Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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samedi 29 octobre 2016
vendredi 28 octobre 2016
UN MAUVAIS FILM QUI NOUS REND SONNÉ
La guerre de succession commence ! Jacqueline Veyrac (jouant son propre rôle dans ce navet abyssal) se prépare à passer le témoin patrimonial. Présidente du Conseil d’Administration du Grand Hôtel, un cinq étoiles sur la Croisette, à Cannes, elle souhaite souffler un peu à l’aube de ses 77 ans.
Un
paparazzi, surnommé Tintin, dissimulé sous mille houx, prend des photos de la
dame pour bien la repérer. On apprécie momentanément l’intégration d’un dessin
animé dans un film où se meuvent des acteurs en chair et en os. Mais on n’atteint
pas les sommets de Mary Poppins ou ceux de « Qui veut la peau de Roger
Rabbit ? ». Ca sent franchement l’amateurisme !
Tintin
(joué donc par Tintin et de manière ad hoc) collectionne les clichés qu’il doit
transmettre à un complice, Mr Rapt (joué par un acteur belge, Firmin
Poethageule, à l’accent marseillais et sans talent !). Grace à ces clichés,
Mr Rapt pourra facilement identifier la dame pour la capturer.
Le
but ? Faire payer une rançon à la famille contre libération de la
septuagénaire.
Oui,
c’est classique comme synopsis. On n’a pas vraiment réinventé la poudre à
couper le beurre, comme dit ma concierge.
Avertie
comme dans un rêve, Jacqueline se voit enlever et décide de passer à l’action.
Elle déguise son majordome en dame âgée (vague inspiration « Mme Doutfire »)
et s’achète une perruque rousse soldée à Emmaüs mais garanti « sans puces ».
Le
jour J, Mr Rapt guette sa proie. Il la voit sortir du riche immeuble. C’est
bien elle. Ça ressemble trop fort aux clichés, savez-vous, une fois !
Il
sort de la fourgonnette, se rue sur elle, lui administre un chiffon imbibé de
chloroforme sous les fosses nasales. La dame (en fait, le majordome déguisé,
vous suivez ? Ce n’est pas compliqué, quand même !), s’évanouit. Mr
Rapt la transporte hâtivement à l’arrière du fourgon, la ligote et hop, le tour
est joué !
Mais,
arrivé au repère où l’attend son compère Tintin, la surprise est de taille. Les
deux acolytes s’aperçoivent du stratagème et le Majordome (interprété par un
intermittent du spectacle qui n’a pas souhaité voir son nom au générique, c’est
dire !) fait de gros pieds de nez aux deux bandits médusés en les
accompagnant d’un « gnangnangnan » de la plus haute portée
Finkelkrautoise (à moins qu’il ne faille dire Finkelkrautienne ou
Finkeltrautiste ?)
La
moutarde monte au nez de Tintin qui sort son flingue mais, finalement, pas plus
rapidement que son minable compagnon.
Match
nul. Une balle partout et la mort brutale pour les deux brigands.
Le
majordome retrouve sa charmante patronne qui le gratifie d’une promotion substantielle,
mais pas refusable : une majoration de salaire de 0,6125 % et la signature
d’un CDI après une ribambelle de 25 CDD !
Voilà
donc un court métrage des plus affligeants dont la médiocrité des prises de vue
n’a d’égal que l’insipidité d’une bande son d’inspiration Guetta.
Je
n’imagine pas le voir concourir sur la croisette ! Foi de Fabiano !
jeudi 27 octobre 2016
ON PARLE MOINS DE TONTON, SEUL A CENT ANS !
26 Octobre 2016 : Mitterrand aurait soufflé ses 100 bougies et Hollande lui aurait souhaité une bonne et heureuse continuité !
En réalité, la tonton mania ne fait plus recette et les enfants de François Mitterrand ont la rose bien fanée !
A l'image d'un chanteur mort récemment je vous conte, en guise de parodie, un "inventaire octobre 2016".
