CHERCHEZ DANS CE BLOG

samedi 13 septembre 2014

DIVERTISSEMENT VII

Cliquer sur l'imagerie pour agrandir

QUI VA GARDER L'ECOSSE ?



Le jeune couple princier formé par Kate Middleton (ton médian) et le Prince William (une bonne poire qui se lance parfois dans des conférences) ne se sent plus de joie depuis l'annonce officielle, le 8 septembre, de l'arrivée d'un second enfant d'ici neuf mois (sauf prématuré(e)
Un petit pois dans le ventre de Kate qui ne demandera qu’à grandir. On suivra la grossesse de très près chez les Rosbif. Quant aux autres petits pois (souvent très verts) il faudra les écosser !
Oui, ok, la transition est facile ! Les Ecossais ! On ne parle que d’eux ces voisins du Nord ! Depuis que ces maniaques de la cornemuse se sont souffler le mot pour scander leur indépendance on commence à frémir du côté de Big Ben et de la City !
Diantre, le référendum prévu pour le 18 septembre pourrait bien donner un OUI à l’indépendance alors que longtemps le NON semblait avoir le gaoth (vent gaélique) en poupe !
Oui, David Cameron, le premier Ministre britannique tremble comme s’il avait vu, vrai de vrai, un fantôme de Glamis Castle scandant :
-      Le OUI skie sur la pente favorable, ne t’en déplaise si ça te scotche.
Sans nul doute l’Ecosse met tiques dans le derme de la perfide Albion, laquelle se gratte d’inquiétude en priant «  God save the couenne » ! Mais la vieille peau du Palais de Buckingham ne semble pas s’inquiéter outre-Manche disons outre mesure si tant est que le tailleur soit riche par la facturation de la mesure des manches.
Mais Cameron, lui, pense au Titanic ! Sans l’Ecosse la Royaume Uni coule, pas cool !
Le premier Ministre se demande pourquoi ses voisins du Nord ne se contentent pas de leur autonomie : ils disposent d’Assemblées regorgeant d’as en blé pour financer leur système juridique et l’éducation !
En réalité cela ne suffit pas ! Quand trop de dépens dansent il faut l’indépendance ! Les mangeurs de panse de mouton farcie ne veulent pas s’adonner ovins maux, heu, aux vains mots et ce n’est pas d’une voix tremblante (du mou ton) qu’ils réclament de plus en plus l’indépendance !
Après tout ils détiennent le pétrole de la Mer du Nord dont la rente pourrait financer un nouveau système politique calqué sur le modèle suédois sans pour autant que Sher-lock-Holm devienne Stock-holm dit-on en déConan (Doyle). Il s’agirait de faire tourner une lessiveuse sociale-démocrate, donc plutôt de gauche, pour faire un pied de nez au libéralisme londonien qui ne garantit pas toujours ta mise !
Quelle révolution ce serait ! Même si en cas de oui l’indépendance ne serait effective qu’en mars 2016 il n’en demeure pas moins que la sécession ferait sensation (pour les uns) et soucis incessants encensant l’insensé (pour les autres).
Des capitaux anglais pourraient quitter l’Ecosse tôt pour éviter de se tailler l’Ecosse tard à coups d’échardes de chardon bancaire confiscatoire acculant les capitaux londoniens à s’taire assez (astéracées).
La base de sous-marin nucléaires située près de Glasgow se devrait, plus que par le passé, d’aimer nager pour regagner franco deux ports anglais (voir plus..). Oui, l’Ecossais veut sa propre armée, un bras séculier suffisamment blindé pour frapper le cri du chasseur ennemi ! Qu’il taque haro (kilt à carreaux ?)
L’Ecosse se fera-t-elle livrer des livres ou voudra-t-elle séparer sa monnaie de l’ivraie anglaise considérée comme loque naissante (Loch Ness hante toujours par ailleurs...)
Dans un drôle de bal Ecosse tu mets l’Europe !
Et ton envie d’indépendance fait des petits. Les Catalans, qu’hâtent allant, défilent à Barcelone pour revendiquer la sécession ! En Belgique les Flamands pourraient agir de même, wallons-nous ?
Mais attendons d’abord le 18 septembre et nous en reparlerons !
Ce jour-là, ou le OUI par le dédain bourre (parle d’Aberdeen aussi..) les urnes ou le NON ressuscite pour faire sourire David Cameron.

