Nicolas a quitté le sommet du G20 (qui n’est pas une montagne londonienne) avec des aigreurs d’estomac. Toujours ce fameux pudding qu’il n’arrive pas à ingurgiter. Il a failli claquer la porte de la cantine et scandant le mot de Jean-Pierre Coffe : « c’est de la merde ! »
Il s’est retenu car dans le regard de Carla pointait de la désapprobation.
Et puis, il devait faire bonne figure car, le lendemain matin, c’est lui qui inviterait le plus grand de ce monde : celui qui était en train d’engloutir une superbe part de pudding de l’autre côté de la table. Un grand métis au nom d’Obama. Un personnage qui impose le respect. Une pointure. Un champion de basket…
Oui, Nicolas sait que demain sera un autre jour. Demain il sera sur ses terres. Ca sentira bon la France, de nouveau !
Demain, c’est lui qui régale. Il invite le grand Barack à Strasbourg.
En lever de rideau du sommet de l'Otan, il va tout faire pour afficher un visage de bon aloi et maîtriser ses tics encombrants. Il va se contrôler de A à Z pour dialoguer en toute sérénité avec Obama.
Il lui réitérera sa satisfaction de voir la France rejoindre le commandement intégré de l'Alliance Atlantique.
Il n’a pas le temps de lui parler durant ce G20. A Strasbourg, si les manifestants sont bien quadrillés par la police revigorée de choucroute garnie et de bière mousseuse, il pourra deviser avec ce phénomène international qu’est Obama.
Il osera même lui demander un autographe...
Il lui présentera sa femme, Carla. Il attend, en retour, qu’il lui présente la sienne. Elle s’appelle Michelle. Elle est très grande ! Mais avec les talonnettes « version Himalaya » il devrait pouvoir lui faire la bise sans se dresser sur la pointe des pieds !
De quoi parleront-ils ?
De l’Afghanistan. Nicolas sait que le retour dans l’Otan nécessitera que la France contribue à l’effort de pacification de cette région du monde. Le retour à la normale, la détalibanisation, la transformation des champs de pavot en champs de cultures vivrières requerra le soutien logistique des frenchies. Il le sait. Il s’y prépare…
Ils évoqueront aussi Guantanamo : cette prison Bushienne où l’on a incarcéré des pseudo coupables d’attentats contre les USA. Tout cela parce qu’ils se font pousser la barbe, qu’ils lisent le Coran et que leur faciès ne ressemble pas à celui d’un petit Suédois...
Il évoqueront Guantanamo car la France souhaite adopter un prisonnier dont se porte garant Bernard Kouchner.
- Il est propre sur lui, a confirmé le Ministre des Affaires Etrangères, il est super sympa et aucune charge ne peut être portée à son encontre ! Il faut l’adopter ! S’il te plaît Nicolas, adopte le, il est trop mignon !!
Oui, il parlera de tout cela avec Barack.
Demain sera un autre jour !!
Il s’est retenu car dans le regard de Carla pointait de la désapprobation.
Et puis, il devait faire bonne figure car, le lendemain matin, c’est lui qui inviterait le plus grand de ce monde : celui qui était en train d’engloutir une superbe part de pudding de l’autre côté de la table. Un grand métis au nom d’Obama. Un personnage qui impose le respect. Une pointure. Un champion de basket…
Oui, Nicolas sait que demain sera un autre jour. Demain il sera sur ses terres. Ca sentira bon la France, de nouveau !
Demain, c’est lui qui régale. Il invite le grand Barack à Strasbourg.
En lever de rideau du sommet de l'Otan, il va tout faire pour afficher un visage de bon aloi et maîtriser ses tics encombrants. Il va se contrôler de A à Z pour dialoguer en toute sérénité avec Obama.
Il lui réitérera sa satisfaction de voir la France rejoindre le commandement intégré de l'Alliance Atlantique.
Il n’a pas le temps de lui parler durant ce G20. A Strasbourg, si les manifestants sont bien quadrillés par la police revigorée de choucroute garnie et de bière mousseuse, il pourra deviser avec ce phénomène international qu’est Obama.
Il osera même lui demander un autographe...
Il lui présentera sa femme, Carla. Il attend, en retour, qu’il lui présente la sienne. Elle s’appelle Michelle. Elle est très grande ! Mais avec les talonnettes « version Himalaya » il devrait pouvoir lui faire la bise sans se dresser sur la pointe des pieds !
De quoi parleront-ils ?
De l’Afghanistan. Nicolas sait que le retour dans l’Otan nécessitera que la France contribue à l’effort de pacification de cette région du monde. Le retour à la normale, la détalibanisation, la transformation des champs de pavot en champs de cultures vivrières requerra le soutien logistique des frenchies. Il le sait. Il s’y prépare…
Ils évoqueront aussi Guantanamo : cette prison Bushienne où l’on a incarcéré des pseudo coupables d’attentats contre les USA. Tout cela parce qu’ils se font pousser la barbe, qu’ils lisent le Coran et que leur faciès ne ressemble pas à celui d’un petit Suédois...
Il évoqueront Guantanamo car la France souhaite adopter un prisonnier dont se porte garant Bernard Kouchner.
- Il est propre sur lui, a confirmé le Ministre des Affaires Etrangères, il est super sympa et aucune charge ne peut être portée à son encontre ! Il faut l’adopter ! S’il te plaît Nicolas, adopte le, il est trop mignon !!
Oui, il parlera de tout cela avec Barack.
Demain sera un autre jour !!
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