Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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lundi 31 décembre 2012
UNE TAXE TROP IMPERIALE
Le Conseil constitutionnel est un aréopage d’hommes
intègres qui veillent à la constitutionnalité des projets de loi. En tant qu’institution
probe et honnête on y retrouve des sommités d’exemplarités comme nos trois
anciens Présidents de la République de droite (VGE, Chirac et Sarko) désignés d’office.
Nos trois brillants représentants ont vraiment vocation à siéger en ce haut
lieu de sanctuarisation de la Constitution gaullienne tant leur conduite
irréprochable a toujours guidé leurs actes. Aucune vilaine affaire de la plus
infime perversité n’eût jamais entrouvert la moindre fenêtre à quelque dérapage
que ce soit !
Oui, et c’est ce fier Conseil qui vient de censurer samedi
la taxation à 75% des revenus annuels de plus d'un million d'euros, infligeant
un revers au gouvernement de Jean Marc Ayrault, qui avait fait de cette
disposition controversée une mesure phare du budget 2013.
Promise à la va vite par François Hollande, la
contribution exceptionnelle de 75% a, selon de nombreux politologues, contribué
à sa victoire contre Nicolas Sarkozy mais est aussi jugée responsable de l'exil
fiscal de certaines personnalités que nous ne citerons pas ici.
Saisis le 20 décembre par le groupe UMP de
l'Assemblée, les "Sages" du Conseil ont jugé que la taxation à 75%
aurait été appliquée de façon inégale. Ils en appellent à l’égalité devant les
charges publiques. En fait, les « Sages » reprochent à Hollande d’avoir
désigné comme cibles les personnes physiques et non les foyers fiscaux !A
titre d’exemple la taxe se serait appliquée à un couple dont l'un des conjoints
gagne plus d'un million d'euros alors qu'un homme et une femme gagnant chacun
600.000 euros auraient été épargnés !
Bien mauvaise fin d’année pour Flamby qui pensait
avoir flambé au jeu fiscal pour gagner le gros lot !!
LA TAXE BRUSQUE, ELLE (hommage à BREL et à la Belgique si chère à..bon, bref !)
C'était
au temps où Hollande flambait
Dans l’émission de Ferrari bluffée
C'était le temps où Flamby médusait
Avec sa
mesure sortie du giletDans l’émission de Ferrari bluffée
C'était le temps où Flamby médusait
Elle n’était pas dans les jolies vitrines
De son programme aux 60 points d’origine
Elle avait pris sans ambages le bus
Des cogitations du politicus !
Et très impériale
Portant haut son étoile
Elle faisait la guerre
Contre hauts salaires
Les nantis millionnaires
Les trop payés sur Terre
Elle pensait bien elle pansait rien
Mais fit élire le Corrézien
C'était au temps où Flamby nous sortait
Une jolie taxe au goût acidulé
Ratisser les voix des Mélenchonnais.
Un gros pavé qui brouillait l’officine
Des mesurettes d’un doux fiscal sans épine
Solferino en mangeait ses gibus
Et Cahuzac disait : Morbleu, mordicus !
La taxe impériale
Prendrait-elle dans sa toile
Trois quart de la sphère
Du sur-millionnaire ?
Ça aurait pu le faire
Ils n’l’ont pas laissé faire
Voulant garder blé sous nos cieux
Trop tard dira le Depardieu !
C'était au temps où Flamby déconnait
Devant
Ferrari en jouant le CheC'était le temps où Hollande sentait
La fin des cadeaux aux riches héritiers.
L’air des lampions exhibait sans sourdine
La fin des yachts, des rolls et des zibelines
L’air des lampions menaçait de stratus
Le beau ciel bleu des Rolex- Lapidus.
Mais bien qu’impériale
Le cœur dans ses étoiles
La taxe aux chimères
Mourut
sans lumièreLe cœur dans ses étoiles
La taxe aux chimères
Censurée par nos pères
Si sages et salutaires
Tous aussi gais comme le canal
Le Rupin garda le moral !
C'était au temps où Flamby se voyait
Robin des bois et super justicier
C'était au temps où Hollande chantait
Les vertus d'une frondeuse effrontée.
jeudi 27 décembre 2012
LA GASTRO HANTE TES RITES
La crise de gastro-entérite a persévéré dans notre belle région du Nord Pas-de-Calais. Nous en fûmes victimes et Noël s'est transformé en chambre de malades à hydrater régulièrement entre vogalène et spasfon ! On s'en souviendra !!
Minuit ! Crétin c'est l'heure des salmonelles
Où l'homme vieux se lamente à genoux,
En dénigrant une dinde aux airelles
Pour un verre d’eau sel et sucre au goût roux
Tout son dentier tressaille d'espérance
Par Vogalene qui se clame en sauveur
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël ! Noël ! Loin de nous les vomisseurs !
Noël ! Noël ! Au Spasfon, tripes en ardeur !
