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Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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samedi 13 septembre 2014
QUI VA GARDER L'ECOSSE ?
Le jeune couple princier formé par Kate
Middleton (ton médian) et le Prince William (une bonne poire qui se lance
parfois dans des conférences) ne se sent plus de joie depuis l'annonce
officielle, le 8 septembre, de l'arrivée d'un second enfant d'ici neuf mois
(sauf prématuré(e)
Un petit pois dans le ventre de Kate qui ne
demandera qu’à grandir. On suivra la grossesse de très près chez les Rosbif.
Quant aux autres petits pois (souvent très verts) il faudra les écosser !
Oui, ok, la transition est facile ! Les
Ecossais ! On ne parle que d’eux ces voisins du Nord ! Depuis que ces
maniaques de la cornemuse se sont souffler le mot pour scander leur
indépendance on commence à frémir du côté de Big Ben et de la City !
Diantre, le référendum prévu pour le 18
septembre pourrait bien donner un OUI à l’indépendance alors que longtemps le NON
semblait avoir le gaoth (vent gaélique) en poupe !
Oui, David Cameron, le premier Ministre
britannique tremble comme s’il avait vu, vrai de vrai, un fantôme de Glamis
Castle scandant :
- Le OUI skie sur la pente favorable, ne t’en déplaise si ça
te scotche.
Sans nul doute l’Ecosse met tiques dans le
derme de la perfide Albion, laquelle se gratte d’inquiétude en priant «
God save the couenne » ! Mais la vieille peau du Palais de Buckingham
ne semble pas s’inquiéter outre-Manche disons outre mesure si tant est que le
tailleur soit riche par la facturation de la mesure des manches.
Mais Cameron, lui, pense au Titanic !
Sans l’Ecosse la Royaume Uni coule, pas cool !
Le premier Ministre se demande pourquoi ses
voisins du Nord ne se contentent pas de leur autonomie : ils disposent
d’Assemblées regorgeant d’as en blé pour financer leur système juridique et
l’éducation !
En réalité cela ne suffit pas ! Quand
trop de dépens dansent il faut l’indépendance ! Les mangeurs de panse de
mouton farcie ne veulent pas s’adonner ovins maux, heu, aux vains mots et ce
n’est pas d’une voix tremblante (du mou ton) qu’ils réclament de plus en plus
l’indépendance !
Après tout ils détiennent le pétrole de la
Mer du Nord dont la rente pourrait financer un nouveau système politique calqué
sur le modèle suédois sans pour autant que Sher-lock-Holm devienne Stock-holm
dit-on en déConan (Doyle). Il s’agirait de faire tourner une lessiveuse sociale-démocrate,
donc plutôt de gauche, pour faire un pied de nez au libéralisme londonien qui
ne garantit pas toujours ta mise !
Quelle révolution ce serait ! Même si en
cas de oui l’indépendance ne serait effective qu’en mars 2016 il n’en demeure
pas moins que la sécession ferait sensation (pour les uns) et soucis incessants
encensant l’insensé (pour les autres).
Des capitaux anglais pourraient quitter
l’Ecosse tôt pour éviter de se tailler l’Ecosse tard à coups d’échardes de chardon
bancaire confiscatoire acculant les capitaux londoniens à s’taire assez
(astéracées).
La base de sous-marin nucléaires située près de Glasgow se devrait, plus
que par le passé, d’aimer nager pour regagner franco deux ports anglais (voir
plus..). Oui, l’Ecossais veut sa propre armée, un bras séculier suffisamment
blindé pour frapper le cri du chasseur ennemi ! Qu’il taque haro (kilt à
carreaux ?)
L’Ecosse se fera-t-elle livrer des livres ou voudra-t-elle séparer sa
monnaie de l’ivraie anglaise considérée comme loque naissante (Loch Ness hante
toujours par ailleurs...)
Dans un drôle de bal Ecosse tu mets l’Europe !