Comme si, brusquement, on pouvait entendre les mots mélodiques sortant de la bouche artistique d'un Michel Delpech Ressuscité (MDR) !
Et toujours, le même président
Pour mémoire, la version de 1968
En réalité, la tonton mania ne fait plus recette et les enfants de François Mitterrand ont la rose bien fanée !
A l'image d'un chanteur mort récemment je vous conte, en guise de parodie, un "inventaire octobre 2016".
Comme si, brusquement, on pouvait entendre les mots mélodiques sortant de la bouche artistique d'un Michel Delpech Ressuscité (MDR) !
Une vieux Juppé qui tend un piège
Un Sarko vil qui le surveille
Un drôle de piaf, une cigogne aimant, pour le coup, leurre (1)
Une Jeanne d’Arc pour flics qui déclenchent
Lutte frondeuse, quelques querelles
Un Sarko vil qui le surveille
Un drôle de piaf, une cigogne aimant, pour le coup, leurre (1)
Une Jeanne d’Arc pour flics qui déclenchent
Lutte frondeuse, quelques querelles
Un Trump montant des idées courtes
Un Galaxy qui saute aux yeux
Un Galaxy qui saute aux yeux
Des migrants quittent leur maison, une jungle en
démolition
Et…toujours, le même président
Il y a eu tout ça
Et à cause de tout ça
La Mitterrand-contrée
N’a plus trop dit grand-chose
Ça ne met plus d’émoi
Le vieux pays en rose
Je crois, je crois…
Une guerre à Mossoul, des doutes sur Hollande
On n’a plus rien à s’met au PS qui s’émiette
Alep et l’infortune d’une guerre de rats
Jacqueline qui sème ses ravisseurs (2)
Des migrants dans la mer, les noyés de l’enfer
Marcus Malte « Femina », Florange au cinéma
Et…toujours, le même président
Il y a eu tout ça
Et à cause de tout ça
La Mitterrand-contrée
N’a plus trop dit grand-chose
Ça ne met plus d’émoi
Le vieux pays en rose
Je crois, je crois…
Une guerre à Mossoul, des doutes sur Hollande
On n’a plus rien à s’met au PS qui s’émiette
Alep et l’infortune d’une guerre de rats
Jacqueline qui sème ses ravisseurs (2)
Des migrants dans la mer, les noyés de l’enfer
Marcus Malte « Femina », Florange au cinéma
Notre Dame des Landes : la Royale qui cancane
Quelques chômeurs en moins, un p’tit pain prix « minus ».
Quelques chômeurs en moins, un p’tit pain prix « minus ».
Et toujours, le même président
Il y a eu tout ça
Et puis malgré tout ça
Quand je t'ai rencontré
Il y a eu autre chose.
Tu as dépeint pour moi,
Ces vieilles années de roses
Avec toi, oui toi
Mon p'tit , rasons la fleur !
Et puis malgré tout ça
Quand je t'ai rencontré
Il y a eu autre chose.
Tu as dépeint pour moi,
Ces vieilles années de roses
Avec toi, oui toi
Mon p'tit , rasons la fleur !
(1) L’amour n’a
pas de frontières: du coup, en Biélorussie, une cigogne blanche est tombée
amoureuse d’un oiseau en plastique…
(2) Huit personnes ont été placées en garde à vue,
jeudi, à Nice, dans l'enquête sur l'enlèvement de Jacqueline Veyrac,
propriétaire d'un grand hôtel de luxe sur la Côte d'Azur, retrouvée saine et
sauve après 48 heures de séquestration. Les enquêteurs cherchent désormais à
reconstituer ses 48 heures de captivité.
Pour mémoire, la version de 1968
mardi 25 octobre 2016
COPE DANS LE PÉTRIN APRES AVOIR FAIT UN FOUR
Les cours du cacao semblent baisser car la production s’améliore
en Afrique de l’Ouest où les pluies étaient au rendez-vous. Le Brésil (grand
producteur) se réjouit également de voir ses fèves en bonne santé.