Un mal au foie ? Non les humeurs ardentes
Les céphalées et les sons flatulents
Puis brusquement une diarrhée brillante
Quand ce n’est pas le beau vomissement !
Le Roi des Rois n’en peut plus en nos crèches,
De voir si fiers les virus agresseurs,
Gorgés d’orgueil les pathogènes rêches,
Comme nous souffrons ! Ils sont nos vrais dompteurs !
Comme nous souffrons ! Ils sont nos vrais dompteurs !
Les vrais dompteurs en cage nous entrave,
La voix est libre aux bactéries d’enfer
Colibacilles vous nous rendez esclave
De tant de spasmes qui vont porter le fer,
Tous aux urgences en ont la connaissance :
Ces saloperies nous font souffrir en chœur !
Peuple, debout ! Rejette ta souffrance,
Noël ! Noël ! Battons-nous, les vomisseurs !
Noël nous hèle qui dit « arrêt aux gastro douleurs ! »
mardi 25 décembre 2012
dimanche 23 décembre 2012
COPÉ VEXÉ ET BRIAND SONNÉ
Vendredi, le trésorier de la campagne UMP de Sarkozy, le député Philippe Briand le bien nommé, a confirmé que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a décidé de rejeter les comptes de campagne du petit nerveux pour l'élection présidentielle de 2012 ! Il a annoncé un recours auprès du Conseil constitutionnel (où siège Sarkozy qui ne pourra être juge et parti !). Si ce dernier confirmait le rejet, il priverait l'UMP du remboursement de près de 11 millions d'euros par l'Etat.
La décision de la CNCCFP résulte de la réintégration de dépenses antérieures au 15/02/12 février, date à laquelle le petit Nicolas s’est officiellement déclaré candidat à sa succession ! Nicolas Sarkozy avait déclaré un total de dépenses de 21 339 664 euros, une somme inférieure au plafond de 22 509 000 euros fixé pour un candidat se qualifiant pour le second tour.
Mais deux jours avant que M. Sarkozy ne se déclarât (sur TF1), le PS avait dénoncé auprès de la CNCCFP l'utilisation des "moyens de l'Etat" par le président candidat à des fins de campagne. Et le PS de citer des déplacements de Nico pour la promotion de la politique familiale dans le Tarn ou ceux liés à la visite de Fessenheim (Haut-Rhin) pour la défense du nucléaire !
Philippe Briand conteste "le mode de calcul" de la commission et précise que "le montant du dépassement est peu significatif (1,6 %) et ne saurait à lui seul entraîner le rejet du compte »
On ne va pas mégoter pour quelques dollars de plus, c’est vrai quoi ! Et puis quand un Président se rend sur des lieux industriels pour défendre (en vain) les steaks des pauvres ouvriers condamnés à Pôle Emploi le fait-il vraiment en tant que candidat à sa réélection ? Mais non enfin ! Il anticipe sur ce que fera le futur Ministre de Redressement Productif de celui qui le remplacera !!
Vraiment, que les gens sont mesquins !
En attendant s’il fallait vraiment rembourser 11millions d’euros l’UMP devrait augmenter les cotisations de ses adhérents ! Copé n’a pas envie de s’en charger et préfèrerait participer à de nouvelles élections (genre entre Noël et Nouvel an) en trafiquant les urnes pour le plus grand profit de …Fillon !!
samedi 22 décembre 2012
FIN DU MONDE : C'EST RATE !!
Ah si je tenais le maya
Qui nous a raconté du flan
Je lui ferai gober son plat
De couleuvres à la sauce pigment
A moins qu’il ne fût mort depuis
Ou qu’il se dédouanât pédant
En alléguant que prophéties
Furent mal comprises par nos savants.
Car quelle pitié cette fin du monde !
Pas de séisme à déguster
Point de fractures de mappemonde
Pas plus de volcans excités.
Ras de marée sous l’éteignoir
Bugarach en fut dépité
Apocalypse broie du noir
En aucun lieu le pire est né !
Silence radio météorites
Le grand soir n’est pas arrivé
Et les cassandres émérites
Un mauvais Noël vont passer !
Ils y croyaient ! Où porter plainte
Au cœur de leur désillusion ?
Vont-ils se noyer dans les pintes
En dionysiaques pulsions ?
Combien de temps pour la prochaine ?
Dans quelle prophétie se lover ?
J’en appelle à tout croque-mitaine :
Trouvez-leur le succédané !!
Ils ont tant besoin d’espérer…
vendredi 21 décembre 2012
HOLLANDE ET L'AUTRE DISCOURS D'ALGER
Cliquer pour agrandir l'image |
Le voyage de François Hollande en Algérie
s’est clôturé par une intervention au Palais des Nations où le président
français a prononcé, jeudi 20 décembre, un discours très attendu devant les
deux chambres du parlement algérien.
