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samedi 25 octobre 2014

ET SAIGNE L’ÂME CANADIENNE



Le Canada connaît désormais la menace islamiste menée par des loups solitaires. Le tranquille pays de l’érable voit surgir le spectre du terrorisme aveugle activé par une religion qu’on défigure.

Il y eut d’abord un attentat contre des militaires à St Jean sur Richelieu au Québec. Un adepte de l’islam radical, Martin Couture-Rouleau, avait alors tué un militaire et blessé un autre en fonçant sur eux avec son véhicule. Il avait été abattu par la police.

Puis il y a la mort de ce jeune caporal, Nathan Cirillo (24 ans).

Il a trouvé la mort alors qu’il gardait paisiblement le Monument commémoratif de guerre à Ottawa. Son assassin est un certain Michael Zehaf-Bibeau  (32 ans), natif de Montréal mais dont le père syrien a combattu Kadhafi. Michael aurait pu grandir sereinement dans ce grand pays démocratique. Il en profanera le symbole en se lançant dans une fusillade au cœur du Parlement, avant d’être abattu.

Il aurait pu rencontrer Nathan dans de plus jolies circonstances. Mais si l'homme peut naître bon la société le pervertit. Le jeune homme aura connu la séparation de ses parents, l’abîme de la drogue et l’appel de la guerre sainte. Trop pour un cerveau un peu malade mais paradoxalement lucide sur lui-même. Nathan voulait retourner en prison (il avait déjà connu plusieurs arrestations pour possession de drogue) car il lui semblait que cela fût le seul moyen, en étant que sans-abri, de se désintoxiquer de la cocaïne.


En réalité sa requête échoua, il se retrouva dans un foyer avant que de commettre l’irréparable.

Nathan tombe sous la foudre de l'incompréhension, laissant veuve sa douce Lili (une Française), son jeune fils et plongeant le pays dans un recueillement unanime. 

L'âme du Canada saigne...


Un kilt aux plis traditionnels
A sa main l’arme déchargée
Nathan souriait sous le ciel
Devant le Monument sacré.
Il était fier de son pays
Et de son métier de soldat
Ses pensées couraient vers Lili
Au fil des bonheurs d’Ottawa…
Il souriait d’un bel éclat
Le cœur ouvert à la gaieté
La clownerie guidait ses pas
De caporal des libertés.

Son père lui parlait de Libye
De ses tumultueux combats
Contre l’enfer de Kadhafi
Michael écoutait, béat.
Dessous les érables sereins
Le ballet du crack illicite
La poudrière sur son chemin
Un crâne en feu qui se délite
A la recherche des barreaux
Pour se protéger du délire
De ce keffieh sur un cerveau
Visé par l’islamique mire.

Ils auraient pu grandir ensemble
Dans l’harmonie du Canada
Sous cette rouille, au vent, qui tremble
Avant la neige aux mille éclats…                  
Ils auraient pu marcher tous deux
Aux sentiers des forêts primaires
Admirer la baleine bleue
Troubler les flots de Vancouver.

Ils se sont croisés dans l’éclair
Dans l’éruption de coups de feu
Nathan s’effondra sur la terre
Dans cet indéchiffrable adieu
Michael, en loup solitaire
Nu de compassion pour sa proie
Suivit son cours velléitaire
Pour le sacrificiel envoi.

Ils auraient pu marcher, amis
Le long des canaux d’Ottawa
Se retrouver place Vimy
Se prélasser à Kanata…
Loin de ces roches tarpéiennes
Desquelles vont se précipiter
Dans les abysses kafkaïennes
La jouvence déboussolée.

Ils auraient pu en d’autres vies
Parler aux champs de tolérance
De l’ineptie en tous conflits
Marquée du sceau de l’ignorance.

La destinée brisa leurs corps
D’agneau broyé, de loup bourreau
Sans le moindre confiteor
Dans la banalité des maux…

vendredi 24 octobre 2014

CARBONE ARA


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Ecoutez l'aigre âne au LA
Il est vraiment chocolat
Dans ce pré de Bray il braie
Il faudrait lui en donner !
Mais quoi ?
Mais quoi ?
Mais enfin des Granola !
Ces palets pas laid au lait
Mais surtout chocolatés !


jeudi 23 octobre 2014

ALLEZ DÉBALLE ! CAS NIE !!