En tous états de cause le débat fait rage et bride, à l’intérieur comme à l’extérieur, les autres sujets de conversation (livre de Trierweiler, nouvel album de Johnny…)

samedi 6 septembre 2014

NON MERCI ! PAS POUR LE MOMENT ! ET MÊME JAMAIS !!



Tout a été dit sur le livre de Valérie Trierweiler !

L'ancienne première dame de France, éconduite sans ménagement par son compagnon élyséen, a consommé un plat qui se mange froid !

Elle règle ses comptes par le biais d'un petit brûlot "Merci pour le moment" qui ironiquement n'a rien d'un remerciement mais (d'après ce que j'en sais car je ne l'ai pas lu et Dieu m'en garde !) s'avère une suite de révélations sur la vie d'un couple. Elle lève les voiles sur les secrets d’alcôve et étaie, s'il en était besoin, la désagrégation de la posture présidentielle déjà bien écornée !

Trierweiler a écrit avec le sang de sa rancune. L'ouvrage ne serait pas d'une grande portée littéraire en cette rentrée livresque ! Mais qu'importe ! Pourvu qu'avec son fiel on puisse griffer le goujat, flatter le voyeurisme et arrondir ses fins de moi (voire ses faims de Moi) !

Un livre comme un thriller qui tue, qui abîme, presque gratuitement (sauf pour ceux qui achètent le livre). Que ce thriller vaille l'heurt qu'il recherche et la cote de François Hollande continuera de baisser dans un contexte tumultueux de crises systémiques.

Non Valérie, ton livre je ne l'achèterai pas !

D'ailleurs, je ne t'ai pas sonnée !

Mais j'en ai concocté un pour te dire combien ton attitude me répugne ! 



Valérie éconduite ruminait sa vengeance
A l’endroit du Régent qui l’avait humiliée
En jetant en pâture à la foule en errance
La corrosive prose elle va l’affront laver.

La jolie cocufiée de ses larmes amères
A griffé le papier et craqué le vernis
Des intimes secrets de l’alcôve légère
Sacrifiant sa pudeur  au mercantile ennui.

Un corps de voyeurisme plongera dans les flots
D’une littérature aux nauséeux échos
Délectation publique  d’un divorce  privé !

La Dame impressionnée des retombées cyniques
Sur l’aura de cet homme, déjà fort pathétique
S’en émouvra  trop tard ; la mal aura frappé !!

VALLS ET LES FRONDEURS

Cliquer pour agrandir

Valls aime les patrons
Valls aime les socialistes
Donc les patrons aiment les socialistes.