Loin de présenter les excuses attendues et
réclamées depuis tant d’années par le régime algérien, loin de se draper dans
la repentance (quoique) le septième
président de la Cinquième République s’est dit tenu par un "devoir de
vérité sur la violence, sur l’injustice, sur les souffrances et sur la
torture".
- Je
reconnais ici les souffrances que le système colonial français a infligé au peuple
algérien, a-t-il déclaré en décernant un label de sauvagerie massacres de Sétif
(8 mai 1945).
Rappelons qu’à Sétif, ce jour du 8 mai
1945, une grande manifestation autorisée par les autorités françaises tourna mal. Très vite des pancartes nationalistes furent
brandies notamment par un jeune scout musulman Aïssa Cheraga. Ce dernier sera
tué par un policier et l’évènement mettra le feu aux poudres. De Gaulle
chargera le général Duval de rétablir l’ordre ! Aviation comme marine
bombarderont aveuglément la région de Sétif. Puis les blindés français
dévasteront les villages . Les chiffres
sont flous mais on parle d’une centaine de morts européens (colons) pour
plusieurs milliers de morts « musulmans ».
François Hollande a aussi fait appel au "respect de toutes les mémoires" (sans compter la mémoire de tous les respects !) :
- Que les archives, y compris celles de
l’armée française, s’ouvrent aux chercheurs français comme algériens ! La paix
des mémoires à laquelle j’aspire repose sur la connaissance et la divulgation
de l’Histoire.
On devrait bientôt en savoir plus sur notre
histoire commune n’en déplaise aux tortionnaires des deux camps qui s’imaginaient
vivre sereinement leur fin du Monde inca.
jeudi 20 décembre 2012
Bernard Tapie Presse (BTP) rénove des ruines
Cliquer sur la manchette pour mieux goûter le nouveau Corse Matin ! |
Bernard Tapie revient aux affaires et ce n’est jamais bon signe. L'ancien
patron de l'Olympique de Marseille, allié à la famille Hersant, va mettre la
main sur les vestiges restants de l’empire Hersant qui a fini de herser le
terreau éthéré des lecteurs en jachère à l’ère d’internet.
Tapie va relever le défi et s’acheter les titres restants dont La Provence,
Nice Matin et Corse Matin. Son offre a été retenue par les banques créancières
du groupe particulièrement endetté !
Comme Hersant Tapie va commercer comme ourson mal léché et tenter de tirer
profit de canards boiteux flottant sur les bords calmes d’une méditerranée quoique
réveillée, de temps en temps, par les tirs sporadiques de kalachnikovs
phocéennes ou par l’éclat de bonbonnes de gaz corsées à la dynamite ! Les
canards par Nanard nourris vont narrer les neurones émérites d’un businessman
ayant réussi à vendre du vent puis à brûler les planches tout en passant, comme
pour rire, à la case prison d’un Monopoly turbulent !
Sûr que la ligne éditoriale des journaux rachetés va prendre du rififi dans
la tronche !!
mercredi 19 décembre 2012
MAP-HOME SEME EMOI AH AH AH (j'suis moins heureux qu'un roi !)
En lançant, mardi 18 décembre 2012, un grand audit des politiques
publiques qui doit se prolonger sur tout le quinquennat, Jean-Marc Ayrault
poursuit la même lune sarkozienne de
réduction des dépenses de l’Etat tout en récusant le copier-coller de la
défunte « Réduction générale des politiques publiques» (RGPP), qui
prévoyait notamment le non-remplacement d'un fonctionnaire partant en retraite
sur deux.
Mais la quintessence philosophique semble la même : réduire
les surcharges pondérales de l’Etat en commençant par supprimer des commissions
Théodule aux dénominations ubuesques qui
s’avèrent des coquilles vides d’où ne sortiront jamais la moindre trace de
rapports officiels !
Panique dans certains services à l’annonce de cet audit.
Illustration…
- Cesse de lire Hergé, pépé, lance goguenard le directeur d’une
commission ad hoc chargée de superviser la rationalisation des services
étatiques de redéploiement des activités connexes du secrétariat d’Etat à la
décentralisation des unités de dérégulation des protocoles d’intégration des
fonctionnaires de catégorie C !
- Pourquoi ? lance étonné et vasouillard le sous fifre délégué à la
faisabilité des réorientations de procédures interministérielles d’ajustement
des interventions en aménagement de territoire péri urbain à faible intensité
technico-industrielle.
- Parce que la MAP va te réveiller un bon coup ! Et moi aussi !
- La MAP ?
- Oui la MAP soit le programme de modernisation de l'action publique !
Une nouvelle stratégie du père Ayrault ! Pour faire des économies
budgétaires ! L’Etat va dégraisser ! M.A.P aime happer !
Lol !!
- On va sauter ?
- Peut-être pas mais je crains que tu n’aies plus loisir de terminer tes
bébés au doux lot, heu...des bédés au boulot ! Quant à partir à 16h30 pour un démarrage à 10h45 n’y
compte plus trop ! Tu laisseras tomber l’âme « apéro » pour
adopter la MAP-AYRAULT ! J’imagine pointer une pointeuse et son lot de
primes de rendement !