Patrick Balkany est Maire de Levallois depuis que ses administrés le rappellent en dépit des casseroles qu’il traîne depuis des lustres, les premières pour nous chauffer les oreilles et les seconds pour nous éclairer sur ses forfaitures !

L’homme est aussi député des Hauts de Seine et porte des bas de scène à l’effigie de Sarkozy qu’il vénère ! Comme son nain mentor (et menteur) dont les mensonges s’étalent au net (par tant de sous liés)  Patrick a souvent rendez-vous avec les juges !

Tiens, pas plus tard qu’avant hier il a été mis en examen, embêté, est-ce…con ! La justice était soucieuse, sous cieux légaux,  de savoir pourquoi il leva loi, ou la détourna ! Oui, on le soupçonne de corruption passive et blanchiment de fraude fiscale, dans une enquête de vaux (car le val l’oit  et les vaux l’oient) visant aussi sa moitié, très anti-hère, par des pi selon son cercle rapproché. Et le juge de lancer : « Avoue, avoue.. ! » l’écho rompu à la routine !

Arrivé en début d'après-midi (vers 14 h selon sa Rolex) au pôle financier du TGI de Paris, l'élu en est ressorti peu après 18h en annonçant aux journalistes sa mise en examen. «J'ai simplement expliqué aux magistrats que je n'avais strictement rien à voir avec les faits qu'ils me reprochaient», a poursuivi Patrick Balkany avec son avocat as et coté !  Oui simple, licite est Balkany ! On dirait du Sarkozy à la sauce Cahuzac ! 

Les juges financiers Renaud van Ruymbeke et Patricia sont sur le coup depuis un petit moment.

Selon des informations de M6 un industriel, George Forrest (le vrai s’en va), avait affirmé devant les juges, en septembre, qu'il avait versé en 2009, sur le compte d'une société à Singapour, une commission de 5 millions de dollars à Patrick Balkany, son ami bis qui fait toujours hâlé,  pour son aide dans une transaction en Namibie.  Bref, en ami bien ! Les enquêteurs se demandent si cette somme ne se serait pas transformée en amibien, minuscule parasite caché par Asie, terre d’évasion fiscale ! Ah, quand les commissions commises sillonnent en de doux méandres ! 

Selon une source proche du dossier, Jean-Pierre Aubry (aucune parenté avec Martine, enfin j’espère…) l’homme de confiance des Balkany, est soupçonné d'être l'ayant-droit économique de la société à Singapour, dont les juges soupçonnent Balkany d'être l'ultime bénéficiaire ! Le dernier maillon, pas faible !

 «Je n'ai pas de société, je n'ai pas de compte à Singapour», a martelé Patrick Balkany mardi après sa mise en examen. Je ne connaissais même pas le nom de ce pays avant qu’on ne m’en parlât ! Il a qualifié les assertions de Forrest de «fariboles» et d'«affabulations», d’un homme qui ne boit en bal qu’anis à 50 degrés ou de force !

Oui Forrest fait safari-ball en tirant sur sa pauvre carcasse sonnée privée de remparts. Oui la spécialité de Forrest c’est d’affabuler au sein de sa petite maison Sédaf : abus laid !

Mais les juges enquêtent aussi sur les véritables propriétaires de deux villas où résident fréquemment les Balkany ! Là encore le vil à vaux l’eau évolue délavant la vertu. De nouvelles dissimulations au fisc sont à craindre. Une habitation se trouve à Saint Martin aux Antilles (ose antillaise de l’avouer), l’autre à Marrakech d’où ne démarre aucun (doux nœud des Marocains ?) soupçon de non propriété !
           
Enfin, gardant le meilleur pour la fin, il semblerait selon Tracfin (cellule anti blanchiment  qui feint le trac et relève du ministère qui détecte les cache-flots des Fines anses) que les époux Balkany, si habiles dans leurs déclarations orales sont de piètre rédacteurs de leur déclaration d’impôt. Touchés eux aussi par la Thévenoudite aiguë ?

