Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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mercredi 13 novembre 2013
mardi 12 novembre 2013
MÊME LES INDIENS HUERONS...
François Hollande hué alors qu'il exécutait le traditionnel travail de mémoire : rallumer la flamme du soldat inconnu !
Il a rallumé la flamme de soldats inconnus sauf des milieux d’extrême droite qui communiquaient par tweet ou textos sibyllins ! Du style :
GUÉ : soit en décodage "J'ai hué" à ne pas confondre avec GAY pour lequel l'auteur du tweet n'a aucune affinité surtout lorsqu'il se marie !
GUAUÉ : soit "j'ai eu à huer" texto d'un admirateur d'une certaine MLP intercepté par la NSA qui a transmis aussitôt à Manuel Valls, Place Beauvau !
LAUÉ : soit "Elle a hué" d'une militante en témoignage d'une acte incivil d'une autre militante à l'endroit de notre Flamby national.
LAVKUÉ : que les Barbouzes français ont difficilement déchiffré comme "Elle avait qu'à huer !" Texto quel que peu abscons qui laisserait filtrer une sorte de reproche à l'égard d'une militante qui devait conspuer le chef de l'Etat et ne l'aurait pas fait (pour des raisons religieuses ? Philosophiques ? Parce qu'elle aime le Flamby au caramel ?)
On le voit : le travail ne manque pas pour déchiffrer ces mots d'ordre venus de groupuscules plus ou moins bien revêtus d'un bonnet rouge en guise de couvre chef !
Aux dernières nouvelles un certain Kahn aurait persiflé notre Chef d'Etat ! On ignore encore si c'est Strauss ou Jean François ! L'un ou l'autre aurait-il intérêt à railler le père du socialisme mou ? J'en doute !
Le Kahn en question doit être tout autre ! Pourquoi verrait-on le Kahn huer ?
dimanche 10 novembre 2013
NOTE AA (AQUEUX !)
Vendredi 8 novembre, près de deux ans après
une note AA+, l'agence américaine Standard and Poors (Les standards et les
pauvres…) a abaissé d'un cran la note du
pays gaulois soit un AA !
AA ! Quelle perspective bucolique à
longer ce petit fleuve cher à ma Région Nord-Pas-de-Calais.
L’AA prend sa source au lieu-dit le
Grand Bois soit à Bourthes (62). Sa liquidité y est tranquille et confère au
paysage une solennité sans pareille. La rivière traverse ensuite St Omer selon
une odyssée aqueuse qui garde ses mystères. Elle contribue à la formation de
petits marais audomarois propices au maraîchage. La production locale de
légumes échappe à toutes les règles de la mondialisation, à la tyrannie des OGM
et aux dictatures de la rentabilité à l’hectare.
C’est à St Omer que l’AA se divise en
trois branches ! Une sainte trinité fluviale composée d’une droite
transformée en canaux, une gauche qui mène les péniches à Calais et un centre (aux bords...l'eau) qui conserve son appellation AA et se jette dans la mer du Nord après avoir
rejoint les eaux nucléairement chaudes
de Gravelines.
L’AA bénéficie avantageusement de
dépenses publiques justifiées : l’agence de l’eau veille à lutter contre la pollution
et le parc naturel régional d’Audomarois s’enquiert du respect de l’environnement !
Mais l’AA voit, hélas, un même nombre de
chômeurs qui dépensent leur temps libre à taquiner le goujon et quelques
anguilles ! Il faut dire que la cimenterie de Lumbres (à la croisée de l’AA
et du Bléquin) ne peut embaucher toute la misère du monde ! Il en est de
même pour la cristallerie d’Arques (ville dont le territoire est traversé du
sud au nord par l’AA) !
- - Avec la crise t’as le riz…comme aliment
de base, se lamente un Arquois narquois bien que constipé.
Il n’empêche, l’AA durant ses temps d’été
s’étend des taies de splendeurs champêtres que feraient bien de venir admirer
des technocrates inutiles d’une agence de notation engoncée dans sa tour d’ivoire
d’éléphant qui te masse tôt de hontes dès lors que tu n’appliques pas les
recettes de Davos !
C’est un conseil que je leur soumets…
A eux de voir !
