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jeudi 28 février 2013

BENOIT XVI : LES ADIEUX AUX CHARMES (DU VATICAN)

N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'agrandir, mes frères !!

HESSEL ET NOTRE INDIGNATION


Stéphane Hessel vient de nous quitter à l’âge de 93 ans ! Les hommages se multiplient et je ne serai pas en reste. L’homme aura marqué son époque par son extraordinaire force de caractère. Il est l’auteur de petit livre « Indignez-vous ! », pas vraiment un chef d’œuvre mais qui, du haut de ses 30  pages, aura impulsé à la jeunesse le goût de ne plus se laisser manœuvrer par les politiques trop souvent liés aux dogmes libéraux.

 
Partout en Europe (surtout en Espagne) le mouvement des indignés s’est levé comme un seul homme pour montrer que la vie sur Terre ne se limitait pas à l’accumulation des richesses, à l’exploitation des pays sous-développés ou à la marchandisation de l’être humain !

Bien sûr les consciences n’étaient pas anesthésiées mais elles ont bénéficié d’un sérieux coup de booster avec l’édition de ce petit ouvrage écrit par cet ancien résistant, victime de la torture nazie, échappé de Dachau et qui, toute sa vie, s’est battu pour les droits de l’homme.

Hessel  nous quitte en laissons ce message : Indignez-vous !

Puissions-nous prolonger  cette invitation en passant le stade de la simple indignation afin de proposer, partout sur la planète, des modes de gouvernance mondiale qui puissent remettre l’Homme au cœur de l’espérance, dans le respect d’autrui et celui de la nature.
 
 
Un si petit livret pour tant de synergie
Dans le sillage ardent des verves populaires
Quelques pages épluchées dans le crépusculaire
Ont  ouvert une brèche où s’engouffre l’envie.
 
Un si petit livret pour tant de manifestes
La conscience en envol  vers l’éclat  du  demain
Un vieil homme sourit à ces ailes d’humains
Riant d’apesanteur dans la grâce du  geste.
 
Un si petit livret pour tant d’ébullition
Dans le geyser urbain qui bouillonne d’espoir
Nourri  de sources claires en d’innovants couloirs
Hermétiques aux flux de marchandisation.
 
Un frisson  littéraire, une graine d’écrit
Que le vent révolté au-delà des frontières
A porté sans efforts de sa flamme altière
Au plein cœur de l’audace en élans insoumis.
 
Un vertige éthéré, une sourde émotion
Puis le bourdonnement d’une ruche féconde
A engluer de miel tous les fléaux du monde
A butiner la fleur de la révolution.
 
Un si petit livret pour tant d’indignation
Frêle détonateur d’une bombe frondeuse
Résistance dardée de vindictes fiévreuses
Contre l’immense boue de la spéculation.

Un si petit livret enfonçant ses racines
Dans la mémoire de sang de l’ancien torturé
L’échappé de l’enfer, tout encore étonné
D’avoir vécu si loin dans les eaux assassines.
 
Un si petit livret en trésor d’héritage
D’une force habitée par le goût d’équité
Par l’espoir souverain en notre  humanité
D’éradiquer un jour l’endémie des outrages.
 
Un frisson  littéraire, une brise d’écrit
Juste un parfum discret au jardin des consciences
Il n’en fallait pas plus pour combler l’existence
D’un présent séquestré, sous le joug des profits.
 
Un vertige nouveau,  de grands yeux décillés
Tournés vers l’horizon d’un Monde à définir
Le fantôme d’Hessel  et l’envie de grandir
En marchant dans ses pas empreints de liberté.

mercredi 27 février 2013

HOMMAGE A STEPHANE HESSEL

L'ancien résistant et déporté, Stéphane Hessel, est décédé ce mardi à l'âge de 95 ans. Ambassadeur de France, il avait mené une grande carrière de diplomate. Il s'était fait connaître du grand public avec son ouvrage “Indignez-vous”.

