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jeudi 4 janvier 2018

LES VŒUX - MA CHRONIQUE





Emmanuel Macron devait absolument prononcer les vœux pour la nouvelle année afin de ne pas déroger à la tradition. Il se sera donc acquitté de sa tâche en l’espace de 17 minutes (les vilaines langues diront qu’il aime le mot disette) soit une minute de moins que le record toujours détenu par le Général de Gaulle (18 minutes et 56 centièmes) en 1961.

Seul, assis devant son bureau du salon d’angle de l’Elysée, notre Jupiter n’a pas vraiment bousculé les traditions. Le discours fut sobre et peu annonciateur de nouvelles croustillantes. La réforme de l’apprentissage fut évoquée du bout des lèvres mais le gros dossier des retraites pointa aux abonnés absents. L’homme a, par ailleurs, réitéré sa volonté d’apporter un toit à tous les sans-abri de France et s’est montré généreux à l’égard des migrants. La réforme du droit d’asile a donc été évoquée et le chef de l’Etat a mis en évidence qu’il ne pourrait rien faire tout seul. A plusieurs reprises il a précisé qu’il aurait besoin de nous ! Nous les Français, qui avons ou non voté pour lui !

L’exhortation à ce que chaque Français y mette de sa petite contribution trouva son zénith dans la phrase :

-      Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour votre pays.

Une tirade directement empruntée à John Fitzerald Kennedy (JFK pour les intimes) et prononcée le vendredi 20 janvier 1961, après la prestation de serment du nouveau président des USA.

Cette année-là s’en fut l’appât Nixon.

Lui, Macron, pense à Mélenchon, asséché, et soumis aux affres de division de ses troupes ; il aurait presque pitié de lui :


Cet âne est là, sans fûts, la panique sonne !

mercredi 3 janvier 2018

BONNE ANNÉE 2018



L’année 2018 s’annonce déjà au cœur d’une tempête nommée Carmen car bise est de rigueur. La tempête est peut-être un bon présage pour notre pays, qui, à l’image de son président, aime venter ses mérites, tout en marchant, et donc, pour un temps se levant (pour intense le vent).

L’année commencera par souffler les 40 bougies d’Omar Sy, le 20 janvier, soit le jour de ma fête (la St Fabien). J’aimerais, à cette occasion, lui passer un petit coup de fil mais je crains qu’il ne soit intouchable. Et puis, si c’est pour me dire « ça fa bien ? » heu, non, merci ! On a déjà donné !

En février, démarreront les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver à Pyeongchang, en Corée du Sud soit près du voisin nordiste, qui n’aime pas ces houles sportives. Espérons que Kim Jong Un saura rester calme, en nous sifflotant mi si la la ré (missile à l’arrêt) pour ne pas recevoir des sentences qui  durent (descente en skis durs)

Le 19 février, sans chemise et sans pantalon, Rika Zaraï, fêtera ses 80 balais tout en présentant son dernier livre toujours et encore porté sur la beauté par les plantes et l’argile « Rika au lin et riz – kaolin ».

Le 11 mars, ses fans, toujours inconsolables, commémoreront le 40ème anniversaire de la mort de Claude François. Dans le port d’Alexandrie des sirènes, belles, belles, belles, comme le jour pleureront tout ce que le mal émet.

Le 4 avril, le monde entier pleurera la mort de Martin Luther King, assassiné à Memphis. Cinquante ans auront alors fondu depuis sa disparition sans que son rêve ait été totalement réalisé. Les résurgences d’actes racistes, aux USA, témoignent du long chemin qu’il reste à parcourir pour voir blancs et noirs regarder vers le même horizon.

Comme un clin d’œil à cet anniversaire, on fêtera les 170 ans du décret du 27 avril 1848. Ce texte adopté sous l’impulsion de Victor Schœlcher déclare solennellement l’abolition de l’esclavage en France. Pour autant les relents esclavagistes n’ont pas disparu sur notre planète si l’on en croit les ventes de pauvres migrants sous le soleil de Libye.

Le 3 mai, les nostalgiques de la plage sous les pavés auront l’alarme à l’œil en évoquant les 50 ans des évènements de la Sorbonne, préambules du fameux « mai 68 », mouvement de libération des mœurs, de la culture, de la parole dont les beaux messages furent pas délaissés et restés tus (ne furent pas des laids crs têtus)

Le 5 mai, sans en référer à Frédéric Dard, beaucoup d’Américains fêteront les 300 ans de San Antonio, jolie petite bourgade fondée par le Père Antonio Olivares et qui est devenue la deuxième ville du Texas, après Houston. Le fameux siège de Fort Alamo (1836) eut lieu, d’ailleurs, près de cette ville.