Les cours du blé est également en baisse sur le marché européen,
en raison de la hausse de l’euro. L’ajustement monétaire vient en aide aux
acheteurs français quelque peu préoccupés par la faible production française.
En raison d’un printemps pluvieux, la France a subi, en moyenne, une chute de rendements
céréaliers d’environ 30%.
Pas de catastrophisme pour autant : les silos sont pleins
et la farine ne devrait pas manquer.
Aussi, le prix d’un petit pain devrait-il baisser ! Ce n’est
pas vraiment le cas et on peut s’en désoler !
Mais tant de facteurs ne permettent pas au boulanger de baisser
les prix à sa guise : la pression fiscale, les cotisations, sa propre
rémunération, l’amortissement de son pétrin, de son four, l’accroissement du
prix du Kwh (+55 % depuis 2000), du prix du gaz (+68% depuis 2000)…
Autant de paramètres incontrôlables qui rendent impossible une
baisse tendancielle du petit pain au chocolat quand bien même, depuis 1978 et
la liberté des prix du pain, le boulanger aurait parfois envie de faire plaisir
à Mr Copé et proposer le plaisir de la bouche à 15 centimes !
Ah oui, j’ai oublié de vous dire que ce billet n’a pris vie que
par la faute du Maire de Meaux.
Interrogé ce lundi matin par un auditeur d’Europe 1, Mr Copé a
dû se prononcer sur ce qu’il savait du prix d’un petit pain au chocolat (mais à
quoi est-on réduit ?)
Le candidat à la primaire de droite a répondu : « aux
alentours de 10 à 15 centimes ».
En réalité, la viennoiserie se vend dix fois plus cher !
La méconnaissance d’une réalité économique de base a fait
railler tous les réseaux sociaux qui n’ont que cela à faire : le tweeter qui
aime en ses rets dévier noises, rit !
Encore un buzz qui ne va pas relever le
niveau national !
Le cours du cacao en baisse
Ne permettra pas que s’affaisse
Le prix du pain au chocolat
D’autres facteurs jouent d’un bon
pas !
Les prix mondiaux du blé s’effondrent
Sauf en notre pays de Fronde
Où grognèrent les intempéries
La météo tire-t-elle les prix ?
Pour une part, convenons-en !
Mais d’autres freins jouent pleinement
Pour qu’un petit pain croustillant
Au chocolat nous coûte autant.
Pour l’acquérir quinze centimes
Il adviendrait que l’on décime
La clique des cotisations
Qui plombe rémunérations
Car le boulanger doit verser
Au nom de sa Sécurité
Sociale des sommes sympathiques
Et que dire des impôts toniques ?
Qu’ils soient d’Etat ou très locaux
Ils obèrent les gains du boulot
Et les ennuis s’en vont croissant
S’ils ne sont pas réglés à temps.
En cette engeance, la TVA
A 5.5 mène le combat
Chacun la paie, pauvre ou nanti
Elle se camoufle dans le prix !
Pour baisser encore le tarif
Le boulanger contributif
A l’éclosion des déflations
Devrait baisser les prétentions
Travailler pour un demi- SMIC
Dans une intensité rythmique
En se dispensant des congés
Des fériés, des mises à l’arrêt
Sans le secours d’un apprenti
Toujours coûteux, à ce qu’on dit
Il devrait mener, en paix, train
D’économies et sans le vain !
Sans le vain combat des efforts
Qui lui ferait quitter le port
Faudrait accrocher la santé
Au fil des productivités
Travailler plus et gagner moins
Pour aboutir, enfin, enfin
Au petit pain au chocolat
Bradé, en veux-tu ? En voilà !
C’est le challenge à relever
Pour donner à Mr Copé
Raison dans ses affirmations
Et saper toute humiliation !
dimanche 23 octobre 2016
LA FRONDE POLICIÈRE
La
peur et le sentiment d’abandon ont gagné les policiers.
Contre
l’avis de leurs syndicats, malgré les réprobations de leurs supérieurs, ils ont
manifesté leur ras le bol, ce lundi 17 octobre, sur les Champs-Elysées.