J'aurai l'occasion de lui rendre hommage dans les heures qui viennent.

En attendant il aurait (peut-être) souri à ce petit montage photographique !

Ou alors s'en serait-il indigné !!

EN BOVÉ : CHEVAUX OU EMBAUCHER BOEUFS, VEAUX ?


Le professeur Hitérole, en mon nom, s'est attelé à connaître les états d'âme de José Bové à la suite des affaires qui touchent la filière agroalimentaire.

Prof Hitérole : Bonjour père Bové du bovin sans bévue, comment va avec tous ces scandales en ribambelle ?

José Bové : Salut Prof, ça va pas bien ! Je me méfie de tout ! C’est incroyable de voir autant de produits alimentaires frauduleux ! Du cheval dans des lasagnes prétendus au bœuf ! Et maintenant dans des raviolis ! Aux USA, on apprend qu’on ment du verrou, heu, on vend du mérou à la place d’une perche du Nil, du tilapia à la place du Rouget ! Du colin à la place du cabillaud ! Des raies mineures à la place des soles majeures ! Des changements de thon !!

Prof Hitérole : Oui, il faut mettre un bémol à cette activité agroalimentaire qui devient aire de non droit !

José Bové : C’est sûr mon neveu ! C’est du mauvais qu’on sert ! Je ne suis pas loin de penser qu’on baigne dans de la magouille très mafieuse. On achète des chairs pas chères pas forcément kacher ! Voyez la Roumanie qu’abus caressent en ces jours (Qu’a Bucarest en séjour ?) : le cours de la viande de cheval s’y est écroulé à la suite de l'interdiction récente de la circulation des charrettes. En France les charrettes ont une répercussion sur la courbe du chômage. En Roumanie elles influent sur le cours de la viande chevaline ! Les bourrins devenant inutiles voient leur cote dévaluer de 50 pur- sang ! Les prix de la viande de cheval se sont effondrés  et que cela a dû permettre de faire un bon coup financier sur le dos des consommateurs ! Non ?

Prof Hitérole : Si vous le dites ! Mais alors que peut-on faire (de cheval) ?

José Bové : Devenir végétarien !! C’est la meilleure des solutions ! Non je plaisante ! En fait il faut une  enquête européenne de l'Olaf, le service anti-fraude de l'Union européenne, sur cette affaire ! Il faut revoir toute la chaîne du producteur au consommateur et dépister les fraudeurs ! Consommateurs j’en appelle aussi à vous : indignez-vous ! Comme le disait ce brave Hessel qui vient de disparaître ! Sinon un jour, on vendra du cheval OGN sur Amazone !

Prof Hitérole : Ce serait trot ! Evitons de telles extrémités ! Bon, tu m’excuseras José mais je repars au grand galop car on m’attend !

José Bové : Ah, tu es venu à cheval ? Il s’appelle comment ?

Prof Hitérole : Fan ! Car il est fan de moi !

José Bové : C’est original ! Mais dis-moi, tu le montes sans selle ?

Prof Hitérole : Oui, car il y ressent comme un poids superflu, c’est hipposomatique ! Il s’indigne alors :  lesté Fan hait selle !

mardi 26 février 2013

GOODYEAR est un peu noeud pour TITAN


Comme Goodyear d’Amiens frisait la liquidation caoutchouteuse, Sieur Arnaud Montebourg,  prévôt du grand redressement productif, avait demandé à une entreprise nommée TITAN d’entamer des discussions pour une reprise du canard boiteux.

Il semblerait que le PDG de Titan, Maurice M Taylor n’ait pas trop apprécié la visite de l’industrie en détresse puisqu’il a écrit à Montebourg qu’il estimait que les Français ne travaillaient que trois heures par jour et qu’il n’était pas « assez stupide » pour reprendre Goodyear d’Amiens.