- Non, tu blagues ?
- Que nenni ! Si j’ai bien compris il y aurait d’emblée la
suppression immédiate de 100 commissions consultatives !
- Donc on saute !!
- Peut-être pas ! Ne sois pas défaitiste Marcel ! Peut-être
pas ! Et puis t’as de l’ancienneté et moi aussi ! On peut toujours se
recycler aux anciens combattants ou au redressement productif !
- Ah, non ! Pas chez Montebourg ! Non, pitié !!
- T’inquiète pas Marcel ! Je te couvre ! Mais quand même :
les temps seront durs ! Des services vont fusionner. Les doubles emplois
vont éclater. Les doublons se feront épingler. Des postes de dépenses vont être
réduits, tu peux me croire : moins d’aides directes aux entreprises, à la
formation professionnelle sauf pour former les fonctionnaires éjectés, moins
d’argent au logement ! Déboutons l’habitat des baux taux ! Et puis nos
traitements gelés, nos primes élimées, notre avancement grippé ! Le
système grec, quoi !!
- Mais c’est la fin du monde ! Les mayas avaient raison ! Ce
Ayrault c’est un cas !
- Il n’a pas le choix Marcel ! Jean-Marc, même si c’est contre son
goût, gueule "MAP" et rebat les cartes ! Il faut faire des économies en ne
rognant pas la qualité des services ! Du très grand art de funambule ! Oui, des guichets uniques ! Des
fusions de services…
- Effusion de serre-vis, tu veux dire !
- Oui, des mariages gais de commissions qui, auparavant, effectuaient des taches
similaires !
- Et à défaut de ces taches 6000
hères de plus ! Des sans-grades qui vont pointer à Pôle Emploi !
- Si Pôle Emploi existe encore ! On parle qu’il pourrait fusionner
avec L’URSSAF, le réseau des Greta, les missions locales…
- Non, tu blagues ?
- Oui, heu, non, peut-être pas Marcel ! Peut-être pas !!
mardi 18 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
dimanche 16 décembre 2012
samedi 15 décembre 2012
TANT DE LARMES POUR TANT D'ARMES
A une centaine de kilomètres de New York,
dans le Connecticut, la ville de Newtown, 27 000 habitants, a été le théâtre
vendredi 14 décembre de l'un des plus graves massacres jamais commis dans un
établissement scolaire aux USA. L'attaque s'est déclarée dans la matinée, alors
que près de 600 enfants âgés de 5 à 10 ans se trouvaient dans l'école.
Selon des témoignages de parents et
du personnel de l'école, le tueur, vêtu de noir, a réussi à pénétrer dans l'établissement
en dépit de dispositifs de sécurité. Une centaine de coups de feu auraient été
tirés. Le tireur portait deux armes de poing. Il détenait aussi un fusil de
calibre 223 dans sa voiture. Evidemment, et c’est le cœur du problème, toutes
ces armes avaient été achetées légalement et étaient enregistrées au nom de sa
mère, selon la chaîne NBC qui cite des responsables de la police.
Le bilan n'est pas encore définitif,
mais le responsable de la police
locale, Paul Vance, a annoncé qu'au moins 20 enfants et 6 adultes ont
été tués dans la fusillade. Le tireur, Adam Lanza, 20 ans, a également été
trouvé mort sur les lieux. Il se serait suicidé, mais cela reste à confirmer...
Le Président
Obama très ému a dit que l’heure était au recueillement et aux condoléances.
Mais, après la mise en berne, le drapeau
américain devra réagir pour réguler la vente des armes (à défaut de pouvoir
guérir les esprits malades) sous peine
de voir se reproduire une pandémie meurtrière hélas épidémiologiquement déjà
bien actée.
Exorcisme pleureur face aux souffles démons
Vingt enfants décimés par la folie sans nom
Tant de larmes coulées pour tant d’armes en délit.
L’émotion d’Obama au cœur de la tempête
Ouragan ravageur fou de feux détonants
Les éclairs calibrés et la foudre de sang
Sandy n’avait point fait tant de maux en nos têtes.
Sous le ciel de Newton comme en d’autres contrées
Rugissent les orages de cerveaux nuageux
Gorgés de frustrations sous l’éclat fallacieux
Du héros solitaire aux combats mythifiés.
Et les armes propagent, endémique poison
La nuisance mortelle dans les veines ténues
Les feux épidémiques éradiquent des nues
L’antidote fragile sur son fil de raison.
Et les armes surgissent nimbées d’ingratitude
Aux honneurs dévolus par l’autoprotection
Légitime défense se revêt d’agression
La mort au rendez-vous réclamera justice.
vendredi 14 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
mercredi 12 décembre 2012
INTERVIEW EXCLUSIF DEPARDIEU
Depardieu va partir en Belgique. J'ai voulu en savoir plus mais l'homme était encore visiblement trop bourré !!