Et ton envie d’indépendance fait des petits. Les Catalans, qu’hâtent
allant, défilent à Barcelone pour revendiquer la sécession ! En Belgique les
Flamands pourraient agir de même, wallons-nous ?
Mais attendons d’abord le 18 septembre et nous en reparlerons !
Ce jour-là, ou le OUI par le dédain bourre (parle d’Aberdeen aussi..) les
urnes ou le NON ressuscite pour faire sourire David Cameron.
En tous états de cause le débat fait rage et bride, à l’intérieur comme à l’extérieur,
les autres sujets de conversation (livre de Trierweiler, nouvel album de Johnny…)
samedi 6 septembre 2014
NON MERCI ! PAS POUR LE MOMENT ! ET MÊME JAMAIS !!
Tout a été dit sur le livre de Valérie Trierweiler !
L'ancienne première dame de France, éconduite sans ménagement par son compagnon élyséen, a consommé un plat qui se mange froid !
Elle règle ses comptes par le biais d'un petit brûlot "Merci pour le moment" qui ironiquement n'a rien d'un remerciement mais (d'après ce que j'en sais car je ne l'ai pas lu et Dieu m'en garde !) s'avère une suite de révélations sur la vie d'un couple. Elle lève les voiles sur les secrets d’alcôve et étaie, s'il en était besoin, la désagrégation de la posture présidentielle déjà bien écornée !
Trierweiler a écrit avec le sang de sa rancune. L'ouvrage ne serait pas d'une grande portée littéraire en cette rentrée livresque ! Mais qu'importe ! Pourvu qu'avec son fiel on puisse griffer le goujat, flatter le voyeurisme et arrondir ses fins de moi (voire ses faims de Moi) !
Un livre comme un thriller qui tue, qui abîme, presque gratuitement (sauf pour ceux qui achètent le livre). Que ce thriller vaille l'heurt qu'il recherche et la cote de François Hollande continuera de baisser dans un contexte tumultueux de crises systémiques.
Non Valérie, ton livre je ne l'achèterai pas !
D'ailleurs, je ne t'ai pas sonnée !
Mais j'en ai concocté un pour te dire combien ton attitude me répugne !
Valérie éconduite ruminait sa vengeance
A l’endroit du Régent qui l’avait
humiliée
En jetant en pâture à la foule en
errance
La corrosive prose elle va l’affront
laver.
La jolie cocufiée de ses larmes amères
A griffé le papier et craqué le vernis
Des intimes secrets de l’alcôve légère
Sacrifiant sa pudeur au mercantile ennui.
Un corps de voyeurisme plongera dans les
flots
D’une littérature aux nauséeux échos
Délectation publique d’un divorce privé !
La Dame impressionnée des retombées cyniques
Sur l’aura de cet homme, déjà fort
pathétique
S’en émouvra trop tard ; la mal aura frappé !!
VALLS ET LES FRONDEURS
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Valls aime les patrons
Valls aime les
socialistes
Donc les patrons
aiment les socialistes.
Ainsi pourrait-on
résumer, par ce syllogisme, la folle semaine de Manuel Valls qui formait un
nouveau gouvernement le lundi 25 août pour enchaîner, le même jour, sur un
discours ouvert aux louanges du patronat français avant de finir, le dimanche
31 par un speech devant les socialistes aux fameuses universités d'été de La
Rochelle.
Tout commence le 24
août avec un Arnaud Montebourg qui raille (gare !) la politique
gouvernementale lors d’une fête de la rose à Frangy en Bresse. C’est plutôt
Frangy-panne car une petite déclaration donnera un coup d’arrêt au gouvernement
Valls 1.
- Je vais lui envoyer
une bonne bouteille de la cuvée du redressement au président, lance Arnaud
- Démon te bourre, lui
dit Benoît Hamon, ministre de d’Education Nationale, il te fait commettre l’irréparable ô sadique Arnaud !
- Non, dit Arnaud, je me
lâche. Je lui envoie une cuvée et moi bientôt je ne voudrai qu’UV en me dorant
le nombril sous le soleil de Californie !