Réponse du berger à la bergère tayloriste : « Vos propos aussi  extrémistes qu’insultants témoignent d’une ignorance parfaite de ce qu’est notre pays », écrit le ministre dans une lettre au méprisant américain dont l’agence France Presse (AFP) a obtenu une copie

Et de rajouter : « Soyez assuré de pouvoir compter sur moi pour faire surveiller […] avec un zèle redoublé vos pneus d’importation »

 En concluant : « Puis-je vous rappeler que Titan, l’entreprise que vous dirigez est 20 fois plus petite que Michelin, notre leader technologique français à rayonnement international, et 35 fois moins rentable » !

Une petite guéguerre entre un ultra libéraliste yankee et francophobe de surcroît et un Ministre qui ne peut exister que par ses créations épistolaires et autres bravades pour justifier un poste d’impuissance face à la désindustrialisation pérenne du pays.

What a pity !!


On imaginait fort que Taylor c’était l’or
Qui allait renflouer la Goodyear déplumée
Vite on réalisa que Taylor c’était l’or-
Durière antipathie pour nos chers ouvriers !

 
Chers, c’est vraiment le mot ! Dit le roi de Titan
Il fait fort du dollar le beau poil dans la main
Et de piquer dard-dard comme un vil petit taon
Sur le derme émacié de la bête en chagrin !

 
Montebourg dégoûté crie de vaines menaces
A l’endroit du Grizzly arrogant de fierté
C’est de la poudre aux yeux qui dans son âme nasse
S’échappe en flocons blancs de toute autorité !

 
Montebourg et Taylor montent lourds, étaient bords
De leurs arguties folles en prouesses lyriques
Chacun de son côté veut jouer les Musclor
Pathétiques conflits sur fond de pneumatiques.

 
Pneumatiques à dépêches en pâture publique !

dimanche 24 février 2013

CE SI LONG SALON SAOULANT...

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Comme son prédécesseur François Hollande a cru bon s’inviter au Salon de l’Agriculture. Mais contrairement au petit nerveux carlabruniste il n’a pas parcouru les stands à la hussarde. Il a pris son temps à l’image de Jacquot, un autre corrézien, spécialiste du caressage de culs de vaches en tous genres.

Flamby s’est bien gardé de lancer un « casse-toi pov’con » à un pauvre quidam ainsi que l’avait fait jadis le petit énervé susnommé (suce nos mets et prends ton temps) mais n’a pu éviter la petite phrase qui fait buzz en répondant à une petite fille qui se plaignait de n’avoir jamais vu Sarkozy. En effet, il lui répondit  : « bah, tu ne le verras plus ! »

Il paraît que l’UMP rumine encore cette réplique ! En vérité, s’étant trompé de lunettes, Hollande croyait s’adresser à une vache laitière et non à une fillette ! Quand il haussa la bonne monture (pas de cheval svp) il se rendit compte de sa bévue. Mais trop tard ! Enfin, paissons !

Après un petit déjeuner avec des éleveurs, des représentants syndicaux ou les présidents des grandes filières bovines ou céréalières le président a fait quelques déclarations champêtres. Flamby Hollande a ainsi indiqué qu'il exigerait "un étiquetage obligatoire" sur les viandes insérées dans les plats cuisinés, évoquant les "fraudes" constatées ces derniers jours :

- D'ici là, je soutiendrai avec le ministre de l'Agriculture et les ministres concernés toutes les initiatives qui seront prises pour des démarches volontaires d'étiquetage, a-t-il enchaîné lors d'une courte allocution face à un micro Shure (sans ajouts de pièces taïwanaises).

- Il s'agit de faire en sorte que le consommateur puisse être informé de la provenance des produits qu'il consomme et notamment des viandes, a-t-il ajouté. Mais dans cette attente, parce que ça prend le temps de convaincre nos partenaires européens de cet étiquetage obligatoire, les distributeurs et les producteurs se sont entendus en France pour aller vers cet étiquetage, vers cette traçabilité !