Cette
manifestation nocturne, à la lueur des gyrophares, s’est par la suite propagée
dans de nombreuses villes où, désormais, les rassemblements sont quotidiens.
La petite goutte qui fit déborder le vase est l'attaque au cocktail Molotov
de quatre de leurs collègues. C’était le
8 octobre, à Viry-Châtillon (Essonne), après une éprouvante année d'état
d'urgence.
Les gardiens de la paix ne l’ont plus, elle leur échappe par manque de
moyens, d’effectif et surtout d’autorité !
L’uniforme a cessé de les protéger ! Ils travaillent la peur au ventre
et le découragement les gagnent lorsque la justice relâche trop facilement les
délinquants dont l’arrestation leur a procuré tant de mal et occasionné tant de
risques.
Depuis une semaine, le gouvernement s'emploie à lénifier la colère et à repousser
d’un revers de la main (gauche) les diatribes d’une opposition remontée comme
un ressort à quelques mois d’une grande échéance !
Une
partie de bras de fer entre les représentants de l’ordre et ceux qui les dirigent
semble s’instaurer avec un arrière-goût de méfiance.
Certains
socialistes, comme le premier secrétaire du PS, Mr Cambadélis, supputent un
mouvement dirigé par le Front National.
Les
flics s’en défendent et arguent qu’ils ne font que présenter des doléances
légitimes à un gouvernement qui n’inspire plus confiance.
Dans
une ambiance d’insécurité et d’état d’urgence, l’insurrection policière nous
parle de la fragilité d’une démocratie ballottée entre son besoin de sécurité et
la peur d’accorder trop de moyens à la force coercitive ; surtout lorsque
s’immisce le risque de ne plus voir personne apte à la contrôler.
Des flics ont manifesté sous la
surveillance
De gendarmes assermentés : c’est si
beau la France !
Cinq cent vingt manifestants, clame la police
Plus de mille assurément, selon la
police…
C’est la peur des sauvageons les plus assassins
Qui fait battre le pavé chez nos argousins
Feu de Viry-Châtillon, cocktail Molotov
C’est bien loin des bisounours et du « Peace and love ».
Brûlures, coma, dépression, c’est le lot damné
Pour qui se voyait, enfant, gardien de la Paix
L’autorité se libère d’uniformes bleus
Dans les banlieues brigandines, au plus noir des cieux.
Les poulets volent sans ailes, la peur chevillée
A ce corps souvent rebelle aux autorités
Qui adorent le beau veau de la procédure
En ignorant le terrain de l’âpre ; oh, c’est dur !
Les policiers dans la rue ne décolèrent pas
L’acrimonie interpelle chacun de leurs pas
Guidant une main courante en forme de poing
Pour frapper de doléances les pouvoirs éteints
Pour eux jaillit l’évidence de toute extinction
Au sommet républicain de leur promotion
Oubliés ou mal aimés, les voilà nantis
D'obsolètes boucliers au feu mal nourri.
Archaïsme de moyens pour mener de front
Prévention, état d’urgence, flux d’arrestations
L’indéracinable angoisse d’engendrer bavures
Plonge en affres sépulcrales de mortelles augures
Qu’on n’insinue pas qu’ils crient sans désespérance
Au nom d’une « je ne sais quoi » conviction d’errance
Pour les lauriers d’un parti attisant les braises
Les ragots justifieraient que nul ne s’apaise !
L’âme des commissariats ne veut simplement
Que briller de son éclat à l’abri des vents
Qui secouent le juge blanc de souffles laxistes
Aptes à libérer sur l’heure le vil activiste.
Des flics ont manifesté sous la
surveillance
De gendarmes éberlués, en tous coins de
France.
Une fronde salutaire en leurs cœurs
blessés
Quand le moral se noircit d’inutilité...
samedi 22 octobre 2016
PETIT LIBÉRAL OUTRAGEANT UTILISANT CARICATURE
Mon électorat est populaire, ce
sont des ploucs. »
Nicolas Sarkozy aurait tenu ces biens jolis propos dans ses petites mains nerveuses, à l’index stigmatisant, lors d’un déjeuner organisé au siège de l’ AFP (Agence France Presse).
