôlent depuis trois mois au détriment de la rébellion touareg. Ils veulent imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali.

Dans un communiqué lors d’une réunion à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie), le comité du patrimoine mondial de l’Unesco a «condamné vigoureusement les actes de destruction des mausolées à Tombouctou» et «appelé à mettre fin à ces actes répugnants», citant une résolution adoptée la veille.

Mais le mal est déjà fait. Les habitants de Tombouctou vivent, chaque jour, avec la peur au ventre : crainte de représailles, de mains coupées, de flagellations (un couple flagellé en public pour avoir eu un enfant hors mariage…).

Et Dieu dans tout cela ?? 



Nord Mali mort n’a lit que pour ses sanglots longs
A contempler d’effroi l’innommable saccage
Les Mosquées éboulées sous des coulées de rage
Des mausolées broyés par les haines d’aplomb.

Au détour du Coran dans ses sillons obscurs
Les barbus maléfiques imprégnés du bon droit
Anéantissent à vie l’héritage des rois
Les traditions des sages aux prophéties d’azur.

La plaie de Tombouctou saigne de ce passé
Séculaire et sacré que renient les vandales
Au nom de leur sacré d’aigreur professorale
Tombouctou geint de peur et d’angoisse mêlées.

Le fouet s’approprie des vertus salvatrices
Pour châtier tout impur aux yeux des justiciers
Châtiment péremptoire sur les peaux suppliciées
Chant des flagellations, ballet d’inquisitrices…

Sous les cranes le noir du néant ressenti
L’épouvante invitée dans les regards éteints
Tombouctou sous le joug de l’Islam assassin
Geint de froide terreur et de cris assourdis.

La charia d’Ansar Dine sans sourdine ainsi donne
De la voix sépulcrale qui pourfend le silence
Détruit l’idolâtrie et ses pierres d’insolence
Sous le blâme feutré de l’Occident atone.

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