En effet, Carrefour, Intermarché et Findus (CIF : pour un étiquetage récurrent) se sont engagés dans cette voie ! Ils ont juré, mordicus, n’utiliser que de la viande française dans les plats préparés de leurs marques respectives et vendues en France. Bon, dira le consommateur ombrageux, ça n’empêchera pas qu’on mélange du cheval franc comtois avec du bœuf charolais !

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a promis de plaider cette cause à Bruxelles, où il se rendra lundi afin de persuader la Commission européenne de l’utilité d’un bon étiquetage à l’image de celui déjà en vigueur pour la viande bovine (depuis la crise de la vache folle).

François Hollande a également promis samedi un soutien "exceptionnel" aux producteurs laitiers "qui sont dans une situation très délicate pour payer les traites", évoquant "une politique nationale d’élévation aux soutiens heu de soutien aux éleveurs".

Le marathon de Hollande s'est terminé vers 17 heures, soit 10 heures sur place.

Copé, le roi du Brie de Meaux a gloussé comme un dindon devant un tel marathon ! Il a ironisé en disant que 10 heures au salon n’effacent pas la réduction de 10% du budget de l’agriculture entre 2012 et 2013 et la baisse de près de 12% du montant de la Politique Agricole Commune (PAC).

Qui ne souhaite pas voir la PAC aux paies ? Pas Copé !

SEPT JOURS EN SICILE

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Sept jours en Sicile mais non à Palerme ! La grosse ville bruyante nous fut déconseillée. Sept jours en Sicile pour décompresser et visiter l'Ouest de cette île au passé riche d'histoire. Il nous en revient des souvenirs de sites magnifiques, de petites ruelles où pend le linge humide, d'églises exceptionnelles et des ruines émouvantes. Et puis l'accueil des insulaires ! Une énergie ouverte à l'hospitalité et un certain art de vivre ! Tandis qu'à l'Est grondait l'Etna et que sur quelques murs de grandes villes s'étalaient les listes électorales pour les législatives du week-end, nous découvrîmes la beauté spontanée de l'île et celle de ses habitants. 

C’est la morte saison qui surprend San Vito
Sous le ciel tourmenté que boudent les touristes
A l’heure où s’agglutinent les glisseurs hivernaux
En fiévreuses guirlandes le long de blanches pistes.

Le soleil sicilien gorgé de retenue
Aux éclats  d’orangers n’a pas tant fait défaut
Les agrumes se pâment  de leur ventre charnu
Imités à l’envi par les citrons joviaux.

Sélinonte apparaît en  ses nobles  vestiges
Héritage émouvant d’un passé mégarien
Mais qu’Athènes et Carthage au fil de leur prestige
Auront redessiné en sanglants tacticiens.

Agrigente moderne niche derrière ses tours
De fragiles venelles aux murets décrépits
Les temples en sa vallée y voient un contrejour
Qu’enjolivent en ces heures les amandiers fleuris.

Céfalu vit l’hiver au pied du promontoire
Languissant, sous le gris, des accents touristiques
Le cœur halieutique d’une barque sans gloire
Bat au rythme endormi d'une eau fantomatique.


Tandis que plus à l’est se réveillait l’Etna
Le temps s’est égrené en l’ouest indolent
Des via carrelées au sable sous nos pas
De chapiteaux doriques en vestiges normands.


Et l’accent mélodieux de ces voix chaleureuses
Chante encore en nos cœurs la douceur insulaire
Comme un éclat d’été dans les vignes joyeuses
Embellissant l’hiver de vies hospitalières.

vendredi 15 février 2013

INDOLENT EN INDE HOLLANDE ?

Cliquer sur l'image pour agrandir !

Sur les pas de son prédécesseur François Hollande s’est rendu en Inde ce jeudi et va, comme l’ancien petit nerveux de l’Elysée, chercher à fourguer des avions Rafales en surfant sur les exploits des oiseaux de guerre dans le contexte malien.

