Ségolène et François montent ensemble sur la jolie scène du parc des expositions de Rennes. Ils vont s’exposer, les ex ! Devant eux 12.000 fans scandent leurs noms ! On se croirait avant 2007 quand les deux tourtereaux socialistes roucoulaient tandis que la roue coulait (la roue rose, cela va sans dire).
Ségolène est remontée à bloc !
- Tu prends du poids, lui lance François avec malice, poids te vint brutalement mais je veux dire poids politique !
- J’avais compris, reprend Ségolène, je n’ai pas de surcharge pondérale car, à ton image, je suis un régime démocratique hypocolérique.
- Tu es radieuse, renchérit François tout esbaudi, va, chauffe moi cette salle comme aux plus beaux jours ! Donne de la féminité à ma campagne qui en manque tant ! Je suis cerné sur ma gauche par les troupes mélenchonesques.
François est NOTRE candidat, le seul qui peut l’emporter à gauche », lance Ségolène tandis que la foule entonne des « François président ! »
Quel tabac !
Ségo laisse ego, sans s’agacer, se sent sagace, sensée, censée gausser les gars sots engoncés dans le gousset UMP.
La Royale n’a vie que pour naviguer sur la mer hollandaise. Pas de crainte que son âme s’terre dame !! Elle exulte, harangue, secoue le cocotier et défend, plus que jamais, la cause des femmes : « La voix d’une caissière vaut autant que celle d’un patron du Cac 40 ! »
C’est vrai, dans les deux cas on dénombre deux cordes vocales.
La salle chauffée à bloc peut alors recevoir le Maître de cérémonie.
François prend la parole et torpille avec une délectation patente, le bilan et le projet du petit énervé élyséen. Ségolène écoute, ravie, presque énamourée.
Avoir un ennemi commun c’est fou ce que ça rapproche les êtres…
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