Valérie la Pécresse n’est pas la pécheresse
Quand par sa sainte éthique elle défend ses amies
Rama et Rachida qu’on met en forteresse
Elle se fait l’avocat d’ antimysoginie.
De Rama elle dira : elle combat les valets
Belliqueux. Chacun sait : quand valets rient, paix crisse !
Elle dira d’elle aussi qu’elle tue les préjugés
Combat l’homophobie par des propos propices.
De Rachida elle loue la belle activité
Valorisée, précoce, en prêtresse pénale.
Puis passée sous l’épée crasse d’un tribunal
Frileux à la réforme que la Dati dotait.
C’est au milieu du gué que l’on se sent très seule
A dit la Valérie à l’adresse des belles
Elle apporte soutien à ses femmes fidèles
Au petit Nicolas qui, las, les voit rebelles.
Sera-ce bientôt le sort de la blonde égérie
De dévaler, riper ? Que reste-t-il des femmes
Des Cresson, des Jupettes qui par un sort infâme
Ont connu des revers sous les lustres et lambris ?
Sera-ce bientôt le sort de la blonde ministre
Quand viendront les remous de l’Université ?
J’imagine déjà des vieux jaloux sinistres
Convoiter portefeuille et même se jalouser !
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