Ma quinzième planche animalière met en valeur notre cher Ministre de la Santé, qui, pour une fois, ne va pas à la pêche aux vaccins. Elle évoque aussi un âne sauvage, fier d'être bourguignon, en aimant l'Yonne (trouve-t-il, pour autant Lyon sot ?)
Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
Ma quinzième planche animalière met en valeur notre cher Ministre de la Santé, qui, pour une fois, ne va pas à la pêche aux vaccins. Elle évoque aussi un âne sauvage, fier d'être bourguignon, en aimant l'Yonne (trouve-t-il, pour autant Lyon sot ?)
Ce mardi 25 mai Marine Le Pen était, pour une xième fois, l’invitée de Jean-Jacques Bourdin.
Comme à son
habitude, elle a tiré à boulets rouges sur les institutions européennes, sur
Macron, coupable d’insouciance et de frivolité, sur ceux qui condamnent son
rassemblement national pour emplois fictifs et détournement de fonds européens.
Le seul
détournement qu’elle ait pu, raisonnablement, condamner est celui de l’avion de
ligne européen. Ce sympathique aéronef a été la cible du régime d’Alexandre Loukachencko,
le chef de la Biélorussie, qui a mis le grappin sur un de ses passagers, Roman
Protassevitch, opposant politique. Marine crie au scandale, mais pas trop, pour ne pas alerter Poutine, le bailleur de fonds.
En dehors
de cette protestation, Marine n’a pas vraiment convaincu son interlocuteur qui,
sous son masque (bien qu’il n’en portât pas) riait de douceur goguenarde en se
disant que la fille du borgne allait traîner de sacrées casseroles hypothéquant,
peut-être, une course vers l’Elysée, en 2022.
Quand bien même, 44% des
militaires et policiers seraient prêts à voter pour elle au premier tour !
- Statistique assez glaçante,
dirait Mme Pulvar, en s’enfilant un troisième pull shetland pour se réchauffer
en ce monde. Sale haine y erre…
10 ans après, je me dois de sortir un billet à la
gloire de LOSC (Lille Olympique Sporting Club), le club de ma ville natale et
qui vient de glaner le titre de Champion de ligue 1 de Football, après une
saison de tribunes vides pour cause de Covid.
Le sacre a donc un goût un peu particulier, je ne vous
le masque pas !
Comme il y a 10 ans, c’est encore Martine Aubry,
toujours maire de la capitale des Flandres, qui se félicitera d’avoir un club
en haut de l’affiche. Elle aura cœur de faire un gros pied de nez au PSG,
l’équipe du Qatar qui paie rubis sur ongle comme il se Doha. Les compagnons de
Mbappé ne terminent que second alors qu’il avait pris cette fâcheuse habitude
d’être champions. A rendre la compétition monotone !
Le petit prétentieux s’était même plu à tweeter : -
Si on perd le championnat, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. C’est nous
qui l’avons perdu, pas eux qui l’ont gagné (et gnagnagna et gnagnagna...)
Face aux protestations, il avait lancé un nouveau
tweet : - Lille ferait un beau champion (poil au bidon) !
Oui, Kylian, cette année l’équipe qatari a parfois porté
le poids des bévues, comme un âne, et qui aime bât paie !
Le LOSC fait un beau champion, un vainqueur
improbable, mais un beau colosse à crampons en dépit d’un changement de
Président en cours de saison !
Et oui, le LOSC a changé tout son organigramme quand
son président Gérard Lopez, pressé par son propre fonds d’investissement
Eliott, a décidé de vendre le club au fonds Merlyn.
Pour qu’Eliott naisse en nouveau départ, il fallait
que vînt l’enchanteur Merlyn, avec, à sa tête, Olivier Létang. Et l’eau pèse
sur le fond de l’étang.
Le nouveau Président perturbe quelque peu
l’entraîneur, Christophe Galtier. Mais, on ne change pas de cap ! Il faut
viser haut et avec sérénité ! Au calme arrêté Létang t’accule (ô calmar,
étaie les tentacules ?!).
Alors, nonobstant ce jeu de chaises musicales
pécuniaires, le LOSC va de l’avant et résiste, chez lui, au PSG (0-0). A un
ancien maillot jaune qui suit (masqué) la rencontre, Létang dira :
- Les Parisiens semblent couper des mollusques !
Paris scie les moules, Hinault !