Le 14 mai, ses admirateurs pleureront le 20ème anniversaire de sa mort. Oui, Frank Sinatra, le crooner-acteur, fait encore rêver et de la résistance tant qu’il y aura des ohms.

Le 14 juin, verseront de chaudes larmes les nostalgiques du Che qui, ce jour-là, aura 90 ans dont 51 (que trépas s’tisse) à bouffer les pissenlits par les racines. Ce sera une nouvelle occasion, pour Anne Hidalgo, sans mettre le holà à vannes (ho, la Havane !), de préciser que le Guevara était un « héros romantique » après avoir ingurgité une boisson similaire (le rhum antique).

Le même jour démarrera le Coupe du Monde de football, en Russie. Nos bleus seront amenés par Deschamps, le Bayonnais qui évitera de l’être pour atteindre la finale et la gagner, si possible. Une victoire permettrait au coq de remporter le nouveau trophée de Jules Rimet 20 ans après l’avoir acquis contre le Brésil (et un, et deux et trois…). Il ne faudra donc pas pour ce coq d’avoir l’ergot miné (l’air gominé).

Le 6 juillet, Nathalie Baye soufflera ses 70 ans en ayant encore une pensée émue pour Johnny Hallyday car l’aura s’met en elle.

Le 18 juillet, toute l’Afrique du Sud fêtera le 100ème anniversaire de la naissance du père de la Nation, Nelson Mandela. On gardera le cap pour honorer sa mémoire et chaque femme de se dire : « il faut y mettre sa part et la part t’aidera, beauté (et l’apartheid raboté)  

Le 27 juillet, les descendants de Marat, qu’ils soient des sans-dents ou pas, ne fêteront pas le 250ème anniversaire de la naissante de Charlotte Corday sauf à utiliser l’abbé noir pour une messe d’une couleur similaire à même d’invoquer Satan pour punir tous les Corday de France en leur faisant avaler des charlottes empoisonnées avec un art scénique consommé.

Le 29 juillet, le petit écureuil aura droit à une double ration de noisettes qu’il dévorera avec mout intérêts et sans avoir l’air emprunté. Et oui, la Caisse d’Epargne fêtera sa 200ème année de vie, une longue vie qu’elle doit à Laffite et Delessert mais épargnez-moi les détails car je passe au mois doux, celui durant lequel je ne pense plus à mon ennemi invisible, la finance.

Ah, non, on me siffle dans l’oreillette qu’il faut encore préciser un anniversaire pour ce mois de Juillet 2018. En effet, le 30 de ce mois, en écoutant des hauts de Hure (33190) le vent girondin, des fans d’Emily, jolie, commémoreront le 200ème anniversaire de la Brontë dont la poésie continue à avoir du chien (notamment du Yorkshire).

Le 16 août, Madonna portera haut sur les talons ses 60 balais et balaiera définitivement l’amer revers de ce film « à la dérive » qui lui valut le razzie award de la pire actrice ! A cette occasion, Alain « Chant-fort » lui dédiera sa chanson « Madona » créée en 1974 alors que la gamine n’avait que 16 ans ! Quel visionnaire !


Le 30 septembre, quelques nostalgiques, bons aryens, chanteront la gloire du Führer, le rembobineur du mauvais film qui se déroula à Munich il y a de cela 80 années. Les accords de Munich, censés sauver la paix, n’auront fait que la retarder tout en permettant au vilain moustachu de récupérer les Sudètes et de démanteler la Tchécoslovaquie. Ce jour-là, il entendit un joli chant, Berlin. Le chant de la victoire martiale sabrant l’âme européenne : cette âme unique et nous laissant démunis, quoi !

Le 9 octobre, Mathilde, Germaine, Marieke, Jef, les Flamandes en général, et même les bigotes et même beaucoup de gens, pleureront le grand Jacques mort depuis déjà 40 ans. Mais les plus fortunés iront aux Marquises et riront et danseront, s’amuseront comme des fous, en perpétuant, Jacques, autour de ta pierre ton bal.

Le 5 novembre, BHL fêtera ses 70 ans et recevra, à cette occasion, sa 30ème tarte à la crème, sans colorants et sans OGM.

Et bien sûr, le 11 novembre, tous les poilus se retourneront dans leur tombe (enfin, ceux qui en ont une) pour fêter les 100 ans de l’armistice qui mit fin à cette infâme boucherie, sacrifiant toute une jeunesse au champ d’horreur.


Le 10 décembre, sera fêté le 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’ONU, histoire de se rappeler que nous formons une seule humanité et que les guerres, les tortures, l’esclavage, les discriminations de tous poils devraient être éradiqués depuis belle lurette. A croire que lurette n’est pas si belle qu’on le prétend  et que tous ces fléaux ressemblent à des virus contre lesquels l’homme n’a pas encore trouvé l’antidote super extra génial !