Fabiano : Alors Depardieu, on s’exile en Belgique ?
Depardieu : Vous aussi vous me branchez là-dessus ! Je vois que l’affaire domine ici ! Ah, oui, hein, hum ! J’avais bien imaginé la Chine mais franchement écouter le cri du cormoran le soir au-dessus de jonques, et ceci tous les matins du monde, non merci, bien ! Ça m’aurait grignoté les Valseuses menu, menu, hein ! Hum !
Fabiano : Donc vous quittez la France ?
Depardieu : Hein, hum, hi, hi, hi, non ! Pas totalement ! Pas si méchant que ça ! Je pars sans arme, ni haine, ni violence ! Avec mon pays ce n’est pas « je t’aime moi non plus ! » ! La France restera comme une maîtresse ! Je lui dirai encore : je vous aime ! Elle restera la femme d’à côté ! Hi, hi, hein, hum…En fait je ferai souvent des aller-retour ! Une rue du départ et en utilisant le camion ou le dernier métro je pourrai à tout moment établir entre Rive droite, rive gauche une jonction, un pont entre deux rives ! Merci la vie de m’écarter de l’instinct de mort ! De prendre les clefs de bagnole et de faire vibrer le moteur : RRRrrr !!
Fabiano : Quand même vous fuyez
le pays, non ?
Depardieu : Non ! Hum, hein ! Hi, hi ! Et je hais les acteurs qui jouent les fugitifs ! Les chiens ! Ils ne se rendent pas compte qu’ils exercent le plus beau métier du monde ! Moi et la France je préfère qu’on reste amis ! Même si, affligée par ma concurrence déloyale elle viendra souvent me poser la question : « combien tu m’aimes ? » Je lui répondrai alors comme au rendez-vous de la mort joyeuse qu’elle reste au fond de moi comme la femme gauchère qui restera in fine la dernière femme ! Oui, hein, celle qui a toujours su me donner un peu de soleil dans l’eau froide ! Je saurai toujours lui dire : I want to go home ! Ou encore Hello Good bye ! Et si jamais un jour je l’oublie dites-lui que je l’aime !! Car comme on m’a toujours dit : aime ton père et ta Patrie !
Fabiano : Comment allez-vous vous installer ?
Depardieu : Une pure formalité ! Je vais me faire aider par des amis, René la Canne, hein, et puis Vincent, François, Paul et les autres…ah les Gaspards ! J’aurai aussi un soutien de mon Oncle d’Amérique et de sa femme Elisa ! Il y aura aussi Rosy la bourrasque et puis Loulou et qui encore, hein ? Heu, Michou d’Auber et encore Boudu et son épouse Nathalie, ah la môme !
Fabiano : Oui, bon, je ne vous demande pas la liste des gens qui vont vous aider à déménager ! Je voulais savoir si vous vendrez votre résidence en France ?
Depardieu : Pas du tout ! Hein, hi, hi, hi ! Je ne céderai que le placard où je ne rangeais que le sucre et aussi le buffet froid et sans esthétisme ! Je léguerai à Emmaüs une vieille tenue de soirée que m’avait pourtant refilé mon père, ce héros ! Quoi encore ? Hein ? Ah oui, je liquiderai ma collection de San Antonio, tous mes Astérix et Obélix et divers œuvres littéraires genre Hamlet, Germinal, Le Colonel Chabert, Le Hussard sur le toit, Sous le soleil de Satan ou encore Cyrano de Bergerac !
Fabiano : Ah ! Vous vous séparez de vos livres ?
Depardieu : Sans remords ! Je ne vais pas vous dire « préparez vos mouchoirs » ! En fait, je n’ai plus le temps de lire dès que je décuve ! Hein, hi, hi ,hi…L’alcoolisme c’est comme la scoumoune ! Hi, hi, hi, hi ! Quand je termine la bouteille je lui dis « rude journée pour la reine ! » Je n’ai plus le choix des armes ! L’alcool me tient ! C’est le tueur de la Providence qui me rend assimilable à la chèvre perdue dans un rêve de singe en regardant la lune dans le caniveau ! Parfois j’ai peur de déraper, de me retrouver avec les compères du 36 Quai des Orfèvres ! Oui, la Police ! Je n’aimerais pas me retrouver en face d’un inspecteur la bavure à Fort Saganne ! Drôle d’endroit pour une rencontre !
Fabiano :Une telle addiction pour l’alcool ?
Depardieu : Oui, je bois aussi la nuit et la nuit tous les chats sont gris ! Enfin plutôt noirs, si vous voyez ce que je veux dire ! Hi, hi, hi ! Dans ma tête c’est le grand embouteillage : la machine, hélas pour moi, me procure la tête en friche ! L’alcool c’est le visiteur de tous les jours ! L’autre jour j’ai déliré ! Je voyais 102 dalmatiens débouler dans une cité de fantômes, a city of ghosts !! Ah, j’ai bien déliré !! Hi, hi, hi, hein !??