Entre la 19° et la 30° journée, le LOSC reste
invaincu. Mais, sans leur Turc Burak Yilmaz, blessé, on sent que le groupe
s’essouffle. Mais niant, Maignan le gardien, cette petite dépression, s’active
pour y croire encore et encore. C’est que le début d’accord, d’accord !
Burak, 35 ans, bosse fort et marque des buts. C’est un
guerrier ! Il faut vite le récupérer car les déconvenues viennent :
des matches nuls face à Brest (tonnerre !) ou Strasbourg font perdre des
points précieux.
Le pire arrive contre Nîmes. A domicile, les Lillois
se font croquer par les crocodiles (1-2) contre toute attente. Alors
Gard ! On craint pour le déplacement à Paris.
Et pourtant, au parc des Princes, les hommes de
Galtier l’emportent (0-1) grâce à un but de David (un attaquant canadien, très
zèle et Gand, club où il évoluait, pressé d’amants, heu, non ça s’écrit
autrement ! ) qui n’a pas peur de Goliath.
C’est certainement le tournant du championnat. Comme
un passage de témoin.
Puis, à l’orée de la 34° journée, les Dogues qui peuvent
tout perdre en cas de défaite à Lyon réussissent l’exploit de gagner chez les
Gones. Menés 2-0 à la pause, ils renversent la situation grâce à leur Turc
Yilmaz, véritable anti-Gone, le goléador de service, digne d’être payé en
carats (vanne !).
L’Olympique lyonnais est écarté de la course au titre
et le LOSC ne se sent plus des ailes. Il gagne à Metz (0-2), l’emporte sur le
rival du Nord, Lens, (0-3 avec notamment un but « boulet de canon »
de l’infatigable Yilmaz) et finalement, à l’issue d’un suspens, conserve son
petit point d’avance sur le PSG en gagnant à Angers (1-2) où l’ange vint, une
dernière fois, porter sa protection à cette équipe !
Et l’avenir ?
Après la grande fête lilloise, à coups de fumigènes et
de brisures de distanciation sociale, on craint une recrudescence des
hospitalisations au CHR de Lille.
Et puis, l’équipe va se disloquer. Galtier est partant
(pour Nice ?) certains joueurs vont être vendus pour rembourser quelque 95
millions d’euros qu’on ne trouvera pas sous le sabot d’un cheval !
Hennissent oies qui mal y pensent !
- Tu me bottes manne, lance Létang, en
imaginant la plus-value qu’il réalisera en vendant son jeune arrière central
batave.
- On ne peut laisser le cash-flot sous marée,
lance un trésorier. Il faut céder à bon prix notre milieu de terrain !
Le Losc vendra les bijoux de famille. Son conseil
d’administration siègera, banc bas, sans chaises, pour
tirer des plans sur une comète moins fortunée.
Ainsi va le football professionnel : derrière le
beau spectacle, l’accumulation des dettes, le marchandage des mollets, les
transactions du mercato !
Et pour faire des affaires on s’y connaît (onces…Ikoné ?)
La 65ème édition de l'Eurovision, après une année "sans" en raison de la Covid, n'aura pas permis à la France de retrouver son titre gagné par Marie Myriam en 1977 !
Cependant, à l'image de Poulidor, notre représentante Barbara Pravi arrive seconde, juste derrière un groupe Italien, Maneskin (ou plutôt Mane skin : peau de crinière...de cheval), qui a glané 524 points, au total avec sa chanson Zitti e Buoni.
La victoire s'est jouée à 25 points d'écart.
C'est dommage pour Barbara qui portait un prénom prometteur, connu des enfants de Göttingen et qui aurait pu, tel un aigle noir, survoler ce concours de strass et de superficialité.
C'est dommage pour Barbara qui voulait faire revivre le fantôme d'Edith Piaf et qui piaffait d'impatience de montrer au monde qu'une chanson à texte, défendue avec fougue, avec une prestance à la Jacques Brel, pouvait l'emporter haut la main !
Mais le concours de l'Eurovision n'est peut-être plus adapté à la bonne chanson à texte.
Alors, l'an prochain, la France devra proposer un rappeur, barbu de préférence, voire shooté à la cocaïne (cette option n'est cependant pas conseillée).
Bien sûr il y aura des raps à trier. Il faudra un rap assez mélodieux, avec des paroles pas trop débiles.
Médine, le Havrais, pourrait faire l'affaire à condition qu'il édulcore ses textes et les repositionne à la sauce bisounours.
- Il faudra éviter les raps sots, dis !
Pas trop de lyrisme non plus ! Un peu de métal !