Ce n’est pas pour autant que la vie s’arrête.


Aussi, je vous la souhaite heureuse, joyeuse, comblée, en cette nouvelle année qui démarre.

dimanche 31 décembre 2017

L’ANNÉE SE TERMINE...



L'année 2017 se termine et nous aura gratifiés d’évènements divers, douloureux ou réjouissants.

Sur le plan politique, le président américain Donald Trump a entamé l’année en prêtant serment. Il a tablé sur le « first America », la continuité dans la croissance polluante comme un pied de nez à la lutte contre le réchauffement climatique à laquelle il n’adhère pas. Une telle attitude agace le nouvel homme fort de l’Elysée, un certain Emmanuel Macron, investi en mai et qui a tout balayé sur son passage. La droite et le PS ont éclaté. Les cartes sont redistribuées et le seul parti capable de s’opposer au macronisme, la France insoumise de Mélenchon, a bien du mal à faire entendre sa voix. De l’autre côté des Pyrénées, le référendum sur l’indépendance de la Catalogne a tourné aux bras de fer avec Madrid. Le chef catalan, Carles Puigdemont, a dû fuir à Bruxelles, sous la menace d’un mandat européen. En Afrique, au Libéria, c’est Georges Weah, ancien gloire footballistique (notamment pour le compte de Monaco ou du PSG) qui se voit élu Président de la République et qui cherchera à marquer les esprits comme il sut marquer des buts.

Sur le plan climatique, la planète continue à se dérégler : irruptions volcaniques, ouragans dévastateurs (Irma, Maria), tempêtes, et vents attisant les incendies dans des zones californiennes où la sécheresse s’installe.

Sur le plan géo-stratégique on s’achemine sur la fin de Daech. L’armée terroriste voulant instaurer un califat islamique semble perdre beaucoup de ses bastions en Syrie comme en Irak. Il ne faut cependant pas baisser la garde eu égard aux phénomènes de radicalisation, toujours présents, à même de lancer sur nos territoires des loups solitaires agissant pour le drapeau noir. Une autre menace pointe son nez sous les traits d’un Kim Jung-Un, dictateur de la Corée du Nord, qui ne cesse de jouer aux essais balistiques et prétend disposer de l’arme atomique capable d’atteindre l’Oncle Sam. Aussi, Trump montre-t-il les muscles et avance ne pas craindre le Coréen. Le milliardaire, par ailleurs, aura fait grincer des dents en transférant l’ambassade américaine d’Israël à Jérusalem. Il offense ainsi toute la communauté arabe qui soutient les Palestiniens et une bonne partie de l’Occident qui voit dans cette décision la fin d’un processus de paix (déjà fragilisé) et l’hypothèse d’une nation où cohabiteraient paisiblement deux peuples.

Sur le plan sociétal, notre pays aura eu l’occasion de se retrouver dans le deuil. De nombreuses personnalités nous ont quittés : Victor Lanoux, Mireille Darc, Claude Rich, Jean Marc Thibault, Danielle Darrieux, Jean Rochefort et Jeanne Moreau pour ce qui est des comédien(ne)s. L’hommage national s’imposa pour le départ de Simone Veil et celui de Jean d’Ormesson, pourtant tout deux déclarés immortels. L’année se terminera par un vibrant hommage populaire lors des funérailles de Johnny Hallyday, rocker national, idole des jeunes devenue comme une icône artistique transgénérationnelle.


Qui, dès lors, saura allumer le feu pour l’année 2018 ?

lundi 25 décembre 2017

JOYEUX NOEL JUPITERIEN





Macron revient du Niger en ayant pris soin de ne pas utiliser un vol coûtant 350.000 euros. 

Dès son retour il n'a pas oublié de souhaiter un joyeux Noël aux Français.

"Nous souhaitons un joyeux Noël et de belles fêtes de fin d'année à tous nos concitoyens"

Message laconique qui s'accompagne d'une photo du président à l'entrée de l'Elysée. L'homme est accompagné par son épouse Brigitte (sans son Panda) et du chien Nemo, adopté en août !

- Il va nous aider à voir le vent tourner. Quand il remue la queue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre c'est que le vent va dans le bon sens. Je vais remonter dans les sondages, dit Jupiter à sa compagne.

- J'en accepte l'augure. Oui ce chien a de l'intuition. Il sent le vent, comme tu dis, et c'est pour cela qu'il fallait à Nemo maître !

- Il vaut mieux que cet âne que tu voulais faire venir ici ! Je suis sûr que ce baudet a déjà oublié l'invitation !