L’AFP a confirmé qu’il y avait bien
eu un déjeuner avec le candidat à la primaire de la droite, mais n’a pas
souhaité « faire de commentaires sur des propos off ».
Contactée par Le Monde, l’équipe
de M. Sarkozy a, comme il se doit, démenti les propos qui lui sont accolés par de
mauvais esprits disposant d’un zèle éhonté qui n’a d’égal que la virulence de
sa tirade « casse-toi pov’con »
lancée, un jour, au salon de l’agriculture.
Il ne s’agirait pas d’assimiler le
très honorable maître es-conférence en pays arabes au médiocre Flamby et ses « sans-dents » !
C’est vrai quoi !
Jeune et plouc à partir d’ici
Lire des discours en Arabie
A quoi bon sert de m’échiner
Pour une plèbe bien mitée ?
Tune à plouc à partir d’ici
Ma Carlita ! Vers les nantis
Ici pour vivre de ton art
C’est dur, il manque les dollars !
On a ploucs à quitter vite fait
Faire une croix sur l’Elysée
Ils ne sont pas dignes de nous
S’appliquer à plaquer les ploucs
Avant que d’apparaître bouc
Émissaire ou sous les verrous.
jeudi 20 octobre 2016
LE PARI RUSSE D'UNE ORTHODOXIE PAR DÔMES ICI LIÉS
Lors d'une visite en France à l'automne 2007, Alexis II, un brave patriarche de l'Eglise orthodoxe russe (mort depuis), avait souhaité, loin de sa patrie, arche, heu, église orthodoxe.
Un petit nerveux, toujours pris des tics, s'était dit prêt à soutenir ce projet mais sans passer par la société Bygmalion.
Aussi, encouragé par un tel enthousiasme élyséen, l'État russe avait acheté en 2010, un terrain de 4.000 m², quai Branly, qu'ébranla la nouvelle !
Car on se situe près de la tour Eiffel, dans un secteur très protégé par les règles d'architecture et du patrimoine. Après le veto mis par l'ancien maire de Paris Bertrand De-L'âne-aux-Haies (voyant dans ces mues laideur et non pas dansez mulets d'Eure !), c'est in fine, le projet de l'architecte Jean-Michel Wilmotte (prononcé vile motte par les terrassiers) qui a été retenu.
Un bien beau centre orthodoxe qu'aurait dû inaugurer le tsar Poutine, aux cotés de notre Flamby national.
Sauf que les deux hommes sont quelque peu en froid, réellement comme virtuellement par cyber-rien !
On est fâché, dit Vladimir, je ne viendrai pas à Paris. Il ne faudrait pas que devant l'église je discourusse (je dise : coûts russes !)
Donc le centre a été inauguré, ce mercredi 19 octobre, sans le maître du Kremlin mais avec le ministre russe de la culture, Vladimir Medinsky (m'aide un ski ? Il vaut mieux la paire !) et la présence remarquée d'Anne Hidalgo, la maire de Paris qui venait de la rue St Denis avec deux amis moscovites dont l'un disait ne pas la connaître (deux russes : un d'eux nie)
Un beau moment d'entente franco-russe sous l’étincelant dôme, en forme de bulbe doré, d'un joli poids de 9 tonnes (fabriqué en Bretagne).
Beaucoup de tape à l’œil pour ce riverain, athée, qui voit dans l'érection de ce monument comme une insulte au musée du quai Branly, le temple de l'authenticité des civilisations primitives, si loin des dorures.
L'homme ne décolère pas. Pour lui, l'Etat russe n'avait pas à se mêler de religion et les popes devaient se garder d'un tel luxe ! L'or est à bannir ! Il symbolise la richesse insolente ! D'un coût insolent se majore dôme ! Et puis ce dernier trop haut ! Il impose par son orgueil qui est un vilain péché (et oui, bien que athée il vous parle du péché).