Moi, je dis ça pour eux ! En toute
amitié (heu, enfin, non, pas en toute amitié !)
samedi 9 novembre 2013
COMMÉMORER C'EST (comme mes morts essaient !)
![]() |
Cliquer pour agrandir |
Parce qu’un certain 28 juin 1914
un jeune Serbe du nom de Princip (sans E) assassinait un archiduc, héritier du
trône austro hongrois, et parce que, par un jeu d’alliance, ce meurtre allait
projeter des nations dans la guerre et parce que cent ans se seront écoulés il
faudra bien, en 2014, commémorer la Grande Guerre !
Celle des poilus, celle de la
boucherie innommable, des premiers gaz meurtriers, des premiers chars d’assaut,
des tranchées ravagées par la mort, l’odeur putride des cadavres…
Depuis l'Elysée, François
Hollande a donné ce jeudi le coup d'envoi d'un cycle de commémorations du
centenaire cette guerre 14-18, qui est la seule, moi Monsieur le Colon, que j’voudrais
faire pour plagier ce brave Georges Brassens.
Flamby a prononcé un superbe
discours qui aura même scotché le Maire de Meaux ! Mr Copé a trouvé l’exercice
oral d’une très haute tenue ! Ouah ! Incroyable !
Mr Hollande a prononcé un
discours célébrant un «temps de mémoire au moment où la France
s'interroge». Evidemment le rapprochement « guerre mondiale » et
« crise économique actuelle » trouve ses limites, mais quand même !
On peut reprendre la sémantique guerrière : « faire bloc»
pour «gagner les batailles économiques», en appeler à la « mobilisation ».
Mais il s’est bien gardé d’évoquer
ses interminables aller-retour, ses valses hésitations, ses rétro pédalages !
C’est là que la métaphore guerrière trouve son inanité : comment notre
Flamby national pourrait exalter le verbe TRANCHER ?
L’homme de l’Elysée s’est
replongé dans l’anaphore ! Après le « Moi Président… » du débat d’entre les deux tours voilà le « Commémorer
c’est… » ! Le discours en a été truffé jusqu’à plus soif !
« Commémorer, c'est saisir la force des
générations qui nous ont précédés», «commémorer c'est porter un message de
confiance dans notre pays», etc …
La secrétaire qui s’est tapé le
discours a dû user du copier-coller à l’envi !
Nous voilà donc partis pour
quatre années de commémoration, de
rediffusion de films (« Les sentiers de la gloire » de Kubrik si
longtemps censuré pour avoir évoqué les fusillés de 1917, « Un long
dimanche de fiançailles », « Charlot soldat », « Joyeux
Noël », « Le crépuscule des Aigles », « Capitaine Conan »…).
Quatre années de rééditions d’ouvrages
sur la grande guerre.
Quatre années d’émission littéraire
avec pour unique thématique les conséquences de la grande conflagration.
Quatre années de polémiques pour
savoir si, oui ou non, il est nécessaire de faire œuvre de mémoire ou de ressasser les vieilles rancœurs guerrières quand l’Europe, notre Europe,
cherche une voie de salut !
Quatre années à proposer des
produits dérivés : voiture Renault électrique tout terrain reprenant le
design des premiers chars lancés dans la grande bataille de 1918, tee-shirt à l’effigie
de Joffre ou de Foch et de Pétain (heu, non, finalement, pas de Pétain !),
saladier à fruits en forme de casque de poilus, robot-minute épousant le galbe d’une
grenade à manche allemande…
Quatre années d’exposition dans
des Musées de la guerre, exposition de vareuses sorties de la naphtaline,
exhibition d’intermittents du spectacle affublés de la parfaite panoplie du petit poilu « chair à canon »…
Quatre années d…
Stop ! Finie l’anaphore !!
Rendez-vous en 2014, si le cœur vous
en dit !
vendredi 8 novembre 2013
LA REDOUTE A VENDRE (PAR CORRESPONDANCE ?)
Près de 1 200 salariés de La Redoute ont défilé jeudi
7 novembre à Lille pour protester contre la suppression
d'au moins 700 emplois ! Le grand magasin de vente par
correspondance (VPC) serait incessamment cédé ! Aussi ses employés
demandent-ils des garanties au groupe Kering,
leur actionnaire.