- Valls ne te pardonnera
jamais d’être calife hors nid gouvernemental !
Effectivement, le soir
même Valls disait à Flamby :
- C’est lui ou moi !
Alors exit Arnaud
Montebourg qui ne s’occupera plus de redressement productif mais pourrait
éventuellement s’orienter vers un dressement reproductif. Benoît Hamon le suit,
par solide hilarité mais aussi par agacement vis-à-vis d’une politique d’austérité
qui ose taire l’ADN du Parti Socialiste, à savoir la relance par les salaires !
Las des haines : quittons le navire...
Et nous voilà partis
pour la constitution d’un nouveau gouvernement. On prend les mêmes et on
recommence à l’exception de quelques détails :
- Najat Vallaud Belkacem
remplace Hamon à l’Education Nationale
- Emmanuel Macron prend
la succession de Montebourg à Bercy
- Fleur Pellerin succède
à Aurélie Fillipetti à la Culture de roses, fleurs qui envahissent en paix le
Rhin, comme tout autre département (si jeune ma buse…)
Orientation droite, se
lamente aussitôt la Gauche. En nommant Macron à l’Economie notre Président met
à la tête de Bercy non pas un proxénète saoul (mac rond) mais un ancien cadre de la
banque Rothschild, un Mozart de la Finance (qui n’est pas Pape à Guaino) ayant souvent laissé son âme à des hausses du Cac 40. Nous sommes loin d’un discours
de campagne : avions au Bourget des colères…à l’’égard de la finance !
Hollande fustigeait l’argent ! Peut-on attendre des bancs quiets à l’Assemblée
Nationale ? Les députés socialistes frondeurs n’en seront que plus
remontés de voir descendre des cendres de l’héritage de Jaurès !
Car le PS ressemble de
plus en plus à une « entière île à fronde » ! Ça grogne de partout :
ministres réfractaires, députés grincheux, sénatrices fausses sceptiques…
Oui, Valls prend un
tournant à droite, dans la sublime ligne de la politique de l’offre :
diminution des charges qui pèsent sur les patrons pour stimuler l’embauche !
Les mauvaises langues disent « l’an boche » car calqué sur les
revendications de la chancelière Merkel.
Et pour consolider, en
con-sot-leader, cet amour du patronat, le fougueux hidalgo s’est rendu à la
grande messe du MEDEF (syndicat des patrons) pour y faire un discours à la
gloire des entrepreneurs :
- J’aime l’entreprise !
Je ne suis pas HORS MEDEF mais d’efforts (Medef-or) J’aime cette ambiance
inégalée où se mélangent l’odeur âcre de la sueur du travailleur et les fragrances
épicées de dividendes copieusement servis. Oui, j’aime l’entreprise où se côtoient
salaires et mines réjouies…
Mais les dithyrambes à
l’endroit des managers n’auront pas charmé les plus gauches de ses amis et
Manuel Valls a dû la jouer fine, à la Rochelle, pour tenter d’apaiser le mécontentement
des frondeurs dont la cause fut, par ailleurs, épousée par sa Ministre de la
Justice, Mme Taubira, ne gardant plus les sots qu’il eût aimé qu’elle gardât !
Pendant une heure, le
premier Ministre, pas loin de la tour du Serre-Gens a tenté de resserrer l’errant
dans son catéchisme libéral ! Face à un parterre de roses loin d’être
embaumées à sa cause, il a confirmé qu’il aimait les socialistes, enfin ceux
qui aiment les patrons…
Il était encore loin
de se douter qu’une grosse bombe allait éclater, les jours suivants, sous la
forme d’un petit livre écrit (à moins que cela ne soit par un nègre) par l’Ex
de son patron, une certaine Valérie Trierweiler, l’éconduite en Etat débris d’été…
jeudi 4 septembre 2014
samedi 30 août 2014
LA BATAILLE DE DONBASS
Vladimir Poutine semble faire cavalier seul dans le
bras de fer qui l’oppose à l’Europe et aux Usa sur le théâtre de l’Ukraine
orientale. Les séparatistes ukrainiens, entièrement voués à sa cause, semblent
finalement l’emporter face aux soldats dépêchés par Kiev. Il est vrai que des
soldats russes aident les insurgés de la bataille de Donbass et que nul ne
dément la franchissement de la frontière russo-ukrainienne par des chars russes
si ce n’est...Poutine lui-même !