Il siéra de soigner l'emmental, heu, le mental pour ne pas brusquer les mages qui sélectionnent la participation à la finale. Evitons rap, affres aux mages.
Si en 2022 le rap rencontre un fiasco on tentera le slam pour l'année suivante.
Grand Corps Malade prépare toi !
Nous fêtons, cette année, le 200 ème anniversaire de la mort de Napoléon 1°.
Emmanuel Macron, en dépit des polémiques, a tenu a commémorer cet événement sans pour autant célébrer. Jupiter est, en effet, conscient que l'Empereur n'a pas fait que des heureux. Avec ses guerres il a donné beaucoup de veuves et d'orphelins à la mère Patrie. On se rappelle aussi que l'Aigle, pour des raisons économiques, avait rétabli l'esclavage en 1802.
Sans tomber dans les travers des altercations verbales, je vous propose une petite commémoration sous le prisme d'une gloire militaire : celle de Murat, beau-frère de l'Empereur, Maréchal d'Empire et accessoirement roi de Naples.
Joachim est né à La Bastide-Fortunière, le 25
mars 1767. Il grandit en bon gosse dans les bonnes Causses, pour la bonne
cause, au sein d’une auberge paternelle, en rêvant déjà à des campagnes
égyptiennes et du Caire, si !
On l’envoie chez les prieurs de Cahors qui se
montrèrent féroces et minèrent (faire au séminaire ?) son moral. Alors,
les vieux l’envoient chez les lazaristes de Toulouse. On le surnomme
« l’abbé Murat » en ironisant sur ses dérives concupiscentes et ses
dettes accumulées. Craignant la foudre paternelle, Joachim s’enrôle en 1787
dans la cavalerie au grand galop, jugeant le monastère abri d’abattus.
Il devient chef d’escadron au 21° chasseurs, en
1793 et Bonaparte le remarque pour sa bravoure. Il en fait son aide de camp.
Bien que suivant un régime sans sel, il se
montre plutôt à l’aise sur les destriers. Ses charges de cavalerie sont
craintes par l’ennemi dont l’attitude lâche vaut cher ! Se paie, en
traité de Paix, un répit pour ne plus subir l’agressivité de ce chef de guerre !
En Egypte, Murat s’illustre lors de la bataille
des pyramides qui, du haut de leurs quarante siècles, contemple ce fougueux
combattant !
- Il a gagné en maturité, disent sur un ton
feutré ses soldats, même si parfois ses ordres sont un peu débiles.
Il fallait ce drôle de compliment qu’on le
murmurât (con, le mûr Murat ?)
Durant la bataille d’Aboukir (toujours en
Egypte) il capture le chef ennemi en dépit d’un coup de feu dans la gorge.
- Aaah, ça fait mal !
- Certes, dit Bonaparte, et d’un son aigu tu
râles !
Pour ce fait d’armes, il est nommé général de
division, en juillet 1799. Une division qui lui fait voir la vie en bleu, qu’au
cyan !
Il participe au coup d’Etat du 18 brumaire avec
ses 60 grenadiers ! Les brumes errent sur les grèves d’un ancien régime et
le Consulat de Bonaparte peut alors commencer ! Pour le remercier, le
futur Aigle lui laisse la main de sa sœur Caroline.
La première fois qu’il la voit, devant sa
maison de campagne, Murat lâche : oh ! Il est séduit d’emblée.
Joachim aime, si sot, l’art qu’a sa femme de
deviner dans les cartes. En lien avec cette activité, il lui susurrera
souvent :
- Je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur,
Caroline.
Après l’assassinat du duc d’Enghien (mars 1804),
Bonaparte se voit libéré de tout complot royaliste et rien ne l’empêche de se
faire sacrer empereur (décembre 1804). Dans cette grande folie mégalomane,
l’Aigle nomme son beau-frère Maréchal d’Empire. Ce qui virera bientôt à mares
et châles d’ans pires. Car les années qui suivront jetteront un froid à porter
des laines, et lanceront des pavés dans la mare.
En effet, en dépit de jolies victoires qui
édictèrent, cependant, d’austères listes de morts pour la Patrie, le Maréchal
connut bien des déboires.
Il haranguait ses troupes, émues, rassemblées
et Murat semblait invincible. Mais tout le monde se trompait.
