Tandis
que l’Humanité compare le petit Nicolas à Pétain un ancien premier Ministre, Dominique
de Villepin, se déclare "effrayé" par la campagne du
président-candidat Sarkozy ! Il le clame dans une tribune publiée dans Le
Monde de ce vendredi.
-
Halte au feu, lance-t-il (…) Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car
chacun doit prendre ses responsabilités (...). Le 6 mai, que chacun vote en
pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs
de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien
choisir !
Si
la gauche l’effraie (les frais ?) la droitisation du petit énervé (son
grand copain) semble le révulser :
- L'instrumentalisation
de faits divers, l'improvisation de bien des propositions, le débauchage sans
vergogne de voix extrémistes tiennent aujourd'hui lieu de débat. Les lignes
rouges républicaines sont franchies une à une !
Des lignes rouges qui mériteraient un carton de la même couleur !
Mais
peut-être que Nicolas a besoin de labourer les terres marinières pour l’emporter
par miracle et échapper pour 5 ans à de sinistres affaires judiciaires…
Ainsi
pensa Eva Joly en lisant la tribune du Monde de ce vendredi…
Le
Pétain épata tant le piteux pantin
A l’appétit
patent d’empathie en potins
Nicolas
éloquent acculé au culot
Accumulait
mots laids et maux mélimélo
Taper
tant, tuer paix et tympans de toupet
Amonceler
mensonges et messages massues
Vociférer
ses vues sans savante avancée
Droitiser,
maladroit, dramatisantes mues.
Mariner
dans l’amer de Marine, ô malheur
Anonner
du haineux et se damner l’honneur
Fronder
sous frondaisons des frênaies de la honte
Instinct
stigmatisant que nul démon démonte.
De
Villepin du vil peint l’effrayante foulée
Halte
au feu du FN pond le pimpant pompier.
Visions
de divisions mène aux mots inhumains
Mais
qu’attendre d’Hollande qu’indolents lendemains ?
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