Comme son prédécesseur Flamby se doit d’être accompagné par un aréopage à l’aéroport ! On retrouve classiquement une galerie de hauts chefs d’entreprise près à suivre le fougueux socialiste à la tête d’énarque quand bien même ils fréquentent le Medef ! Certains seraient même prêts à prendre la carte du parti de la rose et à s’amputer d’une partie de leur salaire dérisoire rien que pour améliorer la trésorerie de leur entreprise (n’est ce pas Carlos Ghosn ?)

Donc, comme son prédécesseur, Flamby a été attiré par les charmes du pays de Gandhi et s’est fait accompagner par son épouse, heu, sa femme, enfin heu…sa compagne. Disons que Valérie Trierweiler est reçue en Inde en tant qu’hôtesse officielle (official hostess) pour ne pas écorner le tatillon protocole indien qui veut qu’on soit marié ! Oui, vive le mariage pour tous ! Surtout au pays du Kamasoutra !

Après une courte nuit à New Delhi et un repas à base de bœuf tikka masala (non Spanghero et garanti « hors canasson ») le chef de l’Etat et son hôtesse officielle ont été accueillis dans la matinée avec tout le tralala d’un protocole enturbanné à base de Kurta ou de Sherwani !  Au son de 21 coups de canon, Flamby  a été escorté par une garde à cheval dont il put apprécier la grâce équestre ! Une image de barquette surgelée lui traversa l’esprit tel un éclair de rafale mais cela ne dura pas ! Heureusement il y a l’Indus !  Ah, quel dépaysement ! Que de rites exotiques ! Quelle magnificence !

L’escorte chevaline le déposa  jusqu'au monumental palais présidentiel, ancienne résidence du vice-roi des Indes. Là il fut  reçu sous un dais rouge avant de rencontrer son homologue indien Pranab Mukherjee et le Premier ministre Manmohan Singh.

Alors, ressortant des bribes d’anglais, Flamby a exprimé son "grand honneur pour lui et la France" en disant « vouloir porter les relations bilatérales à leur meilleur niveau ».

Puis notre Président a déclaré les jeux ouverts : toute une série d’épreuves olympiques franco-indiennes de dépliage de langues, de gesticulations communicatives, de séductions subtiles ! En guise de cérémonie des médailles un recueillement eu lieu au mémorial du Mahatma Gandhi.

- C’est à cet endroit que s’est déroulée la crémation du père de l'indépendance de notre pays, lui lança Singh !

- Impressionnant, répondit Flamby, je peux..heu..lancer des roses ! Elles viennent de Solferino !

- Le boulevard des éléphants je présume…Dans ce cas, oui, fête.., heu faites ! Je ne demande qu’à ivoire !

Et Flamby lança une poignée de pétales de roses. Au loin on entendit barrir un pachyderme !

Après une brève rencontre avec le Fabius local, un certain Salman Khurshid, le chef de l'État s'est rendu au lycée français où il a fait le vœu d'"élever le niveau de nos échanges (bilatéraux) pas seulement économiques, mais également culturels, universitaires, scientifiques".

- Nous allons ouvrir des écoles de langues indiennes, s’enflamme Flamby, une école de Tamoul à Barfleur, de Népalais à Belleville, de Bengali à Serain, de Sentali (Sens) !

Il devait se rendre vendredi à Bombay, la capitale financière, avant de regagner Paris.

- A Bombay la bombe est au menu des discussions, lance Flamby, la bombe des rafales ! Mais pas que la bombe, les rafales ! J’espère qu’on va enfin vendre ces avions qui ont fait leur preuve face aux pick up maliens ! Je serai ainsi le premier Président français à vendre ses anges, hein, dames aux deux sorts, heu..ses engins Dassault de mort ! Et puis si je peux vendre deux réacteurs nucléaires EPR sans trop dévoiler des délais de retard sûr que ça fera plaisir à Areva !! Mais bon, je viens ici non comme VRP mais comme ambassadeur d’une France au redressement positif !! Il ne faut pas tout mélanger !

