"Todos somos americanos" (Nous
sommes tous Américains).
Barack Obama de sa blanche baraque a
aube à mâtiner de gentillesse et de diplomatie pour dérouler une journée
rayonnante !
L’horizon se dégage, Cuba n’est plus l’île
du Diable vouée aux flammes rouges du communisme ! Elle sort des ans
« fer » à frapper sur l’enclume avec un marteau qui casse trop les
libertés.
Oui, Obama est en train de normaliser
l’énorme alizé qui souffle des cours en show (selon Wall Street) entre
Washing-Town, la ville qui nettoie à l’eau et La « à vanne » la ville
qui laisse passer l’eau de l’Oncle Sam.
Oui Barack peut savourer la fin de 50 ans
de guerre froide, sans show mais finalement sans terme omettre. Et oui, il ne
fallait pas oublier la fin 2014 pour briser la glace avait noté sur son petit
calepin blanc le grand monsieur noir qui sent pointer les premières neiges en
ses cheveux.
Obama veut mettre fin à l’embargo qui
touche Cuba depuis 1962, année de la crise des missiles soviétiques. Cette
année-là (comme chanterait Cloclo) :
♫♪ Kroutchev voulait missiles à Cuba
Mi si la la ré ça ne se fit pas
Missile à l’arrêt : stop là !
Oui, en 1962 des rampes de lancement de
missiles à domicile soviétique sont repérées sur le sol cubain par les USA. Aussitôt
l’Oncle Sam lance : flèches à macchabées décochons ! Il fait flèche
de tout bois, car, quoi faire d’autre est une question que sage itère ? Un blocus est aussitôt organisé pour stopper
des cargos dont les soutes sont remplies de sympathiques cylindres à tête
nucléaire. C’est le summum de la guerre froide. On frise une 3° guerre mondiale
et des vilains coups à faire (des vilains coiffèrent le spectre de la guerre d’une
sinistre auréole).
Khrouchtchev calme le jeu, le Pape Jean XXIII
y va de sa petite diplomatie sans faire de bulles et in fini c’est Kennedy qui
l’emporte.
Il n’y aura pas de missiles à Cuba mais
la sanction tombe : embargo décrété !
On joue sur la sémantique : embargo
pour les gringos, blocus pour les fumeurs de Havane !
L’île est étouffée économiquement. Fidel
connaît, à son insu, l’air de la privation. Plus aucun produit ne rentre à Cuba :
l’austérité s’y gare. Le cubain apprend à se passer de toux puisque les
médicaments sont introuvables. Il devient le roi du système D, maintient en vie
sa vieille Chrysler qui crisse l’air plaintif d’un chevreau laid !
Oui le blocus bloque us occidental !
Une faim d’us bien sûr gelée par l’impitoyable embargo qui perdure sans que
père dur, à savoir Fidel, ne faiblisse !
En dépit des pénuries le cubain ne
trouva pas sale sa situation ; son sort, il le trouve même beau au fil des
discours fleuves du chef qui parfois charrie un peu ! De longues harangues
de défi d’ailes comme andante ! L’oiseau cubain vole de ses propres
ramages comme un moqueur (oiseau de là bas tout comme la cane à sucre) ; et dans ses bas amasse l’économie qui fait sa
graine. Tout le pays est frappée d’une épidémie de Castro qui vous remet en
selle et médit arrêt de l’espérance (laisse pets rances !)
Il n’empêche ! C’est difficile de
grandir dans l’autarcie, on ne fait pas d’épais os !
Alors le dégivrage des relations avec
les USA est applaudi par Raul Castro qui a remplacé le frangin défaillant ou qu’on
a failli taire.
Ça commence par un échange de
prisonniers mais rien ne dit que le blocus sera levé !
Il pourrait avoir méprise aux niais si
les Républicains, majoritaire au Congrès, continuent d’ écouter le lobby des
exilés cubains de Floride avec qui ils font ami-ami !
Car dans la bourse des valeurs
républicaines Cuba s’y cotait et il ne faut pas ce détail léger omettre !
Alors qui de l’avenir ?
L’île, en cubaine hilarante, voit déjà
en cul béni la rente entrouverte par une perspective d’assouplissement.
Mais il faudra sûrement du temps pour
voir arriver Coca Cola, Hamburgers et autres cochonneries américaines (comme
dirait Beigbeder : cochons) susceptibles d’accroître l’indice de masse
corporelle du cubain lambda.
A court terme, seuls les
amateurs de Habanos, la banane à noces, pourront se réjouir de voir que ce qui
fut meurt. Ils pourront désormais rapporter jusqu'à cent dollars de cigares
cubains.
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