- Oui, l'âne aime omettre !


dimanche 24 décembre 2017

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 3




Pauline Ester est née Sabrina Ocon, un 18 décembre 1963, à Toulouse et pour briller dans le show biz porter un tel nom eut été To Lose ! Ô con !
Pourtant, au début, elle tente. Elle démarre dans les cabarets toulousains sous le nom de Sabrina O. Mais à petite dose car elle sent vite que le public l’omet : O pâtit  (comme Guesch, d’ailleurs !)
Elle décide de quitter la ville rose pour monter à Paris. Sur l’autoroute elle suit un camion qui transporte du polyester. Et donc, tilt : ce polymère lui saute aux yeux tout autant que le polype erre au cœur d’un colon ! Elle se nommera Pauline Ester.
Entre 1989 et 1991 elle se fait connaître avec Le Monde est Fou (titre qu’elle préfèrera, après moult réflexions à « Le fond des mous » et Une  Fenêtre ouverte, véritablement ouverte sur une musique brésilienne revisitée par une certain Loizeau. Cet auteur compositeur, expert en lyre (Loizeau lyre) aime rebondir sur la voix de la toulousaine tant il aime l’être en Pauline.
En 2007 elle co-écrit des chansons qu’elle interprète avec un inconnu en prétextant qu’elle ne fait que pratiquer légitimes us.
Mais le succès s’estompe ! Elle finit par se retrouver dans la tournée Stars 80 L’origine avec de vieilles gloires (Lio, Sabrina, Mader…). Le début de la fin.

Depuis on ne l’entend plus et s’terre Esther…
Que-fait elle ? 
Certains disent qu'elle vendrait des fibres de polyester avec une sainte éthique.
Va savoir...


La  tournée des grands ducs, Ocon
A Toulouse, au cœur du cocon
Aura fait long feu ! Ville rose
Ne te suivait pas ; vie morose !

Tu l’as quittée ; voilà Paris
Changer de nom : autre pari !
On veut te voir Pauline et s’taire
Devant cette voix libertaire.

Quel beau tableau, tu ris Pauline
A cette gloire qui te confine
Aux petits tubes sans lendemain

Car c’est un fait : le monde est fou
Les gens te boudent, te font des moues
Quand vient leste ère de naphtaline !

vendredi 22 décembre 2017

LE DRAME DE MILLAS




Alan, Loïc, Diogo et Teddy, Ophélia et Younes ne verront pas, les yeux écarquillés d’émoi, les splendeurs de Noël. La mort en a décidé autrement. Les six collégiens ont rejoint le long silence de l’au-delà, victimes d’un accident parmi les plus horribles qui soient.
Le drame a eu lieu à Millas (Pyrénées-Orientales), ce 14 décembre : le car qui les conduisait a été percuté par un train lors d’une traversée de passage à niveau dont les barrières avaient été fermées si l’on en croit les experts de la gendarmerie.
Cinq vies fauchées et cinq autres sur le fil fragile du pronostic vital.
Ophélia a été inhumée dès le lundi 18. Le mercredi 20, le souvenir de Younès arracha des larmes lors de ses obsèques à la Mosquée de Perpignan. Et puis, ce jeudi 21, les quatre autres collégiens ont emmené vers leurs cercueils des gens venus de tous les villages environnants, lors d’une cérémonie célébrée par Mgr Turini, évêque de Perpignan.
La douleur envahit le silence des vallées mais, au cœur de l’innommable souffrance se glisse une sourde colère en forme de question. Pourquoi ?
La conductrice du car, fortement blessée dans son corps l’est aussi dans son âme. Elle sombre dans le déni pour se protéger. Elle voyait les barrières levées mais l’enquête semble prouver le contraire.

Même si, peut-être, sa responsabilité est engagée je ne peux m’empêcher à cette femme dont la vie est brisée.


Un fracas de ferraille et le destin bascule
Comme se meurent à l’étang les frêles libellules
Des visages d’enfant ne se poseront plus
Sur les cœurs attendris avant la nuit venue.

Les baisers sur la joue et tous les tendres mots
Désormais reviendront en trainées de sanglots
La douleur vient sans fond, la nuit couvre les voix
Un manteau de silence enneige les sous-bois.

Des petits anges volent dans le blanc du mystère
L’insondable fleurit en brisures d’hiver
Parfumant la vallée de morbides senteurs

Noël comme une crèche où se loge l’absence
Une étoile étiolée dans la nuit de souffrance
L’écho noir des bergers qui remplit l’univers.

SUR HANCHE : HÉRISSON !