Lors de ses entretiens, François Hollande devrait aussi insister sur le "souci constant de la France" de voir l'Inde jouer un rôle vrai rôle de composition  sur la scène internationale. La scène ce n’est pas que le cinéma, les strass de Bollywood et les quelque 1200 films produits chaque année au pays de Mowgli ! Non, amis Indiens, il existe un grand théâtre international où joue déjà la Chine !! Réveillez-vous !!
 
Dernière nouvelle : La France vient de vendre 126 rafales à l'Inde pour la modique somme de 12 milliards de dollars ! Le titre de Dassault s'est envolé (+22 %) dans un ciel de mirages et  Serge Dassault ne devrait pas diminuer son salaire comme ce pauvre Ghosn !
Dassault renaît, Renaut : décès !

AUTOMOBILE ET AGROALIMENTAIRE : CA VA PAS FORD !!!

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mercredi 13 février 2013

MIGAUD ET LA CURE DES COMPTES


Alors que François Hollande avait juré promis, lors d’une conférence de presse à l’Elysée, que les déficits publics ne dépasseraient pas 3 % du PIB en 2013 on vient d’apprendre que l’engagement solennel risquerait de ne pas être tenu !


Mardi 12 février, la Cour des Compte a enfin déclaré que le gouvernement Ayrault aurait bien du mal à maintenir cet objectif de 3 % !


En fait l’infaisabilité d’un 3 % provient d’une conjoncture « mots roses  en berne ». Le gouvernement socialiste n’arrive pas à amorcer un redressement productif (mais que fait Montebourg ?) pour relancer une croissance durable, seule garantie d’une augmentation  du PIB au moins égale à 0,8 % l’an, taux d’évolution retenu par  Bercy pour établir le budget de l’Etat mais qui ne semble pas pouvoir être atteint !

 
Didier Migaud,  grand patron de la Cour des Comptes,  a souligné que la France pouvait en revanche atteindre les objectifs de réduction de son déficit structurel, qui évacue l'impact de la conjoncture ! Car structurellement un Etat peut encore diminuer des dépenses publiques alors qu’il ne maîtrise pas l’évolution du prix des matières premières importées ou  les  dumping  salariaux perpétrés dans les pays asiatiques !

 
Le problème est que les coupes claires dans les budgets ont déjà commencé ! Quel ministère devra encore se serrer davantage la ceinture ? L’armée ? Oui mais le mélimélo malien ? L’enseignement ? Oui mais comment finance-t-on les nouveaux professeurs et le passage aux 4,5 jours par semaine dans nos écoles ?

 
S’investir  dans de grandes réformes structurelles tout en s’engageant à ne pas dépasser les  3 % de PIB en matière de déficit… Hum ! C’est la quadrature du cercle !



Objectif en pure gageure
A balancé  la Cour des Comptes
Quelques difficultés  majeures
Que vaillamment  Flamby affronte !

 
Les trois pour cent de déficit
Pour cette année c’est du râpé
Pense Migaud dans l’incipit
De son rapport vitaminé !


Pas de croissance à grignoter
Des plans sociaux en embuscade
Pas d’heures-travail à partager
Alors trois pour cent : la toquade !!

 
La récession se nourrira
De compression dans les dépenses
Mijotée à la Tévéha
Dans le fourneau des pénitences.

 
La saignée prônée curative
Nous guérira une fois morts
Hormis les fées spéculatives
Penchées sur d’occultes trésors.

 
"Trois pour cent : c’est un défi" cite
Un Cahuzac  tout remonté
Un objectif qui nécessite
De nouveaux efforts pour l’année.

 
Ainsi, comme un cheval étique
Qu’on chercherait à sustenter
Par des potions antipathiques
Notre pays s’amaigrirait…

 
Mais évitons le pessimisme !
Appliquons la méthode Coué
C’est toujours mieux qu’un sarkozysme
N’en déplaise à Monsieur Juppé !

