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jeudi 29 septembre 2016

ASTREE




Fille de Zeus et de Thémis, Astrée a d’abord vécu sur Terre, durant l’âge d’or,  soit les mille ans d’or mis mais sans amant mortel, prénommé Emile, qui aurait eu le syndrome de la belle au dormant.

Elle habita la Terre mais les crimes des humains dans les âges d’airain et de fer la forcèrent à  rejoindre papa et maman dans le ciel. Elle retrouva là cent sœurs : les Heures, les Moires, les Nymphes…

On lui confia le rôle de déesse vierge de la justice et une balance !

Les mauvaises langues diront qu’elle est restée vierge en dépit de son plein gré car elle ressentit, là, manque Astrée (l’amant castré ?).




Le bel âge d’or et son fonds sied
Au cœur terrien qui n’tentait rien
Pour joindre les divinités
Et leur Eden épicurien

Mais l’âge des reins en scène effrite
Son cœur : elle veut gagner le ciel
Retrouver Zeus, Thémis, les mythes
De ses parents providentiels

Elle y vécut, déesse vierge
De la justice vers où convergent
Les âmes à zone à partager

Veilla aux plus claires de nos terres
Avec are tel qu’on s’y réfère
Quand on évoque les cas d’Astrée ! 

mercredi 28 septembre 2016

BOURDES ET BOURDIN : MARIONS-LES !





Marion Maréchal-Le Pen était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC, ce mardi 27 septembre 2016.

Elle a tout fait pour éviter les questions pièges de l’infâme JJB mais s’est fait quand même prendre dans le pot de déconfiture de l’ignorance quand la terreur de RMC lui a demandé  le nombre d’habitants en région Paca (Provence Alpes Côte d'Azur).

La députée Front national de Vaucluse s’est trompée ! Selon Marion Maréchal-Le Pen, la région Paca compte deux millions d’habitants. Sauf que c’est faux, elle en compte près de cinq, a immédiatement corrigé Jean-Jacques Bourdin.

Par ailleurs, interviewée sur les migrants et le démantèlement de la jungle de Calais, la blonde au strabisme louche a lancé :

-       Le problème c'est qu'on va éparpiller la poussière

Dans les veines de Bourdin le sang n’a fait qu’un tour ! Il a repris l’effrontée nationale qui a bredouillé :

-       C’est une façon de parler, vous ne connaissez pas l'expression 'cacher la poussière sous le tapis ?

"Ce n'est pas une façon de parler",  a rétorqué Jean-Jacques Bourdin en sachant bien qu’il ne s’agissait pas du Tapie perçant de malhonnêteté. "Vous cachez les migrants sous le tapis, vous. Parce que c'est ce que vous pensez ! On ne rit pas avec ça. Des hommes, des femmes et des enfants, on ne les traite pas de poussières".

Et toc dans la tronche de la jeune femme qui aurait préféré parlé de son grand-père.


D’où cet interview revisité consciencieusement par mes soins !

mardi 27 septembre 2016

SACRÉ LULLY !


Fils de meunier florentin, Jean-Baptiste Lully, né Giovanni Battista Lulli en 1632, quitte les flots rances et enfarinés pour la France à l'âge de quatorze ans. Il devient le garçon de chambre de Mademoiselle de Montpensier, un métier à sa portée avec une gente dame avec qui il était au diapason bien qu'il lui jouait des luths dégueulasses.

Grâce aux moult sauteries guillerettes données à la cour, il goûte à la musique et à l'art du spectacle. Il devient compositeur, très grand danseur, et violoniste pour Louis XIV, ce roi soleil qui lui prodigue des UV (Unités de Valeurs) en musicothérapie baroque.

Favori de la cour, il est le compositeur officiel de la musique instrumentale du roi et écrit emballé des ballets de cour avec maîtrise tant il exécrerait se voir taxer voir  "manche à ballet" par un roi qui lui donnait des coups de pouce hier.

Après la mort de Mazarin, Lulli est nommé, sur un ton doux, surintendant de la musique ! Il se fait naturaliser sans devenir homme de paille et change son nom en "Lully" avec un i grec pour faire plaisir à une hellénique au corps fou, corps intensément fin (Corinthe en sait ! M'enfin !!)

Mais il quitte la belle qui abuse trop d'amants et les nique. Il épouse une certaine Madeleine Lambert, assez mécène (car gère art Lambert). Il rencontre Jean-Baptiste Poquelin, pour la première fois sur la comédie 'La Princesse d'Élide' en un coup de vent (Elide est alizée). Leur collaboration durera jusqu'en 1671, grimpant sur le mur de célébrité comme des mots-lierre !

Il se spécialise dans la comédie-ballet tout en portant des bas laids comme Eddie (son valet) car peu lui chaut le vestimentaire ! 