Cette paire se vêt de richesses et percevait, en 2012, environ 143 000 euros par an (retraite de Madame, rente viagère que la mégère gère, indemnité d’élue de là, revenus de député-maire pour Monsieur, revenus de six caves qui en font des tonnes, oh !). Soit 12 000 euros par mois. Pourtant, les deux magiciens d’OZeille parviennent  à déclarer des dépenses de personnel supérieures : 127 000 euros pour les employés à domicile à cirer (do mi si la si ré ♫) de monsieur, 68 733 euros pour madame. Soit un total de 195 733 euros, largement plus que les revenus des Balkany ! Oui, 37 % de plus !


Ah, il n’y a pas qu’à la Sécurité Sociale qu’on trouve des trous dans les finances.

mardi 21 octobre 2014

DE MARGERIE N'EST PLUS !



Le PDG de Total, Christophe de Margerie, vient de mourir et de perdre les sens en ce lundi 20 octobre !  Alors que son Falcon 50 (un faucon dix fois sain) décollait de l’aéroport de Vnukovo (je ne sais pas si je prononce bien car c’est dur us !), peu avant minuit, il a percuté un engin de déneigement  et a pris feu. Christophe de Margerie, 63 ans, était sur le point de rentrer à Paris. Il s’était rendu à Moscou pour assister au Foreign Investment Advisory Council (FIAC) à ne pas confondre avec la FIAC (foire internationale d’art contemporain). La FIAC (Lahaye fillasse est  ? Non, nul rapport !), est traditionnelle rencontre annuelle à Moscou entre le gouvernement russe et les patrons des principaux groupes mondiaux présents en Russie.
Big moustache (Christophe en avait  une bien grosse) vient donc de mourir bêtement, en terre russe ! Un « put out » au pays de « Put in » qui l’envoie paître aux lierres du Seigneur ! Le groupe Total, pompé par l’évènement,  confirme avec une  profonde tristesse que son président-directeur général  est décédé cette nuit peu après 22h !
L’aéroport de Vnukovo a précisé que la visibilité était de 350 mètres. Cela fait peu de marge, rit jaune, un policier russe ! Les secours ont été dépêchés  sur les lieux pour éteindre le feu alimenté par un kérosène qui rendait précaire haut zen ! Il fallait faire vite pour récupérer les  boites noires désespérément  orange ! Les autorités sur place s’autorisent à penser que le « facteur humain » ait pu jouer. Il serait fait état d’une conduite de l’engin de déneigement  en état d’ivresse ! L’enquête se poursuit !
Christophe de Margerie était rentré chez Total en voyant de la lumière issue de centrales thermiques. C’était en  1974 et VGE n’avait pas encore lancé son programme de centrales nucléaires. En 2007, après avoir gravi les échelons, il se voit nommer directeur général ! En 2010 le voilà  PDG !
Durant toutes ses années il aura vu son groupe accumuler des profits laudatifs et profil haut d’hâtif ! Des sommes pharaoniques lui permettant d’indemniser (avec plus ou moins de retard) une partie des dommages subies par les victimes d’Erika (marée noire de 1999) et celles d’AZF (Usine de Toulouse dont le stock de nitrate d’ammonium aura fait boum, sans Trenet !).
Il aura vu son empire se faire tirer l’oreille par Aung San Suu Kyi, la Birmane, prix Nobel de la Paix en 1991 pour motif que Total avait très fortement arrosé la junte militaire locale ! Cette affaire de par ses vagues fit houle !
Mais bon, on ne fait pas d’énergie sans les nerfs gisants de certains. Total, épais Troll, aura pollué, corrompu, pour le bien de notre Patrie en la rendant énergétiquement autonome !
Son successeur aura du pain sur la planche habillée de projets d’hiver voire d’été sans tomber dans l’empruntant.
Le groupe est, en effet, confronté à une baisse de ses marges dans le raffinage en Europe à un moment où on célèbre les 40 ans de Derrick en Allemagne.
Les actionnaires font actionner le levier des dividendes sans se diviser par un écho scient de rentabilité ! Ils poussent à une réduction des coûts opérationnels et une  coupe-obole  dans les investissements  pour éviter que le RAFFI nage (Résultat avant Frais Financiers et Impôts). Les investissements vont progressivement baisser, passant de 28 milliards de dollars en 2013, à 26 milliards cette année, puis à 25 milliards en 2017.
Total pâtit de la baisse d’un champ pétrolifère, lequel déplaît si on y observe la déplétion ! Certains filons  deviennent sans gains ! Le groupe connaît l'arrêt sine die de la production du champ pétrolier géant de Kashagan en ce pays où l’occas’ axe tant les efforts de forage jusqu’à ce que la dernière goutte rende las six derrick !
Heureusement il compte sur une quinzaine de grands projets en développement, notamment  Ofon 2 (Nigéria au fond d’eux, les investisseurs !), Laggan-Tormore (Royaume-Uni, en évitant que le projet ne largue en tort mort) et Ichthys (Australie). De quoi lutter contre la concurrence en l’occurrence : en hausse est Shell, et qu’on se garde d’Esso !
Oui, car Total poursuit ainsi son désengagement de la chimie et de la pharmacie  laquelle ne médit, qu’âme en terre, ce choix du groupe ! Oui, on se concentre  sur la pétrochimie ! Oui, on essaiera de maintenir le raffinage y compris dans les Flandres (menace de fermeture)  même si l’Europe vit en surcapacité  et ferait mieux de lancer barils in « down » comme dirait mon ami Stanley qui eut briques en vendant jadis du charbon !
Et si Total se lançait à fonds dans la transition énergétique ! Mais sans égratigner dame Nature (pas de gaz de schiste svp !) ! Oui, protégeons la Nature et interprétons-la à la manière de Diderot !