Les Occidentaux tergiversent. L’Europe est divisée.
Certains pays craignent les représailles car ils sont trop dépendants du gaz
russe. Les USA, fatigués d’être le gendarme du Monde, veulent se reposer et
diminuer les dépenses militaires.
Oui, Poutine semble gagner son pari : arracher le
bras oriental d’un pays à qui il a déjà dérobé la Crimée. Le grand rêve de
Vladimir de constituer une immense zone douanière qui ressemblerait à l’ex Urss
prend le chemin de la ruse, de l’argumentation teintée de propagande, et rien
de neuf à l’Est en ce domaine.
Mais les responsables ukrainiens lui auront bien prêté
les verges pour se faire battre. Le nouveau maître de Kiev, Porochenko, ne s’est
pas spécialement échiné à éradiqué des mouvances fascistes au sein de sa ville. Poutine a beau jeu de
dire que le combat des insurgés de l’Est est légitime. Il faut combattre le
fascisme…
Un avion malaisien abattu (par on ne sait qui, puisque
chacun reporte la responsabilité sur le camp d’en face), des soldats russes
enterrés en cachette pour occulter la guerre hideuse et une impression de
guerre froide qui brandit, par la voix de fous, le spectre d’une déflagration
nucléaire…
Pas vraiment de quoi se rassurer…
La Crimée au giron de ses rêves de
gloire
N’aura donc pas suffi à calmer ses
ardeurs
Le maître de Russie en son livre
d’histoire
Redessine un pays aux trop fières
ampleurs.
Le voisin ukrainien tend son flanc
oriental
Pour se faire caresser par la main de
Moscou
Vladimir s’en complaît qui nourrit le
martial
Combattant milicien, séparatiste fou.
L’insurgé du Donbass sous l’égide du
Tsar
Humilie le soldat par Kiev assermenté
Le combat de visage a changé sous le
fard
Des soutiens militaires et de la
volonté.
Porochenko troublé, qui tenait la
victoire
Voit soudain s’ériger les moissons du
revers
Ses armées encerclées se préparent sans
gloire
A user d’un couloir prôné humanitaire.
Corridor vexatoire pour ces aigles à
genoux
Ces enfants de Maïdan nourris d’un coup
d’Etat
Que le maître Poutine a traîné dans la
boue
D'Illégitimité aux accents
scélérats !
Le mentor du Kremlin assuré de sa cause
Brandit l’épouvantail d’un fascisme
ukrainien
Et coupera le gaz à quiconque s’oppose
Aux croisades épiques de son cœur
tragédien.
Et qu’importe l’enfant en son rouge
uniforme
Tombé au champ d’horreur criblé
d’anonymat
Qu’une mère réclame en averses difformes
Pour s’entendre égrener des silences
béats.
Et qu’importe le doigt qui activa
l’éclair
Foudroyant en son vol un avion malaisien
Responsabilité n’a que faire d’une
guerre
Qui promeut le mensonge en discours
quotidien.
L’Europe
s’atermoie sur le choix des sanctions
Ah si seulement l’OTAN de l’Ukraine
était mère
On porterait secours au nom des
conventions
A défaut sort l’écho de défis éphémères.
L’oncle Sam assoupi dans ses braies de
gendarme
Ne veut plus rejouer l’ingérence en
série
Ses armées fatiguées par tant de prises
d’armes
N’ont de la guerre froide nul feu de
nostalgie !