 
Travailler moins pour gagner moins
Viva la flexibilité !
On regrettera néanmoins
Qu’un chômeur se soit immolé !

mardi 12 février 2013

BETES DE PSAUMES...


BENOIT XVI VEUT Y ALLER PIANO !!


Au cours d’un consistoire public ordinaire, Benoît XVI a annoncé qu’il quitterait ses fonctions le 28 février prochain.

Une première dans l’Eglise catholique depuis 1415 année de la bataille d’Azincourt (mais le problème n’est pas là) mais surtout année de la démission d’un certain Grégoire XII.

Dans son annonce en latin traduite ensuite par le Vatican, Benoît XVI, âgé de 85 ans, a dit être "parvenu à la certitude que (ses) forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer de façon adéquate le ministère" de Pape et Evêque de Rome.

- Etonnez-moi Benoît, chantait Françoise de sa voix hardie !

Pour étonner  il a étonné ! C’était tonnant !! C’est un coup de tonnerre dans un ciel serein comme le dit le doyen des cardinaux Mr Angelo Sodano  tout en jetant à la poubelle une barquette de surgelés Findus pas très catholique…

Mais après le coup de semonces les langues s’apaisent. D’aucuns pensent qu’il a eu raison et que sa décision est respectable. Prendre sa retraite à 85 ans c’est franchement honorable. La  CRV (« C’est Hervé »  en référence au saint  patron des bardes bretons) qui est  la Caisse de Retraite du Vatican est en train de totaliser les points du Souverain Pontife afin de déterminer la future pension.

L’élection d’un nouveau Pape ne pourra intervenir avant mi-mars et les premières giboulées.
 
On évoque déjà des favoris : le jeune cardinal philippin Luis Antonio Tagle (55 ans), le Québécois Marc Ouellet ou encore l'archevêque de Milan Angelo Scola !

Une surveillance sur les paris en ligne sera décuplée ! Il ne s’agirait pas d’être agonis d’un même scandale que celui qui frappe, actuellement, les paris sportifs !
Et Dieu dans tout ça ?
 
 
Faisait partie des missionnaires
Et le voilà démissionnaire
Les viatiques du Vatican
Ca sert d’os à ronger qu’un temps.
 
Quatre vingt cinq ans, l’âge y fait
La foi tient mais le foie l’effraie
La loi des reins porte la voix
La  peur de la mort, sûr, l’accroît !
 
Et la curie de papoter
Sur le surprenant retraité :
- Acte moderne et politique ?
Un nouveau pas évangélique ?
 
Le corps dut crist..alliser fort
Son énergie au fil d’efforts
Benoît sent faiblir sous son sein
Le cœur fatigué du trop plein !
 
Tu fais vraiment la pose tôt là !
Dit plaisamment le bon Scola
Tu vas buller, ton air étique
T’y poussait  ; c’était, oh, logique !
 
Ta santé au fond bas tisse maux
Et ose tant seoir sur tes vieux os
Sa déliquescence éhontée
Qu’il t’a fallu démissionner !
 
Et c’est bien là ton droit ; qu’ânons
Qui braient sur toi fassent, ô, raison :
Siège quitté n’est point blasphème
Pour qui vit blanc comme un carême !
 
Ta messe est dite ! Le temps l’atteint !
Quand tique l’effort l’âme retient
Le Saint Esprit de la retraite !
Repose-toi  bien sous la couette !
 
Une foi bien ancrée tient tes
Encycliques sur hautes volées
Moins belle fut l’absoute laxiste
A l’endroit de révisionnistes !
 
Tu craignais ceux qui osent en soir
Comme le jour briguer pouvoir
Dans la curie à récurer
Leurs ambitions t’ont  fatigué !
 
Ils sauront bien te remplacer
Si vrai que Dieu c’est un carnet
Rempli de noms depuis Saint Pierre
Habemus  Papam  et prières…