Car philosophiquement Diderot carbure !

lundi 20 octobre 2014

MARTINE, MICHEL, EMMANUEL et la FRONDE...


Martine Aubry sort du Bois Blanc (quartier de Lille où la paix niche, enfin, parfois…) où rode un loup : celui du flou de Flamby, le Président normal élu sur un programme qu’il n’applique pas. Oui, l’amère de Lille prend le costume de frondeuse pour fixer un front d’heurts à la « va que je te bouscule » pour remettre dans la tête du coach élyséen son logiciel socialiste !

Martine au bris de l’or et de la finance sent que le gouvernement en fait trop un patronat qui ne doit pas trôner ! Elle veut réorienter la machine maquereau-économique en allant à la pêche aux idées socialistes qui  souffrent qu’on les arrête pour leur soumettre dans bien des cas billot !

Le pacte de responsabilité est, à ses yeux (hostiles à l’accord né), un trop gros cadeau à des entreprises qui n’embauchent pas ! Les baisses des charges seraient à être ciblées ; ainsi blé s’orienterait vers l’émoi sonnant des entreprises exposées aux marchés mondiaux.
Martine  juge également insuffisant les baisses d’impôt (5 milliards) pour les ménages :

Il faudrait 4 fois plus (20 milliards si je compte bien) pour relancer la consommation mais pas le dimanche ! Non, il ne faut pas se saigner le jour du Seigneur ! Le repos dominical c’est aussi sacré que les 35 heures (que j’ai instaurées) ou l’assurance chômage qu’on cherche à détricoter ! Moi je t’en foutrais des triques aux teints hautains ! Il faut en finir avec les vieilles recettes libérales à la tonne ; y blaire que Schröder ! Valls doit revoir son manuel avec une grande réforme fiscale, cela s’impose ! Cela vaut mieux que des réformes au fil de l’eau qui font tourner l’aube d’un moulin à vent que meut niais !

Oui, Martine fronde, délie lois,  mais ne dit pas qu’elle dessert  Flamby ! Ces diatribes en feront dents qui lui permettront de mordre et de gagner en 2017, sinon c’est la mort sûr pour avoir déplu aux « sans dents » ; l’homme politique conspué geint, gît vite !
La Martine pédale, fonce (paix d’Alphonse) pour imposer une « une société bienveillante » avatar de la « sociale démocratie » ! tant l’importance de l’ami hante son âme à Lille (mais son âme à Douai aussi..). Un contrat social tel que les mérous sots, heu, tel que l’aimait Jean Jacques et basé sur le partage et le goût commun, l’audace et l’imagination pour oser produire du progrès face au clinquant déclin con. C’est beau comme du Marc Levy qui aurait bossé avec Barbelivien. Martine veut faire halte, terre native face à l’ère au « re-non »  semant !
Le premier Ministre a relativement apprécié :
A la différence d’autres, nous gouvernons, nous assumons pleinement les responsabilités et nous engageons le pays sur la voix de l’avenir : on y met du chœur, pédale tôt (paix d’alto ?) pour y arriver. Alors Martine reste en tes Nord !!  
Histoire de mettre les points sur le i d’Aubry en dépit de son origine grecque ! Pour Valls, il est hors de question de se remettre en question au moment où de grandes réformes se préparent et où le budget 2015 doit passer sous les fourches caudines de la Commission Européenne.
A ce propos, Messieurs Macron et Sapin, avant de se voir retoquer pas Bruxelles (le risque est grand) sont passés, en berline, à Berlin pour lui demander aux Germains de consentir 50 milliards d’investissement afin de relancer l’économie européenne !