Poutine en bon stratège, feignant
d’avoir nourri
L’incendie qui s’avance par ses feux
chenillés
Peut endosser l’armure de la chevalerie
En offrant aux vaincus sa magnanimité…
Et le temps pourrait bien jouer en sa
faveur
Pour atteindre le Graal d’un pays à ses
pieds
Arraché d’un Etat, mosaïque d’humeurs
Qu’il eût fallu, jadis, savoir
finlandiser…
lundi 25 août 2014
HOLLANDE NE SAIT PLUS A QUEL SEIN SE VOUER !
Hollande n’aura
pas a effectué son Ice Bucket Challenge et sur un seau d’eau miser pour prendre
la flotte !
Non, de la
flotte il en a eu lors de son séjour à l’île de Sein, petite escapade pour
honorer la mémoire des 128 Sénans ayant
refusé l’armistice du 22 juin 1940 pour préférer rejoindre le grand Charles à
Londres !
Oui, une
fois de plus, le Président normal, sans parapluie, a pris une douche bien
naturelle, composée de milliers de gouttes d’eau bretonnes à la pointe du
ras-la-casquette !!
Son discours
mouillé dans ses moindres syllabes pouvait-il
être en paix jusqu’aux « ô » ?
D’aucuns en
doutent car dans la tête du Président se
dresse la figure démoniaque de son Ministre de l’Economie, un certain
Montebourg, qui dit beaucoup de mal de sa politique, enfin celle qu’il doit
appliquer à l’insu de son plein gré (de Bretagne).
Oui, Arnaud
de Bercy a fustigé la politique de rigueur et semble vouloir quitter le navire !
Il imite une certaine écologiste qui avait fini par enlever ses côtes
flottantes de la grande mer houleuse que chiffonnent des vents hollandais !
A son tour
Arnaud en a assez du protéger sans cesse île du flot !
Alors son îlot de résistance il l’ôte de l’hôte élyséen et part naviguer sur l’océan de
la relance un peu vague durant ces ans bruns qui ne font pas la croissance démarrer !!
Il quittera
ce gouvernement composé de sots ternes qu’on n’arrive pas AOC (à hausser) et
qui manque de culot !
Hollande
pense à Arnaud et à son complice Benoît. Oui Benoît Hamon qui devrait s’occuper
de la rentrer mais qui la sort bonne en s’alliant avec conque Arnaud qui se
trompe de chasse !!
Ah, pauvre
de lui ! Il va devoir recomposer un gouvernement de pas ces traîtres qui
veulent faire des missions…ailleurs !
Sans les
verts, sans ces deux ministres, miné par un aréopage de députés réfractaires à
sa politique, le futur gouvernement Valls risque d’être très resserré ! Très
con, sans traits, raille un Umpiste de retour de vacances à Sein- trop-pèse.
Il faut dire
que Flamby a perdu un des tenants de la doctrine gauchiste : le
chouchoutage de la classe moyenne !
Oui, la
doctrine change, ment, sème un tenant !!
mercredi 20 août 2014
vendredi 15 août 2014
IL A REJOINT LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS
L’acteur
Robin Williams a été retrouvé mort ce lundi 11 août à son domicile. Âgé 63 ans,
il était connu notamment pour ses rôles dans Good
Morning Vietnam, Mrs
Doubtfire ou Will
Hunting, Le cercle des poètes disparus...
L’annonce
de son décès a provoqué un élan d’hommages, en premier lieu aux Etats-Unis.
C’était un
clown magnifique, un acteur aux multiples facettes.
Mais,
comme en chaque clown, la tristesse se lovait ! Le masque hilare cachait
une désespérance prenant ses racines dans le mal universel.
L’alcool
et la drogue l’auront aidé à s’évader, parfois.
Puis la
mort il s’est donné. En dernier acte !
Salut l’artiste !
Tandis qu’un Califat se trame
Dans un moyen –orient perdu
Où des mains en furie lissent lames
Qui couperont les âmes nues
Et que le désespoir d’Irak
Par Georges Bush ensemencé
Ne tarit pas de son cloaque
Tu as souhaité t’en aller !