Ainsi pourrait-on résumer, par ce syllogisme, la folle semaine de Manuel Valls qui formait un nouveau gouvernement le lundi 25 août pour enchaîner, le même jour, sur un discours ouvert aux louanges du patronat français avant de finir, le dimanche 31 par un speech devant les socialistes aux fameuses universités d'été de La Rochelle.
Tout commence le 24 août avec un Arnaud Montebourg qui raille (gare !) la politique gouvernementale lors d’une fête de la rose à Frangy en Bresse. C’est plutôt Frangy-panne car une petite déclaration donnera un coup d’arrêt au gouvernement Valls 1.
-      Je vais lui envoyer une bonne bouteille de la cuvée du redressement au président, lance Arnaud
-      Démon te bourre, lui dit Benoît Hamon, ministre de d’Education Nationale, il te fait commettre l’irréparable ô sadique Arnaud !
-      Non, dit Arnaud, je me lâche. Je lui envoie une cuvée et moi bientôt je ne voudrai qu’UV en me dorant le nombril sous le soleil de Californie !
-      Valls ne te pardonnera jamais d’être calife hors nid gouvernemental !
Effectivement, le soir même Valls disait à Flamby :
-      C’est lui ou moi !
Alors exit Arnaud Montebourg qui ne s’occupera plus de redressement productif mais pourrait éventuellement s’orienter vers un dressement reproductif. Benoît Hamon le suit, par solide hilarité mais aussi par agacement vis-à-vis d’une politique d’austérité qui ose taire l’ADN du Parti Socialiste, à savoir la relance par les salaires ! Las des haines : quittons le navire...
Et nous voilà partis pour la constitution d’un nouveau gouvernement. On prend les mêmes et on recommence à l’exception de quelques détails :
-      Najat Vallaud Belkacem remplace Hamon à l’Education Nationale
-      Emmanuel Macron prend la succession de Montebourg à Bercy
-      Fleur Pellerin succède à Aurélie Fillipetti à la Culture de roses, fleurs qui envahissent en paix le Rhin, comme tout autre département (si jeune ma buse…)
Orientation droite, se lamente aussitôt la Gauche. En nommant Macron à l’Economie notre Président met à la tête de Bercy non pas un proxénète saoul (mac rond) mais un ancien cadre de la banque Rothschild, un Mozart de la Finance (qui n’est pas Pape à Guaino) ayant souvent laissé son âme à des hausses du Cac 40. Nous sommes loin d’un discours de campagne : avions au Bourget des colères…à l’’égard de la finance ! Hollande fustigeait l’argent ! Peut-on attendre des bancs quiets à l’Assemblée Nationale ? Les députés socialistes frondeurs n’en seront que plus remontés de voir descendre des cendres de l’héritage de Jaurès !
Car le PS ressemble de plus en plus à une « entière île à fronde » ! Ça grogne de partout : ministres réfractaires, députés grincheux, sénatrices fausses sceptiques…
Oui, Valls prend un tournant à droite, dans la sublime ligne de la politique de l’offre : diminution des charges qui pèsent sur les patrons pour stimuler l’embauche ! Les mauvaises langues disent « l’an boche » car calqué sur les revendications de la chancelière Merkel.
Et pour consolider, en con-sot-leader, cet amour du patronat, le fougueux hidalgo s’est rendu à la grande messe du MEDEF (syndicat des patrons) pour y faire un discours à la gloire des entrepreneurs :
-      J’aime l’entreprise ! Je ne suis pas HORS MEDEF mais d’efforts (Medef-or) J’aime cette ambiance inégalée où se mélangent l’odeur âcre de la sueur du travailleur et les fragrances épicées de dividendes copieusement servis. Oui, j’aime l’entreprise où se côtoient salaires et mines réjouies…
Mais les dithyrambes à l’endroit des managers n’auront pas charmé les plus gauches de ses amis et Manuel Valls a dû la jouer fine, à la Rochelle, pour tenter d’apaiser le mécontentement des frondeurs dont la cause fut, par ailleurs, épousée par sa Ministre de la Justice, Mme Taubira, ne gardant plus les sots qu’il eût aimé qu’elle gardât !
Pendant une heure, le premier Ministre, pas loin de la tour du Serre-Gens a tenté de resserrer l’errant dans son catéchisme libéral ! Face à un parterre de roses loin d’être embaumées à sa cause, il a confirmé qu’il aimait les socialistes, enfin ceux qui aiment les patrons…

Il était encore loin de se douter qu’une grosse bombe allait éclater, les jours suivants, sous la forme d’un petit livre écrit (à moins que cela ne soit par un nègre) par l’Ex de son patron, une certaine Valérie Trierweiler, l’éconduite en Etat débris d’été…

samedi 30 août 2014

LA BATAILLE DE DONBASS

Vladimir Poutine semble faire cavalier seul dans le bras de fer qui l’oppose à l’Europe et aux Usa sur le théâtre de l’Ukraine orientale. Les séparatistes ukrainiens, entièrement voués à sa cause, semblent finalement l’emporter face aux soldats dépêchés par Kiev. Il est vrai que des soldats russes aident les insurgés de la bataille de Donbass et que nul ne dément la franchissement de la frontière russo-ukrainienne par des chars russes si ce n’est...Poutine lui-même !
Les Occidentaux tergiversent. L’Europe est divisée. Certains pays craignent les représailles car ils sont trop dépendants du gaz russe. Les USA, fatigués d’être le gendarme du Monde, veulent se reposer et diminuer les dépenses militaires.
Oui, Poutine semble gagner son pari : arracher le bras oriental d’un pays à qui il a déjà dérobé la Crimée. Le grand rêve de Vladimir de constituer une immense zone douanière qui ressemblerait à l’ex Urss prend le chemin de la ruse, de l’argumentation teintée de propagande, et rien de neuf à l’Est en ce domaine.
Mais les responsables ukrainiens lui auront bien prêté les verges pour se faire battre. Le nouveau maître de Kiev, Porochenko, ne s’est pas spécialement échiné à éradiqué des mouvances fascistes  au sein de sa ville. Poutine a beau jeu de dire que le combat des insurgés de l’Est est légitime. Il faut combattre le fascisme…
Un avion malaisien abattu (par on ne sait qui, puisque chacun reporte la responsabilité sur le camp d’en face), des soldats russes enterrés en cachette pour occulter la guerre hideuse et une impression de guerre froide qui brandit, par la voix de fous, le spectre d’une déflagration nucléaire…

Pas vraiment de quoi se rassurer…

La Crimée au giron de ses rêves de gloire
N’aura donc pas suffi à calmer ses ardeurs
Le maître de Russie en son livre d’histoire
Redessine un pays aux trop fières ampleurs.