50 milliards en échange de 50 milliards d’économie à réaliser par la France en termes de resserrage des budgets, détricotage des acquis sociaux, laminage de la politique familiale, et pour la plus grande joie de notre Lilloise nationale !  

samedi 18 octobre 2014

PLACE VENDÔME : FRANCHEMENT GONFLE !



Installée depuis 3 jours place Vendôme (vent de femmes à l’occasion) pour annoncer la FIAC (Foire International d’Art Contemporain), la sculpture gonflable Tree (l’arbre) de Paul Mc Carthy a été saccagée cette nuit. 

L'œuvre d'art contemporain, comptant pour rien,  avait suscité la polémique ; certains disant : Paul est mi-con (doux euphémisme), d’autres houspillant : c’est un scandale ! (une indignation qui a toujours bien Marchais), oui, cette statue de 24 m porte le statut d’un sex-toy… Disons-le, après analyse olé (anal isolé ?) que c’est carrément un plug anal ! Et vert ! Non pas ver même si Mc Carthy, lascar, hisse !

Des individus ont sectionné les câbles qui maintiennent la sculpture en place, confie un inspecteur de la brigade des morses en décodant son style télégraphique (dont il cherchait à ôter l’aigre âme). Ils ont profité d'un moment d'inattention de l'agent de sécurité. L'œuvre gonflable s'est affaissée et l’Etat fait ses _.__..__. Attendez je traduis _.._._ comptes : il faudra regonfler !

Qui a commandité l’acte ? De dignes fonctionnaires du PLU (Plan Local de l’Urbanisme) y ayant vu un affront à l’harmonie des édifices parisiens et une souillure de l’esthétisme architectural ?

Est-ce le Gan, noble compagnie d’Assurance, qui couvre les potentiels dégâts qui affecteraient certains bâtiments de la place aux bijoux ? Car le bruit a circulé que la structure serait gonflé au gaz !

Est-ce Air Liquide (AL) qui a perdu le marché en n’ayant pas su convaincre de la puissance de ses bouteilles à oxygène ?

Un responsable de la Monnaie de Paris (et non pas Poney de Marie) - qui organise l’exposition Paul McCarthy dans le cadre de laquelle a été érigée l’horreur verte - a précisé à l'AFP que les inconnus avaient débranché l'alimentation électrique de la soufflerie qui gonfle la structure, puis défait les sangles lorsque l'agent de sécurité est allé la rebrancher. Ils auraient crié : Sus à l’horreur soit disant « étant d’art » : sangles hantées, levez !

Selon des témoins certains étaient barbus mais ne tirons pas de conclusions hâtives !

L'adjoint à la mairie de Paris chargé à la culture Bruno Joli-Art est à câbler, heu accablé ! Il a condamné fermement cette dégradation du Tree :

-     Ce n’est pas un objet de décadence, alors pourquoi dégâts denses ? C’est un sapin qui a été commandé par le Ministre du Budget pas par Fillon ! Mais que contre les mentalités connes y faire ? Les gens y voient un plug anal alors que it’s not true, it’s tree ! Cette agression restera dans les annales, je ne suis pas près d’oublier ce fait si étonnant (ce fessier tonnant ?). C’est un attentat contre l’art tree tendance, haine ! (l’arthrite en dents saine ?) ! C’est la couleur verte qu’ils n’ont pas appréciée ! Je n’y peux rien, Paul a été sponsorisé par Géant Vert et Cétélem ! On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas non plus ses sponsors ! Si, enfin, non…

En attendant l'artiste ne souhaite pas que les dégâts soient réparés ni que l'œuvre soit à nouveau dressée.