Les futurs
licenciés interpellent François-Henri Pinault, le PDG du
groupe Kering (ex PPR) qui a envisagé se délester d’une branche jugée morte
(celle de la distribution) pour se recentrer sur le luxe et le style de vie !
-
Mais s’orienter
sur le luxe va nous luxer, se lamente une employée de 30 ans d’expérience !
On redoute !
Comme c’est
souvent le cas les investissements ont tardé ! Le lifting ne s’est pas
opéré et la société réagit trop tard à la révolution cybernétique et au
e-business.
Martine
Aubry, maire de Lille, soutient les salariés contestataires. Elle en veut à
François-Henri Pinault de ne s’occuper que d’œuvres d’art en considérant La
Redoute comme n’en étant pas une !
-
Mais La
Redoute est une œuvre d’art, s’exclame Martine ! Un vrai tableau humain,
chatoyant, même s’il vire au surréalisme !
Hélas, Jean-François
Palus, le directeur général de Kering, a confirmé que la société "serait
vendue avant Noël". Kering serait en discussion avec trois repreneurs
potentiels. Selon la revue Challenges, le groupe pourrait céder La
Redoute à la foncière Altarea Cogedim ou au fonds d'investissement OpCapita.
Des informations de presse ont également évoqué le nom du fonds HIG Capital.
Avant Noël !
Je me
souviens, avant Noël, le catalogue de La Redoute ! J’étais gamin…
C’était le
temps du Père Noël
La neige
blanche en aquarelleEt je lorgnais sur les jouets
Du catalogue enjolivé !
Dans mes
yeux de petit garçon
La Redoute
était l’horizonDe paradisiaques contrées
Enrubannées de fin d’année.
Sur le
papier colorisé
Mille photos
de beaux objetsPetits soldats, train électrique
Grue téléguidée, jeux magiques…
Je plongeais
dans cet océan
De féerie au
charme francLes rêves au lit du catalogue
Dans mon esprit des monologues
Je
m’imaginais les cadeaux
Emerger des
jolies photosPour s’échouer au creux des bras
Dans une symphonie d’éclats.
Les cent
folios de vêtements
Des banals
aux affriolantsNe pesaient rien sous vingt feuillets
Vers lesquels mon regard fuyait !
Je dévorais
par convoitise
Les
picturales friandisesPhotos de camions miniatures
Chalets de bois, jeux d’aventure
Petit garage
et meccano
Circuit 24,
joli bateauTélécran, pantin mécanique
Premiers instruments de musique.
Catalogue en
contait les gais
Scénarii de
futures soiréesAu cœur de l’imagination
Auréolée de blancs flocons.
Hiver sans
redoux et Redoute
A pas
feutrés marquaient la routeDes rêveries de mon enfance
Dans les nuages d’insouciance.
jeudi 7 novembre 2013
BAYROU et BORLOO : LES BB D'AC !
Il avait
soutenu Hollande, l’autre avait été Ministre du petit nerveux que seules les
mélopées d’une certaine Carla peuvent rasséréner. Ils n’avaient rien en commun
si ce n’est d’avoir le sang triste !
L’un était
connu par son penchant pour la bouteille, l’autre était réputé pour qui naît
palois (mais pas qui n’est pas loi). Ils n’avaient rien en commun si ce n’est d’avoir
une posture mal à droite sans pour autant être gauche !
Ils n’avaient
rien en commun et pourtant !
Et pourtant,
et pourtant…
Un beau
matin, ils se sont mariés dans le sillage réjouissant de l’ouverture au mariage
pour tous. Oui, Jean Louis Borloo et François Bayrou se sont mariés pour le
meilleur et pour le pire et, avec eux, les mouvements embryonnaires qu’ils
dirigeaient :
MoDem orange de François et UDI de Jean-Louis.
Le maire n’était
pas présent pour prononcer l’alliance ; il avait invoqué une sinistre clause
de conscience. Il eût dit mots démunis de grâce pour l’UDI-Modem unis, de grâce !
De grâce, faites appel à mon adjoint, ou à un conseiller municipal, ou au
balayeur.
Les deux
tourtereaux ont passé outre. Ils se sont mariés seuls ! Comme des grands !