Le voisin ukrainien tend son flanc oriental
Pour se faire caresser par la main de Moscou
Vladimir s’en complaît qui nourrit le martial
Combattant milicien, séparatiste fou.

L’insurgé du Donbass sous l’égide du Tsar
Humilie le soldat par Kiev assermenté
Le combat de visage a changé sous le fard
Des soutiens militaires et de la volonté.

Porochenko troublé, qui tenait la victoire
Voit soudain s’ériger les moissons du revers
Ses armées encerclées se préparent sans gloire
A user d’un  couloir prôné humanitaire.

Corridor vexatoire pour ces aigles à genoux
Ces enfants de Maïdan nourris d’un coup d’Etat
Que le maître Poutine a traîné dans la boue
D'Illégitimité aux accents scélérats !

Le mentor du Kremlin assuré de sa cause
Brandit l’épouvantail d’un fascisme ukrainien
Et coupera le gaz à quiconque s’oppose
Aux croisades épiques de son cœur tragédien.

Et qu’importe l’enfant en son rouge uniforme
Tombé au champ d’horreur criblé d’anonymat
Qu’une mère réclame en averses difformes
Pour s’entendre égrener des silences béats.

Et qu’importe le doigt qui activa l’éclair
Foudroyant en son vol un avion malaisien
Responsabilité n’a que faire d’une guerre
Qui promeut le mensonge en discours quotidien.

L’Europe  s’atermoie sur le choix des sanctions
Ah si seulement l’OTAN de l’Ukraine était mère
On porterait secours au nom des conventions
A défaut sort l’écho de défis éphémères.

L’oncle Sam assoupi dans ses braies de gendarme
Ne veut plus rejouer l’ingérence en série
Ses armées fatiguées par tant de prises d’armes
N’ont de la guerre froide nul feu de nostalgie !

Poutine en bon stratège, feignant d’avoir nourri
L’incendie qui s’avance par ses feux chenillés
Peut endosser l’armure de la chevalerie
En offrant  aux vaincus sa magnanimité…

Et le temps pourrait bien jouer en sa faveur
Pour atteindre le Graal d’un pays à ses pieds
Arraché d’un Etat, mosaïque d’humeurs
Qu’il eût fallu, jadis, savoir finlandiser…

lundi 25 août 2014

AIMANT SONGER... A SE BARRER ?


HOLLANDE NE SAIT PLUS A QUEL SEIN SE VOUER !


Hollande n’aura pas a effectué son Ice Bucket Challenge et sur un seau d’eau miser pour prendre la flotte !

Non, de la flotte il en a eu lors de son séjour à l’île de Sein, petite escapade pour honorer la mémoire des 128 Sénans  ayant refusé l’armistice du 22 juin 1940 pour préférer rejoindre le grand Charles à Londres !

Oui, une fois de plus, le Président normal, sans parapluie, a pris une douche bien naturelle, composée de milliers de gouttes d’eau bretonnes à la pointe du ras-la-casquette !!

Son discours mouillé dans ses moindres syllabes pouvait-il  être en paix jusqu’aux « ô » ?

D’aucuns en doutent car dans la tête du Président  se dresse la figure démoniaque de son Ministre de l’Economie, un certain Montebourg, qui dit beaucoup de mal de sa politique, enfin celle qu’il doit appliquer à l’insu de son plein gré (de Bretagne).

Oui, Arnaud de Bercy a fustigé la politique de rigueur et semble vouloir quitter le navire ! Il imite une certaine écologiste qui avait fini par enlever ses côtes flottantes de la grande mer houleuse que chiffonnent  des vents hollandais !

A son tour Arnaud en a assez du protéger sans cesse île du flot !

Alors son îlot de résistance il l’ôte de l’hôte élyséen et part naviguer sur l’océan de la relance un peu vague durant ces ans bruns qui ne font pas la croissance démarrer !!
Il quittera ce gouvernement composé de sots ternes qu’on n’arrive pas AOC (à hausser) et qui manque de culot !