-     Finalement, elle est mieux à joncher le sol, admet Paul Mc Carthy, on dirait un gros chewing-gum genre « Rabbi Jacob » !  


Station allongée plutôt que dressée ! Dégonflée comme un cycliste privé longtemps de créative, l’œuvre s’affale de tout son long ! Il suffirait de la rouler en bâton (Mc Carthy stick) et loin sera l’idée initiale : en terme de cible il fallait Carthy fît ciel !

MARIE LA BLONDEUR LUMINEUSE


La comédienne Marie Dubois vient de nous quitter, ce mercredi 15 octobre, à l'âge de 77 ans à Lescar près de Pau .

On ne pourra jamais oublier la fille du guignol qui, dans la grande vadrouille (Gérard Oury-1966) enflamme le cœur d’Augustin, petit peintre en bâtiment devenu héros malgré lui (Bourvil).

Née Claudine Lucie Pauline Huzé, passée par le Conservatoire, Marie Dubois aura été lancée par François Truffaut, qui lui accorda un rôle de serveuse de bar dans  "Tirez sur le pianiste" (1959), film dans lequel on retrouve Aznavour et…mon maître, Boby Lapointe (sous-titré !).

C'est ce même Truffaut qui lui conseilla de prendre le pseudonyme de Marie Dubois, héroïne d'un roman de Jacques Audiberti, paru en 1952, dont elle aimait l'héroïne.

Mais, dès cette époque, elle subit les premiers stigmates d'une sclérose en plaques qui la condamnera impitoyablement aux béquilles puis au un fauteuil roulant.

En dépit d’une beauté toute naturelle et d’une luminosité qui crève l’écran, l’égérie du cinéma nouvelle vague se refuse de sombrer dans la facilité.
Elle joue des rôles souvent difficiles avec des cinéastes tels que Jean-Luc Godard (Une femme est une femme), René Clair (Les fêtes galantes), Louis Malle (Le voleur), Claude Sautet (Vincent, François, Paul et les autres, Garçon!), Luchino Visconti (L'innocent) ou Alain Corneau (La menace), qui lui vaut le César du meilleur second rôle en 1977, Claude Chabrol (Rien ne va plus).

Mais on la retrouve également dans des comédies comme La grande vadrouille de Gérard Oury (1966). L'année précédente elle était déjà aux côtés de Bourvil et Lino Ventura dans Les Grandes Gueules de Robert Enrico.

Mais la maladie est là, qui la ronge ! Elle dira un jour, lors d’une interview :
« Quand je revois  L'Intrus , tourné en 1984, je m'aperçois que j'avais déjà du mal à marcher. Ce qui est terrible dans cette maladie, c'est qu'elle ne prévient pas. Un beau matin, vous ne pouvez plus vous servir d'un bras ou de vos jambes.»
Elle tournera un clip au profit de l'Unisep (Union pour la lutte contre la sclérose en plaques) avec Alain Corneau.
Depuis la diffusion du clip sur les écrans, son  téléphone ne cessera de sonner. Jusqu’à son dernier souffle elle aura, à la force de sa foi et de son humanité, donné l’exemple d’un courage contagieux.

Marie, je termine ce billet par ce poème en fleur d’éloge,  en conservant en mon âme le contour de tes yeux inondés de rire et les longues vagues blondes ondulant d’une délicieuse allégresse.

Marie la blondeur des blés fous
Au cœur des champs de caméra
Un sourire sous un soleil d’août
Malgré la brume des combats.

La comédie à fleur de lune
Dans la rêverie de Truffaut
Et des langueurs dans la lagune
Sous la blancheur d’un scénario.

Héroïne en rameaux de charme
Sortie du bois d’Audiberti
Parsemant de rires et de larmes
Le firmament d’une égérie

Vagues nouvelles d’un 7ème art
Portant l’embrun en tes yeux clairs
Sous le vent fougueux d’un Godard
Par une brise de Rohmer

Marie la blondeur lumineuse
En toute plaie d’obscurité
Saupoudrant de vie malicieuse
Des rôles mûrs de complexité.