Fabiano : Mais pourquoi buvez-vous ?
Depardieu : Hein, je ne sais pas, hein ! Peut-être que je me dis « Gérard, la vie est trop belle pour toi ! Alors je me scie les branches de l’arbre en buvant du coco Vodka ! Quand je dis « Tais toi ! » à ma bouteille elle devient comme la femme mousquetaire belliqueuse qui vous signe comme pour rire sept morts sur ordonnance ! Et les anges gardiens m’abandonnent ! A moins que ce ne soit la marque des anges ce laissez-faire qui fait de moi l’homme qui rit !
Fabiano : Vous pensez pouvoir guérir un jour ?
Depardieu : Peut-être ! Il me faudrait des mots d’amour ! Seul l’amour décroche les étoiles ! Il me rendrait léger comme un baiser papillon !! Avec l’amour je n’aurais plus besoin de jouer Le Tartuffe avec une femme ou deux ! Ou me protéger comme l’homme au masque de fer qui signe le pacte du silence avec une potiche ou une grenouille d’hiver ou la femme du Gange, hi, hi, hi, hein ! Oui, en amour j’attends le grand soir, le bouquet final ! En attendant je bois la blanche tout en désespérant de voir les temps qui changent en cette nouvelle France ! Pour guérir il me faudrait des vacances sur ordonnances mais loin, hein, sur Uranus par exemple, avec des cœurs inconnus qui me feraient oublier que j’ai joué Danton, ce monstre qui n’avait rien d’un Belamy ! Des femmes qui oublieraient mon haleine de mammuth, m’accompagneraient dans un bon voyage au cœur du Bimboland et avec qui je danserais le disco comme quand j’étais chanteur !
Fabiano : Vous avez été chanteur ?
Depardieu : Non, je déconne, hein, hi, hi ! Olé ! Même si à l’origine j’aurais aimé faire carrière avec un micro ! Je n’ai rien oublié de mes cours de chants avec Barbara !
Fabiano : Vous craignez des représailles fiscales ?
Depardieu : Hé, ho, hein ! On n’est plus au temps de Vidocq, en 1900 ! Il n’est pas marqué Wanted sur mon front, hein, hi, hi, hi !! J’ai désormais deux pays et l’agent secret du fisc n’a pas à savoir si je cuisine à la Vatel ou si je me lance dans le viager ! Si je garde dans un coffre des chefs d’œuvre de Camille Claudel alors qu’ils seraient mieux dans un musée. Je n’ai pas à dire si je camoufle un diamant 13 ! Si on attend mon retour en France comme la belle attend le retour de Martin Guerre c’est raté !! Je fais ce que je veux et si ça me chante de me promener avec deux hommes dans la ville de Néchin ou de boire une bière au bar Occo, libre je suis ! La Belgique c’est comme une nouvelle Babylon ! J’y jouerai au turf, prendrai mon pied avec les boulistes du coin ! Je connais déjà leurs femmes et leur taille XXL : Dina, Violanta, Mirka ! Elles m’appellent déjà « le garçu » ! Ou le « bogus » ! Ça doit vouloir dire « beau gosse » !
Fabiano : Non ! Mais une bonne gueuze oui !
Depardieu : Ah ! Ok, faudra que je m’y habitue !!
Fabiano : Alors Depardieu, on s’exile en Belgique ?
Depardieu : Vous aussi vous me branchez là-dessus ! Je vois que l’affaire domine ici ! Ah, oui, hein, hum ! J’avais bien imaginé la Chine mais franchement écouter le cri du cormoran le soir au-dessus de jonques, et ceci tous les matins du monde, non merci, bien ! Ça m’aurait grignoté les Valseuses menu, menu, hein ! Hum !
Fabiano : Donc vous quittez la France ?
Depardieu : Hein, hum, hi, hi, hi, non ! Pas totalement ! Pas si méchant que ça ! Je pars sans arme, ni haine, ni violence ! Avec mon pays ce n’est pas « je t’aime moi non plus ! » ! La France restera comme une maîtresse ! Je lui dirai encore : je vous aime ! Elle restera la femme d’à côté ! Hi, hi, hein, hum…En fait je ferai souvent des aller-retour ! Une rue du départ et en utilisant le camion ou le dernier métro je pourrai à tout moment établir entre Rive droite, rive gauche une jonction, un pont entre deux rives ! Merci la vie de m’écarter de l’instinct de mort ! De prendre les clefs de bagnole et de faire vibrer le moteur : RRRrrr !!