Sur hanche : hérisson  (anonyme - inspiration Goya)

DANS UNE SALLE DE VENTES
LE 21/12/2017


Combien pour ce tableau d’inspiration Goya ? La mise de départ est de 50 € !
Cinquante ! Bien trop cher ! Et puis que vient fiche ce hérisson !
Oui, curieux, épique même ! On se demande bien qui a pu créer une horreur pareille !
50 € qui dit mieux ? Ah, le monsieur au second rang ?
120 !
Cent vingt ? Il n’est pas sans vin pour sortir une telle proposition d’ivrogne !
Hihihi, arrête tu me fais trop rire ou alors je vais avoir un orgasme et comme c’est la journée !
La journée de quoi ?
De l’orgasme !
Ah bon ? N’importe quoi ! Ils ne savent plus quoi inventer ! Quel manque de respect pour Mr Macron !
Pourquoi ?
C’est aujourd’hui son anniversaire ! Il a 40 ans !
Ah ? Ben il ne les fait pas !
T’inquiète le temps les fait pour lui !
Combien pour ce tableau ? Dernière offre à 120 ?
200 !
Deux cents, oui, la dame du fond, deux cents !
Deux cents ? Mais n’importe quoi ! Hé, tu as vu sa tronche ? Non, ne te retourne pas comme ça brutalement… Discrétion !
Ah, oui, hé bien… Elle n’a rien de spécial ?
Ah tu trouves toi ! T’as vu son maquillage ? C’est elle la peinture vivante qu’il faudrait vendre ici !
Hi, hi,hi
J’ai 200 ! Qui dit mieux ??
Cinq cents !
Cinq cents pour le Monsieur à gauche ! Cinq cents !
500 !? Mais n’importe quoi ! Mais regarde-moi ce pov’ type ! Il a une gueule à rouler en Opel Vectra et ça s’la joue gros riche !
Ben, heu, si ça tombe il est riche ! Mais il ne le montre pas ! Veut pas payer l'ISF !
500 ! Qui dit mieux ?
1000 !!
Mille pour la dame au troisième rang !
Mille euros ! Mais n’importe quoi ! Pour un tableau d’inspiration Goya ! Mais attends ! J’hallucine ! Ca veut dire que l’original, heu, Chantal l’a peint ?
Chantal ?
Chantal Goya !
Goya lapin ! Ah oui, l’histoire du lapin qui a tué un chasseur ! Une histoire à dormir Debout !
Mais non Chantal Goya qui serait peintre également !
Ah ? Pourquoi pas ?
Elle aurait peint une femme ? Chantal ?
Elle en était peut-être amoureuse ?
Chantal ? Lesbienne ?
Je sais bien qu’on dit que c’est une icône gay mais quand même !
Mille euros ! Qui dit mieux ?
Qui dit mieux ! Un, deux, trois, adjugé, vendu !
Mince, finalement, je l’aurais bien acheté ce tableau !
Tu plaisantes ?

Evidemment ! Bon, on s’casse ! J’ai une de ces fringales ! On va au Mac Do ?

mercredi 20 décembre 2017

L'AIDER EN BULLANT ?



(*) Gaz à effet de serre

La dernière interview que notre Jupiter national a accordée à l’audiovisuel public (qu’il fustige par ailleurs) fut pour France 2. Elle s’est déroulée au sein même du palais de l’Elysée et...en marche ; car Macron est toujours en marche et ne s’assoit que quand c’est nécessaire. Il a du mal avec cette époque de bras cassés, de pauvres gamins avachis, le regard capté par des écrans de plus en plus minuscules et l’ère émeut (LRME).
Donc l’entrevue fut une agréable déambulation en compagnie de Laurent Delahousse, de salle en salle, de sujets en sujets voire de Charybde en Scylla, pour le grand plaisir des téléspectateurs ravis de payer la redevance !
On apprit peu au long de cette discussion ambulatoire. Tout au plus sut-on que notre Président se félicitait d’avoir battu Daech mais attendait Bachar al Assad au tournant, qu’il maintenait le parc nucléaire en attendant un avis d’experts mais démantèlerait les usines thermiques et, en même temps, qu’il faudrait prendre patience pour voir ses réformes inverser la courbe du chômage.
On devisa sur bien d’autres petits problèmes que je ne prendrai pas la peine de développer. Delahousse se gobergea  de cirer les pompes d’Emmanuel, lequel parla de lui à la troisième personne pour la jouer modeste.
Pour résumer cet insipide rendez-vous il faut retenir le message émanant de la bouche auguste de notre Président, et répété à deux reprises :
Je fais ce que j’ai dit que je ferai !
Soit du présent générant un passé composé de futur simple, simple comme un Président sûr de ses faits et qui, désormais, redécolle dans les sondages après une légère déprime…

En attendant, la langue de bois a un bien bel avenir devant elle.

lundi 18 décembre 2017

PUB 128

On peut avoir neuf véhicules
Et croire aux fées écologiques
D'autant plus quand le cœur bascule
Vers le moteur tout électrique

Ne lui cherchez donc pas de poux
Il n'a aucun geste d'Evian
Et débat doit porter surtout
Sur la vie telle qu'il la défend !


samedi 16 décembre 2017

LA VIE DE CHÂTEAU





Et oui, ça devait arriver, on a beau habiter loin de Carentan, le temps vous tire par la Manche et vous y fait arriver !