Comme aucune
mairie ne voulait les accueillir, ils ont scellé leur union à la Maison de la
Chimie à Paris :
- Pourquoi la maison de la Chimie, avait demandé François à Jean Louis ?
- Pour rendre hommage à cette science sublimissime grâce à laquelle on peut
transformer du fruit en alcool ! La Chimie est le cénacle de l’expérience
également ! On pratique une expérience : on mélange nos atomes !
Ça pourrait être détonant ! Non ?
- Je, je, j’en accepte l’augure… Mais, bon, ça ne va pas révolutionner l’oxydant !
- Non, mais il n’empêche qu’il faudra qu’on nous dise au top ! Ne pas
être caustiques entre nous !
Entourés
d'élus, les deux hommes ont présenté leur démarche et la charte qu'ils
préparent depuis deux mois. La fusion des deux mouvements se nomme « Alternative » !
- J’aime écouter Marek Halter, explique Bayrou, alors que Jean Louis est fan
du groupe Native, vous savez…les sœurs Mayne alors on s’est dit « Halter-Native »
ça peut le faire !
Oui, ce n’est
pas si mal car on aurait pu craindre un mélange des sigles, une anagramme,
genre « MODE DU MI » ou « DU DE MI MO » que quelques
esprits mesquins auraient transformé en « DU DEMI MOT » !! Ah,
il y en a, j’te jure !
Ne reste plus
qu’à trouver des candidats « alternatifs » pour les prochaines
municipales et le candidat unique pour la future présidentielle : Jean
François BAYLOO ou Louis BORROU ?
mercredi 6 novembre 2013
GHISLAINE ET CLAUDE AUX AILES FRACASSEES
Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux
journalistes français de RFI auront donc été enlevés au Mali et exécutés sans autres formes de procès le ce samedi 2 novembre 2013.
En reportage à Kidal, zone du Nord Mali
encore peu sécurisée par les soldats de l’opération Serval, ils auront fait les
frais de cette indéracinable implantation de l’Aqmi (Al Qaïda au Magreb
Islamique) dans les régions désertiques qu’occupaient, jadis, de placides
touaregs.
Ghislaine et Claude comme deux nouvelles
colombes messagères abattues en plein vol par les fusils de l’obscurantisme.
Une nécessité de reportage qui s’écrit
dans le rouge éternel des sacrifiés de l’information.
Un hommage leur a été rendu, ce jour, au
Musée du quai Branly, à Paris.
Un hommage et le deuil dans les entrailles
de RFI. Le prix à payer pour le combat de la vérité et le témoignage qui
fabrique l’Histoire.
Nous sommes tous dans la peine !
Nous pensons fort à leur famille !
Ghislaine et Claude au feu d’une
Afrique perdue
Dans le paradis noir des dieux
belligérants
Un journal gribouillé par la plume de
sang
Et la perte infinie d’intelligences
mues.
Deux vies de reporter proies de
l’obscurantisme
De terreurs aveuglées par le soleil
intense
Qui parsème le sable sur un désert
immense
Bamako délivré de spasmes terroristes
Vit de loin le martyr des damnés de
Kidal
La tache indélébile de corps criblés
de balles
Holocauste damné des combats
journalistes.
Deux vies de reporter pour quatre
délivrances
Est-ce la rançon due pour tous
comptes solder ?
Ou faudra-t-il y voir l’affranchie destinée
Mise à mort programmée pour délit
d’insolence ?
Les vautours de Kidal revêtent
d’oripeaux
Sales et nauséabonds les tribus
touaregs
Nomades hospitaliers qui auront de
ces legs
Une empreinte damnée leur collant à
la peau.
RFI erre au fond d’une fange de peine
Deux absences reposent dans le souci
des jours
Deux fantômes brûlants de souvenirs
d’amour
Etoiles au firmament des vérités
sereines.
RFI en refus de l’enfer effarant
Quête l’information au péril de son
corps
Sur les aires belliqueuses fleuriront
d’autres morts
Pour les fruits incertains d’un
avenir riant.
dimanche 3 novembre 2013
QUIMPER VOIT ROUGE
A Quimper, ville de 65
000 habitants dirigée par le maire PS Bernard Poignant, un proche de François
Hollande, des manifestants coiffés du bonnet rouge de l’insurrection s'étaient
rassemblés place de la Résistance !