Ce n'est pas faute d'avoir crié, en vain, à qui voulait l'entendre sur le chantier :
Laisse haut dôme et gomme or !
PAS DE DROITS AU CHAT PITRE
CHAT SOT SORT 6 R |
Le
chat de la sorcière
On
l’a brûlé hier
Soit
en plein mi-août
Sur
la place de Chatou
Il
ne miaulait pas
Grognait
un charabia
De
six « r », et disert
Reprenait
sans manière
Sa
maîtresse immolée
Ne
put nous expliquer
Le
pourquoi de ces sons
Qui
tenaient du démon !
Alors
on l’a brûlé
Sans
formes de procès
Ce
fut là feu de joie
Pour
les preux villageois
Puis
chacun a repris
Son
métier et sa vie
Tant
d’heures à besogner
De
chats à fouetter !
mercredi 19 octobre 2016
OSCILLE EN CÉDANT...
L’homme est apaisé
Âme reposée
Près de l’océan
Le silence aidant
Gestes ralentis
Bradykinésie
Sur fauteuil roulant
Le si lent s’aidant
Cligne de tous yeux
D’un air malheureux
Ne serre plus vraiment
Le cillant, ses dents
Voit les vagues bleues
Larmes dans les yeux
Son dernier instant :
Laisse île en cédant…
mardi 18 octobre 2016
PUB 104
Pour les habits, squaw tôt
S’est mise à la lessive
Sans user biskotos
Sans efforts qui lessivent
Elle utilise GAMMA
Et deux pour le prix d’un
Elle ne se prive pas
Car chaque lundi un
Grand nettoyage fait
Propreté du mari
Ainsi hou là très gai
Un sioux, l’attrait vit !
Qu’importe les pulsions
Pour produits étrangers
La mondialisation
Finit par lui prêcher
Que tout liquide circule
Ne faut pas sécher yens
Ni dollars, ni pécule
Vive l’ouverture indienne !
Comme hanches portent un poids
Commercer fait le monde
Le Vasco de Gama
Moderne vagabonde
Et fait bien dire aux cois :
S’offrir par étapes hache
Nudité d’autrefois
Souffrir ? Arrête apache !
lundi 17 octobre 2016
DIVERTISSEMENT XVIII
Ce 17ème délire allitératif nous évoque des hommes politiques spécialistes des casseroles en tous genres. Mais il porte également un regard sur le monde de l'enfance : les souvenirs du catéchisme, les lectures mais aussi les petites bébêtes dans la tête,..
A déguster avec une excellent pana cotta et un verre de pinot...avec modération !
A QUOI SERT UNE CHANSON SI ELLE EST DÉSARMÉE ?
Ce samedi 15 octobre
2016, vers 11 h, une musique militaire, puis la Marseillaise résonnaient au cœur
de Nice pour accueillir l’arrivée du chef de l’Etat.
Une grande cérémonie
allait commencer pour honorer la mémoire des 86 victimes de l’attentat du 14
juillet, à Nice, sur la promenade des Anglais.
Quatre-vingt-six
victimes, nommées une à une, pour quatre-vingt-six roses déposées sur une
stèle.
La voix de Julien
Clerc s’élève dans ce décor de deuil et d’affliction..
« A quoi sert une
chanson ? ». Les paroles raisonnent de façon particulière dans le cœur
des survivants, des parents de victimes, des amis inconsolables et des
représentants de tous les partis politiques, au chevet de Marianne exsangue…
Puis François Hollande
prend la parole. L’unité nationale écoute, dans le recueillement. L’homme se
fait l’écho de la détermination de toute une nation pour lutter contre « une
entreprise maléfique qui échouera » même s’il le reconnaît « cette
guerre sera longue ».
La voix troublée par l’émotion
et les yeux inclinés, comme dessinant un V à l’envers, une victoire qui se ferait
attendre, François Hollande se drape, une fois de plus, dans la chasuble laïque
pour honorer toutes ces êtres décimés qui sont « morts pour que nous
vivions libres ».