Hollande pense à Arnaud et à son complice Benoît. Oui Benoît Hamon qui devrait s’occuper de la rentrer mais qui la sort bonne en s’alliant avec conque Arnaud qui se trompe de chasse !!

Ah, pauvre de lui ! Il va devoir recomposer un gouvernement de pas ces traîtres qui veulent faire des missions…ailleurs !

Sans les verts, sans ces deux ministres, miné par un aréopage de députés réfractaires à sa politique, le futur gouvernement Valls risque d’être très resserré ! Très con, sans traits, raille un Umpiste de retour de vacances à Sein- trop-pèse. 

Il faut dire que Flamby a perdu un des tenants de la doctrine gauchiste : le chouchoutage de la classe moyenne !


Oui, la doctrine change, ment, sème un tenant !!

vendredi 15 août 2014

IL A REJOINT LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS

L’acteur Robin Williams a été retrouvé mort ce lundi 11 août à son domicile. Âgé 63 ans, il était connu notamment pour ses rôles dans Good Morning Vietnam, Mrs Doubtfire ou Will Hunting, Le cercle des poètes disparus...

L’annonce de son décès a provoqué un élan d’hommages, en premier lieu aux Etats-Unis.

C’était un clown magnifique, un acteur aux multiples facettes.

Mais, comme en chaque clown, la tristesse se lovait ! Le masque hilare cachait une désespérance prenant ses racines dans le mal universel.

L’alcool et la drogue l’auront aidé à s’évader, parfois.

Puis la mort il s’est donné. En dernier acte !


Salut l’artiste !





Tandis qu’un Califat se trame
Dans un moyen –orient perdu
Où des mains en furie lissent lames
Qui couperont les âmes nues
Et que le désespoir d’Irak
Par Georges Bush ensemencé
Ne tarit pas de son cloaque
Tu as souhaité t’en aller !

Pendant que les combats font rage
Dans ce coin d’Ukraine oriental
Que les esprits noyés d’orage
Éclairent la nuit d’un feu létal
Et qu’à Gaza, triste désert
L’enfant se meurt d’assèchement
Sous le tonnerre noir de la guerre
Tu as souhaité le néant.

Salut Robin, triste poète
Disparu dans le cercle flou
Des larmes qui montent à la tête
Entre deux rires quelque peu fous.
Adieu Robin, clown éclairé
Par la gravité de nos vies
Que tu savais désamorcer
En quelques tons  de facétie.

Au revoir Dame Doubtfire
Tu as le bonjour du Vietnam
Et tant d’amour venu d’ailleurs
De tous pays par vagues  à l’âme
Adieu Robin, clown attristé
Qui cachait sous les traits de fête
Le gris de notre humanité
Et l’harmonie insatisfaite !

Jusqu’à plonger dans le lagon
Troublant de la poudre maudite
Pour supporter le noir démon
Des espérances interdites
Puis te donner en dernier acte
Sur le grand plateau de la mort
En nous laissant vive et intacte
L’hilarité en contrefort !

vendredi 11 juillet 2014

PUB 71


A consommer avec modération (mention : assez bien)
Peut se prolonger par l'univers "six thés"
Songez à diversifier vos goûts... 


GAZA RETROUVE SES DEMONS


Israël multiplie les raids de ces faucons bombardiers contre les positions du Hamas dans la bande de Gaza. En réponse aux roquettes pleuvant sur Tel-Aviv et sa région l’armée de Netanyahu, le Premier Ministre israélien, réplique par la force surdimensionnée pour tuer dans l’œuf la menace terroriste.

Pour la première fois depuis le début des affrontements, une roquette a été tirée depuis le sud du Liban. Elle est tombée dans le Nord d'Israël mais sans provoquer de dégâts. Il n’empêche ! Les soldats de Tsahal (armée israélienne) doivent punir l’insolence. La violence entraîne la violence et c’est malheureusement le scénario qui s’invite sur le théâtre palestinien depuis les premières guerres (guerre des 6 jours de 1967, du Kippour en 1973, intifada…). Parsemée de quelques accords de paix, toujours fragiles et éphémères, la vie s’écoule en menaces réciproques.

Aux colonisations juives répondent les révoltes du Hamas !
Aux roquettes lancées de la bande de Gaza réplique l’armada surarmée de Tel-Aviv.