Depardieu : Non ! Hum, hein ! Hi, hi ! Et je hais les acteurs qui jouent les fugitifs ! Les chiens ! Ils ne se rendent pas compte qu’ils exercent le plus beau métier du monde ! Moi et la France je préfère qu’on reste amis ! Même si, affligée par ma concurrence déloyale elle viendra souvent me poser la question : « combien tu m’aimes ? » Je lui répondrai alors comme au rendez-vous de la mort joyeuse qu’elle reste au fond de moi comme la femme gauchère qui restera in fine la dernière femme ! Oui, hein, celle qui a toujours su me donner un peu de soleil dans l’eau froide ! Je saurai toujours lui dire : I want to go home ! Ou encore Hello Good bye ! Et si jamais un jour je l’oublie dites-lui que je l’aime !! Car comme on m’a toujours dit : aime ton père et ta Patrie !
Fabiano : Comment allez-vous vous installer ?
Depardieu : Une pure formalité ! Je vais me faire aider par des amis, René la Canne, hein, et puis Vincent, François, Paul et les autres…ah les Gaspards ! J’aurai aussi un soutien de mon Oncle d’Amérique et de sa femme Elisa ! Il y aura aussi Rosy la bourrasque et puis Loulou et qui encore, hein ? Heu, Michou d’Auber et encore Boudu et son épouse Nathalie, ah la môme !
Fabiano : Oui, bon, je ne vous demande pas la liste des gens qui vont vous aider à déménager ! Je voulais savoir si vous vendrez votre résidence en France ?
Depardieu : Pas du tout ! Hein, hi, hi, hi ! Je ne céderai que le placard où je ne rangeais que le sucre et aussi le buffet froid et sans esthétisme ! Je léguerai à Emmaüs une vieille tenue de soirée que m’avait pourtant refilé mon père, ce héros ! Quoi encore ? Hein ? Ah oui, je liquiderai ma collection de San Antonio, tous mes Astérix et Obélix et divers œuvres littéraires genre Hamlet, Germinal, Le Colonel Chabert, Le Hussard sur le toit, Sous le soleil de Satan ou encore Cyrano de Bergerac !
Fabiano : Ah ! Vous vous séparez de vos livres ?
Depardieu : Sans remords ! Je ne vais pas vous dire « préparez vos mouchoirs » ! En fait, je n’ai plus le temps de lire dès que je décuve ! Hein, hi, hi ,hi…L’alcoolisme c’est comme la scoumoune ! Hi, hi, hi, hi ! Quand je termine la bouteille je lui dis « rude journée pour la reine ! » Je n’ai plus le choix des armes ! L’alcool me tient ! C’est le tueur de la Providence qui me rend assimilable à la chèvre perdue dans un rêve de singe en regardant la lune dans le caniveau ! Parfois j’ai peur de déraper, de me retrouver avec les compères du 36 Quai des Orfèvres ! Oui, la Police ! Je n’aimerais pas me retrouver en face d’un inspecteur la bavure à Fort Saganne ! Drôle d’endroit pour une rencontre !
Fabiano :Une telle addiction pour l’alcool ?
Depardieu : Oui, je bois aussi la nuit et la nuit tous les chats sont gris ! Enfin plutôt noirs, si vous voyez ce que je veux dire ! Hi, hi, hi ! Dans ma tête c’est le grand embouteillage : la machine, hélas pour moi, me procure la tête en friche ! L’alcool c’est le visiteur de tous les jours ! L’autre jour j’ai déliré ! Je voyais 102 dalmatiens débouler dans une cité de fantômes, a city of ghosts !! Ah, j’ai bien déliré !! Hi, hi, hi, hein !??
Fabiano : Mais pourquoi buvez-vous ?
Depardieu : Hein, je ne sais pas, hein ! Peut-être que je me dis « Gérard, la vie est trop belle pour toi ! Alors je me scie les branches de l’arbre en buvant du coco Vodka ! Quand je dis « Tais toi ! » à ma bouteille elle devient comme la femme mousquetaire belliqueuse qui vous signe comme pour rire sept morts sur ordonnance ! Et les anges gardiens m’abandonnent ! A moins que ce ne soit la marque des anges ce laissez-faire qui fait de moi l’homme qui rit !
Fabiano : Vous pensez pouvoir guérir un jour ?
Depardieu : Peut-être ! Il me faudrait des mots d’amour ! Seul l’amour décroche les étoiles ! Il me rendrait léger comme un baiser papillon !! Avec l’amour je n’aurais plus besoin de jouer Le Tartuffe avec une femme ou deux ! Ou me protéger comme l’homme au masque de fer qui signe le pacte du silence avec une potiche ou une grenouille d’hiver ou la femme du Gange, hi, hi, hi, hein ! Oui, en amour j’attends le grand soir, le bouquet final ! En attendant je bois la blanche tout en désespérant de voir les temps qui changent en cette nouvelle France ! Pour guérir il me faudrait des vacances sur ordonnances mais loin, hein, sur Uranus par exemple, avec des cœurs inconnus qui me feraient oublier que j’ai joué Danton, ce monstre qui n’avait rien d’un Belamy ! Des femmes qui oublieraient mon haleine de mammuth, m’accompagneraient dans un bon voyage au cœur du Bimboland et avec qui je danserais le disco comme quand j’étais chanteur !