Il compose notamment 'Le Mariage forcé' et 'L'Amour médecin'  Mais il n'abandonne pas pour autant les bals en cour sans calembours et écrit, entre autres, 'La Naissance de Vénus' qui lui fait sortir deux mille eaux tant il en sue pour l'achever.

 A partir de 1672 et jusqu'à sa mort en 1687, il rédige une oeuvre impressionnante, presque un opéra par an et obtient le monopole sur les productions musicales en France. En 1681, le grand Jean-Baptiste Lully devient secrétaire du roi ce qui attise ses héritiers (le secrétaire attire hoirs) et meurt, six ans, après une agonie peu commode à laquelle il devait se lier (île de vaisseliers ?) 

ALEP EN AGONIE NE COMPTE PLUS LES BOMBES



Alep vacille sous les bombes et livre, sans nul doute, ses dernières batailles. Bientôt, selon de nombreux experts, le beau fruit culturel devenu triste trognon transpercé, tombera dans l’escarcelle de Bachar-Al-Assad avec l’aide de son cueilleur en chef, le russe Vladimir Poutine.
Les insurgés se battent avec l’énergie du désespoir en pensant encore au printemps arabe. Mais le maître de Damas possède les armes et l’appui du Kremlin. La Russie manœuvre habilement pour aider Bachar que l’Occident désapprouve. Elle cherche aussi à briser l’Etat califat de Daech, le troisième larron à s’être invité dans cet enfer.
La France, isolée, cherche une solution planétaire mais son message reste inaudible à l’ONU que les USA façonnent d’atonie.
Notre pays se heurte à la frilosité américaine. L’Oncle Sam, fatigué de tant d’interventions et de cercueils inutiles, rechigne à s’engager au sol dans le grand bourbier syrien.
Il faut dire que la situation demeure inextricable. Trois grands cercles la circonscrivent : une guerre civile intra-syrienne, une guerre moyen-orientale entre chiisme iranien et sunnisme d’Arabie Saoudite, et le grand cercle de la guerre froide de nouveau présent. Russes et Américains, faussement liés dans leur frappe contre Daech, suivent des chemins antagonistes quant aux relations à tisser avec Bachar.

Dans ce grand vacarme de feu et de sang il y a l’humain qu’on assassine, l’enfant qui pleure sa mère et les ruines d’un Monde qui, décidément, font douter plus que jamais du paradis sur Terre.

Alep en agonie ne compte plus les bombes
Qui foudroient de leurs feux le fragile hôpital
Le fluet souterrain, le recoin médical
Alep et ses lambeaux croupissent dans la tombe.

Le tyran de Damas sous l’écu de Poutine  
Frappe les survivants dans cet enfer urbain
Selon quelques témoins des montées assassines
Sarajevo cerné souffrait moins l’inhumain

L’Occident impuissant vit de l’imprécation
Affranchissant le bras séculier de Moscou
La Russie sans ambages crie son indignation
Pour peu qu’on l’incrimine à décupler les coups.

Elle reporte, sans fard, la culpabilité
Sur l’insurgé syrien dénommé terroriste
Tandis que des enfants se meurent abandonnés
Dans les ruines efflanquées de douleurs fatalistes.

Alep en agonie, vidée d’humanité
Ne croit plus au soleil embelli d’une trêve
La lâcheté du monde en son corps décharné
A maculé de nuit les impossibles rêves.

lundi 26 septembre 2016

LE FISC SE CORSE ET CA REND PLUS SAIN FLORENT !



Florent Pagny fait partie des bons payeurs pour Mr Sapin, notre ministre de l’Economie. Florent paie ses impôts sans rechigner, obéré mais pas trop puisqu’il porte souvent le melon en montant sur ses grands chevaux dès qu’on lui sermonne qu’il travaille du chapeau.

Oui obéré mais dans le grand jeu de Monopoly fiscal la case « quête » avise hier comme demain que le succès est au rendez-vous ! L’homme peut verser à son percepteur un million d’euros d’impôts annuels car il a enfin compris que s’il versait autant c’est qu’il gagnait beaucoup ! Il réalise enfin que les encaisseurs avaient raison de dire : « saquons Pagny » pour ne pas apprécier la sienne à l’aune de ce que le flot rend des marées monétaires reçues.

Finis donc les acrimonies contre l’administration fiscale qui suscitaient abattement, triste tranche, moral pas dans l’assiette, l’attaque salée, cris (la taxe à l’écrit ?).

Plus besoin de sortir un tube dans le style « Ma liberté de penser » quand on est en paix avec le fisc et avec soi-même, en payant rubis sur ongle l’impôt sur le revenu de Patagonie ou du présent sur le siège rouge et rotatif de « The Voice ». L’émission de Tf1 semble bien juteuse pour arrondir les faims de moi d’un ego toujours plus exacerbé.

Tout va donc très bien dans le beau monde des artistes opulents !