Pendant que les combats font rage
Dans ce coin d’Ukraine oriental
Que les esprits noyés d’orage
Éclairent la nuit d’un feu létal
Et qu’à Gaza, triste désert
L’enfant se meurt d’assèchement
Sous le tonnerre noir de la guerre
Tu as souhaité le néant.
Salut Robin, triste poète
Disparu dans le cercle flou
Des larmes qui montent à la tête
Entre deux rires quelque peu fous.
Adieu Robin, clown éclairé
Par la gravité de nos vies
Que tu savais désamorcer
En quelques tons de facétie.
Au revoir Dame Doubtfire
Tu as le bonjour du Vietnam
Et tant d’amour venu d’ailleurs
De tous pays par vagues à l’âme
Adieu Robin, clown attristé
Qui cachait sous les traits de fête
Le gris de notre humanité
Et l’harmonie insatisfaite !
Jusqu’à plonger dans le lagon
Troublant de la poudre maudite
Pour supporter le noir démon
Des espérances interdites
Puis te donner en dernier acte
Sur le grand plateau de la mort
En nous laissant vive et intacte
L’hilarité en contrefort !
mardi 5 août 2014
vendredi 11 juillet 2014
PUB 71
A consommer avec modération (mention : assez bien)
Peut se prolonger par l'univers "six thés"
Songez à diversifier vos goûts...
GAZA RETROUVE SES DEMONS
Israël multiplie les
raids de ces faucons bombardiers contre les positions du Hamas dans la bande de
Gaza. En réponse aux roquettes pleuvant sur Tel-Aviv et sa région l’armée
de Netanyahu, le Premier Ministre israélien, réplique par la force
surdimensionnée pour tuer dans l’œuf la menace terroriste.
Pour la première fois
depuis le début des affrontements, une roquette a été tirée depuis le sud du
Liban. Elle est tombée dans le Nord d'Israël mais sans provoquer de dégâts. Il
n’empêche ! Les soldats de Tsahal (armée israélienne) doivent punir l’insolence.
La violence entraîne la violence et c’est malheureusement le scénario qui s’invite
sur le théâtre palestinien depuis les premières guerres (guerre des 6 jours de
1967, du Kippour en 1973, intifada…). Parsemée de quelques accords de paix,
toujours fragiles et éphémères, la vie s’écoule en menaces réciproques.
Aux colonisations juives répondent les révoltes du Hamas !
Aux roquettes lancées
de la bande de Gaza réplique l’armada surarmée de Tel-Aviv.
Deux peuples vivant
sur une même terre mais qui partagent en commun une haine viscérale et une
indicible aspiration à une Paix de procrastinateurs, comme si le mot faisait
peur !
Une
prison à ciel ouvert
Un
ciel entaché de souillures
Odeur
de soufre en pluies amères
Gaza
gisant dans ses blessures.
Cinq
cents roquettes gazaouis
Lancées
sur le grand Israël
Essaiment
la vengeance qui
Revêt
de bien plus grandes ailes.
Tsahal
par ses bombes létales
Signe
l’esprit de sa colère
La
surenchère au goût fatal
A
tué l’enfant et sa mère.
Quand
tout un monde compatit
A
la détresse brésilienne
Semée
sur un gazon maudit
Ici
la mort vit quotidienne…
Gaza
brisée pour ses orties
Trouvées
au jardin du Hamas
Que
les faucons de tragédie
Dépeignent
en sourdes menaces.
Netanyahu
droit dans ses bottes
Oint
de sa légitimité
Les
représailles en dragées hautes
Sur
un mouroir d’humanité.
Un
pilonnage exacerbé
Sur
des recoins de terrorisme
Mais
dans l’aveugle hostilité
L’innocent
meurt du fanatisme.
Une
prison à ciel ouvert
Entre
l’amertume des vagues
Et
l’essaim noir de militaires
Prêts
à trucider de leur dague.