Quarante balais ! Notre Président soufflera 40 bougies ce 21 décembre. Il s’y prépare et anticipe puisqu’il s’organise un pré-anniversaire au château de Chambord ! J’entends déjà les commentaires : notre Jupiter national se prend pour François 1° ; il veut retrouver la Monarchie ! Il veut sublimer Léonard de Vinci car de l’art naît sens !

Mais que de mauvaises langues, sacrebleu ! Emmanuel veut juste passer un week-end en famille ailleurs qu’à La Lanterne, le pavillon de chasse de Versailles mis à la disposition du Président. Chambord est si loin de l’allant terne et si proche de Beauval, ce lieu si magique où réside un petit panda dont sa femme, dame Brigitte de la France en Marche, est la marraine.

Et puis quoi, zut alors ! Macron paie tout en argent de poche et, pour se rendre au château, il n’utilisera pas l’hélicoptère qui lui donnerait l’air aux tords ! Il avait pensé au car (le car hantant toujours son esprit depuis qu’il l’a relancé dans l’hexagone) puis finalement cerf à viser, heu s’est ravisé en chassant le transport collectif. Il prendra sa voiture pour se rendre dans ce joli coin du Loir-et-Cher où les gens las n’ont pas de manière car ils passent tout l’automne à creuser des sillons, ainsi que le stipule un chanteur mort.

Oui, Emmanuel va fêter son anniversaire à Chambord, quoi que puisse en dire le peuple :

Mes quarante ans, à Chambord, quel pied, noue l’effet « Tron », lance notre Président en se gratifiant d’une petite allusion à une affaire de réflexologie qui a mal tourné.

En dépit de maintes polémiques, souhaitons à notre Président un bon anniversaire anticipé.

Quarante bas laids, Christine en a déjà sacrifiés, en silence, sur l’autel de « la vêtue s’tait » mais pour Emmanuel, c’est du neuf, heu, non, c’est deux vingtaines.


Quarante ans : un cap à passer ! Mais c’est un bel âge pour un homme et ça on le sait depuis que nous l’ont chanté des Parisiennes !



vendredi 15 décembre 2017

MY NAME IS BOND, GREEN BOND !


Ce 12 décembre, à Paris, s’est tenu le One Planet Summit. C’est comme le One Pas net Sunnite mais sans la religion et avec un autre combat : celui pour la sauvegarde de notre Terre nourricière. Ce sommet visait à réunir les parties prenantes à l’Accord de Paris, sur le Climat. A l’initiative d’Emmanuel Macron, de l’ONU et de la Banque Mondiale, le défi semblait être la remobilisation des acteurs après une COP23 mi figue mi raisin, raisin d’autant plus menacé par le climat qu’un certain Trump semble s’en désintéressé vu que ça n’est pas ses oignons !

La veille de ce 12 décembre, donc, si je calcule bien, le 11 décembre, on a vu affluer de jolies promesses émanant de grands groupes français, prêts à devenir verts ! PSA, Areva, Vinci, Engie et bien d’autres, ont promis d’investir 300 milliards d’euros dans des activités à plus faibles émissions de carbone. Et comme le vert s’éduque au rang des financiers il ne faut pas que les sous ratent leur cible. Donc à une activité « verte » un financement « vert ». La finance verte est donc en marche ! On va parler de prêts verts avec autant de délectation que lorsque l'on cherche impôts éthiques…

Oui, la finance se met au vert et nous lance des « green bonds ». Il s’agit d’obligations (titres de placement à rendement fixe), lancées par une collectivité locale, une entreprise ou toute autre entité économique, afin de financer un projet ou une activité contribuant à la transition énergétique. Comme dirait l’assujetti : le goût vert naît !

Dans ce système d’écots logiques le souscripteur donne d’une main verte de l’argent et reçoit des obligations qui sentent bon la chlorophylle. Sauf si ça plante, chaque obligation rapporte à son investisseur un revenu au même titre qu’une obligation classique. Quant à l’emprunteur-émetteur de ces bonds, il agit en vert en contre tout ce qui peut nuire à planète. Il récupère de l’argent autrement qu’en puisant des les sources classiques de financement (comme l’optimisation fiscale, le recours aux paradis, le blanchiment marié au travail au noir qui aigrit Bercy…).

