On vient
de nous lancer en pleine tronche la dette de la France : 2000 milliards d’euros !
En
réalité cette dette possède beaucoup de virtualité. Elle émane (brother) d’un
système qui empêche la France d’emprunter auprès de la Banque Centrale
Européenne (BCE) ou de la Banque de France, depuis 1973. Cette interdiction a
été confirmée par l’article 123 du Traité de Lisbonne.
Aussi, l’Etat
français doit-il emprunter à des banques privées, commerciales, à des taux d’intérêt
supérieur à 0 (alors qu’une banque centrale est censée prêter à taux 0)
Le
gouvernement reçoit alors des sommes de monnaie scripturale, simples lignes d’écritures
ne correspondant en rien à des équivalents en dépôts (d’or ou autres valeurs
vénales).
Aussi,
les banques privées prêtent aux Etats de l’argent qu’elles ne possèdent pas et
se font richement rémunérées par des intérêts qui plombent les finances
publiques de leurs emprunteurs.
La dette
n’est que l’émanation d’un système de création monétaire scripturale mais, en
attendant, fait figure d’épouvantail pour acculer les gouvernements à resserrer
les dépenses publiques et à appliquer de violents tours de vis budgétaire !
C’est
tout un système de financement mondial à revoir avec retour vers le rôle des
banques centrales comme instituts d’émission de monnaie et une suppression des
taux d’intérêts indûment perçus eu égard à l’aspect fantomatique des sommes
versées.
A défaut,
la dette publique restera un alibi pour justifier les politiques d’austérité et
les coupes drastiques dans des budgets pourtant si vitaux : santé,
éducation, justice…
Pour mieux comprendre voici une petite vidéo
Deux
mille milliards d’endettement
Est-ce
possible maman
Que les
banquiers continuent
A prêter
aux « sans vertu » ?
Mon
chéri, mais les banquiers
N’ont
plus d’argent à prêter
Si ce
n’est cybernétique
Virtuel
et sans éthique !
Les
Subprimes étaient un coup
Monté
pour monter le coût
D’un
grand plan de sauvetage
Pour les
banquiers en naufrage.
L’argent
public des Etats
Ô
souverain matelas
S’est
confectionné d’emprunts
Auprès
des malins requins
Empruntons
pour renflouer
Nos
merveilleux financiers
Intermédiaires
élégants
Des manigances
d’argent !
Sauver le
tissu bancaire
Tout mité
dans ses revers
Malgré
tous les monopoles
A rutiler
ses casseroles.
Usant de
nos banques centrales
Les
banksters au cœur vénal
Ont reloué
notre argent
A des
taux exorbitants.
Pour
payer les intérêts
Indûment traficotés
On
prescrit la cure d’Etat
Les
sacrifices à tout va !
La
saignée dans les budgets
Des
garrots d’austérité
Pour le
veau d’or de la dette
Rapetissons
nos emplettes !
Les
cadeaux au patronat
Pour une
croissance en trépas
Pas plus
d’emplois à la clé
Mais des
profits relustrés…
La
perfidie de la dette
Spolie
l’ouvrier honnête
L’employé
trop besogneux
Mais fait
les rentiers heureux
Elle menace
de faillite
Ce pays
qui se délite
Par ses
élans dispendieux
Jugés
tels par de faux dieux !
Par des
Cassandre écoutés
On
phagocyte en beauté
Les
artères des revenus
Salariales
déconvenues.
Tandis
que banquiers pépères
En
vampires débonnaires
Se
repaissent des oboles
De leur
fieffé monopole.
Tandis
que banquiers avides
Nos
misérables fonds vident
Qualifiant
de blanc vénal
L’inégalité
légale…
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