Mais au cours de ta grande vadrouille
Ainsi qu’on tire sur le pianiste
La maladie, sombre gribouille
Frappa tes envolées d’artiste.

Un corps sombrant sur des béquilles
Mais jusqu’au bout la foi tenace
Bravant la douloureuse aiguille
Le dard fiévreux de la menace

Marie blondeur crépusculaire
Dans le couchant d’un cinéma
Au cœur du pérenne calvaire
Où la mémoire joue son trépas

La mort en son tout dernier rôle
Acceptée en signe de foi
La blondeur de ton auréole
Et tant de souvenirs de toi.

La blondeur de ton auréole
Et la jeunesse de ta voix….




vendredi 17 octobre 2014

MACRON : MON CAR !


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Emmanuel Macron n’a pas travaillé chez Roth’s child (l’enfant de Roth) pour rien ! Il aima Roth et son argent et finit par dédaigner le pauvre, l’indigène indigent
,  pour lequel fait peu de cas Roth. Oui, à fréquenter les riches et l’argent élargi à l’orgie de l’or joie, notre nouveau Ministre de l’Economie a bien du mal à trouver dans l’impécunieux une marque d’estime.
Dernièrement, parmi les mesures détaillées, sortant de son tailleur, à l'occasion de la présentation de son projet de loi pour «libérer l'activité», Emmanuel a raillé les manuels en annonçant vouloir multiplier les lignes d'autocars à travers le pays. Une mesure à destination des plus «pauvres», a-t-il prononcé !
En septembre il avait traité d’illettrées » les ouvrières de l’abattoir Gad de Josselin (Morbihan), lesquelles s’étaient demandé si c’était du lard ou du cochon en goret encore… Leur moral avec été détruit (avait tété des truies ?) en se sachant considérées comme incultes et une sueur de honte s’était écoulée de leurs pores sains !
Il a donc récidivé en stigmatisant de par son inconscient révélateur une engeance paupérisée ! Emmanuel pense que « les pauvres qui ne peuvent pas voyager pourront voyager plus facilement». Oui, comme le confirmerait Tapie, le car pète la santé et les gaz d’échappement pour relancer l’économie et permettre la création d’emplois de chauffeurs ! Des chauffeurs qui diminueront le froid du Pôle-Emploi dans la calotte glaciaire s’étend de manière inuit…
Et Mr Macron de renchérir : «À l'heure actuelle beaucoup de Français sont trop pauvres pour prendre le train qui est trop cher. Le transport en autocar est 8 à 10 fois moins cher que le train. Cette mesure de libéralisation du transport en autocar va bénéficier aux familles les plus modestes, les plus précaires, les plus fragiles», a ajouté le ministre.
Pourrais-je préciser à mon cher Ministre (très cher Ministre) que s’il n’est pas illettré n’en est pas moins fâché avec le verbe bénéficier, verbe transitif indirect ! Il aurait dû dire : « les plus modestes bénéficieront de cette mesure » ! En matière de syntaxe notre Ministre est au car !
Mais, bon ! Passons ! Et revenons au car comme vecteur de croissance !
Relancer le car naît de Kommend, c’est-à-dire le prochain en germanique (l’Allemand qui te tond en t’acculant à trouver des idées de relance) ! Oui, le car, habit niais de nos déplacements, pourrait devenir manteau d’hermine de nos migrations hexagonales, un car nation !
Le car naval pourrait investir nos merveilleuses voies fluviales de grand gabarit (l’éléphant aussi d’ailleurs) car il serait vain (danger) d’user d’un bas canal ! 
Le car à bain pourrait opérer en mer hospitalière ; doté de restaurants il pourrait proposer des mets d’œufs sains et se targuer qu’un plat c’est beau dès qu’il est dégusté sur les vagues (si nation en veut).
Le car tonnage serait réservé aux personnes fâchées avec leur surplus qui pond des râles et qui aimeraient cartonner en perdant l’obésité ! Ce car dit « hauts grammes » aurait comme vocation de faire fondre les plaques d’athérome pour ceux qui consomment dattes et rhum sans mots des rations. En leur demandant de pédaler, pour faire tourner l’aube, hésiter ne serait plus de mise…
Le car-hibou déjà adapté aux voyages nocturnes (sert à passe) sera de plus en plus chouette dans son design. Il pourrait faire la tournée des grands ducs en commençant par la ligne Hulluch-Le Mans.
Le car-l’heure serait, comme son nom l’indique, disponible toutes les 60 minutes, bon gré mal gré, sans l’écart laid d’une SNCF poussive qui pousse Yves, mon ami, à la dénigrer !
Le car âme-Elysée, d’inspiration hollandesque, desservira mollement le centre de Paris en collant au Palais d’un certain Flamby !
Le semi-car transportera des travailleurs payés au minimum, voire au quart par des tiers patrons peu généreux et qui sur le car tablent pour limiter les frais de déplacement de leurs employés !
-       Avec des tickets modérateurs, dit un boss, mes coûts-trajet ne me feront plus mec outragé ! Mon ouvrier qui pestait contre le rail s’assagira : on verra le bus taire qui tonne !
Mais il ne faudrait pas que le car devienne uniquement l’instrument du pauvre. Le car quand ? Quand on veillera à ne pas le rendre outil de stigmatisation ! Alors il faudra que tu agisses, Car !