Quelques années se sont passées
Florent dans le rang est rentré
Il ferait presque ami-ami
Avec la fiscale avanie

Il paie et empâte agonie
Du mauvais payeur ! Il revit
En repenti et l’obéré
S’impose règlements quiets

Un million d’euros pour Bercy
Pour chaque année. Je dis merci
A mon fidèle télécrochet !

Autant de fric dans la chanson
Ce fait tue mon intellection
Mais j’aurais tort de le blâmer !

dimanche 25 septembre 2016

AU MICRO D’ŒUF : LA VIE, FLAMME ENTENDUE !


De 15h à 16h, au micro de Flavie Flament, les auditeurs de la station RTL bénéficient du luxe en bourg de partager leurs expériences et les experts (éventuellement des ex maires) prodiguent leurs conseils sur les questions sociétales (genre : est-ce fait pour certaines castes Aldi ?), relationnelles ou encore médicales.

Bref, une heure juste avant les grosses têtes que Flavie ne veut toujours pas avoir vu qu'elle n'a pas besoin de père Ruquier eu égard à sa blonde chevelure qui n'est pas sans penser à celle de Sophie Davant !

Une heure de très grande écoute pour ceux qui ne travaillent pas : sénateurs, députés, retraités, étudiants séchant les cours...

Cette émission "on est faix pour s'entendre" reste un phare d'eau pour les naufragés de la vie !

Elle n'est, cependant, toujours pas remboursée par la Sécurité Sociale.

Il faut dire que ce n'est pas le moment de recreuser le trou de la Sécu que Marisol Touraine (notre Ministre de la Santé) prévoit de boucher à l'horizon 2017.







samedi 24 septembre 2016

L’ÉCART EN TWEETER OU DEUX JOURS DE BUZZ (si ce n'est plus...)




Christine Boutin explique avoir annoncé, à tort, ce mercredi, la mort de notre cher Jacquou, le Corrézien élyséen, à la suite d'information venant "d'une source sûre". Problème: il s'agissait d'une rumeur qui a aussitôt été démentie par la famille Chirac.


L'information m'a été donnée par une source que j'estime sûre, explique-t-elle sans donner plus de précisions. Je l'ai donnée car je pense que les Français l'attendent, preuve en est du buzz qu'il a suscité, ajoute-t-elle !

Et c’est bien là le problème : le buzz !

Tweeter est une grande machine à buzz dont même la presse se délecte. En moins de 140 caractères n’importe quel esprit simplet peut lancer un message à la « vas-y que je te pousse » et il y aura toujours d’autres esprits pour le retweeter (le diffuser de façon plus ample) ou pour s’en indigner. La spontanéité du tweet, son instantanéité, exclut toute réflexion méditative, éthique. Le tweeter réagit de manière compulsive, il « tweete » à l’envi, cherchant à lancer la petite bombe événementielle avant le voisin ! C’est la course au scoop, quand bien même ce dernier se revêt, à posteriori, d’oripeaux fallacieux.

Le plus dramatique dans cette histoire est la résonance communicationnelle d’un tel message ! Comme une traînée de poudre le petit billet de trois mots (dont un hashtag que Christine a sans doute mal utilisé !) fait le tour de France. Pire, il va faire l’objet de multiples articles de presse et le papier relaiera la vitrine virtuelle.



Ainsi, et pour bien d’autres circonstances, le twitter se défoule pour passer ses nerfs ou par simple addiction au petit oiseau bleu. Il y aura toujours un journaliste qui, nonobstant la déontologie de son métier (vérifier les sources), prendra pour argent comptant des fausses informations amplifiées par de simples retweets d’un petit texte initialement lancé selon l’humeur du jour de son auteur.

Le tweet malheureux de Christine Boutin n’est qu’un des avatars de la déstructuration du circuit informationnel. Les citoyens ont désormais le pouvoir de communiquer à leur guise ce que bon leur semble. L’acrimonie des uns, l’outrance des autres, déferlent sur la toile et abreuvent nos conversations quotidiennes. Le professionnel de l’information est progressivement  acculé à rédiger chroniques et articles sur « le buzz » ainsi généré, pour ne pas décrocher de la prosopopée ou de la sermocination..

C’est une nouvelle manière de remplir les journaux à l’heure où les feuilles de chou ne font pas bonne presse dans les tendances consuméristes.

Rebondir sur l’approximation du virtuel, voire sur ses falsifications, permet désormais de nourrir les papiers quotidiens et de freiner la lente agonie de nos kiosques à journaux.


En attendant, Chirac, quel que soit son état de santé, doit songer au fond de son lit que cette histoire est abracadabrantesque !

vendredi 23 septembre 2016

C'EST VERS VINCENNES QUE LA BÊTE EUE MÈNE





Aire de Vincennes redevint scène quand Paris décida
Pour éviter que riverains beaucoup de germes inhalent
De transférer les animaux sur ce lieu théâtral
Piégeant d'assommoir les cris vains et s'était mis l'zoo là !

