Le jeune couple princier formé par Kate
Middleton (ton médian) et le Prince William (une bonne poire qui se lance
parfois dans des conférences) ne se sent plus de joie depuis l'annonce
officielle, le 8 septembre, de l'arrivée d'un second enfant d'ici neuf mois
(sauf prématuré(e)
Un petit pois dans le ventre de Kate qui ne
demandera qu’à grandir. On suivra la grossesse de très près chez les Rosbif.
Quant aux autres petits pois (souvent très verts) il faudra les écosser !
Oui, ok, la transition est facile ! Les
Ecossais ! On ne parle que d’eux ces voisins du Nord ! Depuis que ces
maniaques de la cornemuse se sont souffler le mot pour scander leur
indépendance on commence à frémir du côté de Big Ben et de la City !
Diantre, le référendum prévu pour le 18
septembre pourrait bien donner un OUI à l’indépendance alors que longtemps le NON
semblait avoir le gaoth (vent gaélique) en poupe !
Oui, David Cameron, le premier Ministre
britannique tremble comme s’il avait vu, vrai de vrai, un fantôme de Glamis
Castle scandant :
- Le OUI skie sur la pente favorable, ne t’en déplaise si ça
te scotche.
Sans nul doute l’Ecosse met tiques dans le
derme de la perfide Albion, laquelle se gratte d’inquiétude en priant «
God save the couenne » ! Mais la vieille peau du Palais de Buckingham
ne semble pas s’inquiéter outre-Manche disons outre mesure si tant est que le
tailleur soit riche par la facturation de la mesure des manches.
Mais Cameron, lui, pense au Titanic !
Sans l’Ecosse la Royaume Uni coule, pas cool !
Le premier Ministre se demande pourquoi ses
voisins du Nord ne se contentent pas de leur autonomie : ils disposent
d’Assemblées regorgeant d’as en blé pour financer leur système juridique et
l’éducation !
En réalité cela ne suffit pas ! Quand
trop de dépens dansent il faut l’indépendance ! Les mangeurs de panse de
mouton farcie ne veulent pas s’adonner ovins maux, heu, aux vains mots et ce
n’est pas d’une voix tremblante (du mou ton) qu’ils réclament de plus en plus
l’indépendance !
Après tout ils détiennent le pétrole de la
Mer du Nord dont la rente pourrait financer un nouveau système politique calqué
sur le modèle suédois sans pour autant que Sher-lock-Holm devienne Stock-holm
dit-on en déConan (Doyle). Il s’agirait de faire tourner une lessiveuse sociale-démocrate,
donc plutôt de gauche, pour faire un pied de nez au libéralisme londonien qui
ne garantit pas toujours ta mise !
Quelle révolution ce serait ! Même si en
cas de oui l’indépendance ne serait effective qu’en mars 2016 il n’en demeure
pas moins que la sécession ferait sensation (pour les uns) et soucis incessants
encensant l’insensé (pour les autres).
Des capitaux anglais pourraient quitter
l’Ecosse tôt pour éviter de se tailler l’Ecosse tard à coups d’échardes de chardon
bancaire confiscatoire acculant les capitaux londoniens à s’taire assez
(astéracées).
La base de sous-marin nucléaires située près de Glasgow se devrait, plus
que par le passé, d’aimer nager pour regagner franco deux ports anglais (voir
plus..). Oui, l’Ecossais veut sa propre armée, un bras séculier suffisamment
blindé pour frapper le cri du chasseur ennemi ! Qu’il taque haro (kilt à
carreaux ?)
L’Ecosse se fera-t-elle livrer des livres ou voudra-t-elle séparer sa
monnaie de l’ivraie anglaise considérée comme loque naissante (Loch Ness hante
toujours par ailleurs...)
Dans un drôle de bal Ecosse tu mets l’Europe !
Et ton envie d’indépendance fait des petits. Les Catalans, qu’hâtent
allant, défilent à Barcelone pour revendiquer la sécession ! En Belgique les
Flamands pourraient agir de même, wallons-nous ?
Mais attendons d’abord le 18 septembre et nous en reparlerons !
Ce jour-là, ou le OUI par le dédain bourre (parle d’Aberdeen aussi..) les
urnes ou le NON ressuscite pour faire sourire David Cameron.
En tous états de cause le débat fait rage et bride, à l’intérieur comme à l’extérieur,
les autres sujets de conversation (livre de Trierweiler, nouvel album de Johnny…)
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