Dans
l’humidité d’un été
Qui
désespère le juillettiste
Loin
se promènent les pensées
De
ces rivages bellicistes.
L’ONU
bombera le torse
A
prôner le cessez-le-feu
Comme
une insignifiante entorse
A
cet enfer impétueux.
A
cet enfer pérennisé
Ce
clou sans fin qui crucifie
Deux
cœurs qui attendent la Paix
Dans
les gravats d’une utopie.
mardi 10 juin 2014
COMMÉMORATION 6 JUIN 1944 POUR TANT D'ESPOIR A TEMOIGNER
Nous
avons tous 70 ans”, c’est le slogan imaginé par le Mémorial de Caen qui va
rester affiché dans les villes normandes jusqu’en septembre.
Dans
le même état d’esprit que « nous sommes tous des Berlinois » de Kennedy,
ce message étaie l’universalité des souffrances humaines. Le malheur et les
guerres n’ont pas de frontière et il dépend de chacun de nous de résister aux
tentations du mal, de l’égoïsme, du refus de l’autre.
Ce
message rend hommage aux 130 000 soldats
qui ont débarqué sur les côtes françaises à l’aube du 6 juin 1944. Le “jour le
plus long” n’allait être qu’un vol d’éphémère pour nombre d’entre eux, fragiles
insectes sous la mitraille allemande ou noyés par les vagues.
Mais,
le DDay, ce sont aussi des milliers de
victimes civiles qui seront à déplorer. Et, pour la première fois, les
cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement ont rendu particulièrement hommage
à ces Normands, bombardés par les avions alliés, pour un mal qui devait faire
du bien !
Et,
bien entendu, on a rendu les salutations aux vétérans de cet événement hautement historique. Exceptionnellement, un ancien combattant de chacun des 19
pays représentés a été invité au déjeuner officiel qui a été servi au château
de Bénouville, près de Caen.
La cérémonie
principale du 70e Jour J s’est tenue à Ouistreham (Calvados). Elle a rassemblé
19 dirigeants mondiaux, notamment le président américain Barack Obama, le
président russe Vladimir Poutine, les chefs d’Etat polonais, tchèque, grec,
italien, les chefs de gouvernement canadien et australien, la chancelière
allemande Angela Merkel, la reine d’Angleterre Elizabeth II, ainsi que la reine
du Danemark, les rois des Belges, des Pays-Bas, de Norvège…
Une
très grande commémoration menée (presque) de main de maître par notre Hollande
national à qui on reprocherait presque qu’il ne fût pas aussi doué pour régler les problèmes internes de notre
pauvre pays !
Une
journée du souvenir pour ne pas oublier le sacrifice de ceux qui sont morts sur
ces plages, un 6 juin 1944, pour nous libérer de l’apocalypse nazi.
Puissions-nous
ne jamais oublier leur courage, et le don de leur jeunesse.
Prépare
la paix, pense à guerre
Au
jeu des commémorations
Soixante-dix
ans nous éclairent
Sur
l’avenir de nos Nations.
Sur
les fronts nus des vétérans
L’histoire
écrit sa vérité
Emplie
de tristesse et de sang
Pour
tant d’espoir à témoigner.
Débarquement
en Normandie
Du
Mémorial aux cimetières
Les
grands du Monde recueillis
Baignés
d’une même prière.
Cérémonie
à Ouistreham
Sur
la sableuse dont le passé
Se
peint dans la rougeur du drame
Et
la noirceur des condamnés.
Célébrations
des officiels
Présidents,
têtes couronnées
De
blancs nuages dans le ciel
Comme
promesses immaculées.
Telle une trêve suspendue
Sur
l’arc-en-ciel de la mémoire
Une
émouvante retenue
Dans
les ambitions dérisoires.
Les
cicatrices du passé
En
vagues d’écumes satinent
Mille
consciences égaillées
Sur leurs
jetées d’indiscipline.