La chanson de Julien, les mots de Roda Gil
Imprègnent d’émotion la conscience éplorée
A quoi sert une chanson si elle est désarmée ?
Pour ceux qui m’ont aimé, à se sentir utile !
Pour ceux qui m’ont aimé, qui ne reviendront pas !
Une brise affleurant les sanglots retenus
Et quatre-vingt-six roses au soleil abattu
Dans la froideur des noms frappés d’assassinat.
Vibre une Marseillaise dans la voix
des enfants
Quand s’éteint l’oraison sombre d’un Président
En mémoire des martyrs, au nom des libertés
Cette guerre sera longue, en ses yeux qui s’affaissent
L’homme abonné aux deuils, puise dans la détresse
Les mots de compassion aux
éclats d’unité.
dimanche 16 octobre 2016
LA TENTATION DE LA BAGNOLE
Le salon du Mondial de l’Auto 2016, à Paris, fermera ses portes ce dimanche 16 octobre.
Les
derniers "accros" du moteur ronflant et les visiteurs de tous poils devraient
encore se presser sur les différents stands avec des rêves plein la tête ou un
carnet de chèques bien rempli, c’est selon.
Peugeot
3008, Ferrari Aperta, Renault Koleos, Volswagen ID et Jean passe (c'est un ami à moi, il ne fréquente le salon qu'en dilettante) attendent les regards des
petits comme des grands.
L’automobile
reste une valeur sûre et confère encore un statut social.
C’est
aussi pour Madame Nature (que la pollution est frais !), une occasion de se faire
rouler.
samedi 15 octobre 2016
LES PRIX "MER" D'UN POISSON
Jean
Frédéric sait pertinemment que la probabilité de gagner les primaires à droite
suit une loi de Poisson (loi des événements rares). Ça tombe bien, il se nomme
poisson comme le symbole des chrétiens dont il revendique le flan beau puisqu’il
sait si bien parler d’œufs !
Il n’a rien
à perdre et tout à gagner face aux rivaux dont les poids sont ad hoc avec la
notoriété réfléchie par les sondages.
Donc, ce
jeudi 13 octobre, Jean Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate
(PCD), a profité de l’occasion pour exposer sa ligne politique, sens des filets !
Il a pu
déclamer, sans que cela fasse marée, toutes les notes écrites sur ces tablettes
(sur sept ablettes ?)
Le député
des Yvelines, étant dans son beau droit, a mis en garde sur une éventuelle
suppression des 35 heures : « Pour certains patrons, les 35 heures c’est
l’excellent choix (Selleck cèle l’anchois ?) et il ne faut pas systématiquement agiter le
retour aux 39 heures en célèbre hochet (Anse hait les brochets).
Il n’est pas
très chaud pour qu’on mette à la raie le port du burkini !
Je suis pour
la liberté religieuse et ne lancerai pas le « bon débarras » qu’eut
David (bons, des barracudas vides ?) en voyant partir les Jébusiens !
Je respecte la loi de 1905 qui garantit la liberté religieuse et n’agiterai en
aucun cas billot ! Interdire c’est faire l’écart laid ! L’Etat doit
respecter la liberté de s’exprimer ! Toi, Français, tu n’imagines pas des
censeurs en Guillotin (anguille au thym ?) coupant la tête de la laïcité tout
comme tu n’envisagerais pas questure jonchant tes biens (qu’esturgeons
chantaient bien ?) pour te spolier !
Le proche de
Christine Boutin (dont il dit qu’elle a changé son parcours et a provoqué en
lui une mue reine) n’est pas venu pour laisser le stylo sous capuchon (sous
cape, huchon ?). Il a pris des
notes de ce qu’avançaient les concurrents aux trois quarts pédants (Oh, trois carpes
aidant ?) et qui ne lui tendaient pas la
perche après avoir leurs arguties amères lu.