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jeudi 22 septembre 2016

L'AUTOMNE ETONNE



L’automne étonne d'un rouge atone
Libère le fauve et rugit sang
Dans les sous-bois où déjà tonne
Un brame dans les fraîcheurs du vent

Automne lié, ô tonneliers
Aux rituels de la vendange
Ouvrant ses pages où la vie naît
En dionysiaques louanges

L’automne alloue aux tonnelles à
Replier sous la pluie rebelle
L’averse éperdue. Pergola
Résiste à la bise nouvelle.

Langueur, ivresse, duo tonal
Chante en mon cœur ce monde en mue
Quand mille buées matinales
Se meurent au soleil revenu.

Les feuilles tombent en leur tombeau
De rouille craquant sous les pas
La nécropole vit de tons beaux
Chatoie les tapis du trépas

N’en déplaise à Monsieur Verlaine
L’alanguissement monotone
Sous mon soyeux manteau de laine
Au grand jamais ne se cantonne

La vie qui s’endort lentement
Dans la flamboyante agonie
Ragaillardit mes yeux d’enfant
Jusqu’aux aurores de l’envie

L’automne étonne, me pelotonne
Dans son duvet de terre humide
L’orée tout de mousse chantonne
De ses végétales sylphides.

mercredi 21 septembre 2016

QUE L'EAU CLÔT TOUTE PERSPECTIVE DE COMMUNICATION !


IL SE COMPLAIT DANS L'EGO : L'OISE RIT !



Nicolas Sarkozy a-t-il encore perdu quelques neurones ou agit-il délibérément comme un débile mental pour des raisons de populisme (on sait qu’un discours sot voire fallacieux se fait mieux comprendre par le commun des mortels) ?

Toujours est-il que, lundi soir, lors d’un meeting à Franconville (Val-d’Oise), il n’a guère parlé de francs, cons, vils mais…de Gaulois en nous sortant la tirade suivante :

-          Dès que l’on devient français, nos ancêtres sont gaulois !

Evidemment les réseaux sociaux se sont emparés de cette sortie aussi outrancière qu’absurde. Car, bien sûr, notre pays peut s’enorgueillir d’avoir de multiples ancêtres : des Romains, des Celtes, des Maures, des Burgondes et j’en passe…

Bien sûr, le petit nerveux se revendique, en général, de Gaule mais faut-il pour autant occulter les autres branches qui font le bel arbre français ? L’ancien président dit être sain de corps et d’esprit et que pas une gramme d’alcool n’a fait dévier ses propos :

-         Je ne prends que des jus de fruits ; mais, quand bien même je me prends des verres sains j’ai tôt rixes !

Offenses à laquelle le petit coq ne daigne pas répondre pour ne pas alimenter les querelles d’avant la primaire ; fort sage ergot vit (force à Gergovie ?). Disons qu’il y a quand même répondu car des réponses à l’aise y’a :

Quand on est fils d'un hongrois ou fils d'un algérien et que vous arrivez en France, on ne vous apprend pas l'histoire de la Hongrie ou de l'Algérie, on vous apprend l'histoire de France!

L’homme le clame par des mouvements de mâchoire : c’est l’tic qui parle !

Hormis l’erreur de syntaxe (passage du « on » au « vous ») on ne peut pas dire que Sarkozix ait tord : oui, on nous apprend que nos ancêtres étaient les Gaulois ! On inculquait les mêmes préceptes aux petits Martiniquais et aux enfants réunionnais !

Peut-être faudrait-il revoir les programmes d’histoire car plus on se dit «  semons Gaule !» plus on crée en tas tares ! On travestit la réalité !

Alors oui, rendons justice à Sarkozix qu’on a souvent du mal à comprendre le long de ses discours émaillés de motions magiques pour lesquelles nul ne songe à voter.

Le petit perdant de 2012 doit toujours se justifier : c’est trop injuste dans un contexte, qui plus est, où on lui reproche indéfiniment de ne pas respecter ce qu’on délègue aux lois (ce con des laids Gaulois ?).


C’est que, sur la route du Graal élyséen, cette ruée vers l’or présidentiel qui lui brûle les mains, il ne cesse de trébucher : il fait dégât l’or aux mains !

mardi 20 septembre 2016

L'EUROPE EMBRASSE HEURTS




Le vent tourne pour Angela Merkel, à un an des prochaines élections législatives. Son parti, la CDU, a enregistré dimanche le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, n'obtenant que 17,6% des suffrages. La chance lierre ne s'agrippe plus au mur de la réussite car c'est le deuxième revers électoral consécutif en deux semaines pour l'Union chrétienne-démocrate d'Angela.

Ces résultats surviennent dans un climat de mécontentement croissant à l'égard des réfugiés. Ainsi, la droite populiste Alternative pour l'Allemagne, qui met en garde contre une islamisation du pays, a obtenu 14,2% des voix dans la capitale allemande.

