Depuis 1993 et son
premier album « le bal des oiseaux », il est un incontournable
représentant de la chanson française, la bonne, celle du texte.
Thomas Fersen vient
de sortir son 10ème album et rouvre son bestiaire sans animosité et
avec tant d’animaux cités. Une vache orne la pochette de son album ce qui est
du meilleur ton en cette période de salon de l’agriculture où se pressent des
gens d’une autre campagne.
Un coup de queue de vache,
voilà un titre d’album qui crie au génie sémantique (aux génisses aimant tiques ?) et qui confirme
l’attachement de l’artiste pour les animaux (la chauve-souris qui aimait un
parapluie, les malheurs du lion, les papillons, les mouches…)
Artiste complet, multi-instrumentiste (piano, guitare, ukulélé, banjo, flûte, guimbarde…) l’homme
fait peu parler de lui mais occupe une scène bien spécifique, celle des
troubadours, des fabulistes à même de redonner à la chanson française ses
lettres de noblesse.
Sous les feux de la rampe
Saoulé, mu de l’art ample
Pris au bal des oiseaux
Ses mots jouent musicaux
Piano, ukulélé
Sa voix roucoule, ailée
Élan de chauve-souris
Dans le noir ébloui
A tes lèvres Louise
Ses mots sont des cerises
Aux saveurs vénitiennes
Sandra, Irène aussi
Se disent en leur tournis :
Il est homme à s’faire scène !
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