Oui, car il ne faudrait pas qu’après les « Caries dentaires », nous nous trouvassions face au « car identitaire »… 

jeudi 16 octobre 2014

NADINE ou la CONNERIE DÉVOILÉE


Nadine Morano (« On a Rom » en palindrome) a encore pété les plombs ! A nous les plombs, ah, nous l’épelons : Aime Haut Air, Ah Haine, Ô Haine !
Oui, coutumière du fait mûr de par-dessus la jambe, elle prend ses hauts airs, aux heures creuses (elle en a beaucoup) pour distiller sa haine du « genre pas comme moi ».

On pourrait lui signaler que son ostracisme vire parfois à la xénophobie mais il prendrait trop de temps de lui expliquer ces deux notions complexes (elle qui n’en a pas) tant les neurones se raréfient en son cerveau malade.
La blonde de l’UMP a vraiment provoqué l’esclandre, qu’elle garde leste, au cœur de la gare prénommée. C’était ce mardi matin et, franchement, selon les témoins, elle était moins… à l’Est. Pas belle à voir et le crime aurait été consommé si elle avait commandé à ses sèches mains de faire, comme le dit ma tante Micheline qui aime tant, pour sa voie, Ferré (mais je m’égare) !
La dépitée européenne UMP (futur PMU selon Jupé) a voulu dénoncer une femme voilée et qui n’était pas une religieuse : quel choc, oh, là, aurait dit Patachou.

La fan de Sarko est aussitôt partie dans un délire proche du Meurtre et maux-zèles en invectivant la femme dont on ne saura jamais si elle était sunnite ou chiite ou quelque chose comme ça.

Car plutôt que d’interpeller la porteuse de niqab, les agents ont demandé à l’ancienne ministre du petit nerveux ses papiers d’identité !

La poissonnière monta alors sur ces grands hippocampes :

-      Comment ? Vous ne me reconnaissez pas ?  C’est incroyable ! Vous ne regardez jamais la télé ?  Je suis ministre ! Je suis députée !

Les deux flics avouèrent ne jamais regarder la télé sauf une fois : quand un des leurs était passé chez Nagui (tare qui meut des manches) pour «N’oubliez pas les paroles ». Même qu’il était tombé sur « la tactique de gendarme » et « roulez bourrés » !!

Nadine, vexée, vit s’échapper le niqab et cria d’une voix voilée :

Vous vous trompez de coupable ! Je veux qu’on interpelle cette femme ! Vous connaissez la loi de 2010 : nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage, sous peine de 150 euros d'amende et/ou d'un stage de citoyenneté !

Les deux flics avouèrent ne pas connaître cette loi vu que, depuis trois ans, on ne les avait conviés à aucun stage de formation pour des raisons de restriction budgétaire. Mais, comme ils étaient gentils, ils laissèrent repartir Nadine qui, sinon, aurait raté son Conseil des Ministres (on leur ferait gober n’importe quoi) !


La prochaine fois, sur le quai, vive, Nadine verbalisera toute seule, comme une grande, na ! Et qu’importe qu’on raille !