Fabiano : Vous avez été chanteur ?
Depardieu : Non, je déconne, hein, hi, hi ! Olé ! Même si à l’origine j’aurais aimé faire carrière avec un micro ! Je n’ai rien oublié de mes cours de chants avec Barbara !
Fabiano : Vous craignez des représailles fiscales ?
Depardieu : Hé, ho, hein ! On n’est plus au temps de Vidocq, en 1900 ! Il n’est pas marqué Wanted sur mon front, hein, hi, hi, hi !! J’ai désormais deux pays et l’agent secret du fisc n’a pas à savoir si je cuisine à la Vatel ou si je me lance dans le viager ! Si je garde dans un coffre des chefs d’œuvre de Camille Claudel alors qu’ils seraient mieux dans un musée. Je n’ai pas à dire si je camoufle un diamant 13 ! Si on attend mon retour en France comme la belle attend le retour de Martin Guerre c’est raté !! Je fais ce que je veux et si ça me chante de me promener avec deux hommes dans la ville de Néchin ou de boire une bière au bar Occo, libre je suis ! La Belgique c’est comme une nouvelle Babylon ! J’y jouerai au turf, prendrai mon pied avec les boulistes du coin ! Je connais déjà leurs femmes et leur taille XXL : Dina, Violanta, Mirka ! Elles m’appellent déjà « le garçu » ! Ou le « bogus » ! Ça doit vouloir dire « beau gosse » !
Fabiano :
Hum, oui, sûrement si vous le dites ! Bien, on va peut-être arrêter là !?
Depardieu :
Pas trop tôt, j’ai le gosier en feu à force de parler ! T’as pas un bon
whisky ?
Fabiano : Non ! Mais une bonne gueuze oui !
Depardieu : Ah ! Ok, faudra que je m’y habitue !!
IDEE DE CADEAU (2) DONT VOUS SEREZ RAVI
Nous venons d’apprendre la mort de Ravi Shankar,
décédé à l’âge de 92 ans, dans un hôpital de San Diego (Californie).
Ravi Shankar était internationalement connu comme
sitar (instrument indien) et il a influencé de nombreux musiciens de rock
(notamment George Harrison des Beatles) en quête de sonorités exotiques.
Né le 7 avril 1920 à Bénarès, Ravi venait d'une
famille de brahmanes soit la plus haute
caste dans la société traditionnelle hindoue. Il a commencé à enseigner dès les
années 1950 et a créé une école de musique à Los Angeles en 1967.
Il est le père de la chanteuse Norah Jones et de la
compositrice Anoushka Shankar.
Le premier ministre indien, Manmohan Singh (sing a
song !), a fait part de sa tristesse et évoqué la perte d'«un trésor
national et d'un ambassadeur mondial de l'héritage culturel de l'Inde».
(PS : Par un curieux hasard j’avais déjà conçu la
fausse pub il y a deux jours mais sans songer à y placer le visage du
disparu et m’apprêtais à la diffuser à la suite de « Harpe à gong » !
L’annonce du décès m’a fait revoir la conception du message ! Finalement
je rends un double hommage à la musique et à la poésie à travers les
continents).
mardi 11 décembre 2012
dimanche 9 décembre 2012
MORSI MORD SI !!
Après plusieurs semaines de contestation,
le président égyptien Mohamed Morsi a annoncé samedi soir l'annulation du
décret pris le 22 novembre. Par ce dernier il s’arrogeait les pleins pouvoirs à
l’instar d’un Napoléon I qui avait succédé à une révolution populaire.
Les AntiMorsi manifestent |
L'opposition souhaite son report car elle juge le texte antidémocratique ! Elle subodore l’intention de Mosri de s’ouvrir un chemin vers l’islamisation des lois et la diminution des garanties pour les libertés individuelles.
Jusqu'où ira l'opposition à ce projet ?
Le
Caire goûte au référendum
En sa
frêle démocratiePour se prononcer sur les dogmes
De la Constitution « Morsi »
De jouvence républicaine
L’après Moubarak de son dard
Vient piquer les peaux citoyennes.
Choit de ses choix dictatoriaux
La République des vestales
Ne s’impose pas de sitôt.
Au-dessus des eaux de justice
Le Peuple en redouta le noir
Et ses fallacieux interstices.
Prend sur les langues libérées
Une amertume au goût d’opium
D’un islamisme redouté !
Et l’agonie des opposants
Aura fait reculer Morsi
De quelques petits pas prudents.
Prend ses racines ardemment
Tahrir se projette un Morsi
Tempérant les feux musulmans.
Ses branches mûres de sa réserve
L’influente averti Morsi
Du danger d’étayer la verve.
D’un accouchement périlleux
Sortira la Constitution
Par césarienne, au prix de bleus.
Le roi déchu meurt en silence
Que l’agonie de sa raison
Epargne un pays qui se panse...
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