Oui le vert gagne la finance au risque de prendre plaisir à se mettre à des coûts verts ! Mais attention, la noble image écologique n’est parfois que pour un quart bonne voire co², heu, c’est odieux ! En effet, selon l’association Attac, les obligations vertes ne garantissent en rien que les projets qu’elles financent sont compatibles avec la lutte contre le réchauffement planétaire ! La Pologne, par exemple, a émis une obligation verte souveraine avec l’aise lotie au creux de la duplicité : Varsovie n’est pas un foudre de guerre dès qu’il s’agit de réduire la facture carbonique !

Citons aussi le cas de Repsol, une multinationale pétrolière : son emprunt obligataire vire au vert « mets l’aise ! » car il sert à financer la prolongation de la durée de vie de ses installations ! A la proposition de financer le démantèlement, rat fit « non ! ».

Et puis, qui souscrira de telles obligations ? Pour l’instant le placement « vert » n’est guère rentable. Le « ailes des déesses » (livret de développement durable et solidaire) ne rapporte que 0,75% par an ! Pas vraiment attractif pour y mettre les sous que les bas amassent (les bas de laine, j’entends) ! Il faudrait que les green-bonds drainent l’épargne par davantage d’attractivité et qu’ils ne soient pas trop coûteux à l’achat ! Sinon, qui souscrira ? Sûrement pas nos députés qui crient famine et se voient acculés à manger des pâtes !

Alors, pour sauver notre planète, rien de tel qu’une moindre consommation qui plaidera pour une croissance zéro avec vert à citer ! On peut aussi compter sur d’autres sources de financement pour aider les entreprises à se mettre au vert : le micro-crédit fait partie de la panoplie et ceci pour l’uni-vert !

Mais n’est-il pas déjà trop tard pour freiner le réchauffement climatique ? En maintenant les énergies fossiles Trump perd verts sillons et rend caduques les bonnes résolutions de la Cop21.

Nous sommes en train de perdre la bataille, a lancé Jupiter lors du One Planet Summit !

Il y a deux ans, la Cop21 engageait  les chefs d’Etat du monde entier à tout faire pour limiter le réchauffement  climatique à 2°C voire à 1,5°C. Aujourd’hui, la planète est sur une trajectoire de 3°C !


Alors, dans ces conditions, les sous verts ne suffiront pas à empêcher de voir nos fautes haut, haut perchées au-dessus d’un monde gris qui perd ses verts ! 

mercredi 13 décembre 2017

XAVIER BERTRAND AU NORD SON STATUT...




Lundi soir, au lendemain de son couronnement, Laurent Wauquiez jouait déjà les blasés. Il était sûr de gagner ce poste de Prédisent des Républicains, ces fameux LR dont la plupart ont l’âme à quête (l’âme à quête LR) pour quémander de l’aide chez le voisin plus que jamais « en marche » !

Oui, l’homme du Puy-en-Velay se retrouve à la tête d’un puits en vœux laids. On y puise de tout : des vœux de désintégration en vol par missile sol-air d’un type du  même nom, des vœux de rapprochement avec la blondasse qui a du mal à se remettre du divorce avec Philippot, des vœux de retour du petit nerveux…

Enfin, bon, Laurent se retrouve à la tête d’un bateau qui prend l’eau de partout ! La droite est un véritable chantier à reconstruire, l’âme y hante !

Dans ces conditions, Xavier Bertrand, dit BX, se dit : « si trop haine abonde en mon parti, autant le quitter sur l’heure !

Et donc le Président de la région des Hauts de France a, en direct, sur France 2, jeté sa carte du Parti. Il quitte Les Républicains.

-         Mais, heu, pour aller où, lui demande la journaliste à aisselles (ASL oui enfin Anne-Sophie Lapix) embaumées par Hermès, à moins que ça ne soit par Rexona, va savoir, je n’ai pas une télé qui diffuse le parfum, moi ?

-         Pour aller nulle part, ni chez Macron, ni chez…heu, ni chez Macron car, voyez-vous chère Madame Lapix, mon combat c’est le Noorrrd !! Ce n’est pas une décision facile, mais elle s’impose à moi ! Je quitte LR et vais me consacrer à ma région. Mon parti c’est ma région !


Voilà ! Un gros bonnet de moins chez LR. Dans quelques mois Laurent se retrouvera avec Morano,  Ciotti, et Hortefeux les moins à même d’être mis en examen. Un bien beau quarteron pour entamer une belote ou un bridge, si on est sur les dents.



Vraiment le simple fait que vous me l’évoquiez
Ce nouveau Président régnant sur les veaux quiets
Me donne répulsion ! Je vais quitter LR
Et tous ceux que Laurent et ses amis hélèrent

Wauquiez, lui, Président ? Mais où va mon parti ?
Je n’entends plus sa voix. Déjà, je suis parti.
Vous parler de LR fait renvois hauts d’œufs rances
Je quitte la galère mais reste aux hauts de France…

Au Nord c’est les corons, les courées, les cœurs en
Harmonie ; je m’y fixe en fuyant  l’écœurant
Ce ramassis de loups  qui flirtent avec Le Pen
Qui en l’aigre marine et me fait tant de peine.