- C’est poignant, a lancé
le Maire, on n’a jamais vu autant de monde ici !
Les insurgés ont multiplié
les slogans: «Droit au travail», «gouvernement à la con», «le Français n'est
pas une vache à lait», «Flamby démission», «Bretons oui, moutons non».
Ce n’était plus une
marée noire mais une marée rouge de laquelle émergeaient des drapeaux bretons
ou des pancartes anticapitalistes.
Des premières échauffourées
ont éclaté peu après 15 heures ! Une poignée de manifestants s'est opposée
aux forces de l'ordre en jetant divers
projectiles : pierres (granit garanti), pavés, barres de fer, pots de
chrysanthèmes (Toussaint oblige), fusées de détresse, fars aux pruneaux à DLC
dépassée, kouign-amann frelaté…
Les policiers ont répliqué
de façon aqueuse : canon à eau et grenades lacrymogènes.
Les organisateurs, qui
ont revendiqué 30 000 manifestants (c’est moins selon les forces de l’ordre), ont
lancé des appels au calme. Le cortège s’est finalement dissous vers 16h45.
Les raisons de la
colère sont multiples : sentiment d’abandon d’une région déjà sinistrée en
son secteur agroalimentaire, crainte de voir resurgir l’écotaxe,
licenciements à venir et absence de nouveaux foyers d’emploi pour imaginer une
reconversion…
Les beaux nez rouges
revendiquent une juste colère pas piquée des verres !
Les bonnets rouges vont à Quimper
Manifester, pensant qu’un père
Fouettard est la seule réponse
A cette crise nourrie de ronces.
L’Etat ne pense pas qu’impair
Commis ne fût mais sens qu’imper-
Ceptiblement colère renaît
Dans ce grand port ou à Carhaix.
Flamby parfois très taquin perd
L’humour face aux feux de Quimper
Ça crie « Bretons oui, moutons non » !
L’esprit s’enivre
de bastons !
Le Bon St Thomas d’Aquin perd
Tout son latin, tous ses repères
La violence grippe raisons
Aux cris de « Flamby démission ! »
Toutes les rues ne sont qu’imper-
Tinence rouge à ciel ouvert
Des chrysanthèmes aux policiers
Droit dans la gueule, pas de quartier !
Nul ne supportera qu’impér-
Ialisme de l'argent crée misère !
Des coups pour coût du désespoir
Tout un futur dans un mouroir.
Pass'-moi la fiole de Dakin, Père
Crie le fils aux blessures de guerre !
En ignorant qu’au Nord Mali
Deux reporters perdirent la vie.
vendredi 1 novembre 2013
jeudi 31 octobre 2013
MARINE FAIT COULER L'ENCRE
Les quatre otages français d’Arlit (Niger) ont été libérés ce mardi 29 octobre après plus de trois dans de captivité ! Inespéré pour les familles et pour François Hollande qui trouve, en cette occasion, un moyen de redorer son blason bien terni après les affaires « Léonarda » et « Taxe Carbone ».
La France entière
se réjouit de voir ses ressortissants, bienfaiteurs des groupes Areva et De
Vinci, de retour dans la mère patrie.
Tout irait
pour le mieux sans un dérapage extraordinaire de Marine Le Pen, dans la plus
pure tradition de son patriarche !
Interrogée
sur la libération de Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret,
notre Marine nationale a distillé le doute : nos otages libérés n’auraient-ils
pas été retournés par leurs ravisseurs islamistes ?
- J'ai ressenti un malaise en voyant ces
images (...
). On avait l'impression de voir des images d'hommes qui étaient très réservés, deux
portaient la barbe taillée de manière étonnante
... L'habillement était étrange...
Et cet otage avec le chèche sur le visage, cela mérite peut-être quelques
explications de leur part, a-t-elle
affirmé sur Europe 1,
jeudi 31 octobre, au lendemain du retour des quatre otages français !
Par
ailleurs, la blonde Jeanne d’Arc a supputé que la France avait payé une rançon
pour arriver à ses fins !