En
longs sillages ordonnés
Les
impétueuses péniches
Suivent
d’un cœur le doux secret
D’un
long bateau où paix se niche !
Et l’on
se dit « plus jamais ça »
Dans
le claquement des bannières
Que
le vent secoue de ses bras
Par
mille grâces flibustières.
Tous
les fantômes ukrainiens
En quelques graines de silence
S’éclipsent
des yeux poutiniens
Pour
des fleurs de luminescence
Obama
retient ses rancœurs
Pour
tant de rêves abîmés
Solennité lui peint le cœur
D’un
drap blanc de sérénité.
Et c’est
là au cœur de ces plages
Où l’enfer
trouva son tombeau
Que se redessine un village
Humanitaire,
bleu d’idéaux !
Et c’est
là, sur ces plages en paix
Que
se conjure l’apocalypse
A la
lumière du passé
Comme
un soleil en son éclipse
Reviendront
bien des maléfices
Disparaîtront
les vétérans
Que
l’éclat de leur sacrifice
Demeurent
accroché au levant !
Comme
le plus beau de tous nos phares
Le
plus étincelant repère
Guidant
parmi les flux barbares
Nos cœurs
vers la plus noble Terre.
jeudi 5 juin 2014
dimanche 1 juin 2014
HOLLANDE SOIGNE SES BLEUS A CLAIREFONTAINE
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En ce jeudi de l’Ascension où Jésus
monte aux cieux pour la 1981ème fois (enfin, je suppose) notre as
des sondages, François Hollande, est allé rendre visite aux bleus pour
tenter de mettre du baume sur les siens.
Le fantôme de l’Elysée, encore tout
contrarié par une vague bleu marine, a voulu voir d’autres bleus, ceux qui
devront faire mieux qu’en 2010 (ça ne devrait pas être pire) !
Il s’est donc rendu à
Clairefontaine, lieu qui sait incarner à grand format le sanctuaire préparatif
des footeux tricolores. Il a salué les héros (en songeant à Jean-Marc) qui ont
facilement réussi une omelette norvégienne (4-0) en match d’entraînement.
Pour Flamby, grand amateur de
football, cette petite escapade à Clairefontaine était autant un "plaisir"
qu’un geste de "Solidarnosc » notamment pour parler avec Koscielny, défenseur d’origine
polonaise et Tullois de surcroît. Ils ont pu deviser sur le syndicat de Walesa
(autre grand fan de foot, enfin j’imagine…) quelques jours après la mort de
Jaruzelski, l’homme qui ne pouvait voir la démocratie sous ses lunettes noires,
quelque part du côté de Varsovie.
Pendant le déjeuner constitué de
croissants échappés à la razzia de vilains Maures que Copé sait si bien dénoncer,
il s'est assis entre Hugo Lloris (un pur produit hispanique) et le fameux Koscielny.
Il a tenu un discours sobre, pas
trop crampon et allant droit au but :
- Il ne faut pas que vous ayez la
pression. C’est la pression, parfois, qui crée le désordre !
Evidemment il faisait référence à l’affaire
Knysna (grève des joueurs) durant la Coupe du Monde en 2010 mais les observateurs
avisés auront compris un autre message : faites comme moi : même si
vous perdez ou même si c’est la chienlit, restez zen, voire un peu mollusque,
genre « tout me passe dessus ».
Hollande a
fini son poulet (non encore chloré) puis sa mousse au chocolat (pas de Flamby !!)
et s’en est reparti vers 14H (13h57 selon les syndicats de footballeurs). Il a
reçu un ballon D10KC par les joueurs et un maillot à son nom (n° 24). Il a
presque regretté ne pas avoir le temps pour jouer au ballon. On n’aura donc pas
vu l’homme qui échoue shooter.
Et surtout on
aura presque oublié la taxe à 75 % qui pèse sur les clubs ayant le malheur de
rémunérer des joueurs pour plus de 1 million d’€ par an ! Taxe sans
franchise (pas de coûts francs) !
Pas trop
rancuniers les footballeurs ?
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