Deux peuples vivant sur une même terre mais qui partagent en commun une haine viscérale et une indicible aspiration à une Paix de procrastinateurs, comme si le mot faisait peur !


Une prison à ciel ouvert
Un ciel entaché de souillures
Odeur de soufre en pluies amères
Gaza gisant dans ses blessures.

Cinq cents roquettes gazaouis
Lancées sur le grand Israël
Essaiment la vengeance qui
Revêt de bien plus grandes ailes.

Tsahal par ses bombes létales
Signe l’esprit de sa colère
La surenchère au goût fatal
A tué l’enfant et sa mère.

Quand tout un monde compatit
A la détresse brésilienne
Semée sur un  gazon maudit
Ici la mort vit quotidienne…

Gaza brisée pour ses orties
Trouvées au jardin du Hamas
Que les faucons de tragédie
Dépeignent en sourdes menaces.

Netanyahu droit dans ses bottes
Oint de sa légitimité
Les représailles en dragées hautes
Sur un mouroir d’humanité.

Un pilonnage exacerbé
Sur des recoins  de terrorisme
Mais dans l’aveugle hostilité
L’innocent  meurt du fanatisme.

Une prison à ciel ouvert
Entre l’amertume des vagues
Et l’essaim noir de militaires
Prêts à trucider de leur dague.

Dans l’humidité d’un été
Qui désespère le juillettiste
Loin se promènent les pensées
De ces rivages bellicistes.

L’ONU bombera le torse
A prôner le cessez-le-feu
Comme une insignifiante entorse
A cet enfer impétueux.

A cet enfer pérennisé
Ce clou sans fin qui crucifie
Deux cœurs qui attendent la Paix
Dans les gravats d’une utopie.

mardi 10 juin 2014

COMMÉMORATION 6 JUIN 1944 POUR TANT D'ESPOIR A TEMOIGNER




Nous avons tous 70 ans”, c’est le slogan imaginé par le Mémorial de Caen qui va rester affiché dans les villes normandes jusqu’en septembre.

Dans le même état d’esprit que « nous sommes tous des Berlinois » de Kennedy, ce message étaie l’universalité des souffrances humaines. Le malheur et les guerres n’ont pas de frontière et il dépend de chacun de nous de résister aux tentations du mal, de l’égoïsme, du refus de l’autre.

Ce message  rend hommage aux 130 000 soldats qui ont débarqué sur les côtes françaises à l’aube du 6 juin 1944. Le “jour le plus long” n’allait être qu’un vol d’éphémère pour nombre d’entre eux, fragiles insectes sous la mitraille allemande ou noyés par les vagues.

Mais, le DDay, ce  sont aussi des milliers de victimes civiles qui seront à déplorer. Et, pour la première fois, les cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement ont rendu particulièrement hommage à ces Normands, bombardés par les avions alliés, pour un mal qui devait faire du bien !

Et, bien entendu, on a rendu les salutations aux vétérans de cet événement hautement historique. Exceptionnellement, un ancien combattant de chacun des 19 pays représentés a été invité au déjeuner officiel qui a été servi au château de Bénouville, près de Caen.

La cérémonie principale du 70e Jour J s’est tenue à Ouistreham (Calvados). Elle a rassemblé 19 dirigeants mondiaux, notamment le président américain Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine, les chefs d’Etat polonais, tchèque, grec, italien, les chefs de gouvernement canadien et australien, la chancelière allemande Angela Merkel, la reine d’Angleterre Elizabeth II, ainsi que la reine du Danemark, les rois des Belges, des Pays-Bas, de Norvège…

Une très grande commémoration menée (presque) de main de maître par notre Hollande national à qui on reprocherait presque qu’il ne fût pas aussi doué  pour régler les problèmes internes de notre pauvre pays !

Une journée du souvenir pour ne pas oublier le sacrifice de ceux qui sont morts sur ces plages, un 6 juin 1944, pour nous libérer de l’apocalypse nazi.

Puissions-nous ne jamais oublier leur courage, et le don de leur jeunesse.



Prépare la paix, pense à guerre
Au jeu des commémorations
Soixante-dix ans nous éclairent
Sur l’avenir de nos Nations.

Sur les fronts nus des vétérans
L’histoire écrit sa vérité
Emplie de tristesse et de sang
Pour tant d’espoir à témoigner.

Débarquement en Normandie
Du Mémorial aux cimetières
Les grands du Monde recueillis
Baignés d’une même prière.