En Belgique, des mouvements d'extrême droite, comme le Voorpost, refusent de voir leur pays envahi par des "hordes de barbares" !

L'Europe joue son destin dans sa capacité à résoudre le problème des flux migratoires, principalement ceux venant de Syrie. Car les populations d'Alep ou de Damas continueront à affluer sur le sol européen tant que le conflit syrien n'aura pas trouvé une solution. Un cessez le feu qui semblait tenir ses promesses s'est très vite écroulé en château de cartes.

L'Europe doit trouver une solution mais l'urgence rend la situation ingérable ! Les pays membres se crispent, revendiquent leur nationalisme. 

La belle idée d'une Europe fédérale prépare-t-elle sa mise en bière ?


L’Europe à l’heure des immigrés vit des tensions
Ça sent la mise en bière au fil des crispations
La mort subite pourrait surgir tant le brassage
Des populations fermente en tristes présages.

Madame Merkel n’amasse pas mousse tant l’appel fort
Pour une arrivée de migrants sur pierres se tord !
Car l’être à piste xénophobe fait mille cas nets
De délinquance mille migrants pourtant honnêtes.

Les élections dans les Landers embrassent heurts, tranchent !
Des votes noirs synchrones en bourrent les urnes blanches
Lestes à miner par leur pression le bar atteint
Par les paisibles démocrates aux grands bras sains.

Au pays belge de l’amertume tient fort en bouche
Chez les gens de Voorpost qui, de slogans farouches
Éructent en sioux blonds le rejet d’immigrés !
Lâche y met violence puisée de fermes hantées.

Europe, toi notre intégrité, vis  des tensions
Et mal te rit au nez troussé par crises-passions
La Rome en braie avec Paris qu’on a dépeinte
Comme l’agent lymphatique dépassé par les plaintes.


Comme la Jenlain, fate, hic des passés pare les plaintes ( ?)

dimanche 18 septembre 2016

L'EPOQUE EST MORNE

Chasse aux Pokémon - Tu les vois ? Non ! Et toi ? Non plus ! Ah si, j'en vois un ! Zut ! Parti ! Disparu ! Ah, le revoilà ! 


Depuis quelques semaines, Pokémon Go, le jeu gratuit en réalité augmentée proposé sur smartphone par Nintendo est devenu un phénomène de société qui enthousiasme les uns et démoralisent les autres.
Le but est de capturer des petites créatures virtuelles qui se cachent dans la rue, dans des parcs urbains, à l’intérieur d’édifices publics ou dans les recoins d’une ruelle…
Ce jeu peut se transformer en véritable danger public : les imprudences pour aller capturer l’objet de ses rêves sont multiples. Les accidents s’accumulent et on craint l’épidémie : un conducteur, le smartphone à la main, guettant un pikachu, peut s’encastrer sur un mur ou faucher un piéton qui, lui-même, serait complètement absorbé, hors de toute réalité, pour les mêmes raisons « pokémoniques ».
Outre le côté accidentogène, Pokémon Go infantilise jeunes comme adultes en les replongeant dans la recherche du doudou consolateur et salvateur, seul recours pour échapper à un monde réel qu’habitent  la peur du terrorisme et la désespérance face à la crise économique.
Pokémon Go, qui génère une fortune pour ses concepteurs, appauvrit intellectuellement toute une frange de notre société et en dit long sur l’état de déliquescence intellectuelle d’une humanité manipulée par sa propre création technologique !

Ô tempora, ô mores, comme l’aurait dit Cicéron dans les Catilinaires.


L’époque est monotonie, fi !
Les Pokémon hauts tonifient
Inlassablement l’âme enfant
Qui sommeillait chez les vivants

Tu sombres dans l’épique hâte, chou
Mon cœur, à capturer du flou
Du virtuel, dans la nature
Mais cesse un peu : lis tes ratures !

L’époque est monétarisée
Par Pokémon-Etat : risée !
Dérision de l’homme moderne
Qui se repaît de balivernes

Les yeux rivés sur ton mobile
Sans te sentir le corps débile
Tu guettes des petits malins
Éthérés parmi les humains

L’époque est monochromatique
Le Pokémon aux crocs m’a : tics !
Il me dévore et l’addiction
Nourrit de longues compulsions

Déconnecté de l’existence
Tu te repais de contingences :
L’illusion crie des certitudes
Dans un désert de solitude !

L’époque est monoculture : bain
De Pokémons  ; ô culte urbain !
Le sage dit : ça passera
Mais reviendront d’autres dadas

Car le progrès aime inventer
Un futur infantilisé…

samedi 17 septembre 2016

A GEORGES SAND


Il y a 140 ans (le 8 juin 1876) nous quittait Georges Sand, grande femme de lettres, rebelle, foncièrement républicaine et amoureuse passionnée.

Une femme libre, entièrement débarrassée des carcans machistes de son époque jusqu'à se vêtir des atours masculins, en guise de lumineuse provocation.