Oui mon cœur est au Nord, il est là mon combat
Oui l’honneur est au corps et le démon qu’on bat
C’est celui du chômage et de la pauvreté
Et Bertrand du déclin saura l’hydre sabrer !

N’attendez pas de moi de plus nobles desseins
Je fuis mon vieux terrier où tous nos bleus dessins
Sont désormais foncés à trop foncer vers celle
Qui se flatte d’un front qu’elle croit universel !

Loin de moi les honneurs, Palais de l’Elysée
Déjà trop de marcheurs : pas laids de laids, lisez
Tout ce que les journaux disent des prétentieux
Moi, je vis d’un pays si plat, sous si lents cieux…


dimanche 10 décembre 2017

LE FEU COMME IL COURT...




Feu Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday, nous renvoie des images et des musiques, des chansons devenues populaires dont celle-ci « allumez le feu ! ».

Oui, le feu, le terrible feu menace Los Angeles, cette grande ville où aimait résidait notre rocker national. Le menaçant brasier gagne toute la Californie ; l’incendie le plus étendu « Thomas » court sur plus de 50 km du comté de Santa Barbara, sur la côte.

Plus à l’est, le « Rye fire » a déjà détruit 2.500 hectares autour de l’autoroute 5, principale artère entre Los Angeles et le nord de l’Etat.

Touché à son tour, le comté de San Diego est la proie de deux feux dans les zones semi-rurales où prospèrent des centres équestres. Des images de chevaux, libérés de leur haras, galopant éperdus pour échapper à la mort, ont marqué les esprits.

L’automne a été chaud en Californie. Fin octobre, Los Angeles succombait sous les presque 40° C. La sécheresse s’est installée pour rendre la végétation vulnérable à la moindre étincelle. Le vent de Santa Ana, chaud, sec et puissant, n’aura fait que faciliter l’épouvante.

Le Président Trump peut-il encore feindre l’ignorance et se maintenir dans une posture de climato-sceptique quand les températures atteignent de tels niveaux ? Mais peut-être est-il plus concerné par un autre feu qu’il est en train d’allumer au Proche-Orient !

Donald Trump vient, en effet, de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu. Une véritable onde sismique a traversé la Cisjordanie, la bande de Gaza et tous les pays arabes qui partagent la cause des Palestiniens : Jérusalem doit revenir à la Palestine.

Dans les pays occidentaux, plus d’un pense que la décision de Trump tue définitivement tout espoir de paix durable au Proche-Orient et rend impossible l’existence de deux états, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, dans un respect mutuel…

L’intifada (guerre des pierres) va reprendre du service. Arabie Saoudite et Iran, étouffant momentanément leurs vieilles querelles politico-religieuses, fustigent, de concert, la décision de Trump.

Mais le Président de la bannière étoilée  se défend en arguant qu’il ne fait qu’appliquer une loi votée par le Congrès américain, le 23 octobre 1995, le « Jerusalem Embassady Act ». L’homme a refusé de signer un énième report de six mois comme l’avaient fait ses prédécesseurs. Et comment pouvait-il faire autrement quand le lobby juif lui reproche d’avoir été si peu réactif à la suite d’actes antisémites perpétrés en Alabama, en Floride ou même dans l’Etat de New-York ?

Oui, comment  pouvait-il faire autrement quand les démocrates, eux-mêmes, ne désapprouvent pas une telle décision ?

Comment, aurait-il pu agir autrement après s’être recueilli au mur des lamentations et s’être persuadé que Jérusalem, la grande, la divine, devait être un arc biblique reliant juifs et chrétiens, pour la plus grande joie des évangélistes (qui sont aussi des électeurs potentiels) ?


Alors, pendant que la Californie brûle, un autre feu, d’une tout autre nature, prépare ses flammes sataniques au nom de Dieu, d’Allah et de Yahvé !



Les flammes endiablées tuent la Californie
Les chevaux éperdus, envahis de panique
Galopent dans le gris des fumées maléfiques
L’incendie vit du vent pour semer l’agonie.

L’automne aura volé aux chaleurs estivales
L’ivresse canicule qui roussit les futaies
Et invite au banquet les démons du brasier
Le chaos climatique lie des torches fatales

Qui feint de l’ignorer attisera les braises
Tout autant que naîtront d’effroyables bûchers
Et les intifada sur le sol des mosquées

Les flambées violentes ; ô toi Jérusalem
N’as-tu donc tant vécu de rancœurs, d’anathèmes
Pour revivre en ton sein l’innommable fournaise ?