Cérémonie à Ouistreham
Sur la sableuse dont le passé
Se peint dans la rougeur du drame
Et la noirceur des condamnés.

Célébrations des officiels
Présidents, têtes couronnées
De blancs nuages dans le ciel
Comme promesses immaculées.

Telle une trêve suspendue
Sur l’arc-en-ciel de la mémoire
Une émouvante retenue
Dans les ambitions dérisoires.

Les cicatrices du passé
En vagues d’écumes satinent
Mille consciences égaillées
Sur leurs jetées d’indiscipline.

En longs sillages ordonnés
Les impétueuses péniches
Suivent d’un cœur le doux secret
D’un long bateau où paix se niche !

Et l’on se dit « plus jamais ça »
Dans le claquement des bannières
Que le vent secoue de ses bras
Par mille grâces flibustières.

Tous les fantômes ukrainiens
En quelques graines de silence
S’éclipsent des yeux poutiniens
Pour des fleurs de luminescence

Obama retient ses rancœurs
Pour tant de rêves abîmés
Solennité lui peint le cœur
D’un drap blanc de sérénité.

Et c’est là au cœur de ces plages
Où l’enfer trouva son tombeau
Que se redessine un village
Humanitaire, bleu d’idéaux !

Et c’est là, sur ces plages en paix
Que se conjure l’apocalypse
A la lumière du passé
Comme un soleil en son éclipse

Reviendront bien des maléfices
Disparaîtront les vétérans
Que l’éclat de leur sacrifice
Demeurent accroché au levant !

Comme le plus beau de tous nos phares
Le plus étincelant repère
Guidant parmi les flux barbares
Nos cœurs vers la plus noble Terre.


dimanche 1 juin 2014

HOLLANDE SOIGNE SES BLEUS A CLAIREFONTAINE

Cliquer pour agrandir

En ce jeudi de l’Ascension où Jésus monte aux cieux pour la 1981ème fois (enfin, je suppose) notre as des sondages, François Hollande, est allé rendre visite aux bleus pour tenter de mettre du baume sur les siens.
Le fantôme de l’Elysée, encore tout contrarié par une vague bleu marine, a voulu voir d’autres bleus, ceux qui devront faire mieux qu’en 2010 (ça ne devrait pas être pire) !
Il s’est donc rendu à Clairefontaine, lieu qui sait incarner à grand format le sanctuaire préparatif des footeux tricolores. Il a salué les héros (en songeant à Jean-Marc) qui ont facilement réussi une omelette norvégienne (4-0) en match d’entraînement.
Pour Flamby, grand amateur de football, cette petite escapade à Clairefontaine était autant un "plaisir" qu’un geste de "Solidarnosc » notamment  pour parler avec Koscielny, défenseur d’origine polonaise et Tullois de surcroît. Ils ont pu deviser sur le syndicat de Walesa (autre grand fan de foot, enfin j’imagine…) quelques jours après la mort de Jaruzelski, l’homme qui ne pouvait voir la démocratie sous ses lunettes noires, quelque part du côté de Varsovie.
Pendant le déjeuner constitué de croissants échappés à la razzia de vilains Maures que Copé sait si bien dénoncer, il s'est assis entre Hugo Lloris (un pur produit hispanique) et le fameux Koscielny.
Il a tenu un discours sobre, pas trop crampon et allant droit au but :
-      Il ne faut pas que vous ayez la pression. C’est la pression, parfois, qui crée le désordre !
Evidemment il faisait référence à l’affaire Knysna (grève des joueurs) durant la Coupe du Monde en 2010 mais les observateurs avisés auront compris un autre message : faites comme moi : même si vous perdez ou même si c’est la chienlit, restez zen, voire un peu mollusque, genre « tout me passe dessus ».
Hollande a fini son poulet (non encore chloré) puis sa mousse au chocolat (pas de Flamby !!) et s’en est reparti vers 14H (13h57 selon les syndicats de footballeurs). Il a reçu un ballon D10KC par les joueurs et un maillot à son nom (n° 24). Il a presque regretté ne pas avoir le temps pour jouer au ballon. On n’aura donc pas vu l’homme qui échoue shooter.
Et surtout on aura presque oublié la taxe à 75 % qui pèse sur les clubs ayant le malheur de rémunérer des joueurs pour plus de 1 million d’€ par an ! Taxe sans franchise (pas de coûts francs) !

Pas trop rancuniers les footballeurs ?