Une femme que la ronde des siècles m'aura empêché de retrouver, en bonne compagnie, sous les frondaisons mystérieuses de son Berry, loin des tumultes parisiens...



Qu’aurais-tu pensé Georges Sand
En cherchant, à l’aurore, du pain
Des gens qui passent leur commande
De croissants, en leur salle de bain ?

Aurais-tu reçu à Nohant
Guillaume Musso et Marc Levy
Ou Guetta dont le piano en
Monocorde rumine l’ennui ?

Aurais-tu vapoté ma belle
Tout en tapotant ton clavier
Dans ce coin du Berry charnel
Écrin des amours passionnées ?

Qu’aurais-tu pensé du mariage
«Pour tous » car ainsi dénommé
Marie Dorval, sans un ombrage
L’aurait-elle, pour toi, suggéré ?

Qu’aurais-tu pensé Georges Sand
De ces minettes pouponnées
Fardée d’artifices, en demande
D’un regain de féminité ?

Qu’aurais-tu pensé de la gauche
Ce socialisme frelaté
Et de ce béton qui amoche
Le vert de la ruralité ?

Aurais-tu goûté du selfie
Toi qui vécus, émerveillée
L’amorce des photographies
Vibrant d’un Nadar inspiré ?

J’aurais aimé trouvé réponses
A l’ombre de feuillages en paix
Près de la mare au diable absconse
Où nous nous serions retrouvés…






LES COLÈRES DE MR HULOT



L'annonce, mercredi dernier, du rachat de Monsanto par Bayer pour la modique somme de 59 milliards d'euros inquiète beaucoup les Allemands. 

Tout le monde s'alarme des conséquences de la naissance du leader mondial des semences et de la chimie.

Car on s'achemine, de plus en plus, sur un marché monopolistique dans lequel un géant de l'industrie chimique pourra imposer sa loi aux fermiers en leur vendant des pesticides et des engrais au prix non négociable,  sans compter quelques sympathiques semences OGM.

Nicolas Hulot est monté au créneau, une fois de plus.

La bataille sera rude !

DIVERTISSEMENT XVII


Ce nouveau divertissement allitératif rend hommage à Léo Ferré, l'anarchiste chevelu et prince des mots, qui aurait fêté ses 100 ans cette année. C'est aussi l'occasion de parler de Léa Salamé, l'insolente journaliste qui met un point d'honneur à bousculer son interlocuteur, surtout lorsqu'il se nomme Nicolas Sarkozy. Elle intervenait dans la première de "L'Emission Politique" sur France 2 avec son compère Pujadas. La prochaine fois, elle accueillera Robert Hue, le communiste plus coté à l'argus, s'il retrouve la forme !

Le délire verbal parcourt d'autres univers : celui de la chanson, avec Lahaye qui erre dans la ville de Copé, Francis Lay atterré par les œuvres de Guetta.

Petit clin d'oeil à Balkany, l'ineffable maire de Levallois-Perret, qui tient le haut de scène dans la pièce "Comment je blanchis mon argent aussi bien que Cahuzac".

Le cinéma s'invite également dans ce fatras syllabique avec Lou Berry, Leos Carax (auteur de "les amants du Pont Neuf" en 1991, avec Juliette Binoche), Mathilda May et Lio (qui fit quelques apparitions sur le grand et le petit écran).


Bonne lecture à vous.




mercredi 14 septembre 2016

IL A RI, TRUMP, QUI VOIT QUE S'EST AMOLLI ÈRE DE SA RIVALE

La pneumonie qui vient de stopper net Hillary Clinton dans sa campagne américaine pour briguer le plus haut poste m'a donné l'envie de revisiter Jean Baptiste Poquelin.

Voici donc un des plus célèbres passages du Malade Imaginaire de Mr Molière. Un passage où il est question de poumon en tout et pour toux !

La scène se passe chez Mme Clinton.


Elle consulte son médecin en présence de sa fille Chelsea.



DOC ERDUAVRE

Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes; et votre réputation, qui s'étend partout, surtout depuis votre campagne présidentielle, peut excuser la liberté que j'ai prise.

HILLARY CLINTON

Monsieur, je suis votre servante

DOC ERDUAVRE

Je vois, madame, que vous me regardez fixement de vos petites yeux qui clignent, tonnent de leurs bruits de paupières. Quel âge croyez-vous bien que j'aie ?

HILLARY CLINTON

Je crois que tout au plus vous pouvez avoir vingt-six ou vingt-sept ans. Je le dis à la louche !

DOC ERDUAVRE

Allah louche ! Ah, ah, excellent. Bon, trêve de plaisanteries ! J’ai exactement quatre-vingt balais.

HILLARY CLINTON

Moi j’ai 20 bas laids à donner à des associations de charité… Wouaf, non, c’est Lol ! Mais non, vous n’avez pas quatre-vingt balais ?