L’Empereur veut s’accaparer l’Espagne et compte
sur Murat pour tenir les places fortes conquises. Mais Madrid se soulève et l’Ibère
se libère. Le brillant serviteur de l’Aigle ne rétablit l’ordre que dans un
déchaînement de violence ! C’est le fameux épisode du Dos et Tres des Mayo
immortalisé par Goya (le peintre, pas la chanteuse !).
Nommé roi de Naples, Joachim trouve que la
régence des Napolitains n’était pas du gâteau ! D’autant plus que son
beau-frère ne cesse de lui dire que s’il est roi de ce petit royaume, c’est
quand même grâce à lui !
Parfois dans l’idée de faire sans Murat,
Napoléon s’emmura.
Mais cette idée ne durait pas. L’Empereur avait
trop besoin de son brillant militaire et de ses hommes pour ne pas sortir, des
caves, alliés !
La retraite de Russie mettra en pièces la belle
cavalerie de Joachim. Sans tuer les cosaques, les causes accentuaient… la
déconfiture : faim, froid, sentiment d’abandon. Le rongeur attaqua le
reste des pitances. Mut rat…
Dans ce gel intense et mortel on ne verra
jamais le Maréchal démarrer chaud.
L’homme revient à Naples, complètement
frigorifié, et signe une alliance avec l’Autriche pour se maintenir en place,
quitte à jouer un peu Tyrol, tout en alléguant son attachement à Napoléon.
C’est ce qu’on appelle « la trahison de
Murat »
Napoléon, s’enfuyant de l’île d’Elbe, repart au
combat mais sans Murat, désormais tombé dans son discrédit.
Waterloo (1815) signe la fin de l’Empereur et
son exil définitif à St Hélène. Sur cette île du diable, Napoléon regrettera
longtemps de s’être privé des services de Murat ! Ah, les regrets, les
regrets, comme il aurait pu le soupirer à une foule sentimentale, rêvant de son
retour.
Après Waterloo, dans une tragédie de claques
Murat se claquemura !
Exilé en Corse, il rêve de reconquérir Naples.
Mais arrivé dans le port calabrais du Pizzo, il se fait capturer par une foule
hostile au style qu'il veut imposer (car il hait mal sa paix), et qui n’oublie pas la répression qu’il avait exercée à son encontre !
Un feu couve, qui risque de l’occire. Qu’a la
braise ?
Emprisonné, il sera exécuté au fort de Pizzo, à
l’issue d’une dernière pizza, le 13 octobre 1815 !
Son descendant, un certain Jean-Louis, barde de
son époque, n’a toujours pas été fichu de lui consacrer un hymne à sa
gloire !
Il y a franchement des coups de pieds au cul
qui se perdent !
Un cessez-le-feu sur ce territoire damné ressemble, plus que tout, à la frêle colombe qui secoue ses ailes en attendant la prochaine déflagration.
Après onze jours d’affrontements qui ont fait 243 morts
palestiniens et 12 morts en Israël, la fragile trêve se vêt d’un manteau d’inquiétude
de Gaza jusqu’à l’Esplanade des Mosquées.
Les affrontements avaient débuté après la grande prière musulmane
du vendredi dans laquelle s’est immiscé un groupe de Palestiniens scandant des
slogans à la gloire du Hamas, mouvement islamiste considéré comme terroriste
par Tel-Aviv, et qui dirige la bande de Gaza.
Une nouvelle intifada (guerre des pierres) se propagea,
alors, sur le parvis de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam. Pierres,
cocktails molotov contre grenades et balles en caoutchouc des forces israéliennes.
Une nouvelle flambée de violence dont on finit par s’accoutumer en ces lieux
voués à l’impossible réconciliation entre deux peuples.
A l’origine, on retrouve l’expansion des colonies juives sur
les territoires occupés par la Palestine. Des menaces d’expulsion de familles
palestiniennes dans le quartier de Cheikh Jarrah (Jérusalem-Est) avaient mis le
feu aux poudres.
Puis l’engrenage inévitable s’est mis en branle. Le Hamas a
lancé des quantités de roquettes sur Israël mais le pays de Netanyahu,
disposant d’un bouclier, le Dôme de fer, en a détruit une grande partie en
vol. Les représailles furent terribles, voire démesurées. Le premier ministre
israélien, en difficulté politique, à la recherche d’un gouvernement de coalition,
saisit la bonne opportunité de se replacer en chef de guerre !
Il lança la force aérienne pour détruire ! Les bombes anéantirent l’immeuble abritant la chaîne de télévision qatari Al-Jazeera mais
soupçonnée de cacher des équipements militaires du Hamas !