Sur
ce point elle a sans doute raison ! Mais tout Etat doit se garder d’avouer
qu’il paie des rançons pour ne pas être « bankables » c’est-à-dire une vache à lait, proie facile aux yeux des ravisseurs terroristes.
Mais
sur le premier point elle reçut en retour une volée de bois vert ! Les adeptes du Twitt se
sont acharnés sur elle avec délectation !
La
polémique a enflé et les excuses tardives n’y feront rien !
La
cote de la frondeuse devrait baisser dans les sondages.
Pas
sûr que celle de Hollande en profite pour remonter de façon inversement
proportionnelle !
mercredi 30 octobre 2013
LA TAXE CARBONE A RAZ (FINIE ? S'TAIRE ?)
- - Oui ils échappent aux
ronds, vive la Bretagne, vrai qu’ils échappent aux rond, vivent les
Bretons, clame avec du chouchen dans le nez un paysan breton qui vient de voir
plier le gouvernement sur le dossier de la taxe carbone.
Les Bretons vont échapper aux ronds à verser pour s’acquitter
de cette taxe et, par la même occasion, l’ensemble des Français devrait s’exonérer
provisoirement de cette petite mesurette fiscale !
Je dis « provisoirement » car l’écotaxe n’est
que suspendue sur le fil noir de la rigueur et des contraintes budgétaires
concoctées par l’Europe ! Jean Marc héros de la fiscalité (comme son
maître à penser de l’Elysée) a décidé de suspendre cette taxe mal dans son
assiette, une taxe intoxiquée de tics souquant, désexcitant l’ataraxie !
Oui, Ayrault va dialoguer avec les mécontents,
agriculteurs, aviculteurs, pisciculteurs, sylviculteurs, bref une armada de
culteurs en tous genres qui ne peuvent plus faire fonctionner le secteur
primaire sans le concours des hydrocarbures !
Ayrault,
le Nantais (mais Nantes est-elle en Bretagne) veut calmer la tempête pour ne
pas attiser la Breizh !
- - La Bretagne est touchée par la crise
agroalimentaire, notamment dans les œufs et je ne vais pas en casser davantage :
donc je suspends et je dialogue ! C’est une bonne décision de mon
gouarnamant ! Alors Kenavo pour une table ronde !
Reste
une épineuse question financière ! L’Etat sarkozien avait signé un contrat
avec la société Ecomouv, en 2011 ! Un juteux contrat paraphé par Mme
Kosciuscko-Morizet, Mme Pécresse et Mr Baroin !
L’accord
prévoit qu’Ecomouv sera chargée de mettre en œuvre le prélèvement de la taxe sur
les poids-lourds ! Raffarin et Larcher ont d’abord craint pour leur
portefeuille mais on les a rassurés en précisant l’obligation d’avoir des
essieux pour payer la taxe ! Les deux hommes ont remercié les cieux !
Le
contrat, s’il devait être rompu, coûterait quelque 800 millions d’euros de
dédommagement que n’arriveraient donc pas à combler les 450 millions accordés à
B. Tapie par Mme Lagarde si tant est qu’on puisse un jour les récupérer !
Oui,
à ne pas recouvrer une taxe carbone le budget national serait carbonisé !
Le contrat passé avec le consortium (dont 70 % du capital est détenu par l’Italien
Autostrade) s’étale sur 13 ans 3 mois 2 jours 18 minutes et, d’après des
sources officieuses, 44 secondes ! Ça met du temps pour contrôler 800 000
camions polluants sur 12.000 km de routes nationales et 2.000 km de
départementales cabossées par manque de moyens des collectivités territoriales.
Pour
arriver à de tels résultats le Consortium a déjà installé plus de 170 portiques
électroniques installés pour détecter le passage des camions. L’investissement
est onéreux et demande un petit retour pécuniaire. Avec près de 200 agents
embauchés au centre d’appel de Metz les coûts fixes s’élèveraient à 800
millions d’euros ! Soit le montant des dédommagements à payer sur un an si
le contrat était rompu !
Heureusement
Ayrault va le suspendre ! Une jolie suspension qui empêche les Bretons de
profiter des – 50 % de remise sur l’écotaxe (on brade !) et retire
provisoirement aux Aquitains et Pyrénéens une remise de 30 % sur la même taxe !
Mais,
comme dirait mon facteur, on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre !
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