DOC ERDUAVRE

Mais si. Vous voyez en effet des secrets de mon art, de me conserver ainsi frais et vigoureux.

HILLARY CLINTON

Par ma foi, voilà un beau jeune vieillard pour quatre-vingt-dix ans !

DOC ERDUAVRE

Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité qu’on ne trouve bien sûr pas sous ma cape à cité. Il me faut trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine qui part à l’aile mais, parce qu’elle parle haut, est messe (elle parle OMS). Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies banales qui, par exemple, me fait soigner, mon trésor, dix nerfs ! Fi de ces bagues-attelles pour petites fractures du doigt, de rhumatismes et de fluxions, à ces fièvrotes, à ces vapeurs et à ces migraines. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres H1N1 coulé ou H5N7 touché, avec des atteintes au cerveau qui me servent, elles. De bonnes fièvres comme ce fut le cas avec mon ami Sam d’Issoire, de bonnes pestes noires qui touchent des blancs, de bonnes hydropisies sans hypocrisie, de bonnes pleurésies avec des inflammations de poitrine: c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe; et je voudrais, madame, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonnée de tous les médecins, désespérée, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes et l'envie que j'aurais de vous rendre service.

HILLARY CLINTON

Je vous suis obligée, monsieur, des bontés que vous avez pour moi.

DOC ERDUAVRE

Donnez-moi votre pouls. Allons donc, que l'on batte comme il faut. Ah! je vous ferai bien aller comme vous devez. Ouais! ce pouls-là fait l'impertinent; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Qui est votre médecin?

HILLARY CLINTON

Monsieur Pur-gond. Il est connu pour être un homme qui résonne bien !

DOC ERDUAVRE

Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. De quoi dit-il que vous êtes malade ?

HILLARY CLINTON

Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate.

DOC ERDUAVRE

Ce sont tous des ignorants. C'est du poumon que vous êtes malade.

HILLARY CLINTON

Du poumon?

DOC ERDUAVRE

Oui. Que sentez-vous ?

HILLARY CLINTON

Je sens de temps en temps des douleurs de tête quand je repense à Monica Lewinsky. Je ressens aussi, en ces moments, un problème des pouls !

DOC ERDUAVRE

Aussi ? Gare ! Justement, le poumon.

HILLARY CLINTON

Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux qui m’empêche de savoir si j’utilise le bon portable sur les 13 dont je dispose !

DOC ERDUAVRE

Le poumon.

HILLARY CLINTON

J'ai quelquefois des maux de cœur quand j’entends une maman appeler son piaf et qu’elle crie « Donald, viens ici ! » en craignant qu'avec de mauvaises rencontres son fils s'éduque anar !

DOC ERDUAVRE

On ne peut pas se trumper : Le poumon !  
   
HILLARY CLINTON

Je sens parfois des lassitudes par tous les membres, qu’ils soient du Sénat ou de la chambre des représentants, deux comme herse ! Ils me trouvent menteuse, ils le clament. Ca raisonne dans ma tête et je me sens mieux quand j’ai l’écho rompu !

DOC ERDUAVRE

Le poumon.


HILLARY CLINTON

Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si s’étalent coliques et notamment quand je repense aux critiques à mon égard. Ca remonte au 11 septembre 2012 quand des terroristes ont attaqué notre ambassade en Libye, à Benghazi et..je n’étais pas intervenue avec diligence.

DOC ERDUAVRE

Je ne connais pas ce Diligence mais quoi qu’il en soit oui, c’est le poumon. Vous avez appétit à ce que vous mangez ?

HILLARY CLINTON

Oui, monsieur. Je mange des hamburgers avec un max d’OGM pour faire fun ! J’aime manger aux terrasses de New-York. Surtout quand il fait beau. Comme aujourd’hui ! C’est un beau jour à New-York, n’est-ce pas ?

DOC ERDUAVRE

Le poumon. Vous aimez à boire un peu de vin.

HILLARY CLINTON

Oui, monsieur. Absolument ! Et surtout le vin français même s’il est coûteux à cause de notre protectionnisme à la con…Mais je remédierai à tout cela quand je serai à la Maison Blanche !

DOC ERDUAVRE

Le poumon. Il vous prend un petit sommeil après le repas, et vous êtes bien aise de dormir ?

HILLARY CLINTON

Oui, enfin, pas autant que Bill, mon mari, qui s’est endormi pendant une cérémonie religieuse dédié à Martin Luther King. Quand il s’est réveillé il m’a dit « I made a dream ». Il a rêvé en noir et blanc. Il était dans un champ de fleurs et en tira cistes ! Le buzz que ça a fait sur la toile, ce truc là ! Mais les gens, franchement, il ne leur faut pas grand-chose pour s’amuser ! Pour ce qui me concerne, heu, oui, je dors particulièrement si je manque de faire…vous savez bien que chez les démocrates l’âne est mis !

DOC ERDUAVRE

Le poumon, le poumon, vous dis-je. Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ?