Il a, en ce
lieu, senti venir la faconde : les mots ruent, sans ombre. Il les voit
enfler tant ! La dent s’aiguise, se forme accroc (ce fort maquereau ?)
et il se dit : lançons-nous,
encore et encore, pour leur mettre la pression (qui se mesure en bars).
On a
plusieurs épines au choix avec lui (épinoches oient avec l’ouïe ?). Il
critique la droite au pouvoir bégayant dans ce radeau radotant (dansera dorade
autant ?) du sarkozysme !
-
Le
gouvernement de Nicolas se disait cas peu lent mais il n’a fait qu’aménager
(même si l’âme hait nager) des pauses,
dans les projets que conduisait l’homme de Corrèze, ce congre à Tulle !
Moi je n’ai pas participé à ses renoncements afin que mon discours pas jauni
soit (pageot niçois ?). La gauche roule bizarrement et les roues gênantes
effraient (les rougets nantais…frais ?) si loin de la magie reléguée (là,
ma girelle est gay) dans les abysses. Il ne faut plus avance pleutre mais
rouler corsaire (mérou laid, corse, erre).
Il profite de sa participation à la primaire. Une opportunité qui lui a été
offerte, selon Arlette Chabot, car son parti est allié au parti Les
Républicains. Il n’a pas eu besoin de récolter les parrainages
concédés par des maires lents et qui ont bloqué la route d’autres prétendants
(ça ne fait pas l’ombre d’un pli), comme Hervé Mariton, (thon marri), député de la Drôme, ou Nadine Morano, député
européenne.
Nadine
gronde un peu sous son nez perlant de sueur mais, gardons-nous bien d’évoquer la
tant chagrinée (la tanche à gris nez ?) qui traverse comme un désert du
gobie pour revenir à Poisson.
Au long du
débat, on a pu se demander si l’homme, sans délit mandaté (sent des limandes
athées ?), ne virait pas à gauche. En réalité, il se dit catholique social, si
proche de Boutin, à un demi-rang d’elle (Ahun : deux mirandelles ?). Il se méfie des dérives de la mondialisation
qui fait dans la casse des emplois :
-
Pourquoi
faudrait-il que j’opérasse casse (que Jo paie rascasses !), lance-t-il, contrit ? En vérité, je vous le dis :
je suis plus à gauche que Macron tant l’aigle feint l’appartenance à la rose.
Lors de
cette primaire, il est le seul à défendre l’abrogation du mariage
pour tous vu « qu’à cette occasion la famille traditionnelle a été des
truites", lui qui l’adora débonnaire (la dorade hait bon air !).
Pour un
peu il aurait battu le pavé d’Hespe à Don, de l’Allemagne à la France, pour
raviver la Manif pour tous et l’urgence à baisser les avortements ! Il
veut, en quelque sorte, l’IVG dans ses pas tacler (dansez pataclets !)
Puis il s’emporte
contre l’islam dont les déclinaisons sociales et politiques se heurtent avec notre
valeur républicaine, voire l’ôte (alarme a niaque !)
L’homme
évite de terminer ses démonstrations en queue de poisson et d’accumuler les
casseroles, contrairement à un petit nerveux qui les emmagasinent autant que
SEB a stocké (sébastes au quai ?).
Il a une flopée de propositions à
formuler : s’abat liste !
Cet ancien
DRH dans une entreprise de métallurgie n’hésite pas à brandir la bible dans l’hémicycle
ne daignant pas faire la part des choses entre législation et religion, en les
séparant (en lait : ceps, harengs ? Faudrait que j’essaie la recette !).
Il plaide l’humanisme
jusqu’au cœur des cités si l’urbanisme est à pleurer (silure bannie s’met à
pleurer ?)
Et comme l’heureux
qu’un marc tôt égaie (le requin marteau est gay ?), Poisson se réjouit d’être
dans ces primaires (danse et prie mer ! Alléluia !).
Ces rivaux
cherchent encore sa motivation.
Ses
véritables intentions se sont dissimulées, se sont dit six mulets !
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