Au total, Israël a encore frappé environ 800 cibles,
notamment le réseau de tunnels souterrains qui permet aux combattants et
dirigeants du Hamas de se déplacer, ainsi qu'une "brigade terroriste"
responsable des tirs de roquettes.
Est-ce la pression internationale, pourtant bien timide ?
Est-ce un besoin de souffle, une pause pour mieux reprendre les combats ?
Toujours est-il qu’un cessez-le-feu a été décrété par Israël et le Hamas, le
temps de compter ses morts et, pour les Palestiniens, d’admirer les décombres
et les gravats, semences des bombes de Tsahal.
Adama chantait, en 1967 : - sur cette terre d’Israël il
y a des enfants qui tremblent (Inch’ Allah). Cinquante quatre ans après la
situation demeure, mais les enfants sont surtout Palestiniens, victimes d’une
guerre qui n’en finit plus, aux orgies martiales sporadiques, aux effluves de
menaces délétères…
Dans la prison à ciel ouvert, que reste Gaza, l’enfance sous
les décombres sortira miraculé pour grandir, une pierre à la main, dans la haine
de l’occupant.
La cohabitation de deux Etats souverains vit son rêve
utopique sous le regard attristé d’une colombe aux ailes fatiguées, un rameau d’olivier
rabougri en son bec empoussiéré de poudres de guerre…
C’est un cessez-le-feu, la blanche parenthèse
S’ouvrant dans ce décor de morts enténébrés
Un chemin de repos, au feuillage endeuillé
Qui cherche des rancœurs a supprimé la braise.
C’est un frêle soupir, l’image d’un espoir
Qui trouble son sourire dans les brumes de peur
Le souffle retenu aux fracas des terreurs
La bouche déformée par l’effroi de l’Histoire.
C’est un fruit recueilli sur l’olivier tremblant
L’eau tirée de ce puits criblé de projectiles
Le sein qu’un nourrisson redécouvre, fragile
C’est un matin de mai, où les plaies cicatrisent
Autant que Dieu le peut, dans le chant d’une brise
Tandis que des nuages rêvent du blanc d’antan…
Cette nouvelle planche d'itinéraires nous évoque, à deux reprises, la bonne ville de Sète, chère à Brassens et à Paul Valéry mais pas que...
Le confinement touche à sa fin, le déconfinement à sa faim : faim de terrasse, de cinéma, de culture… Enfin, toujours avec les masques, les gestes barrières, les distanciations, les jauges qu’on juge avec jugeotte…
Ce mercredi 20 mai
2021, la France retrouvait les terrasses et la conviviale commensale, comme en
salle mais uniquement hors salle ! Donc, dehors, parfois sous la pluie,
pour retrouver des potes autour d’un café ou d’une chope de bière.
A Rennes, l’arène
ardente n’alla pas pour rasséréner la police : l’ivrognerie terrassait
Rennais !
La capitale bretonne s’illustra
par quelque bacchanale rassemblant un millier de personnes sur la place
Sainte-Anne après la fermeture des bars. Après 6 mois d’abstinence, les
Rennais, vaccinés ou pas, se devaient de fêter cela autour d’un grand feu de
joie, un grand jeu de foi dans un avenir nouveau !
- Qu’a Rennes ?
lança une policière du même prénom tout en intervenant avec un gaz à effet de
serre RS (Refoulement des Séditieux) pour disperser cette populace enivrée.
Certes, certains
établissements à la licence IV avaient enfreint le règlement en ne fermant pas
après 21 H (heure du nouveau couvre-feu). Mais ils ne sont pas les seuls à devoir être blâmés car nombre de fêtards se promenaient avec des sacs à dos bourrés de
boissons énergisantes ! De voir ainsi la situation se gangréner (ce gang
rennais) il n’y a qu’un pas que la police ne voudrait pas voir renouveler, tant
la riposte reste mesurée car dotée d’arme à nains !
Non, il faut vraiment
que la paix, Rennes, te soit pérenne !
S’il le faut, fais-toi
vacciner par le Janssen (un cousin très éloigné) efficace contre la connerie et
qui rend la vie des gens saine.
Enfin, c’est ce qu’on
m’a dit !
Mais on dit tellement
de choses sur les vaccins !
Parfois c'est clair, c'est vague, sinon !
Après de longs mois d'inactivité je reprends, déconfinement oblige, le fil de mon blog.
On démarre, léger, avec une gentille publicité.
Les reporters en culottes courtes élisent LU C