HILLARY CLINTON

Il m'ordonne du potache, pour détendre l’atmosphère !

DOC ERDUAVRE

Ignorant!

HILLARY CLINTON

De la volaille pour passer de l’âne (démocrate) au coq pour éviter d’avoir les pouls laids !

DOC ERDUAVRE

Ignorant!

HILLARY CLINTON

Du veau ! Mon estomac aime être antre à veau !

DOC ERDUAVRE

Ignorant!

HILLARY CLINTON

Des bouillons. Et, si je peux me permettre ce dérapage : je préfère savourer le bouillon que le gode froid… Hi, hi, vous ne riez pas ?

DOC ERDUAVRE

Ignorant! Et soyez sérieuse ! Quoi encore ?

HILLARY CLINTON 

Des œufs frais. On me dit qu’il faut œufs frais pour le pays ! J’ai d’ailleurs rassemblé autour de moi une équipe d’œufs qu’on bat !

DOC ERDUAVRE

Ignorant!

HILLARY CLINTON

Et, le soir, de petits pruneaux pour lâcher le ventre quand je suis Agen !

DOC ERDUAVRE

Ignorant!

HILLARY CLINTON

Et surtout de boire mon vin fort trempé, en m’imaginant, non en vain,  forte ramper, comme une vipère, jusqu’aux pieds de Trump pour le mordre !

DOC ERDUAVRE

Ignorantus, ignoranta, Ignorantum. Il faut boire votre vin pur, et, pour épaissir votre sang, qui est trop subtil, il faut manger de bon gros bœufs venant de France, de Laon, des bœufs d’Aisne. Il faut de bon gros porcs et, là, je ne parle pas de votre concurrent Mr Trump ! D’ailleurs, le bougre, à se cuisiner tous les jours un porc tend ! Il faut de bons fromages de Hollande, pas le Flamby de l’Elysée, non des Pays-Bas ; des fromages qui requinquent et grâce auxquels se battent hâves ! Je vous prescris aussi du gruau et du riz ; que votre mal soit maté au riz. J’ajouterai des marrons, pour colorer vos avocats et des oublies, petits gâteaux ronds qui nourriront quelque amnésie bien utile pour gommer un passé encombrant ! Votre médecin est une bête. Je veux vous en envoyer un de ma main; et je viendrai vous voir de temps en temps, tandis que je serai en cette ville propre, this clean town.

HILLARY CLINTON

Vous m'obligerez beaucoup.

DOC ERDUAVRE

Que diantre faites-vous de ce bras-là?

HILLARY CLINTON

Comment?

DOC ERDUAVRE

Voilà un bras que je me ferais couper tout à l'heure, si j'étais que de vous.

HILLARY CLINTON

Et pourquoi?

DOC ERDUAVRE

Ne voyez-vous pas qu'il tire à soi toute la pourriture de vos nations, heu la nourriture de vos passions, et qu'il empêche ce côté-gauche de profiter?

HILLARY CLINTON

Oui; mais j'ai besoin de mon bras. Même de gauche, je suis adroite !

DOC ERDUAVRE

Vous avez là aussi un œil droit que je me ferais crever, si j'étais à votre place. Remplacez le par un œil de verre, ça fait très Jean Marie Le Pen et gardez le gauche.

HILLARY CLINTON

Crever un œil?  Dans quelle optique ?

DOC ERDUAVRE

Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture? Croyez-moi, faites-vous-le crever au plus tôt: vous en verrez plus clair de l'oeil gauche ! Ainsi, paies-tu la clarté !

HILLARY CLINTON

Un si, Pétula Clark tait ? Je ne vous suis pas… De toutes manières, cela n'est pas pressé.

DOC ERDUAVRE

Adieu. Je suis fâché de vous quitter si tôt mais je dois me rendre à Cîteaux, en France, pour soigner un joueur de cithare atteint de six tares et ne reviendrai pas de si tôt car, dans la foulée, il faut que je me trouve à une grande consultation qui doit se faire pour un homme qui mourut hier.

HILLARY CLINTON

Pour un homme qui mourut hier?

DOC ERDUAVRE

Oui: pour aviser et voir ce qu'il aurait fallu lui faire pour le guérir. Jusqu'au revoir.

HILLARY CLINTON

Vous savez que les malades ne reconduisent point.

CHELSEA CLINTON

Maman, voilà un médecin, vraiment, qui paraît fort habile !

HILLARY CLINTON

C’est un médecin à Bill, mais ce n’est pas le mien ! Il va un peu trop vite à mon goût !

CHELSEA CLINTON

Tous les grands médecins sont comme cela. Ils savent qu’on aime se faire de l’habile !


HILLARY CLINTON

Me couper un bras et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux! J'aime bien mieux qu'il ne se porte pas si bien. La belle opération, de me rendre borgne et manchot! C’est Trump qui en jouirait de plaisir !